♣Desert Rider de 1923 s’inscrit
dans la série des Westerns avec Jack Hoxie et réalisée par Robert North
Bradbury produit par la Suprême Productions. Nous vous avions dit ce que nous
pensions de deux de ces films : The Forbidden Trail et Riders of the Law.
Aujourd’hui, nous allons évoquer The Desert Rider qui s’avère nettement
inférieure aux deux films cités, mais qui ne manque pas de points forts.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv57eA-wehdcWMyTBuRx-kQVZOT_Nq2Fs234y7Mp34-B80DxP9dC4RIgzcIxUWgssgAph-Wvq3YGsRsu4zdW46vmgc50M-SJT_5pUCFbdw3vfBH1G7Kt_TjeGswgHLf4_SCybK9_lIPEQ/s320/2.jpg)
♣Un père (Tom Lingham) et son gamin de neuf ans campent dans le désert. Leur aspect est misérable, mais ils viennent de trouver une mine à quelques lieux de leur emplacement qui regorge d’or. Soudain, un étranger fort bien vêtu surgit et se joint avec eux. Accueillant, Tom offre à manger à Claude Peyton qui apprend lors de leur conversation que son interlocuteur est en mesure de lui apporter une vie facile. Durant la nuit, il tente de lui voler le plan de la mine, mais le père se réveille et une bagarre s’ensuit sous les yeux du gamin affolé. Peyton sort son 45 et abat le père. Il enfourche sa monture et disparait dans la plaine aride envahie de cactus.
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![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZtDc5CLg9mmF_kCexJ7B3ggcbfAAGDQ0zk7grUpBKoahoNOz4DSz1w8pLhvCq15Rn_mkmtnz0n4v6u3Go-8qZYlQ6oVdNlQzS0ogkMhV7_zkCnzc5SQDPbbYEs_ecvbTN3LkivIY9Xeo/s320/5.jpg)
Nous avons déjà deviné que
The Weasel n’est autre que Claude Peyton… Toute la continuité de l’histoire va
s’enfoncer dans des situations toutes aussi invraisemblables que les autres
jusqu’au règlement de compte finale et le happy-end traditionnel.
Heureusement, Bradbury parvient à tirer de cette histoire une certaine poésie ; il s’efforce de nous montrer que le désert est hostile et que les personnes qui doivent y vivre sont malheureuses, dénuées de tout et que ses personnages souffrent de la solitude. Tous proviennent de ce désert implacable, le gamin qui a perdu son père, la fille qui pleure la mort de sa sœur, Jack et Frank qui gèrent un ranch et ne paraissent guère rouler sur l’or. Nous retrouvons cet aspect durant tout le film et malgré ses longueurs, Bradbury arrive sans peine à donner un réalisme terrible. Sa mise en scène reste très soignée et ses acteurs assurent une bionne performance. Dommage que Bradbury n’ait pas écrit le scénario comme dans ses deux autres films de cette série produite par la Sunset Productions. Son assistant est toujours le futur maquilleur pair : Jack Pierce.
Heureusement, Bradbury parvient à tirer de cette histoire une certaine poésie ; il s’efforce de nous montrer que le désert est hostile et que les personnes qui doivent y vivre sont malheureuses, dénuées de tout et que ses personnages souffrent de la solitude. Tous proviennent de ce désert implacable, le gamin qui a perdu son père, la fille qui pleure la mort de sa sœur, Jack et Frank qui gèrent un ranch et ne paraissent guère rouler sur l’or. Nous retrouvons cet aspect durant tout le film et malgré ses longueurs, Bradbury arrive sans peine à donner un réalisme terrible. Sa mise en scène reste très soignée et ses acteurs assurent une bionne performance. Dommage que Bradbury n’ait pas écrit le scénario comme dans ses deux autres films de cette série produite par la Sunset Productions. Son assistant est toujours le futur maquilleur pair : Jack Pierce.
♣Sur le carton
Jack Hoxie /
Jack Sutherland
Frank Rice /
Toby Jones
Evelyn
Nelson / Carolyn Grey
Claude Payton
/ Rufe Kinkaid
Thomas G.
Lingham / Dan Baird
Walter
Wilkinson / Mickey Baird