May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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dimanche 26 novembre 2023

Santa Fe Trail / La piste de Santa Fe - Michael Curtiz - 1940

Michael Curtiz va réunir une nouvelle fois le couple mythique des années quarante Errol Flynn et sa complice la superbe Olivia de Havilland.
Un an plus-tard Errol Flynn prendra le rôle de George Armstrong Custer ‘They Died with Their Boots’ en Français ‘La charge fantastique’ sera l’un des plus fameux westerns de Raoul Walsh, Errol retrouvera sa fidele partenaire Olivia De Havilland pour la huitième fois.
Son titre de travail ‘Diary of the Santa Fe’ dont se servira Michael Curtiz.
Ne pas le confondre avec Richard Arlen de 1930 du réalisateur Otto Brower intitulé ‘The Santa Fe Trail’

En 1854 à l’académie militaire de West Point les deux cadets de la classe Jeb Stuart et George Armstrong Custer, diplômes en mains sont affectés au Kansas au Fort Leavenworth, un poste qui est renommé pour être le plus dangereux de l’armée. Se dirigeant en train vers le Kansas, Jeb et Custer rencontrent Cyrus Holliday un homme en charge de construire un chemin de fer vers Santa Fe et sa fille Kit Carson dont nos deux cadets tombent sous le charme de la belle.
Arrivés au fort, Jeb et Custer découvrent un État disloqué par un conflit acharné de John Brown contre l’esclavage.
Pendant ce temps l’ancien cadet Rader, disciple du fanatique John Brown, enrôlé dans sa bande qui terrorise la région par des raids.
Durant un raid de Brown sur un convoi de marchandises protégé de l’armée et dirigé par Jeb et Custer qui capturent le jeune Jason blessé fils de Brown, troublé il les informe que son père se cache au ranch du vieux Shu
bel Morgan à Palmyre.
Au Fort Leavenworth nos deux intrépides reçoivent des ordres pour mission de tout faire pour appréhender et arrêter les agissements du fanatique John Brown qui risque de mettre toute la région à feu et à sang.
Jeb et Custer et leurs compagnons Tex Bell et Windy Brody vont ainsi se trouver dans un combat violent contre les forces de Brown…
Aux cascades:
♥Buster Wiles
♥Don Turner
♥Jack Williams
♥John Epper
Les lieux de tournages:
*Lasky Mesa, West Hills, Los Angeles, Californie.
*Sonora, Californie.
*Santa Fe, Nouveau-Mexique.
*Warner Ranch, Calabasas, Californie.
Une durée de film de 140 minutes en VOSTFR en noir et blanc.
Le film sortira dans les salles Américaines le 28 décembre 1940.
Un film sorti dans les salles Françaises sous le titre ‘La piste de Santa Fe’ le 19 janvier 1949.
Sur la piste nous avons:
Errol Flynn………. Jeb Stuart
Olivia de Havilland... 'Kit Carson' Holliday
Raymond Massey... John Brown
Ronald Reagan…... George Armstrong Custer
Alan Hale…………. Tex Bell
William Lundigan... Bob Holliday
Van Heflin ……….. Rader
G
ene Reynolds….... Jason Brown
Henry O'Neill…….. Cyrus Holliday
Guinn 'Big Boy' Williams... Windy Brody
Alan Baxter……….. Oliver Brown
John Litel…………. Martin
Moroni Olsen……... Robert E. Lee
Erville Alderson…... Jefferson Davis


Alan Hale

Erville Alderson

Gene Reynolds

Moroni Olsen

Alan Baxter

Raymond Massey

Van Heflin





mercredi 4 mai 2016

Shane / L'homme des vallées perdues - George Stevens - 1953



Je ne vas pas vous présenter ce film, presque tout le monde le connait et on trouve de nombreux résumés sur le web. 
Je livre ici quelques réflexions très personnelles.
Shane pour moi, c'est l'histoire d'un cavalier qui rentre dans mon écran, au son d'une musique qui fait frémir, par la gauche et se dirige vers la droite. Pendant les presque 2 heures que dure le film, il traverse l'écran, telle une rivière qui suit son cours, se repose un instant dans une crique, polit quelques rochers, descend quelques rapides (!) tout cela linéairement, pour ressortir par la droite, toujours dans la même trajectoire et au même rythme. C'est l'histoire d'un homme qui ne s'arrête pas, comme le temps, ou le progrès. Tous les autres personnages sont figés, dans le fond, figé par leurs destins, leurs choix, leurs besoins de possessions, etc... Seul Shane poursuit sa route, solitaire, conscient des changements survenus et à venir. Ce film me serre le cœur à chaque fois. Car Shane c'est moi, moi qui ai cette nostalgie douloureuse de grands espaces et de liberté mais qui, dans le fond suis comme les personnages figés qui ont décidé de leur destin.
Pour moi personne d'autre n'aurait pu jouer ce rôle. Car Alan Ladd ressemble à un enfant avec un corps d'adulte que le temps a poli et vieilli, mais son regard est resté douloureusement intact (innocent ?) face à la vie, à la fois timide, sûr, intègre, interrogateur et plein de nostalgie. Il reste fidèle à ses valeurs propres et suit la ligne qu'il s'est imposée.
Pour certains, Shane apparait comme un perdant.Personnellement, je trouve qu'il y a quelquefois une certaine grandeur à être le "perdant" et Shane ne m'apparaît pas comme un homme frustré ou amer. Le destin est, entre autres choses, cette subtile combinaison et construction entre aspirations profondes, choix (qu'ils soient bons ou mauvais) et événements extérieurs qui amènent à suivre une trajectoire. Cela n'a jamais empêché les envies ou les rêves de vivre autre chose ! Lorsque l'on vit de longues journées seul avec son cheval, on ne peut que réfléchir au sens de la vie, à sa propre destinée et sur soi-même. Et si l'on croise une famille en apparence aussi idéale que celle des Starrett, il me semble normal de se repositionner, de se questionner. Certes, les remises en questions sont douloureuses, mais aussi nécessaires pour grandir ! Entre une "envie" destructrice et une "envie" constructive, il faut choisir... et moi je crois que Shane est très conscient de ses particularités, de son parcours et assume de la plus belle manière possible ... en continuant sa route !
Dans le fond, seuls ceux qui évoluent et grandissent sont gagnants !

Avec le temps ma perception du film a aussi évolué mais le sentiment douloureux perdure. Un peu comme lorsque vous quittez un endroit que vous avez aimé et que vous n'osez pas y retourner. En choisissant de garder un souvenir intact plutôt que de risquer de perdre cette précieuse mémoire,on ne se remet pas en question et on nie le changement. Shane fait partie de ces films que l'on souhait garder tel un trésor intact enfoui au plus profond de soi-même, de la même façon qu'un enfant garde précieusement un objet qu'il ne lâchera pas sans larmes
En vain, j'ai essayé de garder le film intact dans ma mémoire mais le temps et le cours de la vie ont modifié ma perception de l'action. J'ai à la fois envie de le revoir, et en même temps j'ai peur d'avoir perdu une manière de voir ce film.
Le sentiment de nostalgie qui m'envahit est déjà quelque part modifié et il m'arrive même d'en vouloir à Shane car dans le fond il défend la civilisation et le progrès. Pendant longtemps je voyais les Starrett comme des bâtisseurs et ils méritaient leur place sur la prairie. Il m'arrive maintenant de les voir comme les bien-pensants et les créateurs de la police, des règlements et de la civilisation.
J'en veux en ce moment à tous ces gens qui nous imposent ces règles toujours plus étroites et je rêve de citoyens responsables intègres capables de se prendre en charge et de comprendre que chaque personne a une responsabilité envers les autres et le monde. En créant les barrières et en morcelant le territoire de leurs fermes, les Starretts du monde entier nous ont privé de notre liberté et ont favorisé l'émergence de la vente du fil de fer barbelé, froid, dur et coupant .... Le fil de fer barbelé c'est le symbole dans toute sa splendeur d'une facette de notre monde dit civilisé basé sur le profit et l'égoïsme ! 

George Stevens ne nous montre pas ce qu'on créé les Ryker et autres anciens habitants de ces régions. On oublie qu'ils ont déjà chassé les indiens, qu'eux mêmes ne sont pas plus évolués dans le fond puisqu'ils nous sont montrés comme des rustres. Mais on ne voit ni leurs foyers, ni leurs familles, ni leurs enfants. L'impact du cinéma est tel qu'on prend d'emblée parti pour le faible, à savoir le colon à défaut des indiens !
Quelque part ce parti pris n'est pas équitable et ne permet pas une vraie réflexion.

Lieu de tournage :  
Big Bear Lake, Big Bear Valley, San Bernardino National Forest, California, USA


118 minutes
Alan Ladd........Shane
Jean Arthur........Marian Starrett
Van Heflin........Joe Starrett
Brandon De Wilde........Joey Starrett
Jack Palance........Jack Wilson
Ben Johnson........Chris Calloway
Edgar Buchanan........Fred Lewis
Emile Meyer........Rufus Ryker
Elisha Cook Jr.........Stonewall Torrey
Douglas Spencer.........Axel 'Swede' Shipstead
John Dierkes........Morgan Ryker
Ellen Corby........Mrs. Liz Torrey
Paul McVey........Sam Grafton
John Miller........Will Atkey - Bartender
Edith Evanson........Mrs. Shipstead



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