Richard Dix...Yancey Cravat
Irene Dunne...Sabra Cravat
Estelle Taylor...Dixie Lee
Nance O'Neil...Felice Venable
William Collier Jr....The Kid
Roscoe Ates...Jesse Rickey
George E. Stone...Sol Levy
Stanley Fields...Lon Yountis
Robert McWade...Louis Hefner
Edna May Oliver...Mrs. Tracy Wyatt
Judith Barrett...Donna Cravat
Eugene Jackson...Isaiah
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Poussé par l'enthousiasme de son époux, une jeune femme quitte une vie bien rangée et une
famille bien comme il faut de Wichita pour l'Oklahoma. Arrivé dans une
ville qui pousse comme un champignon, Yancey fonde le Oklahoma Wigwam,
le premier journal local. Défenseur des opprimés, grand orateur, son
influence est énorme et son énergie débordante. Sa femme a bien de la
peine à suivre ses idées révolutionnaires, son enthousiasme et son
envie de découvrir et de participer sur tous les fronts. Bientôt Yancey
repart pour le Cherokee Strip, réapparait au bout de 5 ans pour
redisparaître à nouveau ...
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Oscar 1932 - Meilleur film. Meilleurs décors & direction artistique
Nominations Oscar 1932 Meilleure photographie. Meilleur réalisateur. Meilleure actrice. Meilleur acteur. 123 minutes
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J'ai retardé le plus longtemps possible le visionnement de ce film
car je n'avais pas trop apprécié la version de 1960 d'Anthony Man avec
Glenn Ford et Maria Schell dans le rôle de la pleurnicheuse Sabra. Ce film couvre une période allant de 1889 - 1929, années durant lesquelles nous suivons le développement d'une ville.
Richard Dix incarne avec une force immense l'enthousiasme et la passion
de manière extravertie. Il l'exprime et vibre par tous les pores de sa
peau avec une honnêteté communicative et contagieuse. Le moteur de sa
passion semble motivé par l'amour (de son prochain et de son pays) et
l'envie de découvrir (et donc de comprendre). J'ai vibré avec Yancey, je
me suis enthousiasmée avec lui, et je me suis sentie portée par le
lyrisme communicatif du film.
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Irene Dunne en Sabra m'apparait
franchement assez pénible dans ce film. Comme toutes les personnes sans
imagination, elle ne s'intéresse qu'au qu'en dira-t-on, vénère son train
train quotidien bien sécurisé et voit toute personne "différente" comme
une menace. Mais elle apparait aussi comme un refuge à Yancey qui
revient à elle périodiquement :
"Wife and mother, stainless woman, hide me... hide me in your love"
Un hommage aux choses immuables et stables qui ne provoquent pas de
grand questionnement mais qui sont bien rassurantes aux yeux d'une
personne qui a pris des risques et vécu au plus proche de ses
aspirations et qui, au final, se retrouve bien seule ? (besoin de se
reposer enfin et une manière de reconnaître l'autre dans ce qu'il a de
différent).
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Ceci dit, dans le fond, ce
couple a bien de la chance : Sabra et Yancey sont, grâce à ce qui les
oppose, très complémentaires et cela permet en particulier à Sabra de
faire quelques progrès face aux nouveautés. Yancey se perd un peu, lui,
dans le feu de l'action.
Sans prendre parti pour l'un ou pour l'autre, j'avoue me sentir plus
proche de Yancey par le caractère (il n'y a pas de connotation positive
ou négative qualifiant les actes des protagonistes, chacun ayant suivi
une voie distincte au final).
A noter que c'est Sabra qui
retire tous les fruits et les bénéfices de l'imagination et
l'enthousiasme de son mari, un phénomène qui arrive souvent dans la vie
(dans le sens qu'une autre personne que l'instigateur obtienne une
reconnaissance !)...
Les
personnages de Sol Lévy (George E. Stone) et Jesse Rickey (Roscoe Ates)
ainsi que Tracy Wyatt (Edna May Oliver) sont parfaits chacun dans leur
genre !
Sol Levy:
They will always talk about Yancy. He's gonna be part of the history of
the great Southwest. It's men like him that build the world. The rest
of them, like me... why, we just come along and live in it.
Sabra Cravat: Did you have to kill him?
Yancy Cravat: No, I could have let him kill me.
Sabra Cravat: Do you feel nervous about your sermon, dear?
Yancy Cravat: I'd rather plead to a Texas jury than preach to this gang.
Yancy Cravat:
I'll show them first crack that the Oklahoma Wigwam prints all the news
all the time - knowing no law except the law of God and the government
of the United States. Say, that's a pretty good slogan! Top of the
page - just ahead of the editorial column!
Mrs. Tracy Wyatt: One of my ancestors was a signer of the Declaration of Independence. Sol Levy: That's all right. A relative of mine, a fellow named Moses, wrote the Ten Commandments.
[caption at the beginning of the film]
Caption: In 1889, President Harrison opened the vast Indian
Oklahoma Lands for white settlement... 2,000,000 acres free for the
taking, poor and rich pouring in, swarming across the border, waiting
for the starting gun, at noon, April 22nd.
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