Let's Remember:

Let's Remember:
Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Chief John Big Tree. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Chief John Big Tree. Afficher tous les articles

lundi 18 mars 2013

Winners of the Wilderness - W. S. Van Dyke - 1927



Tim McCoy .
Col. Sir Dennis O'Hara (as Colonel Tim McCoy)

Joan Crawford ...
René Contrecoeur

Edward Connelly ...
Gen. Contrecoeur

Roy D'Arcy ...
Capt. Dumas

Louise Lorraine ...
Mimi

Edward Hearn ...
Gen. George Washington

Tom O'Brien ...
Timothy

Will Walling ...
Gen. Edward Braddock (as Will R. Walling)

Frank Currier ...
Gov. de Vaudreuil

Lionel Belmore ...
Gov. Dinwiddie of Virginia

Chief John Big Tree ...
Chief Pontiac
68 minutes

 "Winners of the wilderness" a eu pour titre en france "La croisée des races".Les Niçois ont pu le voir en Mai 1928. J'ai la trace de Mars 1929 pour Paris, mais je pense qu'il est sorti 1 ou 2 mois avant Nice, comme il était d'usage à l'époque. Vince


En 1755, durant la guerre des 7 ans (Guerre de la Conquête), les français menés par le Général Contrecoeur mettent au point leur plan d'attaque mais sont espionnés par Denis O'Hara (McCoy) un Colonel de l'armée anglaise. Surpris par les troupes, il fuit à l'étage et fait la connaissance de la belle Renée (Crawford), la fille du Général. C'est l'amour at first sight, Denis parvient à s'échapper mais revient sous son vrai visage pour revoir la belle. Celle-ci le reconnait grâce à la chevalière portée à son doigt. Surpris par le Capitaine Dumas (D'Arcy) il ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de Renée.
Rejoignant les troupes du Général Braddock, il se met en route pour Fort Duquesne et les hommes tombent sous les coups des français qui les massacrent, à l'aide d'indiens menés par leur Chef Pontiac et de miliciens canadiens. Denis s'en sort miraculeusement et vêt l'habit d'un français pour se rendre à Fort Duquesne ...

Voir la vraie histoire en gros de la bataille de la Bataille_de_la_Monongahela
pour davantage de détails et des gravures émouvantes : http://www.britishbattles.com/braddock.htm

Ce film mêle allégrement des faits historiques et de la romance. Les moyens déployés sont immenses, les troupes, les costumes et l'armement sont rendus de belle façon, je suis toujours épatée de penser qu'un réalisateur se lance dans une entreprise aussi colossale en terme de figurants, de costumes et de décors...

L'un des premiers films de Joan Crawford et le troisième du Colonel Tim McCoy. Il s'y montre encore jeune alors qu'il a déjà 36 ans et une vie déjà bien remplie (militaire, agent territorial Indien grâce à ses connaissances des indiens, etc) 
On découvre quand même un pan de cette fameuse bataille menée par le Général Braddock qui ne manque pas d'esprit car alors qu'il est sur le point de trépasser  We shall know how to fight them next time.” furent ses derniers mots semble-t-il ... (par contre l'acteur qui l'incarne ne sait visiblement pas monter à cheval car il est incapable de rendre la main à sa monture qui lutte constamment contre le mors - j'ai cru voir une bride spéciale ? - c'est déprimant).
Tom McCoy se démène à la manière d'un Douglas Fairbanks bondissant, le film termine par une évasion en saut à la perche, des acrobaties à cheval (poste hongroise) impressionnantes. 
Joan Craword est fort jolie, de même sa maid Mimi jouée par Louise Lorraine. 
Roy D'Arcy compose le villain Dumas de belle manière. Je suis sûre qu'il a inspiré de nombreux dessinateurs de BD ou des futurs réalisateurs car il représente une certaine image classique du méchant vivant entre 1700 - 1900. 

vendredi 16 novembre 2012

Spoilers of the West - W. S. Van Dyke - 1927

  • A été réalisé en 1927 par l’un des plus grands réalisateurs du muet et des années 30. Son nom est Woody van Dyke. Une légende en somme. Cet homme se voulait un aventurier avant tout et voulait filmer là où personne ne l’avait jamais fait.  Il avait été bucheron, prospecteur et mercenaire.
Tout d’abord engagé par D.W. Griffith pour son chef d’œuvre Intolérance, van Dyke s’intéresse fortement au cinéma et à l’histoire de l’ouest encore proche. C’est ainsi qu’il rencontre l’ancien hors la loi Al Jennings avec qui il tourne l’un de ses premiers films The dugout en 1918 qui est absolument extraordinaire. Il faudra attendre les années 70 pour retrouver autant de réalisme dans un western.
 Il va faire une rencontre clash avec une autre personnalité,  le colonel Tim McCoy qui est né en 1891 et qui a vécu son adolescence dans un ranch au Wyoming ; ce qui lui a permis de se faire admettre dans une réserve indienne. Il  avait comme passe-temps  d’interroger les anciens du vieil West.
Van Dyke et McCoy, tous deux pro-indiens convaincus signent un contrat à la MGM qui va leur permettre de tourner  les plus grands westerns du muet. En 1925, ils réalisent  leur premier grand western : War Paint qui raconte l’histoire d’un groupe d’Arapahoes qui décide d’échapper à leur réserve et qui est  poursuivis par les tuniques bleues.
Leur deuxième film est  Winners of the Wilderness, un chef d’œuvre sur la guerre franco-anglaise avec Joan Crawford.  Puis c’est California, Foreign Devils, Wyoming et Riders in the Dark.
Woody van Dyke se dirige vers d’autres sujets qui vont faire sa gloire avec Ombres blanches en 1928, chansons païennes, 1929. Avec l’avènement du parlant, il réussit le plus grand film de tous les temps sur Tarzan avec Tarzan, l’homme singe. Il tourne Trader Horn avec Harry Carey qui fera également l’objet de plusieurs remakes mais tous seront inférieurs à la version de Dyke. Eskimo en 1933 surprend les critiques internationaux. Il s’attaque au mythe de John Dillinger avec l’ennemi public n1 qui sera tué par ailleurs à la sortie de son film ! IL tourne le premier volet de L’Introuvable avec William Powell et Mirna Loy.
Enumérer tous ces films n’est pas notre sujet aujourd’hui, mais il est très important de souligner la carrière de ce réalisateur  qui a inauguré avec Tim McCoy avec le western réaliste. Nous sommes loin de Tom Mix.
Jamais Tim McCoy n’aurait espéré tourner avec un tel réalisateur. Les hommes se complètent et les idées fourmillent. Tim McCoy réussit à obtenir un budget important pour que l’équipe de tournage parte pour la réserve de Lander dans le Wyoming afin  que le film dispose de vrais indiens. Il l’avait fait pour War Paint et le refait pour Spoilers of the West. Les scènes avec les Indiens s’avèrent époustouflantes et bien rares seront les westerns durant le parlant qui égaleront celles-ci.
L’action se situe dans le Wyoming en 1868, lorsque le général Sheridan tente d’obtenir un traité de paix avec Red Cloud. Ce dernier refuse car les blancs se trouvent sur son territoire. L’entretien tournant mal, le lieutenant Lang (Tim McCoy) est appelé car il connait les Indiens. Celui-ci renverse la situation en parlant par signes (qu’il avait appris au début du siècle. Il était l’un des trois interprètes de l’armée américaine a pouvoir parler ainsi) et obtient l’accord de Red Cloud à condition que les colons et trappeurs quittent la région dans les 30 jours. Passé ce délai, il déterrera la hache de guerre.
Le Lieutenant Lang est alors habilité à faire partir les blancs du territoire avec l’aide d’une dizaine de Dog Soldiers. Toute sorte de confrontations  débouchent de cette décision et nous permet de découvrir les dissensions  qu’il y a eut à l’époque entre ces colons et l’armée. Mais bientôt, Lang se heurte au stettlement Benson, une sorte de trading post transformé en fortin. Son chef est une jeune fille. Rapidement, les deux jeunes gens s’avouent un amour passionné, mais tous les opposent. Au trading Post, le frère de la belle veut donner une leçon à Tim McCoy et une bagarre éclate. Lang arrive à bout du frère qu’il arrête et il le conduit au fort. Les jours passent et les Sioux s’aperçoivent que le trading post est toujours occupé par les colons…
Bien que muet, ce western passe à une allure déconcertante et les 55 minutes nous paraissent trop courtes pour un sujet traité aussi sérieusement par van Dyke et Mc.Coy. Nous déplorons que Tim McCoy n’est pas poursuivi sa carrière à la MGM, Il va renouveler des contrats au fil de la décennie avec des firmes aussi affligeantes que la PRC par exemple où il perdra son temps. Heureusement, la Columbia l’attendait, mais jusqu’en 1934 seulement…
Tim terminait sa carrière avec la série sympathique des Rough Riders en 1942 pour se porter volontaire dans l’armée américaine. IL n’avait pas été nommé Colonel pour rien. 
  • Au générique nous trouvons
Tim McCoy / Lt. Lang
Marjorie Daw / The Girl
William Fairbanks / The Girl's brother
Chief John Big Tree / Red Cloud
  • Et pour l’écriture nous trouvons Didier.
Enfin pour la conception l'humble Jica. 

    jeudi 5 juillet 2012

    Custer’s last stand - Elmer Clifton -1936

    En 1936 la firme Republic fera avec les mains d’Elmer tourner la manivelle pour mettre en oeuvre  Custer’s last stand.
    Elmer  débuta comme Acteur au temps du muet et nous pouvant le voir dans ‘Birth of the Nation’.
    Elmer va diriger une histoire assez simple concernant les péripéties d’une flèche sacrée sur laquelle est inscrite codée la direction  d’une grotte sensée dissimuler l’or des indiens.
    Le lieu de l’histoire : les Blacks Hills endroit sacré des Sioux où les tambours de guerre résonnent pour une cérémonie de la flèche codée qui doit mener au trésor.
    Cependant dans la région des convois de pionniers et prospecteurs arrivent en masse pour  rechercher de l’or.  
    Malencontreusement lors d’une attaque indienne d’un convoi de pionniers, un chef vient de perdre la flèche sous les pieds du vieux  Confédéré le docteur Trent.
    Ce convoi est dirigé par notre héros le scout Kit Cardigan qui les sauvera de l’attaque des Sioux  grâce à la complicité du jeune Bobby Trent et de sa trompette.
    C’est l’occasion de faire la connaissance de la belle Nancy sœur de Bobby et le convoi va pouvoir enfin se remettre en route pour parvenir au fort du Général Custer.
    Pendant ce temps au fort se croisent le véreux Reed Howes qui fomente des attaques de convois  avec Yellow Wolf un indien renégat ainsi que le Général Custer qui se prépare à une expédition punitive qui va aboutir à une fin tragique du démantèlement du 7th régiment de cavalerie à Little Big horn.
    Notre héros Kit cardigan, scout du Général Custer est en réalité  à la recherche du meurtrier de son père.
    Sur notre chemin, au fil des épisodes, nous verrons apparaître Calamity Jane, Buffalo Bill, Wild Bill Hickok.
     Dans la figuration une pléiade de véritables Indiens tels que High Eagle, Howlins Wolf, Chief John Big Tree et Iron Eyes Cody.
     Pour la fin (fain) un bel gunfight entre Kit et le véreux Reed…et finalement, pris de remords, Yellow Wolf ramènera à sa tribu avant sa mort la fameuse flèche codée....
     Le serial comporte 15 épisodes pour une durée de 324 minutes et une copie pas très propre de chez Oldies
    Aura une sortie en 1948 dans les salles Françaises en 2 époques ‘La plaine de la mort’ et la 2e ‘La dernière bataille’.

    Les compagnons de générique de Kit.
    Rex Lease ... Kit Cardigan
    Nancy Caswell ... Barbara Trent
    Reed Howes ... Tom 'Keen' Blade
    Frank McGlynn Jr. ... Gen. George A. Custer
    George Chesebro ... Lt. . Frank Roberts)
    Lona Andre ... Belle Mead
    Josef Swickard ... Maj. Henry Trent
    Bobby Nelson ... Bobby Trent
    Milburn Morante ... Buckskin - Scout
    Chief Thundercloud ... Yellow Wolf 
     
    Les titres des episodes:
    1/ Perils of the Plains
    2/ Thundering Hoofs
    3/ Fires of Vengeance 
    4/ The Ghost Dancers
    5/ Trapped
    6/ Human Wolves
    7/ Demons of Disaster 
    8/ White Treachery 
    9/ Circle of Death 
    10/ Flaming Arrow
    11 /Warpath
    12/ Firing Squad
    13 /Red Panthers
    14/ Custer's Last Ride
    15/ The Last Stand

    lundi 7 mai 2012

    The Big Trail /La piste des géants - Raoul Walch -1930

    Des colons de tous les états affluent vers le Mississippi et rêvent de la terre promise. Parmi eux se trouvent aussi des trappeurs qui s'en retournent à l'Ouest. Breck Coleman (Wayne) un jeune scout sur la trace des meurtriers de l'un de ses amis découvre que les assassins probables se trouvent être Flake (Power Sr) le conducteur du convoi qui va  emmener les settlers ainsi que son complice, un mexicain nommé Lopez (Stevens) qui s'est démasqué en vendant les peaux dérobées à son ami. Il décide donc d'accepter le poste d'éclaireur pour guider le convoi.
    Ian Keith, Marguerite Churchill et John Wayne
    Un bateau débarque quelques émigrants. Parmi eux Ruth (Churchill) la fille d'un défunt colonel accompagnée de sa petite sœur et de son petit frère. Tous trois désirent se joindre aux colons. Sur le bateau la jeune fille est abordée par un dénommé Thorpe (Keith) qui n'est autre qu'un escroc qui prétend avoir une plantation en Louisiane et qui lui fait miroiter une vie dorée. 
    Breck se méprend et croit embrasser l'une des filles de Madame Briggs. A sa place il embrasse Ruth qui se repose sur un rocking chair, du coup celle-ci cherche refuge auprès de Thorpe qui, menacé de la corde de toute part, décide de rejoindre le convoi. Le départ de la longue traversée est donné...

    Une détail me parait flou : d'un côté Flake est censé mener le convoi (et surtout du bétail) jusqu'à un poste retiré et il est suggéré aux colons de le suivre, de l'autre c'est Breck Coleman qui parle de sa vallée, un lieu connu de lui seul et de quelques trappeurs. Du coup, Flake va mener le convoi jusqu'à la vallée ?
    Le film est certes très réaliste, les indiens sont authentiques, les chariots sont immenses, le convoi impressionnant, les épreuves terribles et les paysages magnifiques. Étonnamment John Wayne chasse le bison avec son revolver alors qu'il a un fusil. Je ne suis pas une spécialiste de la chasse mais il n'est pas étonnant qu'il tire un nombre de fois inimaginable (au moins 6 fois et qu'il ne touche jamais sa cible alors que le cheval sur lequel il se trouve se déplace en accéléré et à l'arrière des bisons !). Je trouve aussi étonnant qu'un gamin comme Breck ait une telle autorité alors qu'il parait si jeune. On nous dit que le héros a déjà fait la traversée du continent plusieurs fois mais vu son âge (John Wayne a 23 ans en 1930 !) il y a peu de chance que de sages colons lui aient confié leurs vies. Mais bon je dois être la seule personne que cela interpelle d'après les critiques que j'ai pu lire sur la toile. Si chaque traversée prend plusieurs mois, le brave garçon a du prendre des leçons de pawnee par correspondance pour gagner du temps et prendre des cours ès trappeur en accéléré ! En tout cas Raoul Walsh a été courageux de confier le rôle à John Wayne qui s'en tire du mieux possible car à part le fait qu'il ait l'air si jeune, il se comporte en homme qui ne s'en laisse pas conter. 
    Avec Tyrone Power Sr
    La notion de temps de la fin est peu réaliste. Alors que Breck part à la recherche des deux affreux complices, il laisse le convoi rejoindre la vallée alors qu'elle est verte, repart dans le blizzard qui souffle toujours, pour revenir après quelques mois en plein été. D'autre part je me demande encore comment la fluette Ruth s'est débrouillée pour se procurer le chariot, les vivres etc alors qu'elle passe son temps à instruire sa petite soeur ou à broder (on sait par contre que l'un des chevaux qui mourra durant le trajet avait été amené depuis le sud ...)
    Néanmoins ce film n'est pas mauvais, loin de là. Certaines scènes sont drôles, en particulier les interactions entre l'émigré suédois et sa belle-mère, ou poétiques avec un Breck qui décrit la prairie de très jolie manière; outre Marguerite Churchill dans le rôle de la précieuse fille du sud, Tyrone Power Sr méconnaissable dans ce rôle d'ours à moitié humain qui rugit, on peut voir quelques acteurs connus en leur temps, Ian Keith et Tully Marshall bien sûr, mais aussi Pete Morrison ou Don Coleman (et Jack Padjan aussi), de célèbres cowboys de la décennie précédente qui ne seront pas crédités. Un des grands attraits du film réside en outre dans la participation de nombreux indiens.

    Filmé avec un procédé appelé "Grandeur" ce film maintenant considéré comme un grand classique du genre a pourtant été un flop à sa sortie. John Wayne devra attendre 1939 pour connaitre le succès avec le fameux "Stagecoach" de John Ford.

    Tully Marshall et Marguerite Churchill


    Aux cascades:

    Steve Clemente
    Iron Eyes Cody
    Jack Padjan


    Le lieu de tournage:

    Hurricane Bluffs, Zion National Park, Utah, USA
    Zion National Park, Utah, USA
    Grand Canyon National Park, Arizona, USA
    Teton Pass, Teton Range, Wyoming, USA
    Jackson Hole, Wyoming, USA
    Moise-National Buffalo Range, Montana, USA
    Yellowstone National Park, Wyoming, USA
    Buttercup Dunes, Imperial County, California, USA
    Oregon, USA
    Sacramento River, California, USA
    Sacramento, California, USA
    Sequoia National Park, California, USA
    St. George, Utah, USA
    Yuma, Arizona, USA
    Imperial County, California, USA
    Moisie, Montana, USA
    120 minutes

    Sur la piste nous avons:
    John Wayne  ...Breck Coleman
    Marguerite Churchill           ...Ruth Cameron
    El Brendel                 ...Gus
    Tully Marshall          ...Zeke
    Tyrone Power Sr.     ...Red Flack
    David Rollins            ...Dave Cameron
    Frederick Burton     ...Pa Bascom
    Ian Keith            ...Bill Thorpe
    Charles Stevens        ...Lopez
    Louise Carver           ...Gus's mother-in-law

    vendredi 30 mars 2012

    Hills of the old Wyoming –La vengeance du cowboy-Nate Watt -1936

    •  Sur la toile.
    William Boyd ... Hopalong Cassidy
    George 'Gabby' Hayes ... Windy
    Morris Ankrum ... Andrews
    Russell Hayden ... Lucky Jenkins
    Gail Sheridan ... Alice Hutchins
    John Beach ... Rancher Saunders
    Clara Kimball Young ... Ma Hutchins
    Earle Hodgins ... Thompson
    Steve Clemente ... Henchman Lone Eagle
    Chief John Big Tree .Chief Big Tree
    George Chesebro ... Henchman Peterson 

    MORRIS ANKRUM-HOPPY
     Clarence E. Mulford, l’auteur du livre  the Round-up devenu Hills of old Wyoming pour le grand écran nous raconte comment Andrew, un chef de bande, utilise un Indien pour voler du bétail qu’il récupère ensuite. Son erreur est de s’en prendre aux vaches du Bar 20. Ce qui va entrainer toute une série de rebondissements plus ou moins crédibles.
    D’un haut  niveau  durant la première demi-heure, le film fléchit rapidement en intérêt et après l’avoir vu, vous vous dites que ce n’est qu’un Western B… Que de talents gâchés à cause de cette histoire.
    Finalement, l’adaptation était fort honnête, mais le récit n’était pas à la hauteur des artisans de Hills of old Wyoming. La mise en scène de Nate Watt est irréprochable. De superbes plans très étudiés sont dignes des grands classiques, à l’exception de la confrontation d’Andrew (Stephen Morris) et Hopalong Cassidy qui s’avère ratée à la fin. 
    Ce qui semble surprenant. Tous les acteurs sont à leur place et tous, avec une personnalité différente, vous conduiront jusqu’à  la fin sans vous ennuyer un instant.
    Il y a un décalage de réalisme entre le monde des blancs et celui des Indiens qui est traité d’une façon très fantaisiste. Suite au meurtre de l’un d’eux, ils déterrent la hache de guerre et capturent Cassidy et ses deux acolytes. Habilement, Hoppy sait convaincre le chef qu’il peut lui apporter la preuve matériel qui identifiera le meurtrier. Gentil, le chef le laisse partir avec deux de ses braves. On se doute qu’ensuite les Indiens vont se ranger du côté des gentils blancs pour s’en prendre au gang…
    Nous regrettons amèrement le nouveau compositeur de la musique qui avait du confondre la Paramount avec la Reliable Productions. Lors des cavalcades, l’accompagnement musical est si mauvais que l’on préférerait se passer de musique. Curieux qu’Harry Sherman ait laissé passer cela. En tout cas, ce compositeur du nom de Ralph Rainger n’interviendra plus pour les prochains Hoppy. Dieu merci.
    Enfin, nous voyons pour la première fois la présence de Russell Hayden qui  restera  26 fois aux côtés de William Boyd et lui assurera un bon soutien. 
                                                   
    •  Comme à l'habitude dans la stagecoach à son bord Didier....

    Messages les plus consultés