May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 30 septembre 2013

Barricade - Peter Godfrey - 1950

Dane Clark, Raymond Massey, Ruth Roman, Robert Douglas,

77 minutes
d'Après Sea Wolf de Jack London


Poursuivi par une horde de cavalier Peters réussit à atteindre une petite ville après avoir chassé son cheval pour égarer ses poursuivants. Au saloon visiblement il cherche à éviter le shérif en se cachant sous son chapeau. Son voisin de bar ne manque pas de le remarquer et lui propose de l'emmener travailler dans la mine de Kruger, son patron qui semble avoir de la peine à engager du personnel et qui semble privilégier les hommes dont le passé n'est pas net. Peters finalement accepte l'offre pour échapper à l'oeil de la justice.
Entre temps une diligence arrive, avec à son bord une jeune femme qui à la vue du shérif soupçonneux, propose à son compagnon de voyage, Aubrey Milburn, de faire en sorte de lui faire croire qu'ils voyagent ensemble. Celui-ci n'a pas le temps d'ouvrir la bouche car le shérif reconnait aussitôt, grâce au poster qu'il tient à la main, Judith Burns une femme qui s'est récemment évadée d'un pénitencier. Judith bondit alors sur la diligence et fouette les chevaux qui s'emballent illico. Seul Milburn a le temps de s'accrocher au véhicule qui s'ébranle à grande vitesse. Mais Judith est incapable de tenir les chevaux fous et après que Milburn ait en vain essayé de les freiner la diligence s'écrase dans un bruit d'enfer en éjectant les deux passagers.
Plus tard le wagon menant Peters à la mine isolée en plein désert arrive sur le lieu de l'accident. Les hommes emmènent les deux blessés avec eux. A la mine Kruger se conduit en despote, sa parole fait loi et les hommes sont réduits en esclavage.  Ainsi Peters doit-il creuser au fond d'une galerie et Milburn est assigné aux cuisines car il s'est méchamment tordu la cheville pendant l'accident.
Judith est grièvement blessée et sur le point de mourir. Elle ne doit finalement son salut qu'à l'aide de Milburn qui la prend en pitié. 
Les esclaves font tout ce qu'ils peuvent pour se débarrasser de Kruger qui les garde en son pouvoir avec l'aide d'une poignée d'hommes ..

Le début est très accrocheur. On se passionne vite pour l'histoire qui sort des sentiers battus. L'action est constante et intéressante. Raymond Massey incarne un homme qui a détourné la justice pour s'emparer d'une mine appartenant à son frère. Érudit il admire Richard III dont il a le portrait dans son salon. On a droit par ailleurs à quelques échanges de tirades tirées de la pièce de Shakespeare.
Alors qu'on se dit qu'on a sous les yeux un film qui vaut vraiment la peine d'être vu, les choses basculent vers le milieu du film lorsque Judith et Peters quittent la mine après que Kruger soit coincé sous un éboulement. Les deux tourtereaux s'en vont comme s'ils quittaient la scène de leur mariage devant un parterre d'invités sympathiques qui leur souhaitent bon voyage. Un scène particulièrement incongrue, sachant que la plupart des hommes sont des brutes sans pitié.
 Ensuite bien sûr l'action perd de son intérêt et c'est fort dommage car il y avait matière à tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout.
Le film n'atteint pas le niveau de Sea Wolf de Michael Curtis en 1941, basé sur la même histoire.
Dane Clark et Raymond Massey ne sont pourtant pas mauvais. Par contre le rôle de Ruth Roman n'est pas consistant. De femme de caractère elle passe à nunuche de premier ordre.
Le juge est geignard et on se demande pourquoi il a attendu si longtemps pour tenter de convaincre ses codétenus. Par contre Robert Douglas donne une certaine profondeur au rôle de Milburn. 
Un film qui vaut quand même le détour par son originalité !

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