Let's Remember:

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The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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jeudi 19 juillet 2012

The Way of the West – Robert E. Tansey -1934




Depuis 1925, Wally Wales était un grand Westerner de l’écran du muet. IL avait tourné sous la direction de Richard Thorpe, lequel avait tourné un excellent film avec lui : Desert of the Lost. Hélas, l’avènement du parlant compromet la carrière de Wally qui commet des erreurs de contrats avec différentes maisons de production comme la Big 4 avec laquelle il tourne 9 Westerns dont le meilleur est Riders of the Cactus.
Il prête ses talents à  l’Imperial, la Steiner Reliable, la Willis Kent, et l’Empire dont nous allons vous présenter Way of the West pour ne citer que les principales.

Mais Wally Wales qui demeure un acteur émérite bien qu’il soit relégué à de médiocres Westerns B joue aux côtés de   cowboys illustres tels que Ken Maynard, Tom Tyler et Tim McCoy, qui travaillent pour des firmes beaucoup plus valorisantes. Nous citerons la Columbia et  l’Universal. Durant ces sept années, Wally parviendra même à trouver le temps pour jouer dans plus d’une dizaine de serials… Mais c’est à partir de 1937, qu’il va trouver une nouvelle carrière qui va le conduire jusqu’au début des fifties sous le nom d’Al Taliaferro. Richard Dix qui avait remarqué ses talents demandera sa présence pour tourner dans ses Westerns. N’est ce pas Hop ?
En 1934, Al signe un contrat avec une firme répondant au nom d’Empire Pictures Corporation qui débute avec un premier western. En réalité, ce  n’est autre qu’une commande de la Superior Pictures, spécialisée en Westerns B. C’est Robert Emmett Tansey qui est désigné pour tourner ce film : The Way of the West.
Cette compagnie allait fermer ses portes par manque de financement en 1935. Avant cela, elle allait produire deux autres Westerns : The Lone Bandit  et Outlaw Tamer (deux Westerns avec Lane Chandler) qu’elle allait remonter plus tard sous le titre de The Phantom Rider !
Inutile de vous dire que l’équipe de The Way of the West ne disposait que de peu d’argent pour réaliser ce film qui, au départ, avait un scénario manquant d’inspiration. Nous sommes projetés dans l’univers des Cattlemen opposés aux Sheepmen avec un drame cornélien en prime dont on se fiche éperdument. Il y a bien le petit Bobby Nelson pour nous apporter un peu de fraicheur, mais ce n’est guère suffisant.
 Wally Wales nous démontre ses talents d’acteurs et nous restons étonnés de le voir réduit dans un film aussi médiocre. Robert Tansey que nous connaissons n’a jamais guère brillé dans ses réalisations, mais dans celle-ci on se demande s’il sait filmer. 
William Desmond interprète le méchant Cattleman, rôle qui ne lui convient pas du tout. Il est secondé par deux badmen qui sonnent juste : Art Mix et un autre moins connu du nom de Jim Sheridan.
Vous verrez figurer au générique les Americans Rough Riders que nous cherchons durant toute la durée du long-métrage… Il n’y a qu’un seul groupe de cavaliers, c’est le Sheriff et la posse qui arrivent  à la fin pour secourir Wally. Pauvre Tansey, il avait de sacré combines pour essayer de récupérer du pognon !
Au générique:
Hal Taliaferro-Wally Wales/Wally Gordon
Bobby Nelson /Bobby Parker 
Myrla Bratton /'Firey'
Fred Parker /'Dad'
James Sheridan /'Skipy' 
William Desmond / 'Cash' Horton 
Art Mix /Tim
Bill Patton /Buck  




vendredi 8 juin 2012

Strawberry Roan - Alan James - 1933

Ken Maynard, Ruth Hall, Charles King, Frank Yaconelli, Harold Goodwin, Bob Walker, James A. Marcus, Bill Patton, Tarzan


59 minutes


Ken Masters (Maynard) rejoint un campement où il retrouve de vieux amis, Curly (King) et Shanty (Yaconelli) entre autres, un accordéoniste et un guitariste qui lui demandent de les accompagner au violon. Ken décide de jouer Strawberry Roan, une chanson qu'il a lui-même composée en l'honneur d'un cheval rouan. Comme le cuisinier du convoi ne croit pas l'histoire contée à travers la chanson Ken la raconte. "Flashback". 

Alors à la recherche de travail, es trois hommes se retrouvent dans une petite ville. Big Jim Edwards (Marcus) annonce justement qu'il en a par dessus la tête d'un étalon rouan qui semble lui voler ses juments. Le Colonel Brownlee (Desmond) déclare alors offrir son ranch à qui sera capable de le dompter et de le monter. Bart (Goodwin) le contremaitre du ranch Edwards voit tout cela d'un très mauvais oeil car il se trouve qu'il est à la tête des voleurs de chevaux et que le cheval sert d'alibi aux larcins. Ken retrouve avec plaisir la fille d'Edwards Alice (Hall) une vieille amie qui semble fort heureuse de le revoir, les trois hommes sont engagés au ranch.
Bart fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher quiconque de gagner le concours et monter le rouan ...


Un excellent film qui recrée très bien la vie des cowboys, ou du moins ce qu'on en imagine ! L'action est constante, la romance charmante et le tout est mené sans temps mort. Quelques scènes sont tout bonnement très drôles.  Dans le dortoir alors que les hommes se reposent, qui sur un lit, qui jouant aux cartes, Bart agresse Ken. Une bagarre s'ensuit, filmée en alternance d'en haut et de près, les hommes s'éparpillent comme une volée de moineaux, les lits à étage sur lesquels se trouvent Curly et Shanty se renversent, la pagaille est totale et c'est franchement un excellent moment du film. Un autre très bon moment montre les gars dormant dans le dortoir réveillés par des chevaux qui démontent tout. J'ai ri toute seule de nombreuse fois. Tarzan n'est pas en reste, il sauve son maître du rouan et une deuxième fois les empêche lui et Alice d'être piétinés par un troupeau paniqué.
Les paysages sont très beaux, les héros sympathiques, l'action bonne, que peut-on souhaiter de plus ?

jeudi 10 mai 2012

Rawhide Terror – Bruce Mitchell - 1935

Rawhide Terror commence de la même façon que ‘Across the Sierras’ avec Jack Randall.
Des Indiens attaquent une caravane d’immigrants. Le père et l’épouse  sont tués et les deux gamins réussissent à survivre. Or, il ne s’agit pas de peaux-rouges, mais de blancs déguisés comme tels.
10 ans passent et les deux rejetons ont fait chacun leur route. Durant tout ce temps, les faux Indiens, au nombre de 12, sont devenus des citoyens honorables d’une petite ville. Alors que personne ne s’y attend, l’un des 12 est assassiné, puis un deuxième, puis un troisième… Là, les citadins se disent qu’il faut faire quelque chose contre ce killer qui n’est autre que l’un des deux gamins (ne me dite pas que vous n’aviez pas deviné). Ils vont chercher le Sheriff (Edmond Cobb) pour qu’il les aide. L’enquête commence, les chevauchées aussi, les meurtres effroyables s’accentuent… Mais que fait Edmond Cobb, bon Dieu ? Il change trois fois de nom dans le film, mais qu’importe Tommy, Jimmy ou Luke c’est pareil ! Enfin, ca y est, il l’a repéré ; le killer se trouve embusqué dans une cabine. Mais celui-ci avait tout prévu. Il tire dans une charge de TNT placée à quelques kilomètres, non pas avec un Long Tom de 155 mais avec sa winchester (un modèle rare sans doute) et Pan, la montagne explose et dégringole sur le Sheriff et les méchants citadins.
Encore un qui part pour l’au-delà. Combien en reste-t-il de cette bande ?  Je me suis emmêlé depuis le départ, mais je ne vais pas revoir le film pour vous le dire. Sa première vision révèle déjà du masochisme. Pour la fin, le killer meurt dans les bras du Sheriff qui reconnait juste à temps le tatouage du mourant. Mais, non sang, c’est bien lui. C’est mon frère… Cobb ou encore Tommy, Luke etc.  N’aura pas l’occasion de parler avec lui car son frère est déjà bien trop occupé avec St. Pierre ou peut-être même le diable. Quien Sabe ?
J’ai été très attristé de trouver Art Mix, Edmond Cobb et le grand Bill Patton dans cette indigeste farce.
C’était une dernière fois où ce dernier devait encore être crédité au générique. Mais de ce détail la Security Productions n’en avait que faire. Son plan, c’était de rassembler trois stars du muet pour les faire tourner dans un talkie fabriqué au rabais. Hélas, les fans s’étaient détournés peu à peu de ces cowboys de l’écran d’argent à cause de cette maison de production dirigée par Victor Adamson qui a largement contribué à briser la carrière non seulement de Bill Patton, mais aussi celles de Buddy Roosevelt, Buffalo Bill Jr et Art Mix. 
Pour le générique
Art Mix ... Al, a Blake ranchhand
Edmund Cobb ... Sheriff
William Desmond ... Tom Blake, Betty's older brother 
William Barrymore ... Brent
Frances Morris ... Betty Blake
George Holt ... Renegade leader
Bill Patton ... Renegade
Herman Hack ... Deputy Hack
Une écriture de Didier qui a du être attaqué par les indiens sur sa stagecoach !!....

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