Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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samedi 22 février 2014

Golden Girl - LLoyd Bacon - 1951


Un petit topo de ce film musical ayant pour cadre la guerre civile.
Mitzi Gaynor ... Lotta Crabtree
Dale Robertson ... Tom Richmond
Dennis Day ... Mart Taylor
James Barton ... John Crabtree
Una Merkel ... Mary Ann Crabtree
Raymond Walburn ... Cornelius
Gene Sheldon ... Sam Jordan
Carmen D'Antonio ... Lola Montez

A Rapid Creek, en 1863, la famille Crabtree qui tient la pension de famille locale est très musicienne. Les uns dansent, les autres chantent mais Lotta (Gaynor), la fille de 16 ans a un talent prometteur dans tous les domaines. Toutes les occasions sont bonnes pour chanter et danser !
Un jour arrive en ville une certaine Lola Montez, une femme à la beauté ténébreuse que sa renommée précède. Lotta fait tout pour pouvoir assister au spectacle de Lola Montez mais son âge ne lui permet même pas de rentrer dans le saloon.
Alors qu'elle répète dans la campagne avoisinante en portant la robe de mariée de sa mère (!), un étranger approche et l'écoute. Séduit par Lotta (qui parait plus âgée que son âge), Tom Richmond (Robertson) promet de l'emmener le soir même au spectacle au Last Chance Saloon. Enthousiasmée par ce qu'elle voit, Lotta se promet de devenir actrice de variété.
Le même soir, son père se ruine au poker et la famille décide de quitter Rapid Creek pour sillonner les USA avec leur troupe. Lotta obtient un franc succès en se déshabillant un peu plus que sa mère le souhaiterait ... Ils sont suivis par Richmond qui prétend profiter de leur succès pour jouer au poker.
Bientôt le succès ne se fait plus attendre, Lotta devient très connue, et la troupe se dirige vers la Californie précédée par sa réputation. Les spectacles deviennent de plus en plus sophistiqués.
Un soir, un officier de l'union leur demande de convoyer 10'000 dollars en or en toute discrétion pour éviter un certain "Spaniard" qui sévit dans les environs ...

C'est un film musical plein d'entrain grâce à l'énergie communicative de Mitzi Gaynor (un peu fatigante quand même !). L'histoire est sensée raconter la vraie histoire d'une certaine Charlotte Crabstree qui a offert un monument à San Francisco que l'on peut encore voir de nos jours (voir lien ci-dessous).
Le scénario n'est pas très brillant, mais on a l'occasion d'entendre certaines chansons très connues, comme Dixie, ou them Golden Slippers, deux chansons dont on trouve les paroles facilement sur le net.
Un film quand même assez (trop ?) long de 108 minutes, dans lequel Dale Robertson n'apparait que sporadiquement et qui a permis de lancer la carrière de Mitzi Gaynor alors âgée de 20 ans. Le final est assez touchant, sans plus.

La vraie histoire de Charlotte Crabtree et le lien sur le musée

et des extraits sur TCM
http://www.tcm.com/mediaroom/video/387817/Golden-Girl-Movie-Clip-Them-Golden-Slippers.html

lundi 23 septembre 2013

Two Flags West - Robert Wise - 1950



Robert un cinéphile assidu sera engagé par la RKO en 1933 comme homme à tout faire.
Il va prendre rapidement des galons pour passer au montage en 1936 et  passera à la mise en scène en 1944 dans un film fantastique.
Robert ne fera que 3 westerns ‘Two Flags West’ est son deuxième.
Ce film est un magnifique noir et blanc tout comme dans Blood on the Moon.
Revoici notre Jeff après son succès dans ‘La flèche brisée’ endossant la tunique bleue vers la fin de la guerre de Sécession qui se terminera avec la victoire de l’armée Nordiste.

Le 8 décembre 1863 Abraham Lincoln proclama que les prisonniers Confédérés seront libérés  s’ils s’engagent  dans l’armée de l’union  pour combattre les indiens dans l’Ouest.
Nous sommes dans l’Illinois dans un camp de prisonniers en guenilles et  qui trainent dans un tas de bouillasse.
Le Capt. Mark Bradford se rend au dortoir afin de recruter des volontaires de la compagnie du colonel Clay Tucker qui va ainsi décider ses hommes de joindre le Fort Thorn  placé sous les ordres du Major Henry Kenniston, un homme qui nourrit une haine envers les Sudistes.
Ce dernier est amoureux d’Elena la veuve de son frère qui a trouvé la mort au combat.
Il va se trouver en conflit avec le Capt. Mark Bradford amoureux aussi de la belle.
Pendant ce temps la compagnie envoyée en mission pour escorter un convoi de pionniers se rendant vers le Fort Bow  va par la suite s’insurger contre le Capt Bradford.
Mais apprenant que le Fort est assiégé la compagnie fonce dans le tas où une terrible bataille s’engage contre les indiens sous les ordres du chef Satank.
Lors de l’engagement le Capt. Mark Bradford  et bien d’autres trouveront la mort.
Les chances sont minimes pour les survivants, lorsque la tribu se retire définitivement cela leur permet d’avoir la vie sauve grâce au sacrifice du Major Henry Kenniston qui donnera sa vie pour les sauver.
Ainsi le Colonel Clay Tucker pourra repartir dans le sud refaire sa vie en compagnie d’Elena dont il  était amoureux sous le chant de Dixie land de sa compagnie !...

Ce western ne comporte pas de titre français car il est inédit dans nos frontières mais il a un titre chez nos voisins Belges ‘Les Rebelles de Fort Thorn’.

Un superbe générique avec 4 stars de l’époque.


 
Joseph Cotten  /Col. Clay Tucker 
 Linda Darnell /Elena Kenniston
Jeff Chandler/Maj. Henry Kenniston
Cornel Wilde/Capt. Mark Bradford
Dale Robertson /  Lem
Jay C. Flippen /Sgt. Terrance Duey
Noah Beery Jr. /Cy Davis
Harry von Zell  /Ephraim Strong
Johnny Sands  /Lt. Adams 
Arthur Hunnicutt  /Sgt. Pickens

dimanche 25 août 2013

A Day of Fury - Harmon Jones - 1956

Dale Robertson, Jock Mahoney, Mara Corday, John Dehner, Howard Wendell, 

78 minutes

Titre français : 24 heures de terreur


Un gunslinger aperçoit un homme embusqué et tire un coup de feu pour avertir un cavalier dans sa ligne de mire. Le cavalier se jette à terre et les deux hommes s’apprécient d'un regard. Alors que le cavalier est sur le point de se présenter le gunfighter sort son revolver et tire sous son bras, le sauvant ainsi de son assaillant qui tentait de le descendre par derrière. 
Ce faisant le cavalier se présente Allan Burnett et écarte le bras découvrant ainsi une étoile de shérif à sa poitrine. Il remercie le gunslinger et le prie de prévenir en ville une certaine Sharman Fulton qu'il ne va pas tarder à la rejoindre.
C'est dimanche et de nombreuses personnes se tiennent sur le parvis de la petite église. L'homme demande à voir Sharman qu'une personne va quérir à l'intérieur. Sharman reconnait en la personne du gunslinger Jagade, un homme solitaire et libre qui n’obéit à aucune loi. Ses noces avec Allan semblent bien compromises par son retard.
Un bandit tente d'abattre Jagade depuis la fenètre de l'hôtel où il se tient. Jagade l'abat sans façon. Le juge MacLean se met en tête de l'arrêter mais le shérif revient et l'en empêche. Dépités les badauds ronchonnent et commencent à se monter la tête mais rien n'y fait, le shérif refuse de mettre Jagade derrière les barreaux.
Les habitants ne comprennent rien aux actions de leur shérif, ils tentent à tout pris de maintenir l'ordre. Pendant ce temps Jagade fait sauter le cadenas de la porte du saloon fermée les dimanches et envoie Billy, un jeune chien fou chercher les girls à la frontière de l'Etat.
C'est la ruée à l'intérieur du saloon, toute la répression organisée par les bons citoyens de la ville pour maintenir l'ordre part en fumée. L'alcool coule à flots, les girls sont aguicheuses, les hommes jouent de grosses sommes au poker.
Sharman retourne au ranch de MacLean qui l'héberge. Le shérif est obligé de blesser le juge pour l'empêcher de lever son arme contre l'étranger. Le pasteur tente de former un groupe pour chasser Jagade et ne comprend pas l'opposition du shérif. Finalement il comprend lui-même que la violence ne mènera nulle part si ce n'est à davantage de violence encore. 
Petit à petit la tension augmente, les hommes désireux de préserver la paix devenant de plus en plus désireux de prendre les armes tandis qu'on s'amuse au saloon. Devant l'inaction du shérif qui semble être complice de Jagade, le juge le fait arrêter. Jagade a maintenant le champs libre et pousse Sharman à lui revenir. Miss Timmons, l'institutrice se montre fascinée par le gunlinger et l'invite à se cacher chez elle. Jagade pousse les hommes à boire et en particulier Billy, qui ne tarde pas à vouloir lyncher le shérif. A la tête d'un petit groupe d'hommes il prend le lieu de culte d'assaut et finira par tirer sur le pasteur qui tente de l'arrêter ...
Le film commence très bien mais s’essouffle assez vite en passant au mode "description de caractères et psychologie". Du coup il manque un peu d'action pour nous tenir en haleine. On ne s'ennuie toutefois pas du tout, Dale Robertson s'en donne à coeur joie à manipuler son monde, se sentant craint il n'a aucune peine à jouer au chat qui fait ce qu'il veut des souris. Seul le shérif l'inquiète et il n'a aucune peine à le faire enfermer en faisant croire qu'il est son ami. La femme qu'il semble convoiter lui propose de partir avec lui afin de sauver l'homme qu'elle aime mais Jagade n'est pas dupe de la supercherie, car comme il le dit si bien, elle n'est pas vraiment là. Le pasteur voit tout de suite en cet étranger le diable en personne, et le stigmatise aussitôt.
Traité comme un perstiféré au début, Jagade se fait des "amis" grâce à l'alcool et au jeu. On le sent toutefois très seul et ses derniers mots sont lourds de signification lorsqu'Allan lui demande pourquoi il n'est pas parti lorsqu'il en avait l'occasion, "pour aller où" dira-t-il avant de s'effondrer.

Dommage qu'on reste un peu en dehors du film, les motivations de Jagade ne sont pas claires. Est-il tout simplement mauvais (cela semble difficile à croire vu le début du film), veut-il récupérer Sharman (on peut le penser, mais l'idée ne lui vient que lorsqu'il la voit semble-t-il), apprécie-t-il le shérif (on dirait que oui au départ, puis non puisqu'il ne montre aucun intérêt et qu'il pousse Billy à le lyncher), montre-t-il de la sensibilité ? (Non, il n'hésite pas à se moquer publiquement de l'institutrice qui finira par se suicider). Cherche-il à démolir la communauté ? (Oui, égotiquement pour démonter que les théories faites par les pseudos bons citoyens ne valent pas tripette). Manipulateur et destructeur, il semble programmer sa propre fin en détruisant les autres sur son passage. J'aurais souhaité un peu plus de profondeur à son personnage.

John Dehner tire son épingle du jeu en ses montrant excellent dans le rôle de ce pasteur qui perd son rôle de vue. Jock Mahoney se montre solide et Mara Corday toujours très jolie mais peu crédible dans le rôle de cette fille de saloon reconvertie. Dee Carroll et Sheila Bromley sont plus dans la peau de leurs personnages respectifs, à savoir l'institutrice et la directrice du saloon. Les seconds rôles masculins sont bien campés eux-aussi.

mardi 2 octobre 2012

Dakota Incident /Guet-apens chez les Sioux - Lewis Foster -1956


Dakota Incident s’avère prometteur. Trois individus traversent le désert lorsqu’ils marquent une pause. Ils viennent d’attaquer une banque. L’un d’eux, Dale Robertson, part en avant lorsque l’un d’eux, John Doucette, demande à Skip Homeier de l’abattre d’une balle dans le dos. Celui-ci le manque volontairement. Irrité par cette maladresse, il dégaine son 45 et croie tuer Dale Robertson qui s’écroule, son cheval aussi à la différence que celui-ci est vraiment mort. Les deux bandits poursuivent leur route jusqu’à une petite ville du Dakota. Quelques heures plus tard, Dale Robertson arrive à son tour, la selle sur son dos. Il croise une belle dame, Linda Darnell,  qui  quitte le trottoir en bois pour traverser la rue. Elle manque la marche et tombe à quelques mètres de Dale qui la regarde tout en continuant sa marche. Le chapeau de la belle tombant à ses pieds, il fiche un coup de pied dedans pour lui renvoyer sa coiffure ! 

Le Western démarre fort, très fort. Le ton est inquiétant et Robertson apparait comme un tough Ombre de la pire espèce. Il se met en quête de ses deux acolytes. L’un joue au carte dans le saloon et l’autre se repose à l’hôtel. Dale rudoie le joueur de poker et lui demande prestement de quitter la ville. Apeuré, celui-ci s’exécute. Quant à John Doucette, il aperçoit Dale en bas de la rue qui lui propose un Showdown. Comme écrivait Robert Krepps dans son livre Sept secondes en enfer : « Cet après midi là, l’air sentait la poudre »…

♦Mise en scène impeccable et rigoureuse de Lewis Foster qui   a beaucoup tourné avec John Payne. Acteurs percutants, superbement dirigés, couleurs sublimes, costumes épatant, mais voilà que notre auteur est arrivé au bout de son inspiration. Il nous invente une histoire usée jusqu’à la trame. Tous les protagonistes doivent prendre la diligence pour se rendre à Laramie et pour ce faire, ils doivent traverser le territoire des Cheyennes. La suite tombe d’intérêt. Les Indiens attaquent, la poignée de blancs s’abritent dans un boyau (ressemblant à une tranchée) dans le désert et les voilà encerclés jusqu’à la fin du film. Heureusement que Foster connait son travail car il y aurait de quoi se sauver. Le monteur devait manquer de plans d’assignements des Indiens car il reprend à trois reprises  la même scène montrant trois Indiens allongés dans les rochers. Il tente de nous faire croire qu’ils sont restés ainsi durant plus de 24 heures sans bouger !


♦Linda Darnell est une bonne actrice et cela n’est pas nouveau, mais elle n’a as été gâtée avec sa robe rouge sang qu’elle porte tout le long du film. Ward Bond interprète un sénateur qui a embrassé la cause indienne. Il fait des discours tout le long du film, mais devra s’apercevoir que les Indiens ne sont pas des frères, mais des ennemis qui lui ôteront la vie.

A la fin, le chef des Cheyennes (tous les Indiens sont des blancs avec des perruques achetées chez Carrefour) qui a eu la vie sauve par Dale lui amène en cadeau un cheval pour le happy end. Ce cheval se dédoublera certainement avec la chaleur – un mirage ? – car Dale quittera le boyau avec la belle Linda Darnell dotés chacun d’une monture… 

♦Nous retiendrons donc de ce film les premières trente minutes qui sont vraiment excellentes et qu’il faut avoir vu. Dale Robertson y est extraordinaire. Pour le reste, je ne vous en voudrai pas si vous arrêtez après. Ce film s’avère raté à cause d’une histoire ridicule de Louis Fox. En France, ils ont confondu les Cheyennes avec les Sioux, d’où le titre Guet-apens chez les Sioux. Mais de toute façon, ils n’étaient pas plus Sioux que Cheyennes. 


Le lieu de tournage:

Red Rock Canyon State Park - Highway 14, Cantil, Californie

Les  cascadeurs:

Martha Crawford

Robert 'Buzz' Henry

Charles Horvath

Jack Lewis

Chuck Roberson

David Sharpe

Joe Yrigoyen

 ♦Le générique :
Linda Darnell / Amy Clarke 
Dale Robertson / John Banner
John Lund / John Carter
Ward Bond / Sen. Blakely
Regis Toomey / Minstrel
Skip Homeier / Frank Banner
Irving Bacon / Tully Morgan
John Doucette / Rick Largo
Whit Bissell / Mark Chester
William Fawcett / Matthew Barnes

dimanche 9 septembre 2012

Fighting Man of the Plains/L’homme de Kansas City-Edwin L. Marin-1949


Un western inédit dans nos contrés uniquement en VO et d’une durée de 1h33.
Pour la pellicule nous avons :
Randolph Scott as Jim Dancer
Bill Williams as Marshal Johnny Tancred
Victor Jory as Dave Oldham
Jane Nigh as Florence Peel
Douglas Kennedy as Le Procureur
Joan Taylor as Evelyn Slocum  
Barry Kelley ... Bert Slocum
James Todd as Paul Hobson
Paul Fix as Yancey
Dale Robertson ... Jesse James
Rhys Williams ... Le juge 


Le point de vue de Jica

Edwin va s’inspirer du livre ‘Fighting Man’ du romancier ‘Frank Gruber’.
Il aura 3 collaborations avec Randy ce film puis ‘Colt 45 de 1950’ et ‘Fort Worth de 1951’
Il nous entraîne dans les vastes plaines Américaines durant les jours désespérés de la guerre civile.
Pendant une journée d’août 1863 lors du raid de la bande de Quantrell à Lawrence dans le Kansas ils vont incendier et massacrer la population et là un  homme Jim Dancer de la bande  va commettre un meurtre par erreur sous les yeux d’Evelyn Slocum.
Les années passent 1868/1869 les frères Younger et les frères James sont dans tous les raids de la région.
 1870/1872 durant ces années Jim Dancer devenu renégat est recherché pour meurtre par l’agence de détectives Pleasanton.
Il sera enfin capturé par le détective George Cummings qui va l’informer que son meurtre commis 1863 n’était la bonne personne.
Lors de leur trajet, alors qu’ils traversaient une rivière en crue sur un bac de fortune, leurs chevaux pris de panique vont s’emballer. Après maints efforts de la part de Jim, Cummings va trouver la mort accidentellement.
Pendant ce temps une diligence qui se dirige vers Kansas City fait un arrêt.
A son bord se trouvent 5 voyageurs dont Dave Oldham en compagnie de Florence Peel.
Ces derniers vont découvrir au bord de la rivière Cummings mort enchaîné à Jim exténué et vont le secourir et il va leur déclarer qu’il se nomme Cummings.   
Ainsi Jim devient Cummings, comme tel il va se présenter à l’agence Pleasanton de la petite bourgade et va accepter le poste de Sheriff. 
Jim sous son étoile de Sheriff va entreprendre de  débarrasser la bourgade des bandits véreux qui l’infectent  sous les yeux de  Florence Peel et grâce à son vieux copain Jesse James qui va  le sauver  in extremis d’un lynchage et ainsi reprendre sa véritable identité.   
Une affiche horrible de 120x160 Française
Le point de vue de Lou
En 1863 alors qu’il chevauche avec la bande de Quantrill durant la guerre civile, Jim Dancer abat le père d’Evelyn Slocum qu’il croit être l’assassin de son frère.  La guerre finie, les années passent et Jim est devenu un fugitif traqué par le vrai assassin de son frère, Bert Slocum qui a mandé l’agence de detectives Pleasanton de Chicago pour le retrouver.
Le détective George Cummings le traque depuis 18 mois et finit par lui mettre la main dessus. Très près de son but, Cummings demande à un passeur de les faire traverser en bac une rivière en crue. Durant la traversée l’un des chevaux prend peur et se cabre, blessant à la tête Cummings qui perd la clé des menottes et tombe à l’eau en emmenant Jim Dancer. Après une longue lutte à soutenir l’homme mourant,  Dancer finit par se retrouver sur la berge où les passagers d’une diligence les trouvent lui et le cadavre du détective liés par les menottes. Jim leur annonce s’appeler Cummings et se présente comme le détective. L’un des passagers,  Dave Oldham coupe le poignet du pauvre Cummings pour libérer Jim/George mais note que le mort ne peut être que le détective par la position des menottes sur son poignet gauche. Toutefois il ne pipe mot à quiconque et tout le monde pense avoir affaire au vrai George Cummings. L’affaire est classée.
Jim donne sa démission à l'agence locale où il n'est pas connu et travaille quelques mois pour le chemin de fer qui arrive à Lanyard au Kansas. Après avoir reçu son salaire il s’installe à l’hôtel. Le premier troupeau de vaches fait son apparition avec son lot de problèmes :  des cowboys  pris de boisson s’en prennent aux citoyens et le shérif local n’ose pas leur faire face. Jim prend la défense d’une jeune femme qui ne le reconnait pas, Evelyn Slocum qui vit maintenant avec son oncle Bert. Lorsque l’agresseur le défie de tirer Cummings l’abat et réussit à arrêter les cowboys déchainés. Jim refuse de devenir shérif mais il est reconnu par le passager de la diligence Oldham et sa partenaire Florence avec laquelle il tient le saloon local. Tous deux le persuadent de prendre le poste et Jim/George est maintenant shérif nommé officiellement par la commission de Lanyard mené par l’affreux Slocum. Il fait du bon boulot et la ville devient sûre.
Mais Slocum a de grandes ambitions et nomme son homme de main, Johnny, comme député shérif.  Slocum a acheté des kilomètres de rouleaux de fil de fer avec lesquels il isole la ville pour retirer un maximum d’argent des chemins de fer et du bétail forcé de passer par la ville …
Difficile de résumer rapidement ce film bourré d’éléments intéressants. Au début on considère avec un peu d’étonnement ce Jim Dancer qui semble n’être qu’un aventurier sans foi ni loi qui abat de surcroit un homme sans défense. Le détective nous parait bien sympathique et on se trouve un peu déçu de le voir mourir si vite tout en se demandant ce qui va bien pouvoir se passer.
Lorsque Jim Dancer devient shérif, on se dit que le scénario bascule sur le thème de la rédemption ce qui n’est pas tout à fait exact. On continue à penser que Jim n’est quand même pas très sympathique tout en reconnaissant qu’il fait du bon boulot. 
L’intérêt de ce film réside dans le fait que certains dirigeants de la ville ne sont somme toute pas très honnêtes. Finalement on se dit que dans le fond ce n’est pas celui qui parait le plus malhonnête qui l’est, après que le propriétaire du chemin de fer ait rencontré Slocum. Tous deux jouent à très haut niveau pour tirer un maximum de profit chacun de son côté. Et là tous les coups sont possibles : Slocum utilise sa fortune pour consolider sa position de maitre de la ville et le chemin de fer veut payer le minimum pour traverser la ville dont il a besoin. Slocum a engagé un jeune blanc bec qui compte bien en tirer profit de son côté. Le propriétaire du chemin de fer n’hésitera pas à tuyauter Jesse James et sa bande histoire qu’ils attaquent la banque de Lanyard pour affaiblir Slocum. C’est d’ailleurs grâce à ce stratagème que Jim/George sera sauvé de la pendaison à la fin. Au final les « bandits » paraissent bien sympathiques et les citoyens influents bien malhonnêtes ! D'ailleurs on finit même par se demander si dans le fond la réalité ne dépasse pas la fiction !
De nombreux personnages connexes rendent la ville très vivante (comme le maréchal ferrant qui indique une direction à Jim ou le réceptionniste de l’hôtel). On peut apercevoir Kermit Maynard ou John Pichard, James Griffith a le petit rôle de Quantrill au début de ce film, Victor Jory se met du côté de Jim qu’il sauvera grâce à son amitié avec un vieux copain de guerre devenu détective pour l’agence Pleasanton et Dale Robertson dont c’est le premier rôle crédité campera de fort jolie manière le bandit bien aimé, Jesse James. 
La scène du tribunal vaut à elle seule son pesant de cacahuètes avec un juge véreux mis à l'écart essayant par tous les moyens d'"objecter" ! 
Le bien contre le mal, des apparences qui contredisent les actes, des personnages complexes dans un film complexe qui vaut le détour et mériterait une jolie édition avec des sous-titres français afin qu’on puisse bien comprendre toutes ses subtilités !

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