Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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samedi 18 mai 2013

The Arizonian - Charles Vidor - 1935

Dans les années 1880, après avoir empêché une attaque de diligence, Clay Tallant (Dix) arrive à Silver City en Arizona : il y trouve l'anarchie à grande échelle, le désordre, des politiciens sans scrupule et des citoyens écrasés et bafoués sans façon. Il finit par accepter le poste de town Marshall, puis avec l’aide de son frère Orin (James Bush) et de Tex Randolph (Preston Foster), un bandit réformé qui contre toute attente se range de son côté, s’attelle à mettre en place l’ordre et la loi, en utilisant parcimonieusement son revolver ...
Un chouette petit western comme je les aime, tout en sobriété, mais avec les ingrédients nécessaires pour une bonne sauce : un héros solide, des méchants en grand nombre qui se permettent les coups les plus tordus, de la romance, des cas de conscience, du suspens, de belles bagarres ...
Des scènes rondement menées avec des images percutantes : la provocation au bar, la bagarre filmée à travers les visages des consommateurs du bar qui écoutent, la scène du bal, le règlement de compte à travers l'incendie de la prison ..
Richard Dix a un jeu tout en finesse avec une palette d’expressions très variées : il compose sobrement un homme torturé entre son affection pour son frère et la femme que tous deux aiment ... et se montre déterminé lors des affrontements . Louis Calhern campe un excellent shérif sans foi ni loi.
Preston Foster a un rôle ambigu qui finit par provoquer la sympathie.
... et le tout n’est pas dénué d’humour !
Last but not least, on trouve le DVD facilement ...
Stunts
Jim Thorpe
Le tournage:
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, California, USA
Vasquez Rocks Natural Area Park - 10700 W. Escondido Canyon Rd., Agua Dulce, California, USA
Santa Clarita, California, USA
Richard Dix ... Clay Tallant
Margot Grahame ... Kitty River
Preston Foster ... Tex Randolph
Louis Calhern ... Shérif Jake Mannen
James Bush ... Orin Tallant
J. Farrell Mac Donald ... Marshal Andy Jordan
Ray Mayer ... Frank McClosky
Willie Best .. Pompey
Joe Sawyer ... Shotgun Keeler
Francis Ford ... Maire Ed Comstock

vendredi 26 avril 2013

Redskin / Le réprouvé - Victor Schertzinger - 1929


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Richard Dix...Wing Foot
Julie Carter...Corn Blossom (as Gladys Belmont)
Tully Marshall...Navajo Jim
George Regas...Notani (as George Rigas)
Noble Johnson...Pueblo Jim
Jane Novak...Judith Stearns
Larry Steers...John Walton
Augustina López...Grandmother Yina (as Augustina Lopez)
Bernard Siegel...Chahi - the medicine man

Wing Foot, un jeune indien, fils du chef d'une tribu de Navajos est emmené de force à l'école locale laquelle comporte d'autres enfants de la tribu des pueblos. Il a beaucoup de peine à s'adapter : pour avoir refuser de saluer le drapeau américain, il est fouetté par un responsable ce qui lui vaut le surnom de Do Atin, "Le Battu" (The Whipped) un surnom donné par les autres enfants qui le suivra toute sa vie, selon la coutume locale. Corn Blossom, une petite fille pueblo, le prend sous son aile.

Bien des années plus tard, apparemment bien intégré chez les blancs, Wing Foot termine brillamment ses études et gagne une course d'athlétisme honorant au passage son université. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études de médecine dans une prestigieuse université et tout semble lui sourire. Corn Blossom, toujours fidèle, est là. Au bal où il est invité il réalise brutalement qu'il reste un "peau-rouge" aux yeux de tous et retourne auprès de sa tribu. Malheureusement, Son peuple ne le reconnait plus en tant que Navajo mais le considère comme un blanc ...
ImageJe ne suis pas déçue et pourtant j'en attendais beaucoup après The Vanishing American. Le film est assez intense pour s'y plonger sans difficulté. Le thème est excellent et Richard Dix passe d'un monde à l'autre avec aisance - il porte le smoking magnifiquement ;-) ... et ne dépare pas dans sa tenue d'indien !

Trouver sa place est loin d'être une sinécure, et Wing Foot se montre sous les traits d'un Dix déterminé davantage découragé qu'aigri. Il finit par avoir le coup de chance nécessaire ( bien qu'un peu gros !) pour faire basculer le destin... (J'aime bien l'idée de la rédemption de l'homme qui a marqué le jeune Wing Foot, et se rachète quelque part, au final ...)
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"Redskin" est inclus dans un coffret édité par le National Film Preservation Foundation intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934"
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Dernier film muet de la Paramount et leur premier film couleur (utilisant deux bandes Technicolor), 'Redskin' a aussi été partiellement filmé en utilisant un processus 70mm appelé Magnascope mis au point par Paramount et permettant l'élargissement de l'image (+75%)..

:sm80:

mardi 26 février 2013

American Empire - William McGann - 1942

Richard Dix ... Dan Taylor
Leo Carrillo ... Dominique Beauchard
Preston Foster ... Paxton Bryce
Frances Gifford ... Abigail 'Abby' Taylor, Dan's Sister
Robert Barrat ... Crowder, Small Ranche
Jack La Rue ... Pierre, Beauchard Henchman
Guinn 'Big Boy' Williams ... Sailawa
Cliff Edwards ... Runty
Merrill Rodin ... Paxton Bryce Jr.
Chris-Pin Martin ... Augustin, Beauchard Henchma
Richard Webb ... Crane (small rancher)
William Farnum ... Louisiana Judge
Etta McDaniel ... Willa May, Bryce's Maid
Hal Taliaferro ... Malone

Après la guerre civile, deux amis opèrent un bateau à roues à aubes sur la rivière Sabine entre la Louisiane et le Texas. Ils gagnent correctement leurs vies sans plus. Pax (Preston Foster) rêve d’aventure. Un jour Dominique Beauchard (Leo Carrillo) embarque du bétail volé et refuse de les payer comme convenu. Dan (Dix) et Pax se gardent des bovins en guise de paiement. Pax rêve de créer un empire et de gérer un ranch, Dan ne comprend pas son ambition et il faudra l’influence d’Abby, la soeur de Dan, pour que le projet prenne corps. Abby et Pax se marient et fondent une famille. Leur territoire s’étend de plus en plus et Pax devient de plus en plus ambitieux ...
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Un western qui tient de la saga familiale bien condensée. Preston Foster a le rôle principal et Richard Dix un rôle de support en tant qu’ami puis de beau-frère.
Contre toute attente ce film m’a tenu en haleine jusqu’au bout. L’histoire est bien menée, on se prend de sympathie pour les protagonistes. A noter une bagarre finale qui tient plus d’une petite guerre très stratégique et magistralement filmée, ... qui dure près de 10 minutes !
Petit bémol : Leo Carrillo est supposé avec un accent français mais c’est avec un accent espagnol qu’il parle. Il énonce toutefois quelques mots français correctement.

Guinn 'Big Boy' Williams et Cliff Edwards assurent la partie légère et comique avec brio. Dan Taylor: "The war's over Pax. We can't start another one, just because you're restless".

Les cascadeurs :
Frank Mills
Ted Wells
Henry Wills
Ben Corbett
Kermit Maynard
Frank McCarroll
Jack Shannon
Bob Woodward

Le lieu de tournage
Kernville, California, USA

mercredi 29 août 2012

Badlands of Dakota - Alfred E. Green - 1941

Harold Shumate atteint les sommets du ridicule avec cette histoire invraisemblable produite par l’Universal qui y avait consacré un budget important.
Avec la pléiade d’acteurs qui édulcorent le générique, nous  ne pouvons que nous précipiter pour voir ce Western alléchant. Quelle déception.  Les acteurs, aussi bons soient-ils, ne peuvent faire grand-chose quand ils doivent interpréter des personnages historiques célèbres qui ne sont en rien respectés par M. Harold Shumate, inspiré sans nul doute possible par le  Gin ou encore une drogue quelconque. Robert Stack, Ann Rutherford, Richard Dix, Broderick Crawford pour les principaux acteurs et Andy Devine, Lon Chaney Jr, Charles King. jr, Fuzzy Knight (qui a perdu l’attelage de la diligence et conduit avec le frein !) figurent en deuxième plan.
En deux mots, l’histoire se déroule à Deadwood, dans le Dakota où l’on trouve Bill Hickock, Calamity Jane, le général Custer sur fond de drame sentimentale, teintée d’humour, de burlesque (qui n’a du faire rire que Harold Shumate et les attardés), ponctué de quelques bagarres à poings nus, d’échanges de coups de feu et d’une bataille rangée à la fin entre les habitants attaqués par les indiens dont les chefs sont deux blancs déguisés en chef indien qui ont utilisés les indiens à leur insu (seul Shumate pouvait imaginer une chose pareille).
Les deux blancs en questions sont Broderick Crawford, incarnant le frère de Robert Stack (qui a pris le cœur de fiancée) qui veut se faire le coffre de la banque !) et son complice Lon Chaney Jr,  interprétant Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) ! Même en essayant de regardant ce film au deuxième degré, nous n’adhérons pas.
Impensable qu’un réalisateur de talent tel qu’Alfred Green ait accepté de tourné cette ineptie ; incroyable également que l’Universal ait dépensé autant d’argent pour un résultat aussi pitoyable. Si de nombreux westerns B avaient disposé  de ce budget dans les thirties, plus d’un aurait accédé au niveau A.
En essayant de positivé sur ces 95 minutes, je ne vois qu’un seul intérêt à regarder Badlands of Dakota : Richard Dix dans le rôle de Wild Bill. Crédible, imposant, il vole sans efforts toutes les scènes à  ces acteurs cités.
Quant au beau Robert Stack, il est aussi expressif qu’une douzaine d’huitres et avait vraiment besoin de revoir son look. Il le reverra plus tard heureusement pour lui et pour nous.  
Nous remarquerons une très belle actrice, France Farmer,  incarnant Calimity Jane, bien que son apparence n’ait rien à voir avec le personnage. Elle avait déjà tourné sous la direction d’Alfred Green dans un western intitulé ‘Ride a crooked mile’ en 1938 qui possède une forte réputation aux États-Unis.
les vedettes:
Robert Stack/Jim Holliday
Ann Rutherford /Anne Grayson
Richard Dix/Wild Bill Hickok
Frances Farmer/Calamity Jane
Broderick Crawford/Bob Holliday
Hugh Herbert/Rocky Plummer
Andy Devine/Spearfish
Lon Chaney Jr./Jack McCall
Fuzzy Knight/Hurricane Harry
Addison Richards/Gen.George Custer


jeudi 1 mars 2012

The RoundUp - Lesley Selander - 1941



Richard Dix
...
Steve Payson

Patricia Morison ...
Janet Allen (Payson)

Preston Foster ...
Greg Lane

Don Wilson ...
Sheriff 'Slim' Hoover

Ruth Donnelly ...
Polly Hope

Douglass Dumbrille ...
Captain Bob Lane

Jerome Cowan ...
Wade McGee

Betty Brewer ...
Mary, Child Rescued by Greg Lane
90 minutes
 The RoundUp  - Lesley Selander - 1941
Le jour de son mariage avec Steve Payson (Dix), Janet voit réapparaître son ex petit ami Greg Lane qu'elle croyait mort. Très vite elle est prise entre sa loyauté (minime !) pour son mari et son ancien amour ... Pendant ce temps une bande de bandits fournit illégalement des armes aux indiens ...
Un scénario découpé de manière hachée. On a de la peine à y croire, tant la pseudo loyauté nous paraît inexistante. De plus le personnage incarné par Preston est parfaitement antipathique ce qui ne permet pas d'éprouver de la sympathie pour l'héroine, pourtant fort jolie. Gravitant autour des protagonistes principaux, on trouve Don Wilson et Ruth Donelly qui incarnent respectivement un shérif tranquille et rondouillard et un chaperon plein de sagesse. Steve-Dix reste égal à lui-même malgré tout, dans ce rôle du  fair player bafoué qui observe les rencontres de sa femme avec son ami ... Difficile de bâtir une relation honnête dans ces conditions, non ?
  • Un résumé vu de la fenêtre de notre ami Didier que je trouvais fort interressant !...
N’oublions pas Richard Dix qui fut un acteur très populaire dans les années trente. En 1929, il avait remporté le meilleur rôle de l’année avec  Seven Gates to Balpate et  deux ans plus tard interprétait le rôle de Yancey Cravat dans la Ruée vers l’ouest qui fut couronné le meilleur film de l’année.
Dix a commencé a tourné en 1917 et sa carrière dans le muet est importante. Nous nous rappelons de Vanishing American, le premier grand Western pro-indien de 1925. Mais c’est en 1923 qu’il tourne son premier western : Call of the Canyon de l’excellent réalisateur Victor Fleming, d’après un roman de Zane Grey.
Semblant fort sensible à la cause indienne, Richard Dix incarne de nouveau un indien dans Redskin (1929) de Victor Schertzinger. 
Il faudra attendre 1940 pour que Richard Dix revienne au Western avec Cherokee Strip. Il enchaine avec six autres westerns en trois ans de temps. Aucun n’est un chef d’œuvre, mais tous se situé dans une moyenne honorable.
The Round-up date de 1940 et a été réalisé par Lesley Selander qui échappe habilement  à une histoire ennuyeuse de romance écrite par Harold Shumate jusqu’au ¾ du film. Le dernier quart qui se veut un retournement est d’une maladresse sans pareil de la part de l’auteur et le meilleur des réalisateurs ne pouvait palier à ce manque d’imagination. Shumate nous flanque une attaque d’indiens alors que nous suivions une romance noire proche du thriller. Il nous refera le coup dans Badlands of Dakota et nous transformera Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) en chef indien…
Le jour que Steve Payson (Richard Dix) se marie avec  la belle Janet Allen (Patricia Morison), l’ancien fiancé de celle-ci arrive au ranch des deux futurs époux. Or, Janet était la promise de Greg Lane (Preston Foster). Les deux hommes sont ravis de se retrouver et Greg  obtient la permission de rester sur l’exploitation qui est convoitée par des voleurs de bétails et par les Indiens qui se montrent agressifs.
 Intelligemment, Shumate nous propose de suivre les liens qui tissent Preston et Patricia et leur amour qui renait de ses cendres. La situation devient une véritable torture pour la jeune femme qui refuse les avances de Preston. Les deux jeunes gens se retrouvent à la ville, à l’insu de Richard Dix, et l’attirance devient insupportable… Le Western bascule dans l’adultère et le mélange est judicieux pour le moment.
Richard Dix accuse le rôle peu enviable du mari ainsi que le poids de ses années car il est beaucoup plus âgé que sa femme. Ce qui n’est pas le cas pour Preston Foster, plein de fougue,  qui se montre très séduisant. Or, son élégance et sa belle image de bon camarade s’étiole au fur et à mesure du film et il devient rapidement détestable. Mais il va se racheter en sauvant Richard Dix lors d’une attaque d’indiens. En revanche, Shumate ne se rachète pas avec une fin aussi imbécile et Lesley Selander rate de peu un excellent western.
 Ce trio d’acteurs qui connait bien la comédie et Selander qui filme toutes ses scènes de chassé-croisé s’impose comme un très bon réalisateur. Nous pouvons dire que la Paramount lui a sied à merveille et nous ne pouvons que regretter qu’il n’y soit pas resté. Souvenons nous de son Knight of the Range avec Russell Hayden.

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