May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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samedi 17 août 2019

The Chuckwagon

The Chuckwagon
Au printemps de l’ année 1866 peu après la guerre de Sécession Charles Goodnight acheta le châssis d'un chariot de l'armée muni d'essieux métalliques. (Pour en savoir un peu plus https://western-mood.blogspot.com/2019/03/charles-goodnight.html) il engagea un menuisier pour le reconstruire et fit aménager un coffre à provisions à l'arrière.
Le véhicule était tiré par six bœufs un peu plus tard par quatre chevaux ou quatre mules et il le fit  équiper de roues très larges pour aborder les pistes difficiles.
Le plancher était classique mais des ridelles ajoutées permettaient de fixer les couvertures et les affaires personnelles des cow-boys.
Des bâches tendues sur des arceaux protégeaient les marchandises de la pluie et du soleil.
Les cowboys appréciaient la présence du chuckwagon et surtout celle du cuisinier surnommé ‘Cookie’.
Ce dernier avait d'ailleurs une paie supérieure à celle d'un cow-boy et il venait immédiatement après le chef de convoi.
Le Cookie était chargé de conduire le chuckwagon et d'entretenir les harnais et avait également la garde des affaires personnelles des cowboys. Parfois il soignait et arrachait les dents et  recousait même les boutons et avant d'arriver en ville, rasait et coiffait ceux qui le désiraient.
Chaque Cookie avait ses idées personnelles pour l'arrangement de sa caisse à provisions et malheur à celui qui aller y fouiller car il n'aurait pas manqué d'avoir des ennuis.
A l'arrière du véhicule le plateau pouvait se rabattre jusqu'à la position horizontale de manière à former une table de cuisine maintenue par une chandelle.
A l’intérieur on pouvait trouver un petit tonnelet de levain, sac de farine, boites de café, poivre, des condiments, haricots, du porc et du lard salés, fruits séchés, tomates en conserve, oignons, pommes terre, du sucre, de la mélasse et de ce qu'il pouvait dénicher tout au long de la piste.
La caisse comportait des tiroirs contenant un liniment contre les douleurs, de l'alun en poudre pour les brûlures, de la térébenthine, des sels anglais, du suif de mouton et de l'alcool et enfin une bouteille de whisky en cas de morsure de serpent.
Une caisse plus petite contenait les poêlons les casseroles et autres ustensiles de cuisine.
Les couvertures et les équipements personnels étaient placés devant la caisse à provisions.
Le cuisinier préparait sa tambouille: du ragoût dont les cow-boys prétendaient qu'il contenait toutes les parties du bœuf à l'exception des cornes et des sabots ; des galettes baptisées ‘trompe-ventre’ et finir avec un six-shooter coffee dont un six coups aurait pu flotter à la surface.
Sur un côté on trouvait un baril d'eau potable et sur le côté opposé une caisse à outils et tout le nécessaire pour ferrer les chevaux.
Enfin on trouve sous le chariot au nom étrange de ‘possum belly’, il s'agissait d'une peau de bœuf fixée au châssis où Cookie mettait du bois de chauffage ou des bouses de bisons.
Parfois il arrivait qu'un cowboy se glisse la nuit en cet endroit qui le mettait à l'abri de la pluie et du froid.
Sur la piste, le chuckwagon roulait en tête de la colonne afin de se tenir aussi loin que possible de la poussière soulevée par le troupeau.
Enfin le soir le maître des casseroles restait souvent debout jusqu’à ce que le dernier cowboy soit couché à ce moment là il terminait sa dernière corvée et il pointait le timon du chuckwagon en direction de l’étoile Polaire afin d’indiquer au chef de piste son angle de marche au lendemain matin.
C’est ainsi que Charles Goodnight  sera renommé jusqu'aux pistes qui portent son nom.










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