Let's Remember:

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The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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jeudi 22 mars 2012

Billy the Kid’s Gun justice - Sam Newfield - 1940

  •                   Troisième aventure de Billy The Kid 
Billy the Kid’s Gun justice se présente comme un western amusant et divertissant. Nos trois héros sont encerclés et assiégés dans une cabane depuis trois heures. Fuzzy en a assez de cette situation. Il s’assoit confortablement près de la fenêtre et de temps à autre, tire avec son Colt en direction de l’ouverture, sans viser. De façon très décontractée, le Kid et Jeff discutent  tranquillement tout en visant vers l’extérieur, envoyant une balle en direction des agresseurs. Puis voilà que Fuzzy réussit à creuser un tunnel sans grande difficulté. Parvenu à l’extérieur, Fuzzy invite les deux compères à venir le rejoindre. Avant de partir, le Kid jette une poignée de balles dans le fourneau afin de faire croire qu’ils sont encore dans la cabane.
Après cette scène, les trois hommes aperçoivent une jeune femme qui se fait rudoyer par deux hommes peu scrupuleux. Descendant de sa charrette, elle tente de s’opposer aux deux cowboys qui jettent toute sa marchandise à terre. Billy demande à ses deux acolytes de rester là où ils sont pour aller voir ce qui se passe…
Billy s’interpose et l’un des badman reçoit un coup de poing en pleine figure. Ravie, la jeune femme invite les trois hommes à venir à son ranch. Peu à peu, le film devient sérieux et Tom Gibson nous entraine dans une histoire assez complexe digne des romans de Paul Evan Lehman.
Quelques scènes explicatives ralentissent le rythme de ce Billy the Kid’s gun justice, mais dans l’ensemble ce troisième volet de la série vaut d’être vu. La distribution est riche : Edward Peil Sr dans le rôle de Barlow qui fait tout pour s’accaparer du ranch s’impose avec sa haute stature et ses mimiques qui ont tendance à effacer les acteurs autour de lui, même Charles King qui, pourtant, est un bon comédien. Parmi les méchants de la bande, le malchanceux Rex Lease apporte sa contribution. Billy retrouve la belle Louise Currie, souvenir de Billy the Kid Outlawed. Pour la petite histoire, Bob Steele qui dispose de Carlton Young pour cinq des six films de la série avait déjà joué avec cet acteur dans The Pal from Texas en 1938.
Pour tout vous dire, la fin vous réserve une surprise qui vous fera rire aux éclats aux éclats et les dernières images font penser à un burlesque. Ces dernières minutes vous feront oublier les faiblesses de ce petit film.

  •  Pour le générique nous avons
Bob Steele ... Billy the Kid
Al St. John ... Fuzzy
Louise Currie ... Ann Roberts
Carlton Young ... Jeff Blanchard
Charles King ... Henchman Ed Baker  
Rex Lease ... Henchman Buck
Kenne Duncan ... Henchman Bragg
Forrest Taylor ... Tom Roberts
Ted Adams ... Sheriff
Al Ferguson ... Cobb Allen 

  • Pour la stagecoach notre Didier à réussi à passer une embuscade de  mescaleros.

mercredi 21 mars 2012

Bar 20 Rides Again - Howard Bretherton - 1935


William Boyd, James Ellison, Gabby Hayes, Jean Rouverol, Frank McGlynn Jr, Al St John, J.P. McGowan, Paul Fix, Harry Worth, etc.

61 minutes
le 3e film de la série des Hoppy

Johnny et Red font mine d'attaquer la diligence pour relever le sac de courrier du ranch Bar 20. Une femme entre deux âges les menace d'un revolver en se présentant : Clarissa, la soeur de Buck (McGowan) le patron du Bar 20, une femme avec laquelle on ne plaisante pas les hommes vont vite s'en rendre compte. Pendant que Clarissa s'installe au ranch, Hoppy recoit une lettre du Wyoming de son vieil ami Jim Arnold qui lui demande de l'aide car il fait face à des voleurs qui sont en train de le ruiner. Il stipule de ne pas emmener Johnny avec lui car sa fille Margaret s'intéresse maintenant à un homme venu de l'Est nommé Perdue. Hoppy et Red se mettent en route mais Johnny les devance car il a appris la nouvelle. Arrivé chez Jim, Johnny fait une cour pressante à Margaret. Mais toujours aussi maladroit, Johnny casse la vaisselle mais se montre romantique en chantant sa sérénade pour la belle qui semble toutefois toujours s'intéresser à Perdue, un homme qui semble cultivé mais très imbu de lui-même qui parle la bouche en cul de poule. Son héros est un certain Napoléon dont il imite les stratégies pour mieux cerner et attaquer l'ennemi.
Perdue qui se trouve être en fait le bandit Nevada, projette de prendre possession de toute la vallée et dérobe encore des bovins. Lors du raid l'un de ses hommes, Cinco, est blessé et Nevada se montre sans pitié en lui demandant à qui il souhaite donner sa part du butin car chacun doit mourir.
Hoppy envoie Red prêter main forte au ranch de Jim et se déguise en joueur de cartes pour infiltrer la bande de Nevada. Chemin faisant il fait la connaissance d'un chercheur d'or qui campe dans la montagne (Hayes). Dans la place, pour tromper Nevada il fait croire qu'il est à la poursuite d'un certain Johnny Nelson qui lui aurait fait perdre son saloon. Nevada y voit une manière de se débarrasser de Johnny et lui tend son rifle. Hoppy tire et Johnny s'effondre. Red défend la place mais est blessé à son tour. les choses s'accélèrent et Jim monte une posse pour contrer l'affreux Nevada ...

PAUL FIX-HOPPY-GABBY
L'action vous tient en haleine tout le long. Les images sont magnifiques, les décors naturels splendides. La scène finale où une multitude de cavaliers déboulent dans la poussière est franchement spectaculaire et grandiose. Du vraiment beau travail. L'action est continue, l'humour bien présent au départ grâce à la soeur de Buck qui mobilise les hommes pour déplacer sa malle, secouer les tapis etc. La romance prend le relais avec Johnny, que l'on voit un tablier autour des reins, lui la grande perche costaude tout à coup tombé de son piédestal pour retomber sur terre et aider à la vaisselle.  Il faut avouer que le personnage de Johnny est attachant. D'un côté il n'en fait qu'à sa tête, vantard et un peu jeune chiot, mais de l'autre il se montre gentil tout plein. Ce mélange fait qu'on ne peut qu'adhérer à sa personne et on comprend l'amitié que lui porte Hoppy. 
Quant à Hoppy, il représente à la fois une figure paternelle et protectrice, mais aussi un homme tout court. Lui aussi se montre toujours d'une grande gentillesse et déterminé lorsqu'il le faut. Il porte des habits très chics de joueur de cartes durant une bonne partie de ce film.  
Gabby Hayes a toujours le rôle du ronchon, il faut dire que cela lui va bien, c'est un personnage incontournable de la série. Sur IMDB il est nommé Windy, mais ce n'est pas le cas dans ce film ou il est surnommé Windbag, car il cause too much et fait croire qu'il connait Cassidy.

PAUL FIX-ALAN SEARS-JIMMY
Le "villain" est joué par Harry Worth, qui se montre très antipathique avec une manière extrêmement sophistiquée de s'exprimer, on se demande ce que Margaret lui trouve tout en sachant qu'elle recherche la civilisation "en regrettant son séjour à Boston, un endroit civilisé où les gens bénéficient de serviteurs".
Red Connors est interprété par Frank McGlynn Jr. que l'on verra deux fois dans ce rôle dans la série. C'est Edgar Buchanan qui reprendra le rôle de Red durant 40 épisodes tournés entre 1952 et 1954 (à ne pas confondre avec le Red Connors de Under Arizona Skies 1946 avec Johnny Mack Brown qui est joué par Ted Mapes). Frank McGlynn Jr décédera à 34 ans en 1939 et c'est bien dommage car il a une présence très attachante.

Je termine en disant deux mots de la fin excellente qui voit le méchant admirateur de Napoléon se faire descendre par son homme de main qui n'a toujours pas digéré la manière cruelle dont il a traité son copain Cinco après le vol du bétail. Cinco c'est Al St John, lui aussi un acteur très prolifique qui a commencé sa carrière dans les comédies Keystone de  Mack Sennett et que l'on retrouve dans une multitude de westerns. Une figure incontournable, lui aussi.


The Moon Hangs High"par Chill Wills et ses Avalon Boys est une chanson romantique charmante. Un groupe excellent aux tonalités très originales.

 Ci-dessous un lien sur Clarence E. Milford l'auteur des Hopalong Cassidy.

http://www.sherlockiana.dk/hjemmesider/Ego/hopalong%20books/hopalong.htm

mardi 20 mars 2012

The Sign of the Wolf - Harry S. Webb/Forrest Sheldon -1931

    Le serial ‘THE SIGN OF THE WOLF’ fut tourné en 1931, année des débuts du parlant par le duo HARRY WEBB et FORREST SHELDON.
      Il sera financé par la compagnie indépendante‘METROPOLITAN PICTURES’ en 10 épisodes.
      Une intrigue qui aurait pu être originale cependant les bagarres sont simplettes et on oubliera bien vite ce sérial.
      Si cela vous tente, faites comme moi, visionnez-le, il vaut le coup d’œil !...
      Vous aurez la qualité d’images et en plus en couleur sépia.
      La vedette de ce sérial est le chien King qui est capable de distinguer le bien et le mal des gens, acheté aux Indes par l’éleveur John Farnum (HARRY TODD) en même temps qu’une une paire de chainettes métalliques qui transforment le sable en joyaux et qui seront convoitées par un tas de cowboys qui se les disputent.
      La secte hindoue propriétaire de ces chainettes fantastiques s’emploie de toutes ses forces à les récupérer à l’aide de sarbacanes et pour cela sera appuyée de l’aide de Tom (REX LEASE) et son ami Bud (JOE BONOMO).

      • Sur la toile nous avons.  
      Rex Lease / Tom
      Virginia Brown Faire / Ruth Farnum
      Harry Todd / John Farnum
      Jack Mower / Butch Kohler
      Joe Bonomo / Bud
      Robert Walker / Henchman Joe
      Al Ferguson / Henchman Dick
      Edmund Cobb / Prince Kuva
      Muro the Dog / King - Farnum's dog 
       
       
      Joe Bonomo


      Virginia Brown Faire

      lundi 19 mars 2012

      Behind Two Guns - Robert N. Bradbury - 1924

      J.B. Warner...Dr. Elijah Cutter
      Hazel Newman...Jessie Nash
      Jim Welch...Scout Nash
      Otto Lederer...Olaf Ludovic / Dr. Betz
      Guillermo Calles...Eagle Slowfoot
      Marin Sais...Mrs. Baxter
      Jay Morley...Ward Baxter
      Jack Waltemeyer...Sheriff Joe Haynes
      Emily Gerdes...Esmeralda Perkins

      Bartlett A. Carre...Jake Watkins





      58 minutes


      En route pour prendre de nouvelles responsabilités en tant que responsable d'une station de diligences, Ward Baxter campe sur la route accompagné de sa femme. Durant la nuit celle-ci entend un flûte jouer qui l'envoute. Le lendemain matin son mari et elle découvre un vagabond sur la route qui leur fait comprendre qu'il est sourd et muet. Touchés les braves gens l'emmènent et finissent par lui donner du travail comme homme à tout faire.
      Un jour arrivent en voiture un étranger, le Docteur Cutter (Warner), accompagné de son aide de camp Eagle Slowfoot. Il vend un produit miracle dont il vante les propriétés contre divers maux puis se présente chez le conducteur de la diligence et de sa petite fille qui ont connu son père.
      Un chargement d'argent soigneusement et discrètement envoyé par diligence à Beaverton est dérobé. Or c'est impossible car la diligence ne s'est pas arrêtée depuis son départ et personne ne s'est approché depuis que le coffre a été chargé....

      Une histoire qui débute de façon originale et presque mystique : dans la nuit, Madame Baxter se réveille et entend le son d'une flûte. La magie du moment est très bien rendue.
      Ensuite le scénario s'apparente à une enquête policière bien menée. L'arrivée en voiture brinquebalante du héros accompagné de Eagle Slowfoot est surprenante et pleine d'humour. Évidemment l'arrivée de cette voiture provoque un attroupement et tout le monde souhaite toucher le véhicule. Une certaine Esmeralda se montre très intéressée par le Dr Cutter qui porte de beaux habits et possède un véhicule si fascinant. L'amoureux d'Esmeralda, jaloux de l'intérêt que celle-ci porte au docteur, propose d'échanger la voiture contre deux chevaux rapides et ses vêtements ce que Cutter accepte.
      L'acquéreur de la guimbarde part à la conquête de son Esmeralda qui ne résiste pas à son nouveau look et à la voiture. Les deux partent en zigzaguant dans la poussière. C'est amusant.
      Les scènes avec Esmeralda sont très drôles, J.B. Warner fait des mimiques hilarantes.
      L'histoire du vol est très inventive et bien menée. Le dénouement est assez inattendu (on se dit, non ils ne vont pas oser, mais si !), bref une histoire plus qu'originale qu'on suit avec plaisir et intérêt. J'ai bien aimé.
      J. B. Warner décédera prématurément à l'âge de 29 ans de la tuberculose.

      dimanche 18 mars 2012

      Billy the Kid in Texas - Sam Newfield - 1940

      •                     Deuxième aventure de Billy The Kid 
      • Que de talent, ce Sam Newfield ! Son Billy the Kid in Texas est bondé de bons plans, de verve, de rigueur, de génie on pourrait dire pour ce film produit par la PRC qui ne dispose que de peu   moyens. Sam en a heureusement. Il nous le prouve une fois de plus.
      L’histoire de Joseph O’Donnel était fort intéressante et Sam en a tiré le meilleur parti. 

      Les acteurs ont un tonus extraordinaire. Bob Steele toujours aussi expressif, pétillant, fougueux avec sa diction particulière dont Bogart semble s’inspirer, reste inimitable et l’on ne peut s’empêcher de dire que c’est un des acteurs de Westerns les plus expressifs des années 30 (celui-ci date de 40, mais c’est toute la continuité).  
      Fuzzy complète le personnage de Billy the Kid et apporte beaucoup. Quelle bonne idée d’avoir mis deux chefs de gangs au lieu d’un seul. Charles King et John Merton constituent un brillant duo de badmen. Enfin, l’idée d’O’Donnel d’avoir introduit le frère du Kid engagé par les bandits est savoureuse.   
      John Carpenter nous présente un personnage attrayant. Il se mariera avec la belle à la fin du film tandis que le Kid continuera vers son destin. Si vous n’aimez pas ce film, abandonnez le Western B, si vous l’aimez, aimez le passionnément, vous ne vous en sentirez que mieux. Ce Billy the Kid in Texas est savoureux. 
      •  Sacré Didier ta stagecoach ne risque pas de tomber sur une bande de renégats.

      vendredi 16 mars 2012

      Riders of the Dawn -Robert N.Bradbury -1937

      • Premier Western avec Jack Randall : coup de maître ! Il s’intitule Riders of the Dawn et date de 1937.
       La silhouette d’une quinzaine de cavaliers chantant se découpe dans le ciel, chevauchant  sur le haut d’une falaise. Ce ne sont pas des hommes ordinaires. En une succession de plans, le réalisateur Robert Bradbury les suit avec sa caméra tandis qu’ils continuent de chanter les cavaliers de l’aube. Enfin, ils posent pied à terre.  
       Jack Randall, nouveau venu dans le monde du western leur dit d’attendre ici, il va prendre ses ordres.
      « All right Carson »,  lui répondent-ils.
      A l’intérieur de la maison en bois dans laquelle Jack va entrer en compagnie de son sidekick, une assemblée est assise, écoutant un vieil homme accablé (Lloyd Ingraham). Il dit : «  Maintenant, j’appelle à vous au nom de l’humanité, au nom de la justice. Envoyez la loi à Green Valley ».
      La caméra s’éloigne du visage de ce vieillard pour nous montrer en arrière plan jack Randall qui assiste à la scène, tenant dans ses mains son chapeau.  Le vieil homme se tourne alors gravement vers Jack qui avance lui. Il parle avec la plus grande gravité : « Mr. Moran, je vous promets de faire justice pour la mort de votre fils ».
      Un regard plein d’espoir envahit le pauvre père qui fait place à Jack Randall. Bradbury avance à nouveau sa caméra sur Jack Randall rompant un silence pesant et dramatique : « Gentlemen, que je sois payé ou pas, je ramènerai  la loi à Green Valley »…
      Tel  est le début de Riders of the Dawn. Un western pas comme les autres, je dirais même unique en son genre. Le personnage de Jack Randall impressionne l’assistance qui emplit la maison et les spectateurs. Jack incarne tout simplement un chevalier envoyé par Dieu et l’on y croit.
      Plus tard, Jack va se faire passer pour un hors la loi, as du Colt, devant rejoindre Jim Danti (Warner Richmond) et sa bande.
      Le développement reste classique, mais magnifiquement filmé par Robert Bradbury qui fignole ses plans avec une beauté extraordinaire. La fin rejoint  l’irréalité superbe du début et Jack avec ses Riders of the Dawn, viendront à bout des forces du mal avec la force de Dieu représentée par un orage…
      Inutile de vous dire que c’est un western à voir absolument.  Parmi les acteurs non crédités au générique, vous reconnaitrez le grand Westerner du muet Bill Patton, Hank Worden, Steve Clark, Glenn Strange.
      • La stagecoach de notre friend Didier pile poil....pour le générique
      Addison Randall / Marshal Jack Preston
      Warner Richmond / Jim Danti
      George Cooper / 'Grizzly' Ike
      Peggy Keys / Jean Porter
      James Sheridan / Henchman Pinto
      Earle dwire / Two-Gun Gardner
      Ed Brady / Henchman Breed
      Frank Hagney / Henchman Butch
      Chief Dark Hawk / Indian Joe


      jeudi 15 mars 2012

      The Lone Rider - Louis King - 1930




      Buck Jones ...
      Jim Lanning

      Vera Reynolds ...
      Mary Stevens

      Harry Woods ...
      Ed Farrell

      George C. Pearce ...
      Judge Stevens (as George Pearce)

      66 minutes 
      Jim Lanning (Jones) est à la tête d'un gang. Farrell (Woods) fait en sorte que les membres du groupe se retournent contre lui et Lanning quitte le groupe dans la ferme intention de dérober une diligence à son compte. Ce faisant, il est devancé par le gang mené par Farrell qui stoppe la diligence qui s'emballe. Lanning la rattrape et alors qu'il s'empare du coffre, une jeune fille qui n'est autre que la fille du juge Stevens, émerge de la diligence ...
      Le tout premier film parlant de Buck et cela se sent car les réparties sont encore un peu théâtrales et bien articulées ... ce qui nuit un peu à l'action qui semble ralentie. Le film manque un peu de pep mais se laisse suivre. Un remake de ce film a été tourné quelques années plus tard, en 1934 par Lambert Hyllier, sous le titre de The Man Trailer dans lequel le scénario est très similaire et les décors du repère des bandits identiques.

      mercredi 14 mars 2012

      Billy the Kid Outlawed -Sam Newfield - 1940

       Le premier BILLY THE KID
      • Après avoir tourné huit films à la Reliable, Bob Steele signe un contrat de six westerns avec la PRC pour interpréter une série fictive sur le Badman Billy The Kid entre 1940 et 1941. Cette série est loin d’être la meilleure avec Bob, nous lui préférons les Trails Blazers ou les Trois mousquetaires. Cette dernière produite par la Republic va interrompre celle sur Billy The Kid.
      • Grâce au blog de Tony, nous allons vous présenter ces six petits Westerns sans prétention.
      Dans Billy the Kid Outlawed, Sam Newfield se montre plus en forme que jamais. 
       Il enchaine chaque scène à une vitesse extraordinaire à nous en couper le souffle. 
      Il ne se préoccupe pas si certaines situations s’avèrent irréalistes, du moment qu’elles nous en font rire c’est le principal. Je pense notamment à la scène où le garde qui a été assommé par le Kid est campé par celui-ci à la fenêtre de la cabane des hors la loi. Il semble leur fait signe de venir, mais en réalité c’est Bob Steele qui anime ses bras tout en prenant le soin de se dissimuler ! C’est un pur divertissement que la PRC nous propose ; firme sous-produit de la Monogram mais qu’importe tant que l’heure passée avec le Kid passe aussi vite qu’un spot publicitaire. 
      Sam Newfield nous plante le film en 1872, au New Mexico où une bande de hors la loi sévit dans le comté de Lincoln avec la complicité du Sheriff. Heureusement, le Kid qui n’a rien d’un kid puisque Bob qui l’incarne est bien plus âgé, mais qu’importe. Il ne cherche pas à être le kid, il reste lui-même et on ne s’en plaint pas. 
      Avec toute sa fougue, sa verve, Battling  Bob est trépident, nerveux. Il se sert de ses poings comme de ses colts et on se divertit follement. La scène de la bagarre dans le saloon au début du film vous transporte. Ted Adams avec ses sbires habituels tels que Charles King, George Chesebro affichent leurs têtes de méchants que l’on a vu cent fois, mais ils sont tellement au quotidien dans notre vie de cinéphile qu’ils font presque partie de la famille ! Le Kid est accompagné de Fuzzy qui reste assez effacé, il manque de gags et le troisième compère est Carlton Young que nous retrouverons dans la série. 



      •  La stagecoach fonce toujours autant avec Didier et en plus il part avec une aventure de 6 Billy The kid

      mardi 13 mars 2012

      Gordon of Ghost City - Ray Taylor - 1933



      Buck Jones... Buck Gordon

      Madge Bellamy... Mary Gray

      Walter Miller... Rance Radigan

      Tom Ricketts... Amos Gray

      William Desmond... John Mulford

      Francis Ford... The Mystery Man

      Edmund Cobb... Cowhand Scotty

      Craig Reynolds... Henchman Ed (as Hugh Enfield)

      Bud Osborne... Henchman Hank (as Bud Osbourne)

      Ethan Laidlaw... Henchman Pete

      Silver... Silver (Buck's horse)

      220 minutes - 12 épisodes

      Buck Gordon (Buck Jones), un cowboy venu d'on ne sait où, déjoue les plans de voleurs de bétail et est engagé par un propriétaire lassé des vols commis sur ses terres.

      Episode 1, The Lone Hand : 
      Utilisant le cheval d'un bandit qu'il relâche, Buck remonte la piste des bandits et arrive dans une ville fantôme dans laquelle un homme est abattu et dont le cadavre disparait peu après. Une jeune fille survient et pense qu'il est l'auteur du meurtre....

      Un épisode plein de rebondissements comme on les aime.

      Episode 2, The Stampede :
      ... après une course poursuite et une chute spectaculaire de leur chariot en bas d'un talus, nos deux protagonistes se chamaillent. Gordon découvre l'identité de la jeune fille qui en parle à son grand père puis part à sa recherche. Pendant ce temps Gordon découvre des voleurs de chevaux qui "stampedent" le troupeau en direction de la jeune fille ...


      Ah, encore du suspens, le découpage est terrible, l'épisode s'arrête pile au moment le plus décisif, du coup, on attend la suite !

      Episode 3, Trapped :
      Avec l'autorisation de son grand-père, Mary veut montrer la mine qui se cache sous la ville fantôme mais les bandits les attaquent. D'abord fait prisonnier, Gordon parvient à se délivrer grâce à Silver puis capture les voleurs qu'il remet à Radigan ... l'inconnu de la ville fantôme fait sauter la mine alors que Mary et Gordon s'y trouvent ...


      On s'arrête de nouveau au point crucial !

      Episode 4, The man of Mystery
      De retour au ranch, Gordon s'aperçoit que Radigan a soit disant été attaqué par toute une bande qui aurait délivré les bandits captifs remis précédemment ... Gordon se rend au Bar Eldorado dans le but de tendre un piège, ignorant lui-même le piège qui lui est tendu ...


      La tension est à son comble !

      Episode 5, Riding for Life
      Les bandits tirent sur Gordon alors qu'il tente d'obtenir des détails auprès d'un homme blessé qui a fait irruption dans le bar, en indiquant avoir trouvé le repère des voleurs. Buck poursuit les bandits qui ont enlevé Mary et essaient de la faire parler ...


      Vivement la suite !


      Episode 6, Blazing Prairies
      Après avoir sorti le pauvre Gordon du puits à eau dans lequel il est tombé, les deux amis rejoignent un convoi où se trouve un célèbre détective appelé à la rescousse par Gordon, mais un feu de prairie allumé par des indiens les forcent à fuir ...


      Dur à suivre ...


      Episode 7, Entombed in the Tunnel
      Le pauvre Campbell a été tué dans le feu de l'action, et Gordon se retrouve à nouveau seul face aux bandits sans scrupule. Il retourne à la ville fantôme avec Mary mais alors qu'il tente de surprendre un des bandits dans la grotte qui communique avec les galeries sous la ville, celui-ci l'assomme et fait sauter la mine ....


      Pfouh, beaucoup d'action !


      Episode 8, The Thundering Herd
      Les deux protagonistes, sains et saufs, s'organisent. Buck part pour le Mexique afin de découvrir le lieu où sont cachées les bêtes volées, mais son plan est éventé : il est fait prisonnier. Mary, entraînée par un faux message de Buck lui demandant de venir le rejoindre, est elle aussi faite prisonnière par les bandits sans scrupule ...

      Chouette épisode plein de rebondissements !

      Episode 9, Flames of Fury
      Grâce à Mary nos deux héros s'enfuient mais sont bientôt pris en sandwich entre les groupes de bandits. De retour, Mary et Gordon découvrent un mot du grand-père leur indiquant qu'il s'est rendu à la mine avec son vieil ami Jeb Wilson. Sur le chemin de la ville fantôme, ils aperçoivent une maison en feu, celle de Jeb Wilson ...


      Stressant !

      Episode 10, Swimming in the Torrent
      Jeb Wilson a été tué, et le grand-père est seul dans la maison en flamme. Il est sauvé in extremis par Gordon qui plonge dans les flammes. Le grand-père est ramené sain et sauf à la maison. Entre temps du bétail volé est aperçu non loin de la frontière, alors que Gordon décide de retourner à la mine ...


      Un épisode un peu plus calme !!

      Episode 11,  A Wild Ride
       Echappant au torrent furieux, Gordon surprend Radigan en lui annonçant que Mary et son grand-père vont partir faire enregistrer la mine à la ville voisine. Sa bande et lui vont leur voler le titre de propriété et exploiter la mine. Gordon tente de les contrer et se lance derrière eux ....


      De l'action encore !

      Episode 12, Mystery of Ghost City
      Mary et son grand-père sont sains et saufs malgré l'accident de la diligence. Ils rentrent chez eux et décident d'ouvrir la mine aux habitants de la ville. Entre temps Radigan désespéré frappe le propriétaire du ranch qui ne tarde pas à récupérer son bétail. ...

      Complètement tiré par les cheveux ! Dommage, une fin peu originale et évidente ....

      "I'd rock you to sleep if I could find a rock!"

      lundi 12 mars 2012

      Lumberjack -Lesley Selander - 1944

      • Nous somme à la 52e aventure.
      Quand deux écrivains comme Barry Shipman et  Norman Houston s’associent pour adapter un roman de Clarence E. Mulford, nous pouvons nous attendre à une histoire exceptionnelle.
      Quand nous lisons le nom du réalisateur à la tête de Lumberjack, nous savons d’avance que le film sera réussi.
      Quand nous savons qu’Harry Sherman lance ses billets de banque pour que son équipe dispose de ce qu’il lui faut pour tourner, on commence à s’ennuyer de voir les premières images.
      Quand nous apprenons en lisant le générique que le film a été tourné dans les High Sierras et que la photographie est signée Russell Harlan, ca devient insupportable.
      Enfin, quand nous savons que nous allons retrouver Hoppy, plus personne ne peut vous déranger : que ce soit le téléphone, les amis, les parents, le facteur qui vous amène votre lot d’Oldies, le percepteur… Qu’ils aillent tous au diable. Le Western commence !
      Lumberjack raconte l’histoire d’une belle jeune fille  qui perd son fiancé et décide vendre ses terres à un escroc du nom de Douglas Dumbrille, assisté de Morris Ankrum.
      Hoppy tente de l’en dissuader car tous les gens qui vivent dans la vallée risquent de tout perdre. De plus sa propriété détient des zones montagneuses très boisées pouvant être exploitées.
      Les adaptateurs vous peignent des personnages ruraux d’une nature profonde. Ils sont de  fidèles, travailleurs et l’on peut compter sur eux.
      Bien que le sujet soit sérieux, un ton de comédie est utilisé à bon escient et traité par touches. Andy Clyde représente en partie l’humour du film, contrebalançant le drame du scénario et équilibre cette narration cinématographique.
      Lesley Selander est parfaitement à l’aise et semble nous livrer des images extraordinaires sans apporter de grands efforts.  Il est devenu un routier de l’excellence. De façon incroyable, il a exclu tout affrontement à l’arme à feu. Dans Lumberjack, c’est à coups de poings que l’on se bat. Très bonne idée car toutes les bagarres sont superbement dirigées, que ce soit à deux personnages ou en foule.
      Vous verrez comment les deux clans vont s’opposer dans les hauteurs des High Sierras et comment Hoppy viendra à bout de Douglas Dumbrille en livrant un combat périlleux en haut d’un barrage constitué de rondins tandis que la mèche de la dynamite se consume…
      Quel grand cinéma ! Joe Kane nous tournera un film similaire intitulé Timberjack avec Sterling Hayden, mais je dois avouer que ce Hoppy est supérieur. Pourtant, bon Dieu, j’adore Joe Kane !  

      •  Par didier toujours aussi confortable dans sa stagcoach.

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