- Premier Western avec Jack Randall : coup de maître ! Il s’intitule Riders of the Dawn et date de 1937.
La silhouette d’une quinzaine de cavaliers chantant se découpe dans le ciel, chevauchant sur le haut d’une falaise. Ce ne sont pas des hommes ordinaires. En une succession de plans, le réalisateur Robert Bradbury les suit avec sa caméra tandis qu’ils continuent de chanter les cavaliers de l’aube. Enfin, ils posent pied à terre.
Jack Randall, nouveau venu dans le monde du western leur dit d’attendre ici, il va prendre ses ordres.
« All right Carson », lui répondent-ils.
A l’intérieur de la maison en bois dans laquelle Jack va entrer en compagnie de son sidekick, une assemblée est assise, écoutant un vieil homme accablé (Lloyd Ingraham). Il dit : « Maintenant, j’appelle à vous au nom de l’humanité, au nom de la justice. Envoyez la loi à Green Valley ».
La caméra s’éloigne du visage de ce vieillard pour nous montrer en arrière plan jack Randall qui assiste à la scène, tenant dans ses mains son chapeau. Le vieil homme se tourne alors gravement vers Jack qui avance lui. Il parle avec la plus grande gravité : « Mr. Moran, je vous promets de faire justice pour la mort de votre fils ».
Un regard plein d’espoir envahit le pauvre père qui fait place à Jack Randall. Bradbury avance à nouveau sa caméra sur Jack Randall rompant un silence pesant et dramatique : « Gentlemen, que je sois payé ou pas, je ramènerai la loi à Green Valley »…
Tel est le début de Riders of the Dawn. Un western pas comme les autres, je dirais même unique en son genre. Le personnage de Jack Randall impressionne l’assistance qui emplit la maison et les spectateurs. Jack incarne tout simplement un chevalier envoyé par Dieu et l’on y croit.
Plus tard, Jack va se faire passer pour un hors la loi, as du Colt, devant rejoindre Jim Danti (Warner Richmond) et sa bande.
Le développement reste classique, mais magnifiquement filmé par Robert Bradbury qui fignole ses plans avec une beauté extraordinaire. La fin rejoint l’irréalité superbe du début et Jack avec ses Riders of the Dawn, viendront à bout des forces du mal avec la force de Dieu représentée par un orage…
Inutile de vous dire que c’est un western à voir absolument. Parmi les acteurs non crédités au générique, vous reconnaitrez le grand Westerner du muet Bill Patton, Hank Worden, Steve Clark, Glenn Strange.
- La stagecoach de notre friend Didier pile poil....pour le générique
Addison Randall / Marshal Jack Preston
George Cooper / 'Grizzly' Ike
Peggy Keys / Jean Porter
James Sheridan / Henchman Pinto
Earle dwire / Two-Gun Gardner
Ed Brady / Henchman Breed
Frank Hagney / Henchman Butch
Chief Dark Hawk / Indian Joe
Mon avis est plus mitigé mais c'est en effet un film très original, avec une fin qui vaut le détour !
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