Let's Remember:

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The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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samedi 8 septembre 2012

Viva Cisco Kid - Norman Foster -1940



 Est la 5e aventure de The Cisco Kid:


Viva Cisco Kid mais non Viva el Senor G. Engel pour son scénario médiocre qu’il a écrit à partir du roman d’O’ Henri. Naturellement, il a repris ses deux héros pour cette série dont c’st le deuxième violet. Il s’agit donc de Cisco Kid et de Gordito incarnés respectivement par Cesar Romero et Chris Pin Martin. L’osmose de ses deux acteurs fonctionnent à plein régime et nous sauvent de cette histoire ennuyeuse de diligence attaquée par des bandits qui ne trouvent pas les 25 000 dollars qui auraient dus se trouver dans le coffre. Pourtant, l’argent sera volé et le Sheriff ne trouvera pas la somme, ni le banquier. Apparemment c’est le père de la jolie fille transportée dans la diligence qui serait l’auteur. Norman Foster filme sans génie ce film produit par la Fox qui nous séduit par certaines scènes, mais qui dans d’autres sont interminables.

Un Western inégal donc qui se laisse voir par le ton de comédie utilisée à bon escient par le réalisateur et les acteurs qui remplissent honnêtement  leur contrat. Nous retrouvons LeRoy Mason en méchant et surtout Stanley Fields en chef de bande qui aime les farces. Francis Ford apparait durant quelques minutes et Tom London qui arbore l’étoile de Sheriff est secondé par son deputy Hank Wordon. Ces deux derniers ne sont pas crédités au générique. On remarquera également Ray Teal figurant parmi les outlaws qui braquent la diligence. Ce n’est pas le meilleur Cisco Kid, mais c’est un western qui reste à découvrir.

 

Pour le tableau nous avons :
Cesar Romero / Cisco Kid
Jean Rogers / Joan Allen
Chris-Pin Martin/ Gordito
Minor Watson/ Jesse Allen
Stanley Fields/ Boss
Nigel De Brulier/ Moses
Harold Goodwin / Hank Gunther
Francis Ford / Proprietor
Charles Judels/ Don Pancho

vendredi 7 septembre 2012

The Last of the Mohicans / Le dernier des Mohicans - Maurice Tourneur - 1920









Wallace Beery, Barbara Bedford, Alan Roscoe,
73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown (après un accident arrivé à Maurice Tourneur)
Le dernier des Mohicans

























En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
B. Bedford et A. Roscoe regardent le soleil se lever ....
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelques fois presque absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible et touchant dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée de Boris Karloff en indien (lançant cruellement un bébé en l'air) ...
Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper.
Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!" 

Plus de détails sur films-muets.blogspot.ch

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans



jeudi 6 septembre 2012

The Smoking Trail - William Bertram - 1924

Bill Patton
Bill Patton est un cowboy de l’écran à part des autres de la période du muet. Il est mince, de taille moyenne, le visage émacié et discret. 
De par sa nature assez effacée, des acteurs plus extravagants comme Tom Mix ou de formation théâtrale comme William S. Hart pour n’en citer que deux, lui prennent la tête d’affiche avec aisance.
Toutefois, ce Bill Patton qui a connut la vie du ranch avec ses parents décide de les quitter un jour pour suivre un cirque. 
Puis le voilà arriver à Hollywood où il se fait engager.
Sa connaissance des chevaux, ses prouesses acrobatiques et un don certain pour la comédie ne pouvaient que séduire les producteurs.C’est le réalisateur Clifford Smith qui l’engage en premier pour deux rôles secondaires dans deux westerns avec Roy Stewart en 1918.
 Mais il faut attendre 1921 pour que Alvin J. Neitz le dirige dans son premier rôle en 1921 : Outlawed. 
Bill tourne pour diverses petites maisons de production jusqu’en 1926 puis l’année suivante, il  entre à la FBO où il tourne avec Tom Tyler dans The Flying U Ranch.
Bien que sous contrat avec cette firme, il passe parfois  à Universal ou encore à  la Davis, mais dès 1929, il apparaît en deuxième ou même troisième plan.  Durant les cinq premières années des années trente, il se retrouve aux côtés des grands noms du western comme Buck Jones, Bob Steele, Hoot Gibson, Ken Maynard et Tim McCoy.
L’excellent réalisateur de westerns B, Alan James lui offre son dernier grand rôle en 1935 pour Arizona Trails. Bill continue de tourner jusqu’en 1942, mais ces plus beaux jours sont derrière lui. 
Notons le fabuleux western de David Howard « Marshal of Mesa City auquel il participe en 1939. Bill décède à l’âge de 57 ans en 1951.D’après les quelques historiens du western  (américains) qui se sont penchés sur la carrière de Bill Patton, ils retiennent la firme 
Chesterfield comme étant la meilleure à avoir 
procuré les meilleurs films avec Bill. 
Pour ma part et modestement,  je n’avoue en avoir vu que trois sur  sept, et aucun ne m’a séduit autant que Smoking Trail qu’il a tourné en 1924 pour la Hutter/Modock Sales.
L’histoire raconte l’histoire d’un Texas Ranger qui se fait passer pour un cowboy cherchant du travail dans une contrée où il sait que du bétail est volé.
Contrairement au souhait du contremaitre, il est embauché par un ranchman qui est au bord de la ruine. Il doit de l’argent à la banque et cette situation convient fort bien au contremaitre qui, en toute complicité avec un gredin de la ville veulent s’accaparer son domaine. 
Le ranchman qui est veuf est accompagné de ses deux filles qui tentent de l’aider, mais en vain. Rien de peut arrêter la chute du ranchman, sauf Bill Patton naturellement qui parvient à s’introduire dans la bande cowhands pour mener son enquête…
L’histoire reste très conventionnelle, mais son découpage est fort bien fait et le réalisateur William Bertram (qui joue le rôle du père) sait tirer partie des superbes paysages et de très bons cadrages. Beaucoup de plans rapprochés donnent une certaine profondeur aux personnages et ce film de 50 minutes se laisse regarder sans que l’on s’ennuie un seul instant.  Une mention particulière pour Jack House qui interprète le contremaître véreux. Il est crédible à souhait et nous pouvons déplorer qu’il n’est pas fait carrière dans le Western.
Soulignons qu’il a doublé Joel McCrea dans Buffalo Bill du grand Wild Bill Wellman!


Pour le tableau nous avons : 
Bill Patton /Bob Norton
William Bertram /Jack Barton
Jack House /Buck Bailey
Thomas W. Ross /Arizona Pete
Alma Rayford /Bonita Barton
Adrian Rayford /Flora Barton
Bud Geary /Tom Lathrop
          

mercredi 5 septembre 2012

Wells Fargo Gunmaster - Philip Ford -1951

  Une diligence conduite par Skeeter est attaquée mais Rocky Lane, un agent spécial de la Wells Fargo, arrive à pic pour tirer le conducteur de ce mauvais pas et abat l'un des bandits sur lequel on trouve une mystérieuse note indiquant le nom d'un bar de Cedarville et une combinaison de chiffres. 
Lane organise un faux hold up de la diligence et dérobe $20'000 en actions puis se rend dans le bar de Cedarville dans le but de rencontrer les bandits. Il comprend que la combinaison de chiffres correspond au jeu de la roulette et tente sa chance. Aussitôt il est emmené auprès de Ed Hines, le gérant qui lui propose de rencontrer le grand patron qui devrait échanger les actions contre du cash. Le patron a dans l'idée de se débarrasser de Lane et de garder toutes les actions. 
Il se trouve que son plan est contrecarré lorsque Tommy, le petit frère d'Ed est trainé par son cheval sous les yeux de Lane et d'Ed. Lane sauve Tommy et Ed, qui se sent redevable, refuse de l'amener au rendez-vous pour lui éviter d'être abattu....
Ce film est intéressant parce qu'il met en cause un homme qui a un besoin urgent d'argent pour soigner son petit frère. Du coup il perd un peu le sens des limites légales et se rend finalement compte qu'il est du mauvais coté de la loi. Le spectateur bien installé dans son fauteuil se rend compte que la limite entre l’honnêteté et la malhonnêteté n'est pas toujours si facile à déterminer et que le but final peut vous faire perdre le sens de la réalité. 
J’apprécie deux choses en particulier dans cette série :
  La première c'est que Rocky Lane est toujours constructif. Dans ce film par exemple, Skeeter fait un grand nombre de bourdes. Et bien Rocky ne perd pas de temps en semonces ni même n'exprime de la déception mais imagine tout de suite comment agir dès ce moment. Il reste proactif et positif. 
  La deuxième chose, c'est que Rocky Lane, contrairement à de nombreux acteurs, ne donne jamais l'impression de tirer des coups de feu à la va vite et prend le temps de viser avant d'appuyer sur la détente. Son regard est toujours déterminé et il semble toujours rester parfaitement maître de la situation. 
  Un générique d'une durée de 60 minutes en VO.
Allan Lane  /  Allan 'Rocky' Lane
Chubby Johnson  /  Skeeter Davis
Mary Ellen Kay  / Carol Hines
Michael Chapin  /  Tommy Hines
Roy Barcroft  /  Henchman Brick Mason
Walter Reed  / Ed Hines
Stuart Randall  /  John Thornton
William Bakewell  / Charlie Lannon
George Meeker  / Roulette Croupier 
 Anne O'Neal  /  Stage passenger

  Une écriture de LOU

mardi 4 septembre 2012

Song of the trail - Russell Hopton - 1936



 L’Ambassador Pictures a dans l’ensemble bien utilisé Kermit Maynard à travers 16 Westerns, de 1934 à 1937. Quelques uns  de ces films  ont pour décor le canada dans lesquels Kermit endosse l’uniforme des mounties. Tous ou presque sont des adaptations des romans de James Oliver Curwood ainsi que certains westerns, même s’ils n’ont qu’un lointain rapport avec les livres ! 
Le meilleur d’entre tous me semble être Red Blood of courage et Fighting trooper que John English a dirigeait et avec lesquels il débutait sa carrière.
 Effectivement, le producteur Conn savait lâcher des moyens financiers quand il le jugeait nécessaire. C’est ainsi que l’on voit jouer aux côtés de Kermit une grande actrice comme Evelyn Brent (dont notre amie LOU nous en a fait l’éloge dans un commentaire à propos d’un Hoppy) dans Song of the Trail.
C’est l’acteur Russell Hopton qui réalise Song of the trail. Il avait déjà assuré la mise en scène du premier film produit par l’Ambassador : Black Gold. Sa prestation reste faible, mais son film se laisse agréablement regarder car il bénéficie d’une excellente histoire. Conn est passé à côté d’un grand western…
Comme dans plusieurs films produits par Conn, le début est consacré à l’habileté de Kermit Maynard. Comment il monte à cheval, accomplit des prouesses, sait manier le lasso et tire au Colt 45. C’est le meilleur, il n’y a pas à contredire Conn.


 Kermit qui rencontre une jolie dulcinée du nom d’Evelyn Brent lors d’un tir sur des bouteilles, attire sa sympathie puis lors d’une visite dans un saloon, Kermit tombe sur son père interprété par George Hayes qui se fait plumer au poker. 
Il est invité à jouer quitte ou double sous les yeux de Kermit qui observe en tant que spectateur. Perdant à nouveau, Hayes sort une feuille de papier pour léguer sa mine au nouvel acquéreur et tricheur de poker. Je citerai Wheeler Oakman. 
La trame du récit part de ce simple fait, mais elle va considérablement évoluer  et il va falloir suivre car tout va se compliquer…
Le film est bondé d’action qui arrive toujours au bon moment. Le découpage du scénario est vraiment bien fait. Une des scènes les plus folles est celle ou Kermit Maynard se bat seul contre une quinzaine de cowboys dans le saloon. Il saute par-dessus les tables, gravit l’escalier en faisant tomber ses adversaires, se jette sur les lustres pour arriver de l’autre côté de la salle, en assomme un ou deux sur son passage. Tout se déroule si vite que le réalisateur a choisi de se reculer au maximum pour filmer les scènes spectaculaires en plan fixe.
Dommage que Russell Hopton ne connaissait pas les films de Michael Curtiz…

Le générique:
Kermit Maynard / Jim Carter
Evelyn Brent / Myra
Fuzzy Knight / Pudge
Andrea Leeds / Betty Hobson
George 'Gabby' Hayes / Dan Hobson
Lynette London / Saloon Girl
Wheeler Oakman / Bob Arnold
Lee Shumway / Stone
Roger Williams / Miller
Charles McMurphy / Curtis
Rocky the Horse / Rocky - Jim's horse

Evelyn Brent

lundi 3 septembre 2012

The Man from the Oklahoma - Forrest Sheldon, Harry S. Webb - 1926



Jack Perrin ...
Man from Oklahoma

Josephine Hill ...
Rita Lane

Lew Meehan ...
Sam Stallings

Lafe McKee ...
Rufus King

Martin Turner ...
Mose Jackson

Edmund Cobb ...
Lynn Durant

Starlight the Horse ...
The Oklahoman's horse

et aussi Bud Osborne, Jim Corey etc.
55 minutes

A San Francisco. Lynn Durant (Ed Cobb) se fait abattre dans la rue et dérober une grosse somme d'argent. Avant de mourir il a le temps de reconnaitre son agresseur en la personne de Sam (Meehan), un employé du ranch près duquel il travaille.
De retour au ranch, Sam rejoint son complice, le vieux Rufe qui se trouve être l'oncle et tuteur de la jolie Rita, seule propriétaire du ranch depuis la mort de ses parents.  Rufe est horrifié car jamais il n'a été prévu que Sam abatte Lynn pour lui dérober l'argent qui lui aurait servi à payer les traites du ranch. Il refuse donc l'argent du crime.
Sam a des vues sur Rita (Hill) mais un cavalier accompagné d'un chien fait son apparition et demande son chemin. Rita l'accompagne pour lui l'indiquer sous le regard jaloux de Sam qui les suit dans l'intention de se débarrasser rapidement de l'intrus. Celui-ci se présente sous le nom de l'homme de l'Oklahoma (Perrin). 
Alors qu'un cireur de chaussures (Turner) s'affaire à faire briller ses bottes, Sam vient le provoquer sans succès. Plus tard dans le bar, L'étranger surprend une conversation prouvant que Sam est malhonnête. Alors qu'il venait de refuser une invitation de Rita à venir les rejoindre à une fête le lendemain prévue au ranch et voyant Sam essayer de lui faire peur, il revient sur son refus. Mais Sam place l'un de ses hommes (Osborne) pour l' intercepter et l'empêcher de rejoindre Rita ...


Pas beaucoup de photos de ce film ...
Le début est sympa et plutôt prometteur. On se réjouit de voir Edmund Cobb mais celui-ci n'apparait que quelques secondes. L'action se poursuit tranquillement et on s'intéresse aux protagonistes. La source des images doit changer car la qualité de l'image change brusquement et il semble manquer un lien entre le moment où Jack Perrin accepte de venir à la fête et la fête dans laquelle on bascule brutalement dans la version Oldies (mais l'image n'est pas mauvaise).  Curieusement, d'un coup tout le monde porte des vêtements mexicains et c'est surprenant... (Même l'homme de l'Oklahoma !)
Dans la plupart des livres parlant de Jack Perrin que j'ai pu lire on souligne qu'il compose un genre de héros ennuyeux car il se montre toujours soigné et propre et rien ne semble jamais lui arriver. On souligne aussi son extrême gentillesse qui est très apparente dans tous ses films. Dans celui-ci il n'hésite pas à faire une caresse à son cheval ou à son chien qui semble avoir plus à faire que son maître.
La jolie est charmante Josephine Hill a souvent tourné avec Jack Perrin. 
Les seconds rôles sont bien repourvus, Lee Meehan toujours très expressif (mais il est vrai que son visage est naturellement assez dur), la pétillante Molly Malone joue une fille de saloon fort joliment, Bud Osborne se montre craignant Sam et plus ennuyé de lui obéir ce qui fait de lui un bandit plutôt sympathique ...
L'ambiance est particulière et on passe un moment agréable sans se prendre la tête !

On trouve ce film facilement chez Oldies ou chez Grapevine.

dimanche 2 septembre 2012

North of the Rockies - Lambert Hillyer - 1942

Est une réussite totale. Ce western nous entraine dans la région de Big Bear en Californie qui ressemble à s’y méprendre au Canada avec ses immenses forêts et ses superbes lacs. Bill Elliott endosse l’uniforme des Mounties qui lui va à ravir et c’est un véritable dépaysement que nous propose le bon vieux Lambert Hillyer, un de nos réalisateurs favoris. Son film est servi par une excellente histoire écrite par Herbert Dalmas.

Le sergeant Wild Bill Cameron (Bill Elliott) tente de mettre fin aux vols de fourrures organisés par Morgan (John Miljan) qu'il dérobe au Canada pour les revendre aux Etats-Unis. Parmi ses hommes se trouve le jeune Jim (Larry Parks) qui a été entrainé dans le mauvais chemin par la bande.
Celui-ci leur a proposé de se servir du ranch de sa vieille mère pour stocker les fourrures volées et servir aussi de point de repère. Mais avec le temps, il se rend compte de ses fautes et ne sait plus comment se sortir de ce guêpier.
Le contremaitre Tex (Tex Ritter) a repéré son jeu ainsi que Wild Bill qui porte aussi de forts soupçons sur Tex.

Les deux acteurs se retrouvent une nouvelle fois opposés, non seulement verbalement comme c’est le cas dans les quatre films précédents de la série, mais cette fois-ci aux poings. Bill et Tex s’affronteront même dans la maison de la vielle femme.
Heureusement, Herbert Dalmas nous démêlera cette affaire avec habileté et nos deux héros se quitteront bons amis en partant chacun de leur côté, nous rappelant ainsi la scène finale de la série des Rough Riders.
Précisons qu’avec des moyens adéquats, ce film B pouvait faire un excellent film A, tout comme Lone Star Vigilantes, le troisième Western de la série Elliott/Ritter.
Un beau dépaysement et en peu  entr’apercevoir Lloyd Bridges bien jeune…


Au générique :
Bill Elliott/      Sergeant Bill Cameron
Tex Ritter/ Tex Martin
Frank Mitchell/ Cannonball Rideaux
Shirley Patterson/ Lydia Rogers
Larry Parks/ Jim Bailey
John Miljan/ Morgan
Ian MacDonald/ Henchman Lazare
Lloyd Bridges/ Constable McDowell
Gertrude Hoffman/ Grandma Bailey
Earl Gunn/ Henchman Callon





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