Let's Remember:

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The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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vendredi 12 avril 2013

George Cleveland



                                  George Cleveland 1885-1957

Le touche à tout :
George est né au Canada dans la ville de Sydney le 17 septembre 1885 sous le nom de George Alan Cleveland.
Il débute au théâtre avant de se tourner vers le cinéma où il mènera une très longue carrière.
En 1930 après plus de 25 ans passés sur les planches, il fait ses débuts sur le grand écran comme ... dialoguiste (!) mais ce sera un rendez vous manqué.
George aura un passage à vide jusqu'en 1934 avant d’apparaitre pour la 1ere fois sur les écrans dans un thriller intitulé ‘Mystery Liner’ avec Noah Beery.
La même année les studios Monogram Pictures lui feront tourner pas moins de 10 films dont 3 westerns aux côtes de John Wayne : ‘Blue Steel –The man from Utah – The Star Packer’
Avec son air jovial , il deviendra vite un habitué des rôles sympathiques, on peut  donc le voir en Juge de paix, cuistot, shérif ou bien barman.
George fera quelques apparitions dans des serials pour les studios Republic Pictures.
Dans les années 50 il accédera à des productions plus importantes que se soit aux côtés de Randolph Scott, ou bien Victor Mature ou encore de son ami John Wayne.
En 1954 il prendra un virage du coté de la TV pour entamer une belle carrière dans la série des ‘Lassie’ qui durera jusqu'à 1957, après le succès du film ‘Le courage de Lassie’ avec Elizabeth Taylor en 1948.
George décédera brutalement en pleine carrière pendant la série ‘Lassie’ dans la ville de Burbank le 15 juillet 1957.
Quelques westerns au hasard  sur une bonne 50aine :
1953 San Antone
1952 Cripple Creek
1952 Carson City
1950 Frenchie
1949 Home in San Antone
1949 Rimfire
1948 The Plunderers
1948 Fury at Furnace Creek
1948 Albuquerque
1947 The Wistful Widow of Wagon Gap

jeudi 11 avril 2013

Massacre River / La rivière des massacres- John Rawlins - 1949

 
Guy Madison, Rory Calhoun, Cathy Downs, Steve Brodie, Iron Eyes Cody, Carole Mathews,
78 minutes
 
Dans un avant-poste éloigné de la civilisation deux amis et officiers aux éducations et aux passés diamétralement opposés ont l'estime de leur supérieur, le Colonel James Reid. Phil (Calhoun) est amoureux de Kitty Reid (Mathews), la fille du Colonel et va lui proposer le mariage mais celle-ci est tombée amoureuse de Larry (Madison) lequel se montre heureux d'épouser la jeune fille. Au cours d'une sortie des rebelles indiens tirent sur Randy, le frère de Kitty. Pour sauver son homme Larry l'emmène en ville où le docteur est justement en tournée. Laura, la nouvelle associée qui s'est imposée à Burke Kimber (Brodie) alors seul maitre du Blue Star, le bar local, lui propose alors de soigner le jeune homme. Les deux jeunes gens tombent irrémédiablement amoureux à la grande incompréhension de tous. Kitty revient de St Louis et Phil essaie d'éloigner Larry de Laura ..




Le film commence lentement et alors qu'on se demande bien ce qu'il va pouvoir se passer, les indiens ayant assuré les blancs de leurs bonnes intentions, tout à coup on bascule dans le mélo. Du coup ce n'est plus vraiment un western mais le thème devenu plus intime reste assez crocheur malgré tout. Sur fond de beaux paysages de l'Ouest, on assiste aux déboires amoureux de ces deux officiers qui semblent des gentlemen au départ. Les éléments sont terriblement enchevêtrés et finalement peut-être très proches de la vraie vie.
 
Ainsi les deux amis se montrent très fair play, on peut comprendre que Larry tombe amoureux de la belle Cathy Downs et sa démission, on comprend aussi la colère du frère, la déception de Phil qui s'est montré beau joueur en laissait la femme qu'il aime dans les bras de son ami. Bref, on comprend bien les protagonistes dans ce film pas binaire pour un sou. Le seul élément qui soulève un peu plus de questions c'est Laura. Au vu de sa force de caractère face à Burke, a-t-elle manipulé Larry ? Vu la manière dont tous deux se défendent mutuellement on opte pour le non. Mais à la fin Larry semble partir pour l'Ouest de manière assez apaisée, alors on a finalement l'impression d'avoir assisté à une tornade de passion vécue par ce couple "maudit" qui crée beaucoup de tumulte et de morts. Alors finalement j'ai bien aimé ce film qui voit les débuts d'acteurs appréciés (et tous très beaux soit dit en passant !)


mardi 9 avril 2013

Canadian Pacific - Edwin L. Marin - 1949



Randolph Scott : héros de l’Ouest, sous son visage buriné et sous la direction de Budd Boetticher il fera quelques chefs-œuvres.
Dans les années 1880 l’arpenteur Tom Andrews œuvre pour la Canadian Pacific Railroad afin de trouver un itinéraire pour cette dernière dans les Rocheuses Canadienne.

Celui-ci est financé par les Etats Unies et le Canada.
Tom est déterminé à épouser sa belle Cécille
Entre temps Tom apprend que le négociant de fourrure  Dick Rourke  craint la venue du chemin de fer qui  menace  son pouvoir sur les indiens et les trappeurs de la région et s’active pour mettre fin au projet.
Tom avec l’aide de Dynamite Dawson  va découvrir le complot de Dick contre le train.
Apres bien des déboires entre transfusion de sang, dynamitages de chariot et bagarres, Cécille comprend que son père est de mèche avec Dick  et ce dernier va lui annoncer que Tom est l’amant d’Edith , le médecin du camp….

Sur la toile:
Randolph Scott/ Tom Andrews
Jane Wyatt/ Dr. Edith Cabot
J. Carrol Naish/ Dynamite Dawson
Victor Jory/ Dirk Rourke
Nancy Olson/ Cecille Gautier
Robert Barrat/ Cornelius Van Horne
Walter Sande/ Mike Brannigan
Grandon Rhodes/ Dr. Mason
Don Haggerty/ Cagle
John Parrish/ Mr. Gautier


lundi 8 avril 2013

Señor Americano - Harry Joe Brown - 1929



Ken Maynard ... Lieutenant Michael Banning
Kathryn Crawford ... Carmelita DeAccosta
Frank Beal ... Don Manuel DeAccosta
Frank Yaconelli ... Mañana
J.P. McGowan ... Maddox
Gino Corrado ... Carlos Ramirez
Tarzan ... Tarzan, Banning's Horse

71 minutes

En Californie appartenant encore aux espagnols en ce temps-là, une fête est donnée au Rancho Francisco de Don Manuel (Beal) et sa fille Carmelita (Crawford), proche de la petite ville de San Rosario. Les villageois souhaitent que le congrès vote pour l'entrée de la Californie dans les États Unis. Les bandits menés par Maddox (McGowan) tente de profiter de cette situation incertaine pour faire main basse sur le ranch en dérobant les papiers de Don Manuel. Arrive Banning, un américain (Maynard), tel Don Quichote sur une magnifique Rossinante (Tarzan) suivi de son fidèle Sancho Panza en la personne de Mañana, joueur de guitare sur son âne. Mañana incite Michael Banning à participer aux joutes ouvertes à tous. Bien sûr il gagne à tous les coups, la course au chapeau et les autres. Son plus grand adversaire est Carlos Ramirez (Corrado) qui monte un cheval Pinto très similaire à Dice, un cheval que l'on peut voir dans It Happened in Hollywood dans le rôle de Toby. Carlos a des vues sur Carmelita, qui elle n'a d'yeux que pour le bel étranger. Mike apprend une chanson en espagnol pour courtiser la belle, et surprend une discussion entre Maddox (McGowan), le malhonnête gringo et ses hommes qui souhaitent passer à l'action. Un cavalier de l'US army vient demander son rapport à Mike qui n'est autre qu'un lieutenant de l'armée américaine infiltré ....


Un film bourré d'action qui, bien que muet, est très musical : ça chante joyeusement tout le temps, y compris pendant une grosse bagarre, même Ken Maynard chante en espagnol, et Kathryn Crawford en anglais, chacun désirant faire plaisir à l'autre.
Par rapport à certains films de Ken Maynard, Tarzan apparait un peu moins me semble-t-il : toutefois il détache son maître en tournant autour d'un arbre, part tout seul avec un courrier très important, gagne les joutes, emmène Carmelita chercher des renforts. De nombreux combats jalonnent ce film (ken Maynard tombe ou saute je ne sais combien de fois du premier étage, grimpe comme un singe, bondit, etc.)
Kathryn Crawford est très séduisante avec ses accroche-coeurs savamment arrangés.
J-P. Mc Gowan est toujours excellent en bandit.


Habillé en espagnol, tel Don Diego de la Vega dans Zorro, Ken Maynard a fière allure dans ce film sympathique !
http://films-muets.blogspot.com/search/label/Se%C3%B1or%20Americano


  • Je remonte le sujet pour donner le point de vue sur le film de notre ami Didier.

Si l’on aime le cinéma, c’est grâce à des films comme Senor Americano de Harry Joe Brown avec Ken Maynard. Quand on est enfant  et que l’on voit des Westerns comme celui-ci, on est gravé à jamais par tant de scènes spectaculaires, de dépaysement, de beaux costumes, d’actions à tout va, et par un acteur à qui l’on voudrait ressembler.
Harry Joe Brown se montre  à la hauteur de l’excellent livre de Helmer Walton Bergman qui allait être de nouveau adapter deux ans plus tard dans un excellent serial  intitulé The Vanishing Legion.  Les deux compères du muet, Brown et Maynard vous font passer  une heure qui semble durer cinq minutes et vous donnent l’illusion que le film est parlant tant que l’on est subjugué par cette narration cinématographique qui vaut un Raoul Walsh de la grande cuvée de la silent period.
Senor Americano, c’est Senor Ken Maynard, un agent discret du gouvernement qui est envoyé pour mettre un terme aux agissements d’un avide saisisseurs de terres interprété par J.P. McCarthy Rassurez ce sinistre acteur-réalisateur se prend une guitare sur la tête par Frank Yaconelli pour tous les mauvais westerns qu’il a signés !
 Lorsque Ken arrive sur les lieux en compagnie de Yaconelli, il participe à des concours traditionnels de Caballeros dans lesquels Ken se montre le plus habile. Ce qui lui vaut les beaux yeux de Carmelita (Kathryn Grayson – captivante). Naturellement Ken va devoir s’opposer à McCarthy et à sa bande de bandidos.
Ce qui va nous falloir de nombreuses de bagarres à poings nues avec acrobaties de la part de Ken qui se transforme en un véritable Tarzan d’Hacienda.  Il se suspend aux luminaires, saute par-dessus les murs de la propriété sans oublier de jeter des vases à la figure de ses adversaires. Puis il se bat à l’épée comme Don Diego de la Vegas !  Les effets portent, non pas parce que Ken est habile, mais parce que Joe Brown s’avère un fin chorégraphe de scènes d’action.  Ce film ressemble assez aux films de Michale Curtiz de la veine des  thirties.
Malgré une très mauvaise copie qui tire certainement ses origines d’une VHS transformée en DVD, Senor Americano pourrait se laisser voir dans de pires situations. Même assis sur des clous, on le regarderait du début jusqu’à la fin sans rien sentir !
Senor Americano annonce Song of the Caballero que les deux compères tenteront de renouveler pour le parlant, mais leur film sera loin de valoir celui-ci. 

KEN  promène son metteur en scène ALBERT S. ROGELL

dimanche 7 avril 2013

The Thrill Hunter - George B. Seitz - 1933

Buck Jones, Dorothy Revier, Robert Ellis, Silver

Un cowboy affabulateur et roublard se fait engager dans une troupe de cinéma. Persuadé qu’il a gagné le grand prix de Rome (voiture) et qu’il a combattu en Chine en tant qu’aviateur, le directeur d’une compagnie cinématographique l’engage comme acteur.

Un film hilarant qui n’a rien de très western. Il faut voir les scènes où Buck fait semblant de parler chinois, où il doit enfiler des vêtements western super kitsch pour tourner sa scène, la course automobile où le pauvre Buck ne comprend aucune instruction et sème la pagaille durant le tournage, et celle encore plus hilarante où il essaie d’apprendre à piloter selon un livre « learn to fly at home » pour sa scène du lendemain. Pour se faire un peu la main, il va même jusqu’à se payer quelques minutes dans un simulateur de vol (de l’époque bien sûr !) dans lequel il tourne comme une toupie.
J’ai eu beaucoup de plaisir à voir ce film atypique, plus comédie que western. Ce n’est pas un film où l’on se prend la tête et Buck Jones y développe un talent que l’on a déjà vu, par exemple dans Texas Ranger (où il campe un ivrogne très crédible).
J'avoue que je craque complétement pour Buck Jones ....

Difficile de trouver des images de ce films, j'y reviendrai 

samedi 6 avril 2013

Helen Parrish



                                      Helen Parrish 1923-1959


Une star filante :
Helen Parrish voit le jour le 12 mars 1923 à Colombus dans l’Etat de Georgie.
Issue d’une famille d’artistes, son frère était le réalisateur Robert Parrish et sa sœur l'actrice Beverly Parrish.
Helen débute très tôt devant la caméra à l’âge de 5 ans dans un film muet’ Babe Comes Home’
En 1930 à l'âge de 7 ans elle apparaitra discrètement à côté de John Wayne dans ‘La piste des géants’ ce qui va lui permettre d’enchainer tout aussi discrètement dans un autre western contant une autre épopée de l’Ouest ‘Cimarron’ à côté de Richard Dix.
Par la suite elle va multiplier les rôles dans le polar et le drame.
John Wayne va refaire appel à Helen 11 ans plus tard pour être à ses côtés dans ‘In old California’ ce qui lui apportera un beau tournant dans sa vie car elle enchainera ensuite plusieurs westerns pour la firme Republic en compagnie de Roy Rogers,  Noah Beery Jr pour le serial ‘Overland Mail’ ou même Charles Starrett.
Malheureusement elle va abandonner le grand écran pour le petit pour présenter ‘Hour glass’.
En 1949 Helen fera sa dernière apparition sur grand écran pour tourner le 1er western de Budd Boetticher ‘The Wolf Hunters’.
Dans les années 50 elle fera des petites apparitions sur le petit écran dans ‘Cowboy G-Men’
Hélas Helen va s’éteindre prématurément à l’âge de 35 ans le 22 février 1959 à Hollywood suite à un cancer foudroyant.

Helen nous laissera 7 westerns:
1949 The Wolf hunters
1948 Quick on the Trigger
1942 Overland Mail
1942 Sunset Serenade
1942 In Old California
1931 Cimarron
1930 The Big trail




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