Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mardi 4 septembre 2012

Song of the trail - Russell Hopton - 1936



 L’Ambassador Pictures a dans l’ensemble bien utilisé Kermit Maynard à travers 16 Westerns, de 1934 à 1937. Quelques uns  de ces films  ont pour décor le canada dans lesquels Kermit endosse l’uniforme des mounties. Tous ou presque sont des adaptations des romans de James Oliver Curwood ainsi que certains westerns, même s’ils n’ont qu’un lointain rapport avec les livres ! 
Le meilleur d’entre tous me semble être Red Blood of courage et Fighting trooper que John English a dirigeait et avec lesquels il débutait sa carrière.
 Effectivement, le producteur Conn savait lâcher des moyens financiers quand il le jugeait nécessaire. C’est ainsi que l’on voit jouer aux côtés de Kermit une grande actrice comme Evelyn Brent (dont notre amie LOU nous en a fait l’éloge dans un commentaire à propos d’un Hoppy) dans Song of the Trail.
C’est l’acteur Russell Hopton qui réalise Song of the trail. Il avait déjà assuré la mise en scène du premier film produit par l’Ambassador : Black Gold. Sa prestation reste faible, mais son film se laisse agréablement regarder car il bénéficie d’une excellente histoire. Conn est passé à côté d’un grand western…
Comme dans plusieurs films produits par Conn, le début est consacré à l’habileté de Kermit Maynard. Comment il monte à cheval, accomplit des prouesses, sait manier le lasso et tire au Colt 45. C’est le meilleur, il n’y a pas à contredire Conn.


 Kermit qui rencontre une jolie dulcinée du nom d’Evelyn Brent lors d’un tir sur des bouteilles, attire sa sympathie puis lors d’une visite dans un saloon, Kermit tombe sur son père interprété par George Hayes qui se fait plumer au poker. 
Il est invité à jouer quitte ou double sous les yeux de Kermit qui observe en tant que spectateur. Perdant à nouveau, Hayes sort une feuille de papier pour léguer sa mine au nouvel acquéreur et tricheur de poker. Je citerai Wheeler Oakman. 
La trame du récit part de ce simple fait, mais elle va considérablement évoluer  et il va falloir suivre car tout va se compliquer…
Le film est bondé d’action qui arrive toujours au bon moment. Le découpage du scénario est vraiment bien fait. Une des scènes les plus folles est celle ou Kermit Maynard se bat seul contre une quinzaine de cowboys dans le saloon. Il saute par-dessus les tables, gravit l’escalier en faisant tomber ses adversaires, se jette sur les lustres pour arriver de l’autre côté de la salle, en assomme un ou deux sur son passage. Tout se déroule si vite que le réalisateur a choisi de se reculer au maximum pour filmer les scènes spectaculaires en plan fixe.
Dommage que Russell Hopton ne connaissait pas les films de Michael Curtiz…

Le générique:
Kermit Maynard / Jim Carter
Evelyn Brent / Myra
Fuzzy Knight / Pudge
Andrea Leeds / Betty Hobson
George 'Gabby' Hayes / Dan Hobson
Lynette London / Saloon Girl
Wheeler Oakman / Bob Arnold
Lee Shumway / Stone
Roger Williams / Miller
Charles McMurphy / Curtis
Rocky the Horse / Rocky - Jim's horse

Evelyn Brent

lundi 5 mars 2012

Hopalong Cassidy Returns

 Hopalong Cassidy Returns - Nate Watt - 1936

  • Sixième aventures d’Hoppy
Lorsque le générique de ‘Hopalong Cassidy Returns’ défile, on note l’absence de l’excellent James Ellison, remplacé par William Janney,  et de Doris Schroeder qui a signé jusqu’ici tous les scénarios ou adaptations des romans de C. E. Mulford.
C’est Harrison Jacobs qui est à l’écriture dorénavant. Le point crucial, c’est Nate Watt, tout nouveau réalisateur à la Paramount qui a pris la place d’Howard Bretherton. Tous ces changements m’ont rudement inquiété.
… et bien, il faut avouer que Nate Watt a accompli un excellent travail. Ces plans, peut-être moins bien cadrés que ceux de Bretherton, restent néanmoins d’un haut niveau. Des idées ingénieuses fourmillent de la part du jeunot !
Vous verrez comment Hoppy affronte Morris Ankrum, caché derrière une fenêtre d’un étage, s’apprête à le tuer au 45.
Nate Watt filme le shooting en extérieur, en plan d’ensemble, certainement avec une grue car Hoppy se trouve de dos sur le toit. Il tire par la fenêtre où l’on aperçoit Ankrum qui tire également sur Hoppy. En fait, tout l’écran est noir et la seule lumière que l’on voit est l’intérieur de la pièce, un rectangle en hauteur découpé par la fenêtre, où l’on voit Ankrum tirant à nouveau sur Hoppy. Un autre plan d’ensemble vaut également tout le film. Dans le saloon, un  gunfight entre Hoppy et Ankrum est à nouveau  filmé, caméra braquée sur un miroir et en hauteur.
Ce qui frappe aussi dans ce Hoppy, c’est un point qui manquait dans les Bretherton : la violence, la réalité de la violence. Chez Bretherton, les gars se touchaient le cœur de la main gauche avant de tomber comme des sacs de son. Ici, c’est bougrement différent. La scène la plus hallucinante pour cette série familiale est celle ou Nate prend une sacré liberté…
 En effet, le badman Morris Ankrum, ahurissant de méchanceté, attrape au lasso le vieil imprimeur par derrière alors qu’il se trouve sur sa chaise de paraplégique, scène filmée en plan d’ensemble. Plan rapproché du vieux qui s’aperçoit de la présence de la corde tout autour de la poitrine. Il commence à appeler sa fille qui se trouve dans la maison, lui-même s’apprêtait à franchir la porte du jardin donnant sur l’habitation.
Retour au plan d’ensemble. Ankrum fait demi-tour avec son cheval, tirant le vieux saucissonné à sa chaise roulante qui hurle de terreur.
Plan d’ensemble de la fille sortant  de la maison. Elle se met à hurler de terreur en voyant son pauvre père disparaitre dans un nuage de poussière.
Cut-Plan d’ensemble d’Ankrum qui arrive en ville sur son cheval, tirant toujours le pauvre homme sur sa chaise à l’aide du lasso. Au moment où l’on ne se s’y attendait pas, ce dernier télescope une charrette arrêtée le long du trottoir ! HORRIBLE !
De tous les Westerns B que j’ai pu voir des thirties, environ 700, je n’ai jamais une scène aussi affreuse.
Pour en revenir à l’histoire, elle est totalement classique mais s’avère convaincante come vous l’avez déjà deviné. Un vieux prospecteur arrive en ville pour enregistrer un gisement car il vient de trouver de l’or. Mais avant tout, il a soif et va s’offrir un verre au saloon.  Il n’aurait pas dû. Il rencontre une belle (Evelyn Brent) qui lui soutire des renseignements dont le plan du gisement. L’Old Timer n’ira pas loin.
Le directeur de l’imprimerie locale est désemparé de la disparition du vieux et de toute la clique dirigée par le tenancier du saloon qui a sous sa botte un tueur de la pire espèce, alcoolique de surcroit (un Morris Ankrum extraordinaire).
L’imprimeur qui est assisté de Windy (George Gabby Hayes) fait appel à Hoppy pour lui confier la tin star. Le ménage ne va pas tarder à commencer.
Un Western Law and Order de première classe. Hoppy a abandonné le bar 20 et son ami Johnny remplacé par un freluquet qui va se retrouver ailleurs que dans la série, heureusement. Le personnage de la femme du saloon interprété par Evelyn Brent est remarquable dans son jeu de femme hors-la-loi   tombant amoureuse d’Hoppy qu’elle va devoir pourtant abattre avec son derringer. Mais les choses ne se passeront pas de cette façon et elle mourra dans les bras de Hoppy. Bravo au scénariste Harrison Jacobs d’avoir aussi bien repris son personnage du livre de Mulford.
Du pur Western adulte. On croise les doigts pour que Nate Watt poursuive sa carrière avec autant de brio. Malheureusement, son second Hoppy sera d’un cran nettement en dessous
  • (Voir la critique de Jica suivie de mon modeste  commentaire)

Une stagecoach à l'heure de Didier



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