Let's Remember:

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The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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mercredi 23 octobre 2013

Left Handed Law - Lesley Selander – 1937



Buck Jones / Alamo Bowie
Noel Francis / Betty Golden
Matty Fain / One-Shot Brady
George Regas / Sam Logan
Robert Frazer / Tom Willis
Lee Phelps / Sheriff Joe Grant
Nina Quartero / Chiquita
Frank LaRue / John Golden
Lee Shumway / Pecos Brown
Silver, jr / Alamo's Horse

62 minutes

Une bagarre éclate dans un bar et termine dans la rue où l'un des hommes bouscule Betty Golden, une jeune fille qui se retrouve par terre au milieu des paquets qu'elle transportait. Arrive alors à sa rescousse Alamo Bowie, un enquêteur de la Wells Fargo qui fait fuir les importuns. Après un bout de chemin avec la jeune fille, Alamo retrouve son chef qui veut l'envoyer enquêter sur des vols de bétails au ranch JbarG. Mais Alamo n'a pas fermé l'oeil depuis des jours et prétexte une grosse fatigue afin d'éviter ce nouveau travail. Lorsqu'il comprend que Betty est la fille de John Golden, le propriétaire du ranch, il fait rapidement volte face ! L'enquête l'entraine relativement vite sur les traces de quatre malfrats particulièrement bien organisés qui sévissent près de la frontière mexicaine ...

Dommage ce film commençait pourtant bien avec un début accrocheur. Malheureusement l'action s’essouffle très vite comme si tout à coup le scénario manquait de matière ou avait carrément des absences. Les dialogues vont par à-coups, de même le rythme général qui souffre d'un manque de souffle flagrant et c'est fort navrant. Pourtant Buck se montre solide et avec l'humour et le charme discret qu'on lui connait, l’héroïne est charmante, mais voilà, cela ne suffit pas à faire décoller ce film.

vendredi 22 mars 2013

The Last Trail - Lewis Seiler - 1927

Tom Mix ...Tom Dane
Carmelita Geraghty ... Nita Carrol
William B. Davidson ... Kurt Morley
Jerry Madden ... Tommy Pascal (as Jerry the Giant)
Frank Hagney ... Cal Barker
Lee Shumway ... Joe Pascal
Robert Brower ... Sam Beasley
Oliver Eckhardt ... Jasper Carrol
Frank Beal ... Bert Summers
Tony the Horse ... Tony, Tom's Horse
58 minutes

D'après un roman de Zane Grey

Des cavaliers sont poursuivis par des indiens dans les collines. Seuls Tom Dane (Mix) et Esther Pascal qu'il a sauvée réussiront à atteindre le fort où Joe Pascal (Shumway), très reconnaissant de pouvoir serrer sa femme dans ses bras promet à Tom qu'ils nommeront leur premier fils Tom en l'honneur de Dane. 10 années passent et Joe lui envoie une lettre dans laquelle il lui annonce qu'il est maintenant shérif de Carson City et veuf élevant seul le petit Tommy (Madden).
Comme la diligence de Carson City est régulièrement attaquée, Joe confie Tommy à la fille du mandataire des opérations de transport, Nita Carrol (Geraghty), pour convoyer l'or extrait d'une mine locale jusqu'au terminal des trains. La diligence est attaquée par une bande de voleurs. Grièvement blessé, Joe a de la peine à maîtriser les chevaux qui s'emballent mais Nita qui a entendu les coups de feu vient à sa rescousse, bientôt rejointe par Tom sur le chemin de Carson pour voir son vieil ami. Mis en déroute les voleurs s'enfuient et Joe confie alors à son vieil ami son fils Tommy et son étoile de shérif avant de mourir. Tom devenu shérif menace les opérations du chef des bandits, Kurt Morley (Davidson), lui-même intéressé par les beaux yeux de Nita qui semble se rapprocher de Tom : une raison de plus pour faire disparaître le dynamique Tom ....

ImageUn film truffé d'actions du début à la fin qui ne peut manquer de tenir en haleine : Pas étonnant que Tom Mix ait eu un tel succès avec son look inimitable et soigné : les chaps sont ornées de conchos, une rangée de boutons de chaque coté des manches, un savant laçage du pantalon sous les genoux, un super chapeau immaculé, des gants assortis aux empiècements contrastés, même son cheval possède un équipement de première classe. Un vrai régal pour les yeux !
Ce film est de plus touchant à plus d'un titre grâce au petit Tommy joué par Jerry Madden, un petit garçon plein de ressources que ce soit pour éviter de prendre un bain ou d'aller au secours de son papa en trainant un fusil plus long que lui au sol. A la mort de son papa, Tom pose délicatement sa main sur celle du moribond et ajoute la petite main du petit Tommy, comme pour sceller un pacte ... c'est une très jolie image.
La touche d'humour n'est pas en reste car on peut suivre les actions de l'adjoint du shérif dont le chien a un instinct infaillible ... lorsqu'il arrive à sortir de la douce torpeur dans laquelle il se trouve en compagnie de son maître !
Carmelita Geraghty est charmante et prend les choses en main et Tom Mix nous épate par ses prouesses avec son magnifique cheval Tony. Il répare les guides trafiquées par un vilain gangster sans scrupule alors que les chevaux de la diligence galopent à fond de train, conduit les deux roues avant restantes de sa diligence comme Ben Hur sur son char ... bref, du grand art !


Un très bon moment assuré !

http://films-muets.blogspot.com/2011/08/last-trail-lewis-seiler-1927.html

mardi 4 septembre 2012

Song of the trail - Russell Hopton - 1936



 L’Ambassador Pictures a dans l’ensemble bien utilisé Kermit Maynard à travers 16 Westerns, de 1934 à 1937. Quelques uns  de ces films  ont pour décor le canada dans lesquels Kermit endosse l’uniforme des mounties. Tous ou presque sont des adaptations des romans de James Oliver Curwood ainsi que certains westerns, même s’ils n’ont qu’un lointain rapport avec les livres ! 
Le meilleur d’entre tous me semble être Red Blood of courage et Fighting trooper que John English a dirigeait et avec lesquels il débutait sa carrière.
 Effectivement, le producteur Conn savait lâcher des moyens financiers quand il le jugeait nécessaire. C’est ainsi que l’on voit jouer aux côtés de Kermit une grande actrice comme Evelyn Brent (dont notre amie LOU nous en a fait l’éloge dans un commentaire à propos d’un Hoppy) dans Song of the Trail.
C’est l’acteur Russell Hopton qui réalise Song of the trail. Il avait déjà assuré la mise en scène du premier film produit par l’Ambassador : Black Gold. Sa prestation reste faible, mais son film se laisse agréablement regarder car il bénéficie d’une excellente histoire. Conn est passé à côté d’un grand western…
Comme dans plusieurs films produits par Conn, le début est consacré à l’habileté de Kermit Maynard. Comment il monte à cheval, accomplit des prouesses, sait manier le lasso et tire au Colt 45. C’est le meilleur, il n’y a pas à contredire Conn.


 Kermit qui rencontre une jolie dulcinée du nom d’Evelyn Brent lors d’un tir sur des bouteilles, attire sa sympathie puis lors d’une visite dans un saloon, Kermit tombe sur son père interprété par George Hayes qui se fait plumer au poker. 
Il est invité à jouer quitte ou double sous les yeux de Kermit qui observe en tant que spectateur. Perdant à nouveau, Hayes sort une feuille de papier pour léguer sa mine au nouvel acquéreur et tricheur de poker. Je citerai Wheeler Oakman. 
La trame du récit part de ce simple fait, mais elle va considérablement évoluer  et il va falloir suivre car tout va se compliquer…
Le film est bondé d’action qui arrive toujours au bon moment. Le découpage du scénario est vraiment bien fait. Une des scènes les plus folles est celle ou Kermit Maynard se bat seul contre une quinzaine de cowboys dans le saloon. Il saute par-dessus les tables, gravit l’escalier en faisant tomber ses adversaires, se jette sur les lustres pour arriver de l’autre côté de la salle, en assomme un ou deux sur son passage. Tout se déroule si vite que le réalisateur a choisi de se reculer au maximum pour filmer les scènes spectaculaires en plan fixe.
Dommage que Russell Hopton ne connaissait pas les films de Michael Curtiz…

Le générique:
Kermit Maynard / Jim Carter
Evelyn Brent / Myra
Fuzzy Knight / Pudge
Andrea Leeds / Betty Hobson
George 'Gabby' Hayes / Dan Hobson
Lynette London / Saloon Girl
Wheeler Oakman / Bob Arnold
Lee Shumway / Stone
Roger Williams / Miller
Charles McMurphy / Curtis
Rocky the Horse / Rocky - Jim's horse

Evelyn Brent

vendredi 27 juillet 2012

The Lone Defender - Richard Thorpe - 1930

Un des serials primaire sorti tout droit de l’écurie Mascot qui sera mis entre les mains du réalisateur débutant Richard pour son 1e western et son seul serial.
Richard deviendra par la suite  un des grands vétérans du western et des films d’aventures. Richard va mettre en scène un célèbre chien en vedette Rin-Tin-Tin que le producteur Nat Levine va emprunter aux frères Warner pour 5000 dollars.
Les douze épisodes nous entrainent dans une mine d’or dont le plan est camouflé dans une montre est convoité par l’affreux Cactus Kid.
Le début de l’histoire : une mise à prix est affichée de 1000 dollars  pour la capture de ‘The Cactus Kid’ pour vols.
Ce dernier planqué sous un porche d’une hacienda va surprendre la conversation de Burke et de Juan Valdez aveugle, guidé par un chien et qui  sont 2 prospecteurs d’or.
Avant de se diriger vers leur mine Burke va confier le plan de l’emplacement à Juan qui va le cacher dans sa montre à gousset sous les yeux de sa fille Dolores qui leur souhaite un bonne route. 
Mais ces derniers en cours de route et lors d’une tempête de sable vont tomber dans une embuscade tendue par Cactus Kid mais Rin Tin Tin réussira à prendre la fuite.
Inquiète Dolores va se confier au sheriff Billings pour avoir des nouvelles de son père mais entre temps le jeune Buzz ramène le chien au Sheriff qu’il vient de  découvrir errant  et sous les yeux apeurés de Dolores face à la tragédie.
L’agent de justice Ramon va être nommé pour suivre l’affaire afin de découvrir Cactus Kid et sa bande avec l’aide de Dolores et surtout de Rin Tin Tin qui va reconnaitre les meurtriers grâce à son flair.
En conclusion un serial amusant et bourré d’actions en 1930. Les enfants ont du être ravis à l’époque.
  Il sortira sur les écrans Français sous le titre ‘Le Secret du Chercheur d'Or’ en 2 Époques  1/Vengeance  et 2/Au Service du Droit.
Au générique:
Rin Tin Tin / Rinty
Walter Miller / Ramon
June Marlowe / Dolores Valdez
Josef Swickard / Juan Valdez
Buzz Barton / Buzz
Lee Shumway / The Cactus Kid-Amos Harkey
Julia Bejarano / Maria, the Dueña
Lafe McKee / Sheriff Billings
Arthur Morrison / Limpy
Frank Lanning / Burke
Les chapitres
1. The Mystery of the Desert
2. The Fugitive
3. Jaws of Peril
4. Trapped 
5. Circle of Death
6. Surrounded by Law 
7. The Ghost Speaks 
8. The Brink of Destruction
9. The Avalanche
10. Fury of the Desert 
11. Cornered
12. Vindicated!

vendredi 25 mai 2012

The Lone Star Ranger - A.F. Erickson - 1930


George O'Brien, Sue Carol, Walter McGrail, Russell Simpson, Roy Stewart, Colin Chase, Lee Shumway

67 minutes
D'après un roman de Zane Grey


La diligence d'El Paso est attaquée et les passagers dérobés. Poursuivi par un shérif et sa posse pour avoir avoir abattu un homme en légitime défense, Buck Duane (O'Brien) interrompt sa baignade et les voleurs puis sauve une jeune new-yorkaise, Mary Aldridge (Carol) très enthousiasmée par la découverte du vrai ouest malgré que les chevaux de la diligence se soient emballés. Peu impressionnée par le jeune homme pourtant torse nu qui lui fait face, Mary lui demande s'il ne craint pas de prendre froid sans chemise et lui indique qu'il sera le bienvenu chez son oncle le colonel John Aldridge (Simpson) qui officie en tant que juge à Val Verdes. 
Buck poursuit sa fuite mais MacNally (Stewart) ne tarde pas à le retrouver et lui propose de travailler pour les rangers pour obtenir son pardon. Il suffit pour cela de ramener un certain Holt qui sévit dans la région de Val Verdes. Voyant là une occasion inespérée de retrouver la belle Mary, Buck accepte et se rend dans cette petite localité où des voleurs sans scrupules sévissent.
En chemin Buck retrouve Mary et fait la connaissance de son oncle. A la cantina il aide un certain Laramie (Chase) à panser une plaie infligée par balle à la main par le redoutable Lawson (McGrail) le bras droit du colonel. Bien vite Buck se doute qu'il n'est autre que Holt mais comprend que le véritable bandit est Lawson qui ne semble craindre personne ...

Ah en voilà encore un western bien mené. Pas une seconde de trop ou en manque, un rythme constant tout au long des 67 minutes. La bande son semble être perdue mais cela n'est pas gênant car les bruits de fond sont très bien synchronisés (les chants, la foule ou même les moutons). George O'Brien est séduisant en diable, la réplique lui est donnée par la future Madame Allan Ladd, Sue Carol toute mignonne et charmante. Les deux forment un très beau couple, il faut bien l'avouer. On a de plus l'occasion de découvrir le cheval de Monsieur O'Brien, Mike, un magnifique animal qui a l'air chaud à monter et dont l'équipement est princier.

Un film qui joue sur la variation : de l'intrigue, des courses poursuites, des affrontements, de la romance, de l'humour, des danses, des chants et il y a même un certain nombre de très jolies filles plutôt aguichantes.
Je ne sais pas si la scène où George saute sur la table pour aider Sue à se dépêtrer d'une lampe était dans le scénario mais la scène est excellente : George bondit tel un fauve sur la table mais rate son coup et tombe en entrainant la belle. Vraiment très chouette !
On y trouve de plus plein de bonnes choses pour se faire plaisir : des paysages magnifiques, une légende indienne liée à la Rainbow Arch (Un jeune indien poursuivi s'est jeté en bas des rochers pour échapper à ses ennemis et sa fiancée désespérée l'aurait suivi, le Grand Manitou les aurait alors récompensé en bâtissant au dessus du lieu de leur repos éternel cette magnifique formation rocheuse en forme d'arc en ciel). On a aussi l'occasion d'admirer une diligence conduite magistralement par un driver qui sait s'y prendre. Les personnages sont tous bons à commencer par Walter McGrail qui incarne un méchant avec lequel on n'a pas envie de plaisanter. Russell Simpson joue le Colonel de manière plausible, et cerise sur le gâteau, on retrouve Lee Shumway (dans le rôle de l'homme de main Red Cane) un acteur que je viens de découvrir dans The Bat 1926, un film muet excellent et très drôle que je vous conseille vivement, l’ancêtre de Batman encore tellement en vogue de nos jours (on peut voir ce film facilement sur le net en plus). 
 Une fois n'est pas coutume je me fais un peu de pub : http://films-muets.blogspot.com/2012/05/bat-roland-west-1926.html 

vendredi 2 mars 2012

Ghost Town - Harry L. Fraser - 1936

Ghost Town – Harry L. Fraser -1936
Ghost Town réalisé en 1936 par le routier du genre Harry Fraser est un western produit par William Berke. Comme l’on peut s’en douter avec ce dernier, le budget est serré et Fraser doit se débrouiller avec ce qu’il a.  Mais Harry Fraser en a vu d’autres et il dispose de trois atouts. 
Une histoire bien écrite et bien découpée par son adaptateur, Harry Fraser en personne ! De la présence d’un grand acteur Harry Carey et d’Earl Dwire magnifiquement dirigé.
Earl Dwire est un mineur chanceux qui dispose de 10 000 dollars qu’il souhaite investir dans une mine. Il est certain de gagner beaucoup d’argent. Hélas, il est surveillé par Morell (Lee Shumway) et ses deux hommes de main ; salopards en tenue de ville comme Fraser aime montrer ses vilains.
Souvenez-vous de Diamond Trail et de From Broadway to Cheyenne. Les lascars tendent en embuscade à Earl qui fonce à la banque avec sa vieille voiture. Au milieu des balles, Earl fait un écart sur la route montagneuse et la voiture glisse au fond d’un petit ravin (cascade bien réglée). Le vieux est inerte lorsque les bandits surviennent.
EARL DWYRE - HARRY
C’était sans compter sur un vieux cowboy qui arrive à cheval, trainant avec lui une mule de bat. Son nom c’est Cheyenne Harry, une connaissance d’Earl qui lui remet son argent avant que les bandits n’arrivent. Cheyenne a décampé quand les bandits arrivent. Ils ne trouvent rien sur le corps. Le Sheriff Ed Cassidy déboule avec quelques hommes armés et rencontrent Cheyenne. Ils le fouillent et trouvent les 10 000 dollars… Cheyenne est jeté en prison…
L’histoire n’a rien de bien nouveau, mais étant correctement mise en scène et les acteurs interprétant à merveille leur personnage, vous passerez un bon moment avec Ghost Town, même s’il y a un ralentissement du rythme sur la seconde moitié du film.
Harry Carey accuse largement ses 58 ans dans ce film. Il semble très fatigué et ses traits sont ceux d’un homme plus âgé. Toutefois, il conserve toujours son élégance et tout de noir vêtu il joue avec   aisance et une assurance extraordinaire. En réfléchissant bien, était-il un acteur ou bien tout simplement lui-même ? 




  • Pour le casting à votre gauche
  • Pour l'écriture au dessus Didier. 


ED CASSIDY - HARRY
RUTH FINDLAY-DAVID H. SHARPE


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