May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 18 mai 2012

Range Warfare – S. Roy Luby - 1934


Le générique :
Reb Russell / Reb Russell, aka The Whistler
Rebel / Rebel, Reb's Horse
Lucille Lund / Sue Callahan
Hal Taliaferro- Wally Wales / Tommy Lord
Roger Williams / Jess Monroe
Slim Whitaker- Charles Whittaker / Sheriff Curt Turner
Lafe McKee / Wade Callahan
Eddie Boland / Jack Brady
Dick Botiller / Little Feather
Range Warfare de 1934 est le quatrième western de Reb Russell à la Willis Kent Production que nous avons déjà évoqué sans la rubrique des films avec Reb, la star du football.  On ne sait comment, mais le producteur s’était acheté les droits d’un livre d’E.B. Mann intitulé  The Dead Whistler. Comme dans la plupart des romans de cet auteur, il nous plonge dans l’univers des ranchmens confrontés à des vols ou des meurtres. E.B. connait bien son travail et dans chacun de ses livres on y trouve un réel plaisir à les lire.
Nous n’en diront pas autant de ce Western dont l’adaptation s’avère catastrophique, tout comme le réalisation de Roy Luby, qui pourtant nous a réalisé un grand nombre de bons westerns B. Sa direction des acteurs est insignifiante et il n’est pas rare d’écouter Reb Russell réciter son texte comme un gamin le fait  à l’école. Même Wally Wales que nous connaissons fort bien pour son talent d’acteur ne brille guère. Mais en avait il l’occasion ?
Curieusement, Luby s’attarde sur des scènes  sans intérêts, comme celle par exemple de huit cowboys qui sont liés au lasso les uns derrière les autres par Reb et qu’ un peu plus tard nous retrouvons en train de marcher à la queue leu-leu. Enfin, un cowboy survient et coupe leurs liens. Nous devons attendre impatiemment que ces scènes se terminent car elles sont totalement gratuites et ne servent qu’à prolonger le film… Les invraisemblances ne manquent pas également. Citons celle-ci : Wally Wales est gravement blessé d’une balle dans les reins et conduit par Reb dans un ranch tenu par Lafe McKee et sa fille. Reb discute tranquillement de la pluie et du beau temps avec ses interlocuteurs, sur le pas de leur porte. Le sort de Wally n’est évoqué qu’à la fin de la conversation. Personne ne se doute qu’il agonise !
♣  Il est clair que l’adaptateur n’a pas su tirer parti du livre et que personne ne semble croire à cette histoire. Il faudra attendre pour que Luby et Reb se retrouvent pour le tournage d’Arizona Bad Man qui est d’un tout autre niveau.

♣  A l'écriture the Reb Didier 







Ce qui frappe surtout c'est que Reb Russell parle excessivement lentement avec un accent à couper au couteau (pour tout dire on dirait même qu'il a de la peine à articuler, en plus il cligne beaucoup des yeux ?) ...Wally Wales est toujours très bien à tel point que je me suis demandé pourquoi diable n'était-il pas le héros de ce film ? Il disparait purement et simplement de l'image alors qu'il est supposé être secrètement soigné dans la maison (il semble surtout que tout le monde est HORS de la maison). Wally Wales est laissé à l'agonie sans que cela ne perturbe quiconque (je me suis dit la même chose)
Lorsque Reb court en bas de l'escalier, regardez bien comme il pose ses pieds en travers des marches histoire de ne pas se prendre les éperons dans la contre marche ... c'est amusant de le voir marcher comme un crabe.
Il y a en effet plusieurs scènes un peu longuettes, comme celle citée plus haut des prisonniers marchant à la queue leu leu et que l'on voit pendant trop longtemps. Par contre il y aurait eu matière à faire une scène d’anthologie avec l'indien qui intercepte le message et qui utilise son étrille américaine comme arme pour forcer son interlocuteur à parler ... Celui-ci pousse un grand cri et je peux vous dire que l'étrille (surtout réglée sur poils d'hiver !) ça doit faire très mal sur le visage ! 
Le point positif à part ça, c'est Rebel, le cheval : un bien bel animal ! Parlant de cheval, ai-je rêvé ou quelqu'un essaie-t-il d'imiter (mal !) le hennissement d'un cheval au début du film?

Lou la Rebelle ou Lou qui re-bêle ! ;-) 




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