May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 11 août 2017

Stand Up and Fight / Trafic d’homme - W. S. Van Dyke - 1939


W. S. Van Dyke un réalisateur prolifique qui a débuté sa carrière en tant qu'assistant pour Griffith.
Il  commence la réalisation dans le western dont 4 seront sonores sur les 23 et ensuite partira vers les iles avec des films d’aventures, sa  carrière  commencera en 1917 pour arrêter en 1942.
On lui doit le film ‘San Francisco’ avec son fameux tremblement de terre avec Clark Gable de 1936.
En plein cœur du Sud dans le Maryland en 1844 le bel et jeune aristocrate Blake Cantrell vient d’organiser une chasse à courre dans son immense domaine en compagnie de ses invités et surtout avec une séduisante invitée de l’Est, Susan Griffith, qui est à la recherche d’une belle dot.
Rentrant fort tard de la chasse un festin attend les convives venus de Baltimore, son vieil  ami l’avocat Phillip Allan va lui conseiller vivement d’annoncer sa faillite car pour payer ses dettes il devra vendre ses esclaves et son domaine aux enchères.
Ainsi le charmant Blake Cantrell, son domaine et ses esclaves vendus, la mort dans l’âme avec seulement 850 $ dans les poches pour repartir à zéro perdra aussi  sa dulcinée  Susan Griffith qui a eu la mauvaise idée de lui conseiller de trouver un emploi, mais cela est trop dur pour un aristocrate !..
Son ami avocat va lui recommander une de ses relations à Cumberland Gap, le Colonel Webb qui actuellement construit la voie ferrée de Baltimore à Ohio.
Notre aristocratique va prendre le train à vapeur un peu poussif car lors des montées les voyageurs doivent descendre pousser le train.
Au cours du voyage Blake va croiser la diligence de la ‘Bullet Stage Line’ avec à son bord la principale actionnaire Susan accompagnée de sa tante Amanda qui se rendent également à Cumberland pour rencontrer le Captain Boss Starkey, responsable de la ligne pour lui demander des comptes car la Bullet Stage Line voit ses revenus baisser, les frais augmenter et  la banqueroute qui approche.
Susan et sa tante Amanda veulent en savoir plus sur cette situation et le Captain va se justifier en mettant en cause la venue du chemin de fer et  le fait qu’il ne trouve pas d’hommes car les salaires sont trop bas.
Pour cela le Captain manigance dans la clandestinité avec les  douteux Arnold et Crowder à traficoter avec des abolitionnistes qui paient pour libérer des esclaves.
Pendant ce temps arrive à Cumberland Blake Cantrell qui va se rendre chez le Colonel Webb qui va lui offrir comme emploi d’espionner le Captain Boss Starkey et sa bande de brigands sur les trafics d’esclaves qu’il passe en fraude dans des chariots.
Il va falloir que Blake Cantrell s’intègre dans les services de renseignements avant de faire la connaissance de  Boss Starkey qui commencera par une belle bagarre et finira par une bonne entente à la fin…..
Entre temps nous aurons de belles scènes de courses entre trains et diligences ainsi que des fusillades, des tempêtes de neige et enfin une réconciliation entre le vieux ronchon bourru et le gentleman aristocrate qui partira vers l’Ouest pour ouvrir d’autres territoires pour le chemin de fer avec dans ses bras Susan, son amoureuse …
  Le tournage aura lieu en Californie:
* Butte Meadows
* Chico
* Jonesville
* Sterling City
Il aura une diffusion sur la chaine TCM dans les années  2000 d’une durée vidéo de 97  minutes  en VOSTFR dans une très belle copie.
Au générique:
Wallace Beery…...Captain Boss Starkey
Robert Taylor…...Blake Cantrell
Florence Rice…...Susan Griffith
Helen Broderick…...Amanda Griffith
Charles Bickford…...Arnold
Barton MacLane…...Crowder
Charley Grapewin…...Old Puff'
John Qualen…...Davy
Robert Gleckler…...Sheriff Barney
Clinton Rosemond…...Enoch
Cy Kendall…...Foreman Ross 
Florence Rice
Helen Broderick

lundi 18 mars 2013

Winners of the Wilderness - W. S. Van Dyke - 1927



Tim McCoy .
Col. Sir Dennis O'Hara (as Colonel Tim McCoy)

Joan Crawford ...
René Contrecoeur

Edward Connelly ...
Gen. Contrecoeur

Roy D'Arcy ...
Capt. Dumas

Louise Lorraine ...
Mimi

Edward Hearn ...
Gen. George Washington

Tom O'Brien ...
Timothy

Will Walling ...
Gen. Edward Braddock (as Will R. Walling)

Frank Currier ...
Gov. de Vaudreuil

Lionel Belmore ...
Gov. Dinwiddie of Virginia

Chief John Big Tree ...
Chief Pontiac
68 minutes

 "Winners of the wilderness" a eu pour titre en france "La croisée des races".Les Niçois ont pu le voir en Mai 1928. J'ai la trace de Mars 1929 pour Paris, mais je pense qu'il est sorti 1 ou 2 mois avant Nice, comme il était d'usage à l'époque. Vince


En 1755, durant la guerre des 7 ans (Guerre de la Conquête), les français menés par le Général Contrecoeur mettent au point leur plan d'attaque mais sont espionnés par Denis O'Hara (McCoy) un Colonel de l'armée anglaise. Surpris par les troupes, il fuit à l'étage et fait la connaissance de la belle Renée (Crawford), la fille du Général. C'est l'amour at first sight, Denis parvient à s'échapper mais revient sous son vrai visage pour revoir la belle. Celle-ci le reconnait grâce à la chevalière portée à son doigt. Surpris par le Capitaine Dumas (D'Arcy) il ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de Renée.
Rejoignant les troupes du Général Braddock, il se met en route pour Fort Duquesne et les hommes tombent sous les coups des français qui les massacrent, à l'aide d'indiens menés par leur Chef Pontiac et de miliciens canadiens. Denis s'en sort miraculeusement et vêt l'habit d'un français pour se rendre à Fort Duquesne ...

Voir la vraie histoire en gros de la bataille de la Bataille_de_la_Monongahela
pour davantage de détails et des gravures émouvantes : http://www.britishbattles.com/braddock.htm

Ce film mêle allégrement des faits historiques et de la romance. Les moyens déployés sont immenses, les troupes, les costumes et l'armement sont rendus de belle façon, je suis toujours épatée de penser qu'un réalisateur se lance dans une entreprise aussi colossale en terme de figurants, de costumes et de décors...

L'un des premiers films de Joan Crawford et le troisième du Colonel Tim McCoy. Il s'y montre encore jeune alors qu'il a déjà 36 ans et une vie déjà bien remplie (militaire, agent territorial Indien grâce à ses connaissances des indiens, etc) 
On découvre quand même un pan de cette fameuse bataille menée par le Général Braddock qui ne manque pas d'esprit car alors qu'il est sur le point de trépasser  We shall know how to fight them next time.” furent ses derniers mots semble-t-il ... (par contre l'acteur qui l'incarne ne sait visiblement pas monter à cheval car il est incapable de rendre la main à sa monture qui lutte constamment contre le mors - j'ai cru voir une bride spéciale ? - c'est déprimant).
Tom McCoy se démène à la manière d'un Douglas Fairbanks bondissant, le film termine par une évasion en saut à la perche, des acrobaties à cheval (poste hongroise) impressionnantes. 
Joan Craword est fort jolie, de même sa maid Mimi jouée par Louise Lorraine. 
Roy D'Arcy compose le villain Dumas de belle manière. Je suis sûre qu'il a inspiré de nombreux dessinateurs de BD ou des futurs réalisateurs car il représente une certaine image classique du méchant vivant entre 1700 - 1900. 

vendredi 16 novembre 2012

Spoilers of the West - W. S. Van Dyke - 1927

  • A été réalisé en 1927 par l’un des plus grands réalisateurs du muet et des années 30. Son nom est Woody van Dyke. Une légende en somme. Cet homme se voulait un aventurier avant tout et voulait filmer là où personne ne l’avait jamais fait.  Il avait été bucheron, prospecteur et mercenaire.
Tout d’abord engagé par D.W. Griffith pour son chef d’œuvre Intolérance, van Dyke s’intéresse fortement au cinéma et à l’histoire de l’ouest encore proche. C’est ainsi qu’il rencontre l’ancien hors la loi Al Jennings avec qui il tourne l’un de ses premiers films The dugout en 1918 qui est absolument extraordinaire. Il faudra attendre les années 70 pour retrouver autant de réalisme dans un western.
 Il va faire une rencontre clash avec une autre personnalité,  le colonel Tim McCoy qui est né en 1891 et qui a vécu son adolescence dans un ranch au Wyoming ; ce qui lui a permis de se faire admettre dans une réserve indienne. Il  avait comme passe-temps  d’interroger les anciens du vieil West.
Van Dyke et McCoy, tous deux pro-indiens convaincus signent un contrat à la MGM qui va leur permettre de tourner  les plus grands westerns du muet. En 1925, ils réalisent  leur premier grand western : War Paint qui raconte l’histoire d’un groupe d’Arapahoes qui décide d’échapper à leur réserve et qui est  poursuivis par les tuniques bleues.
Leur deuxième film est  Winners of the Wilderness, un chef d’œuvre sur la guerre franco-anglaise avec Joan Crawford.  Puis c’est California, Foreign Devils, Wyoming et Riders in the Dark.
Woody van Dyke se dirige vers d’autres sujets qui vont faire sa gloire avec Ombres blanches en 1928, chansons païennes, 1929. Avec l’avènement du parlant, il réussit le plus grand film de tous les temps sur Tarzan avec Tarzan, l’homme singe. Il tourne Trader Horn avec Harry Carey qui fera également l’objet de plusieurs remakes mais tous seront inférieurs à la version de Dyke. Eskimo en 1933 surprend les critiques internationaux. Il s’attaque au mythe de John Dillinger avec l’ennemi public n1 qui sera tué par ailleurs à la sortie de son film ! IL tourne le premier volet de L’Introuvable avec William Powell et Mirna Loy.
Enumérer tous ces films n’est pas notre sujet aujourd’hui, mais il est très important de souligner la carrière de ce réalisateur  qui a inauguré avec Tim McCoy avec le western réaliste. Nous sommes loin de Tom Mix.
Jamais Tim McCoy n’aurait espéré tourner avec un tel réalisateur. Les hommes se complètent et les idées fourmillent. Tim McCoy réussit à obtenir un budget important pour que l’équipe de tournage parte pour la réserve de Lander dans le Wyoming afin  que le film dispose de vrais indiens. Il l’avait fait pour War Paint et le refait pour Spoilers of the West. Les scènes avec les Indiens s’avèrent époustouflantes et bien rares seront les westerns durant le parlant qui égaleront celles-ci.
L’action se situe dans le Wyoming en 1868, lorsque le général Sheridan tente d’obtenir un traité de paix avec Red Cloud. Ce dernier refuse car les blancs se trouvent sur son territoire. L’entretien tournant mal, le lieutenant Lang (Tim McCoy) est appelé car il connait les Indiens. Celui-ci renverse la situation en parlant par signes (qu’il avait appris au début du siècle. Il était l’un des trois interprètes de l’armée américaine a pouvoir parler ainsi) et obtient l’accord de Red Cloud à condition que les colons et trappeurs quittent la région dans les 30 jours. Passé ce délai, il déterrera la hache de guerre.
Le Lieutenant Lang est alors habilité à faire partir les blancs du territoire avec l’aide d’une dizaine de Dog Soldiers. Toute sorte de confrontations  débouchent de cette décision et nous permet de découvrir les dissensions  qu’il y a eut à l’époque entre ces colons et l’armée. Mais bientôt, Lang se heurte au stettlement Benson, une sorte de trading post transformé en fortin. Son chef est une jeune fille. Rapidement, les deux jeunes gens s’avouent un amour passionné, mais tous les opposent. Au trading Post, le frère de la belle veut donner une leçon à Tim McCoy et une bagarre éclate. Lang arrive à bout du frère qu’il arrête et il le conduit au fort. Les jours passent et les Sioux s’aperçoivent que le trading post est toujours occupé par les colons…
Bien que muet, ce western passe à une allure déconcertante et les 55 minutes nous paraissent trop courtes pour un sujet traité aussi sérieusement par van Dyke et Mc.Coy. Nous déplorons que Tim McCoy n’est pas poursuivi sa carrière à la MGM, Il va renouveler des contrats au fil de la décennie avec des firmes aussi affligeantes que la PRC par exemple où il perdra son temps. Heureusement, la Columbia l’attendait, mais jusqu’en 1934 seulement…
Tim terminait sa carrière avec la série sympathique des Rough Riders en 1942 pour se porter volontaire dans l’armée américaine. IL n’avait pas été nommé Colonel pour rien. 
  • Au générique nous trouvons
Tim McCoy / Lt. Lang
Marjorie Daw / The Girl
William Fairbanks / The Girl's brother
Chief John Big Tree / Red Cloud
  • Et pour l’écriture nous trouvons Didier.
Enfin pour la conception l'humble Jica. 

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