Lobby Cards des muets

Un tour d'horizons en photos de quelques westerns muets.

Hélas quelques-uns ont disparu mais nous avons la chance d'avoir au moins quelques photos qui nous en donnent une petite idée (et bien sûr aussi très envie de les voir !)

Voici un aperçu que je compléterais au fil du temps :

 

.45 Calibre War 1929

 

-A - B -

Ace Cactus Range 1924

A Man of Nerve 1925

Apache Raider (the) 1928

Apostle of Vengeance (The) 1916

Battling Bates 1923

Bird of Prey (the) 1918

Border Legion (the) 1930

Boy and Bad Man (the) 1929

Buried Gold 1926

-C - D -

 Cactus Cure (the) 1925

Call of Courage (the) 1925

Clearing the Trail 1927

Cold Steel 1921

Courtin' Wildcats 1929

Cowboy Ace (the)1924

Cowboy Pluck 1929

Dawn Maker (The) 1916

Desert Hawk (the) 1924

                                                                               

Desert's Toll (the) 1926

Devil's Ghost (the) 1922

Devil's Tower (the) 1928

Disciple (The) 1915 

Duke of Chimmey Butte (the) 1921

-E à F-

Fangs of Destiny 1927

Fast and Fearless 1924

Fighting Roosevelts (the) 1919

Fighting Sheriff (the) 1925

Frivolous Sa Flaming Love 1925l

-G à L-

Gentle Cyclone (the) 1926

Grub-Stake (the) 1923

Hands Across the Border 1926

Hazardous Valleys 1927

Hitchin Posts 1920

Honeymoon Ranch 1920

Horse Sense 1924

LaRue of Phantom Valley 1921

Lash of the Whip 1926

Lone Rider (the) 1930

Lonesome Trail 1930

Lone Star Ranger (the) - Coeurs farouches 1930

Lone Wagon (the) 1923

Loser Wins (the) 1925

Lure of the West (the) 1926

-M - N-

Man Who Waited (the) 1922

Men Without Law 1930

Millionaire Cowboy (the) 1924

My Own Pal 1926

No Man's Gold 1926

-O à S-
                                                                                 

On the Night Stage 1915

Outlaw's Daughter (the) 1925

Pioneer Trails 1923

Plunderer  (The) 1915

Plunging Hoofs 1929

Prairie Pirate (the) 1925

Ranger Bill 1925

Red Gold 1930

Rustling for Cupid 1926

Ruth of the Rockies 1920

Secret of the Pueblo 1923

Sheriff of Muscatine (the) 1914

Shootin Irons 1927

Silent Guardian (the) 1925

Snap Judgement 1917

-T - U -

Ten Night in a Bar Room 1921

Terror (the) 1926

Texas Tornado 1928

Three Bad Men 1926

Thunderbolt's Tracks 1927

Toll Gate - Son dernier exploit 1920

Triple Action 1925

Tumbleweeds - Le fils de la prairie 1925

Two-Fisted Justice 1924

-V à Z-

Valley of Hell (the) 1927

Virginian (the)  1929

Web of the Law (the) 1923

When Danger Smiles 1922

Whit Buffalo Bill on the U.P. trail 1926

White Rider (the) 1920

Wildcat (the) 1920

Wolves of the Range 1921

Winners of the West 1921

With Daniel Boone Thru the Wildderness 1926

Wizard of the Saddle 1928

Young Buffalo - The Holdup Man 1920

Cecilia Parker

                                       Cecilia Parker 1914-1993

Elle naquit à Fort William dans la province de l’Ontario au Canada le 26 Avril 1914
Commença sa carrière dans l’art lyrique à Toronto, arriva à Hollywood au début des années 1930 pour signer un contrat avec la Fox.
Elle décrocha très vite ses premiers rôles dans les westerns et particulièrement dans les sérials pour les firmes Mascot et Monogram.
Cecilia joua sur une très courte carrière dans les westerns de 1932 à 1937 à plusieurs reprises aux côtés des stars de l’époque comme GEORGE O’BRIEN où elle sera sa partenaire pour 4 westerns, galopa en compagnie de BUCK JONES et KEN MAYNARD pour 4 westerns et aussi auprès de JOHN WAYNE et REX BELL.
Elle se retira très tôt du cinéma en 1942 pour se consacrer avec son mari à l’immobilier.
Elle décéda le 25 Juillet 1993 à Ventura dans l’état de la Californie.

*Sa filmographie western aux cotes de :

GEORGE O’BRIEN ‘THE RAINBOW TRAIL’ 1932
GEORGE O’BRIEN ‘THE GAY CABALLERO’1932
GEORGE O’BRIEN ‘MYSTERY RANCH’ 1932
KEN MAYNARD ‘TOMBSTONE CANYON’ 1932
BUCK JONES ‘UNKNOWN VALLEY’ 1933
REX BELL ‘THE FUGITIVE’ 1933
REX BELL ‘RAINBOW RANCH – LE RANCH DE LA SOIF’ 1933
KEN MAYNARD ‘THE TRAIL DRIVE’ 1933
JOHN WAYNE ‘RIDERS OF DESTINY– LE CHEVALIER DU DESTIN’ 1933
KEN MAYNARD ‘GUN JUSTICE’ 1933
BUCK JONES ‘THE MAN TRAILER 1934
KEN MAYNARD ‘HONOR OF THE RANGE’ 1934

Lucky/Tex

Lucky/Tex

Il s'agit d'un pie alezan tobiano, paint horse. On le reconnait assez facilement à sa grande liste qui boit dans son blanc. Il fut acheté en 1945 par Jimmy Wakely (et visiblement revendu en 1948 quand Wakely acheta Sonny) mais on peut déjà l'apercevoir dans de nombreux westerns B à la fin des années 30, entre autre dans ceux de Jack Randall, Bob Steele, Raymond Hatton, Johnny Mack Brown, John Dusty King etc.

 

Fred Thomson

Naissance 26 Février 1890, Pasadena, Californie, USA

Décès 25 Décembre 1928, Los Angeles, Californie, USA (tétanos)

Nom  Thomson Clifton Frederick

Presque oublié aujourd'hui, Fred Thomson était pourtant l'égal en terme de popularité de Tom Mix et Hoot Gibson dans les années 20. Malheureusement son décès prématuré (du tétanos) a empêché l'acteur, considéré pendant un certain temps comme "The World's Greatest Western Star" de donner naissance à un mythe à Hollywood.

Baptisé Frederick Clifton Thomson, il est né à Pasadena en Californie en 1890 et s'est vite montré un athlète très complet alors qu'il était étudiant. Initialement intéressé par le ministère, il est devenu pasteur à la fois à Washington, DC, et à Los Angeles. Il épouse sa petite amie de collège, Gail Jepson, en 1913. Après la mort tragique de celle-ci de la tuberculose en 1916, il délaisse sa bourse et s'enrôle dans l'armée.

Après la Première Guerre mondiale où il officie comme aumônier de l'armée et avant de devenir un acteur, Thomson est un ministre presbytérien dans les champs aurifères du Nevada, où il est nommé commissaire à l'état du Nevada pour les Boy Scouts of America. Puis il sert de conseiller technique pour le film Johanna Enlists (1918) et tourne auprès de Mary Pickford. C'est d'ailleurs grâce à Pickford qu'il rencontre sa deuxième femme, la scénariste, pionnière et directrice Frances Marion. ils se marient en Novembre 1919 à New York, avec Mary Pickford en tant que demoiselle d'honneur.

Initialement intéressé par la direction, il finit devant la caméra pour l'un des films de Frances Marion Just Around the Corner (1921) en remplacement au pied levé d'un acteur qui ne se présente pas au tournage. Le film est un succès et le séduisant Fred signe son premier contrat. Après un rôle de co-vedette dans un autre film Pickford, The Light Love (1921), également réalisé et écrit par Frances Marion, Fred débute une série de films d'action tels The Eagle's Talons (1923), dans lequel il réalise ses propres cascades. Au fil des ans, il incarne des héros dans des films tels que The Dangerous Coward (1924), Ridin 'the Wind (1925), The Lone Hand Texan (1924) et le rôle-titre dans The Lone Hand Saunders (1926). Vers la fin de sa carrière, il joue les légendaires Jesse James et Kit Carson. Avec sa réputation de cowboy aux côtés de son fidèle cheval Silver King, Fred est devenu le n ° 2  au box-office entre les années 1926 et 1927.

En 1928, l'impensable se produit. A 38 ans, Fred débute tout juste sa carrière et entame une bonne transition dans le parlant. Il marche apparemment sur un clou en travaillant dans ses écuries. A la suite de cet accident, il meurt à Los Angeles le jour de Noël 1928 du tétanos (mal diagnostiqué au départ par les médecins) en laissant une femme et deux jeunes fils.

Frances Marion (2 Novembre 1919 au 25 Décembre 1928) (sa mort) 

Gail Dubois Jepson (1913 - 1916) (sa mort) 



Enfants avec Frances Marion: Richard Thomson (adopté) et Frédéric Thomson. 


Les porteurs lors de ses funérailles: Harold Lloyd, Charles Farrell, Douglas Fairbanks, et George W. Hill; porteurs honoraires : Buster Keaton et Joseph M. Schenck.


Un des seuls films où il tient le premier rôle semble aujourd'hui disponible Thundering Hoofs mais on peut aussi le découvrir dans The Love Light. On peut le voir également dans Galloping Gallagher 1924, partiellement amputé du début : il reste 29 minutes !

Spoilers of the West - W. S. Van Dyke - 1927

• A été réalisé en 1927 par l’un des plus grands réalisateurs du muet et des années 30. Son nom est Woody van Dyke. Une légende en somme. Cet homme se voulait un aventurier avant tout et voulait filmer là où personne ne l’avait jamais fait.  Il avait été bucheron, prospecteur et mercenaire.
  

Tout d’abord engagé par D.W. Griffith pour son chef d’œuvre Intolérance, van Dyke s’intéresse fortement au cinéma et à l’histoire de l’ouest encore proche. C’est ainsi qu’il rencontre l’ancien hors la loi Al Jennings avec qui il tourne l’un de ses premiers films The dugout en 1918 qui est absolument extraordinaire. Il faudra attendre les années 70 pour retrouver autant de réalisme dans un western.

 Il va faire une rencontre clash avec une autre personnalité,  le colonel Tim McCoy qui est né en 1891 et qui a vécu son adolescence dans un ranch au Wyoming ; ce qui lui a permis de se faire admettre dans une réserve indienne. Il  avait comme passe-temps  d’interroger les anciens du vieil West.

Van Dyke et McCoy, tous deux pro-indiens convaincus signent un contrat à la MGM qui va leur permettre de tourner  les plus grands westerns du muet. En 1925, ils réalisent  leur premier grand western : War Paint qui raconte l’histoire d’un groupe d’Arapahoes qui décide d’échapper à leur réserve et qui est  poursuivis par les tuniques bleues.

Leur deuxième film est  Winners of the Wilderness, un chef d’œuvre sur la guerre franco-anglaise avec Joan Crawford.  Puis c’est California, Foreign Devils, Wyoming et Riders in the Dark.

Woody van Dyke se dirige vers d’autres sujets qui vont faire sa gloire avec Ombres blanches en 1928, chansons païennes, 1929. Avec l’avènement du parlant, il réussit le plus grand film de tous les temps sur Tarzan avec Tarzan, l’homme singe. Il tourne Trader Horn avec Harry Carey qui fera également l’objet de plusieurs remakes mais tous seront inférieurs à la version de Dyke. Eskimo en 1933 surprend les critiques internationaux. Il s’attaque au mythe de John Dillinger avec l’ennemi public n1 qui sera tué par ailleurs à la sortie de son film ! IL tourne le premier volet de L’Introuvable avec William Powell et Mirna Loy.

Enumérer tous ces films n’est pas notre sujet aujourd’hui, mais il est très important de souligner la carrière de ce réalisateur  qui a inauguré avec Tim McCoy avec le western réaliste. Nous sommes loin de Tom Mix.

Jamais Tim McCoy n’aurait espéré tourner avec un tel réalisateur. Les hommes se complètent et les idées fourmillent. Tim McCoy réussit à obtenir un budget important pour que l’équipe de tournage parte pour la réserve de Lander dans le Wyoming afin  que le film dispose de vrais indiens. Il l’avait fait pour War Paint et le refait pour Spoilers of the West. Les scènes avec les Indiens s’avèrent époustouflantes et bien rares seront les westerns durant le parlant qui égaleront celles-ci.

L’action se situe dans le Wyoming en 1868, lorsque le général Sheridan tente d’obtenir un traité de paix avec Red Cloud. Ce dernier refuse car les blancs se trouvent sur son territoire. L’entretien tournant mal, le lieutenant Lang (Tim McCoy) est appelé car il connait les Indiens. Celui-ci renverse la situation en parlant par signes (qu’il avait appris au début du siècle. Il était l’un des trois interprètes de l’armée américaine a pouvoir parler ainsi) et obtient l’accord de Red Cloud à condition que les colons et trappeurs quittent la région dans les 30 jours. Passé ce délai, il déterrera la hache de guerre.

Le Lieutenant Lang est alors habilité à faire partir les blancs du territoire avec l’aide d’une dizaine de Dog Soldiers. Toute sorte de confrontations  débouchent de cette décision et nous permet de découvrir les dissensions  qu’il y a eut à l’époque entre ces colons et l’armée. Mais bientôt, Lang se heurte au stettlement Benson, une sorte de trading post transformé en fortin. Son chef est une jeune fille. Rapidement, les deux jeunes gens s’avouent un amour passionné, mais tous les opposent. Au trading Post, le frère de la belle veut donner une leçon à Tim McCoy et une bagarre éclate. Lang arrive à bout du frère qu’il arrête et il le conduit au fort. Les jours passent et les Sioux s’aperçoivent que le trading post est toujours occupé par les colons…

Bien que muet, ce western passe à une allure déconcertante et les 55 minutes nous paraissent trop courtes pour un sujet traité aussi sérieusement par van Dyke et Mc.Coy. Nous déplorons que Tim McCoy n’est pas poursuivi sa carrière à la MGM, Il va renouveler des contrats au fil de la décennie avec des firmes aussi affligeantes que la PRC par exemple où il perdra son temps. Heureusement, la Columbia l’attendait, mais jusqu’en 1934 seulement…

Tim terminait sa carrière avec la série sympathique des Rough Riders en 1942 pour se porter volontaire dans l’armée américaine. IL n’avait pas été nommé Colonel pour rien. 

• Au générique nous trouvons

Tim McCoy / Lt. Lang

Marjorie Daw / The Girl

William Fairbanks / The Girl's brother

Chief John Big Tree / Red Cloud

• Et pour l’écriture nous trouvons Didier.

Enfin pour la conception l'humble Jica. 

Toll of the Desert

Toll of the Desert - William Berke - 1935

Le réalisateur William Berke ne fut pas un génie mais il avait le gout et le sens pour tourner des films d'aventures comme ‘Toll of the Desert’ qui va mettre en vedette le fils d’un célèbre méchant du western Fred Kohler Sr.

 

William réalise un western dramatique qui raconte l'histoire d’un enfant séparé de ses parents lors d’un raid indien. Adulte il deviendra un homme de loi.

Un beau panorama s’ouvre sur le désert de Mojave : Sur la piste un chariot conduit par Tom Collins en compagnie de sa femme et de leur fils Bill se dirige vers une vie meilleure au soleil de la Californie.

Lorsque une bande d’indiens hostiles les poursuivent aussitôt la mère conseille à son fils Bill  de se cacher dans la malle. Lors de la poursuite le chariot dévale une colline, la mère va trouver la mort pendant que le mari part chercher de l’aide auprès d’une bande conduite par Teague. Tom Collins arrive trop tard pour secourir sa femme et son fils a disparu dans le désert.

Pendant ce temps Bill est secouru par Jim Carson et un couple de pionnier qui va l’adopter alors que son père va se lier avec la bande de hors la loi dont il deviendra le leader des années après.

17 ans plus tard nous retrouvons le jeune Bill qui va déjouer un vol et réussir à capturer le malfrat Carter de la bande de Tom Collins.

Le soir venu, Tom Collins et ses acolytes font éruption dans le ranch de Bill qui fête son anniversaire afin de délivrer Carter mais ce dernier va abattre le père adoptif de Bill durant sa fuite.
Avec l’aide du sheriff Jackson qui fera de lui son adjoint (et avec la complicité de sa jeune amourette Jean) et résolu à remettre les tueurs à la justice, Bill va poursuivre la bande et la mettre hors d’état de nuire ... mais entre temps Tom Collins va trouver un médaillon qui va lui permettre de découvrir les photos de sa femme et de son jeune fils…. 

Un film parut chez Oldies de 52 minutes en VO et de très bonne qualité (à découvrir).

 

 Un super générique

Fred Kohler Jr. / Bill Collins: Bill Carson

Betty Mack / Jean Streeter

Roger Williams / Tom Collins

Earl Dwire / Joe Carson

Tom London / Sheriff Jackson

Ted Adams / Teague

George Chesebro / Henchman Carter

John Elliott / Judge

Ed Cassidy / Streeter 

White Eagle - James W. Horne - 1941

Tourné par la firme ‘COLUMBIA’ en 1941 est un sérial de 15 chapitres mais pas de grande originalité, mené par le célèbre BUCK JONES dans le rôle de WHITE EAGLE.

L’histoire : WHITE EAGLE élevé par des indiens après que son père officier de l’armée Américaine fut tué lors d’un raid indien. Il a toujours cru être le fils du chef de la tribu.

WHITE EAGLE doit essayer d’obtenir un traité de paix entre indiens et colons blancs, mais des méchants renégats menés par Dandy Darnell joué par l’acteur JAMES CRAVEN ne veulent pas la paix entre les deux groupes et essaient par tous les moyens d’attiser les problèmes entres eux.

• Un sérial parut en France dans les salles de cinéma en 2 épisodes de 90 minutes sous les titres de ‘L’AIGLE BLANC’ et ‘TEMPETE SUR LA PRAIRIE’.

• Le générique :

Buck Jones / White Eagle

Raymond Hatton / Grizzly

Dorothy Fay / Janet Rand

James Craven  /  'Dandy' Darnell

Chief Yowlachie / Chief Running Deer

Jack Ingram /  Cantro

Charles King /  Brace

John Merton /  Ronimo 

DOROTHY FAY

Rex the Wonder Horse

Rex the Wonder Horse

Une silhouette noire au sommet d'un canyon, un être unique : puissance, vitesse, endurance, courage, intelligence, beauté, les hommes se l'arracheraient si ce n'était un caractère sauvage, une force brute. Voilà comment se résume l'étalon morgan à la robe noire et à la petite pelote sur le front, entrainé par Jack "Swede" Lindell.

Sa carrière commence en 1924 avec le film The King of the Wild Horses (Hal Roach), ensuite on l’aperçoit dans plusieurs Jack Perrin (d'ailleurs le nom de Rex est souvent avant celui de Perrin sur l'affiche) et avec Yakima Canutt, Guinn "Big Boy" Williams, Oliver Hardy (qui se fait piétiner). Dès le parlant, il apparait également dans de nombreux serials : The Vanishing Legion (1931), Law of the Wild (1934), The Adventures of Rex and Rinty (1935), King of the Wild Horses (1933), Stormy (1935) et King of the Sierras (1938).

Contrairement à ce que l'on trouve sur internet, il n'apparait ni dans Devil Horse ni dans Robinson Crusoe of Clipper Island.

Vraisemblablement Rex (dont le vrai nom était Casey Jones) est né en 1915 au Texas. Il fut vendu au Colorado Detention Home et appartint par la suite à Hal Roach qui le mit en pension dans les écuries de Fat Jones. Il fut vendu 1927 aux Universal Studios puis revendu autour de 1930 à Lee Doyle. Il fut mis à la retraite dans le ranch de Doyle en Arizona.

Il y a néanmoins pas mal de confusions : certaines références prétendent que Charles "Chick" Morrison (cascadeur, entraineur de chevaux et acteur du muet, frère de Pete Morrison) fut celui qui découvrit Rex, d'autres mentionnent Jack Lindell et Fat Jones. A-t-il d'abord été entrainé par Charles "Chick" Morrison puis, à sa mort en 1924, Jack Lindell prit-il le relais ?

Quelques sources racontent que Rex fut trouvé dans un ranch au Colorado, d'autres qu'il fut élevé au Texas. Comme poulain il aurait été vendu au Colorado State Boys Reformatory ou au Colorado military school... Toujours est-il que dans tous les cas il aurait été maltraité. 

Il est également possible qu'il ait été doublé par Missed-a-shot.