Let's Remember:

Let's Remember:
The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

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mercredi 2 mai 2012

Black Hills Ambush - Harry Keller - 1952

Le shérif et ses hommes poursuivent une bande de hors-la-loi dans les Black Hills où ils ont leur repère. Larry, le jeune frère de l'un d'eux les attend à mi parcours avec des chevaux frais qui leur permettent d'échapper à leurs poursuivants.
 Malheureusement lors de l'échange les chevaux non montés s'enfuient et Larry doit se résoudre à rejoindre le reste de la bande à pieds. 
Il fait une chute dans les rochers et est secouru par Rocky Lane qui se rend justement enquêter chez Nugget Clark dont les transports et chargements vers la ville sont systématiquement pillés.
Nugget et Rocky réussissent à convaincre le shérif de placer Larry sous la responsabilité de Nugget et de sa nièce Sally mais le jeune homme est réticent et tente de s'enfuir retrouver ceux qu'il croit être ses amis. 
Ceux-ci sont à sa recherche car ils craignent qu'il parle ...
On plonge dès le début dans la course poursuite ... les éléments s'enchainent avec précision durant les 54 minutes que dure le film.
Comme toujours Rocky ne se contente pas d'utiliser sa seule force mais son cerveau turbine à fond. Dans ce film il se montre de plus fin pédagogue face à Larry.
Toutefois il commet souvent la même erreur : celle de ne rien dire autour de lui de ses vraies intentions et du coup il se trouve toujours quelqu'un pour parler et en dire trop à la personne qui justement manigance le tout !
En tous cas son cheval Black Jack est bien brave (ou alors sourd comme un pot !) : au son des coups de feu le mien filerait à la vitesse de l'éclair dans la direction opposée au lieu de rester dans les parages!;
Stunts
Tom Steele
Lieux de tournage
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, Californie, États-Unis
Corriganville, Ray Corrigan Ranch, Simi Valley, Californie, États-Unis
La durée 54 minutes et en VO
Au générique
Allan Lane / Rocky Lane
Black Jack / Black Jack, Rocky's Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Leslie Banning / Sally
Roy Barcroft / Henchman Bart
Michael Hall / Larry Stewart
John Vosper / Gaines
Ed Cassidy / Sheriff 
John Cason ... Henchman Jake 
Wes Hudman ... Wagon Driver 
Michael Barton ... Clay Stewart
Au marquage LOU

mardi 1 mai 2012

Cheyenne Rides Again - Robert F. Hill - 1937

Tom Tyler, Lon Chaney Jr, Lucile Browne, Jimmie Fox

56 minutes

Poursuivi par le shérif et ses hommes pour vol d'une grosse somme d'argent sous leurs nez, Tom "Cheyenne" Wade (Tyler) leur échappe sans peine grâce à sa ruse : revenir sur ses pas sur un autre cheval qu'il avait pris soin au préalable de poster sur son parcours, le cheval utilisé pour le larcin finissant à l'écurie où son complice Dopey (Fox) lui passe une éponge sur la croupe pour enlever tout reste de peinture. Malheureusement un homme plus malin que les autres, Girard (Chaney Jr), découvre le pot aux roses et décide d'empocher la somme pour le compte de son chef, un riche propriétaire de la région. Durant le combat qui l'oppose à Cheyenne, il découvre que celui ci est en fait un homme appointé par l'association des éleveurs pour enquêter sur les vols. Il cherche à retrouver l'argent alors que Tom lui échappe et se rend en ville où il se présente officiellement au shérif pour se faire ensuite passer pour un bandit prêt à collaborer avec le chef de la bande qui est infiltré par l'une de ses collègues (Browne) en tant que secrétaire pendant que Dopey surveille le bar en se faisant passer pour un ivrogne. Girard ne tarde pas à se montrer et se précipite prévenir son chef alors que Cheyenne est déjà dans la place ...

Une très bonne surprise que ce film truffé d'actions et plein de bonnes idées, Cheyenne se montre un enquêteur particulièrement malin, secondé par Dopey qui sous des abords simples ne rate rien de ce qui l'entoure et de Sally, une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux. Tom Tyler est au mieux de sa forme, les combats sont bien réglés, Il fait face à Lon Chaney Jr qui compose un homme imposant alors que Jimmie Fox joue le sidekick sympathique et plein d'humour et que Lucille Browne apporte la part de romance minimale habituelle. Très sympa !

lundi 30 avril 2012

The Forbidden Trail – Robert N. Bradbury - 1923

Il ne faut pas rester sur Via Pony Expresse avec Jack Hoxie pour se faire une idée des Westerns de sa carrière. Faisons un bon en arrière, en 1923 par exemple, pour voir Forbidden Trail  par exemple. 
Si vous voulez découvrir un des meilleurs Jack Hoxie’s films et par la même occasion un des meilleurs Robert Bradbury’s films c’’est celui-ci qu’il faut visionner.
J’en reste encore tout pantelant. Avec toute l’estime que je pouvais avoir pour Bradbury, je ne pensais pas qu’il pouvait détenir autant de maitrise pour l’écriture et autant de talent  pour la mise en scène. J’avouerai même que ce film est nettement mieux réalisé que ses parlants.
Voilà la narration : Un petit convoi conduit par de pauvres Settlers est attaqué par des bandits frontaliers. Le colonel de la cavalerie américaine, galamment, essaie de   protéger ces gens. Mais il est tué par le chef d’une bande appelé Red Dugan. Les seuls survivants de ce convoi sont le servant Mose, un black sympa présenté fort intelligemment par Bradbury et une petite fille Isobel qui est kidnappée par Red.
 Près d’une vingtaine d’années plus tard, le jeune Jack, fils du colonel abattu par Red, apprend les circonstances de la mort de son père. Jack souhaite se venger. Il apprend entretemps qu’Isobel n’est autre que la fille de celui qu’il recherche et qu’il a élevée.
Bradbury nous jette à la figure un western adulte sans que l’on s’y attende. On peut dire qu’après tant de maitrises et de belles scènes, que Bradbury avait un potentiel qu’il a rarement pu utiliser. C’est vraiment magnifique. Il fait  montre d’une maitrise dramatique que l’on n’aurait pu imaginer pour l’époque. La qualité de ses plans et de ses images photographiées par Bert Longenecker nous laissent pantois. Bert retrouvera Bradbury pour le meilleur Western avec Jack Randall : Danger Valley… 
(La critique du film arrive)
La jolie Evelyn Nelson s’avère une excellente comédienne et elle se présente sous une  humilité extraordinaire. Vêtue d’une simple salopette et sans maquillage, elle représente la fille type des pionniers de l’West. Bradbury a choisi de nous la montrer comme telle. Vous reconnaitrez Frank Rice, le futur sidekick des meilleurs Buck Jones de la Columbia ainsi que William Berke, le futur réalisateur de westerns assez fastidieux des talkies.

Mais n’oubliez pas de découvrir Jack Hoxie. Toute ma considération au Suprême film pour avoir permis à l’équipe de ce plateau de nous offrir un si agréable western muet.

Sur la toile :
Jack Hoxie ... Jack Merriwell / Col. Jim Merriwell
Evelyn Nelson ... Isobel Lorraine
Frank Rice ... Toby Jones
William Berke ... Rufe Trent
Joseph McDermott ... Red Hawk Dugan  
Thomas G. Lingham ... John Anthony Todd
Steve Clemente ... Uncle Mose 

Dans la stagecoach Didier

samedi 28 avril 2012

Overland Mail - Ford Beebe / John Rawlins - 1942

Nous repartons pour un autre sérial celui-ci nous vaut 2 bons acteurs LON CHANEY Jr et NOAH BEERY Jr pour une réalisation en duo
de FORD BEEBE et JOHN RAWLINS mais malheureusement cela ne fait pas un chef-œuvre.
Ce sérial nous raconte les péripéties de 2 Frontiers Marshals qui sont envoyés pour enquêter sur des attaques de livraison de l’US Mail.
Transporté par la société OVERLAND MAIL qui est exploitée par Tom GILBERT et sa fille Barbara.
LON CHANEY nous met le même costume noir de JOHNNY Mc BROWN dans ‘RUSTLEG OF RED DOG’ et nous permet de retrouver pour la plupart des scènes d’actions un remontage de stock shots.
Une bonne astuce car le producteur HENRY Mc RAY touche des royalties à chaque utilisation de stock shots.
Au générique :
Lon Chaney Jr. / Jim Lane
Helen Parrish / Barbara Gilbert
Noah Beery Jr. / Sierra Pete
Don Terry / Buckskin Billy Burke
Bob Baker / Bill Cody
Noah Beery Sr / Frank Chadwick
Tom Chatterton / Tom Gilbert
Charles Stevens / Puma
Robert Barron / Charles Darson
Harry Cording / Sam Gregg

Titres des 15 episodes
1) A Race with Disaster
2) Flaming Havoc
3) The Menacing Hero 
4) The Bridge of Disaster
5) Hurling to the Depths
6) Death at the Stake
7) The Path of Peril 
8) Imprisoned In Flames 
9) Hidden Danger
10) Blazing Wagons
11) The Trail of Terror
12) In the Claws of the Cougar
13) The Frenzied Mob
14) The Toll of Treachery 
15) The Mail Goes Through

vendredi 27 avril 2012

When a Man's a Man - Edward F. Cline - 1935

George O'Brien, Paul Kelly, Dorothy Wilson, Harry Woods

68 minutes


Un train s'arrête dans un patelin de l'Ouest dans lequel se tient un rodéo. Un homme en descend et escalade la palissade. Alors qu'un cowboy est sur le point de monter sur un cheval réputé indomptable, il comprend que celui qui le montera sera bien considéré et demande à l'essayer après que le cowboy en soit tombé. Phil, le cowboy aide le passant Larry à enfiler ses chaps et son chapeau. Bien sûr Larry ne tient pas plus que quelques secondes sur l'animal. Il réalise un peu tard qu'il a raté son train et se rend dans un bistrot local. Alors qu'il tente une pièce dans une machine à sous, il surprend un homme qui force une jeune fille à boire un verre et s'interpose en demandant à quelle heure part le prochain train, permettant ainsi à la jeune fille de s'esquiver.
Dehors, sans un sou, Larry se décide pour une direction qui l'emmène au Cross Triangle Ranch qui appartient justement à la famille de la jeune fille nommée Kitty et dont le contremaitre est Phil. Engagé, il ne tarde pas à comprendre que l'homme qui molestait Kitty Baldwin, Nick Gambert, est un rancher qui interdit l'accès à l'eau qui se trouve sur ses terres voisines en comptant bien forcer ainsi les Baldwin à lui vendre leur ranch pour une bouchée de pain. Un procès est en cours mais les bêtes meurent de soif. Kitty se sent attirée par Larry et Phil rêve d'épouser Kitty ... 

Un film qui ne paie pas de mine au départ et moins mauvais que ce que l'on pouvait en attendre. O'Brien/Larry descend du train habillé en citadin, on se dit qu'il va dompter le cheval et heureusement il n'en est rien. Larry indique qu'il ne fuit rien sinon lui même, l'amitié entre Phil/Kelly est une vraie amitié car chacun des deux hommes est prêt à se retirer pour laisser l'autre tenter sa chance auprès de Kitty qui se montre très fair play aussi.
L'action est sympa et montre Larry plein de ressources pour abreuver le bétail tout en se faisant passer pour un pied tendre innocent. Les événements s'enchainent tranquillement et l'action se laisse suivre sans ennui !

On peut voir ce film sur le net sans problème aussi.


jeudi 26 avril 2012

Nevada - John Waters -1927

Nevada est un western produit par la Paramount et adapté de l’un des livres du même titre de Zane Grey : Nevada.
Nevada est le surnom que se s’attribue Gary Cooper quand on lui demande son nom. Il est recherché par la loi avec son ami Ernie Adams. 
Les deux hommes arrivent dans une petite ville de l’ouest bien animée, un peu trop même.
Ernie préfère les endroits tranquilles qui aspirent à la paix. Effectivement, les deux outlaws sont las de leur vie de bandits de grands chemins.
Dans cette ville, un riche propriétaire d’origine britannique est tourmenté par un rustre cowboy qui se moque de lui et joue même avec sa cravate sous les yeux de ses amis qui se tordent de rire. 
Mais Nevada et Ernie interviennent et en un instant, la foule se calme et le gros malin reçoit  à trois reprises le poids du 45 d’Ernie sur la tête. 
Deux balles du Colt de Nevada sifflent au dessus de la tête des cowpunchers et tout redevient calme.
Soulagé, le ranchman propose aux deux compères une place dans son ranch. En priorité, Gary devra servir sa sœur (Thelma Todd)  et la protéger par la même occasion. 
Celle-ci, assez hautaine, rabroue Gary, mais celui-ci s’en tient à ce que le frère lui a demandé. 
Un jour, un courtisan fort élégant et richissime rancher vient courtiser la belle et lui propose de d’aller faire un tour à cheval…  avec la présence de Gary qui reste derrière eux, à distance.
Enervé, Dillon lui fait remarquer qu’il peut s’occuper seul de Thelma. 
Gary rétorque qu’elle court moins de danger en étant deux à la surveiller ! Peu après, lors du séjour au ranch, Gary et Ernie apprennent que la propriété a fort à faire avec les voleurs de bétail qui sont apparemment très bien renseignés…
Un schéma classique du western qui vous conduit à une fin attendue. 
Toutefois, le film est dirigé de main maitre par un Director appelé John Waters qui nous gratifie de plans qui font mouche à chaque fois. Il  sait conserver un rythme nerveux du début jusqu’à la fin. 
Une grande partie de ce Western côtoie la comédie avec succès et les scènes d’action sont réalistes. Waters sait rendre à l’écran la tragédie avec brio (la mort d’Ernie Adams dans les bras de Gary). 
Les paysages sont grandioses avec ces grands pins, ses reliefs vallonnés et fortement boisés, entrecoupés de vallées profondes et semées de pâturages qui font le plaisir du bétail.
Nevada se situe entre le Western B et A. John Waters a eu la chance extrême de faire évoluer trois grands acteurs dans ce film : Gary Cooper qui n’en était qu’à ses débuts, mais qui s’annonçait prometteur, William Powell dans le rôle du chef de bande insoupçonné avec son air de Dandy et la belle Thelma Todd qui allait tourner dans plus de cent films après celui-ci.
Je ne dirais qu’un seul mot : Vive la Paramount (et Zane Grey naturellement) !
Cet ouvrage de Zane Grey, Nevada, allait être porté de nouveau à l’écran par Charles Barton avec Buster Crabbe en 1935  (invisible comme bon nombre de Westerns d’après Zane Grey à la Paramount) et une dernière fois avec Robert Mitchum sous la direction d’Edward Killy (très moyen) en 1944.




Au tableau nous avons :
Gary Cooper / Nevada
Thelma Todd / Hettie Ide
William Powell / Clan Dillon
Philip Strange / Ben Ide
Ernie Adams / Cash Burridge
Christian J. Frank / Sheriff of Winthrop
Ivan Christy / Cawthorne
Guy Oliver / Sheriff of Lineville 
  
Pour l'écriture Didier

mercredi 25 avril 2012

The Forty-Niners - John P. McCarthy - 1932

Tom Tyler, Al Bridge, Betty Mack, Fern Emmett, Gordon De Main

59 minutes
A Laramie, en 1849 (le titre se réfère donc à l'année) lors de la ruée vers la Californie où de l'or a été découvert, des colons attendent un guide pour poursuivre leur périple vers l'Ouest. Parmi eux Virginia (Mack) et son père Ed (De Main), ainsi que la veuve Spriggs (Emmett) qui tourne autour d'Ed qui a toujours une raison de fêter un événement en buvant un ou plutôt plusieurs verres au saloon local.
Un convoi est annoncé, l'homme qui le mène se nomme O'Hara (Bridge) mais sa réputation est trouble. Deux de ses précédents convois ont purement été décimés. O'Hara s'intéresse très vite à Ed (qui ne peut s’empêcher de parler de sa concession avec un verre dans le nez), et surtout à sa fille Virginia. Un soir avant le départ, c'est la fête et on danse au saloon. Un étranger Tennessee Matthews fait son entrée et est accueilli par le tenancier MacKnab qui le connait bien. Après les présentations d'usage Tennessee a l'honneur de choisir sa danseuse et bien sûr ses yeux tombent sur la jolie et gentille Virginia sous les yeux pleins de haine de O'Hara. Les deux jeunes gens se plaisent bien et Tennessee croit rêver lorsqu'il découvre un pot de roses, la seule chose qui manque dans sa vallée emplie de fleurs sauvages. Il propose à Virginia de l'y suivre.
O'Hara est aimé par une indienne dont il a besoin pour organiser ses vols. En effet sa stratégie est simple, il dévie la route des convois et les fait attaquer par les indiens. Ensuite il suffit de lancer un troupeau de bisons sur ce qui reste des hommes, des bêtes et des chariots pour cacher le pillage. Lola la jeune indienne l'attend dans sa cabane emplie des objets dérobés et sa jalousie est grande envers la jeune femme blanche. O'Hara fait croire qu'il ne s'intéresse qu'à elle mais un soir il la bat pour avoir osé le rejoindre à Laramie; Tennessee la raccompagne et découvre le pot aux roses. De suite il écrit au Fort le plus proche pour mettre l'armée au courant de sa découverte. Virginia surprend Tennessee raccompagnant Lola et se méprend sur son compte. Elle prend la défense d'O'Hara alors que Tennessee tente une confrontation ...

Ce n'est pas un mauvais film, ni un excellent d'ailleurs, l'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, mais on ne peut pas s'empêcher de se demander comment il se fait qu'après deux convois disparus, il reste encore des inconscients qui souhaitent utiliser les service d'O'Hara ? de même pourquoi Tennessee ne parle-t-il pas aux hommes du convoi pour les mettre en garde ? Bien sûr on peut arguer que les nouvelles ne circulaient pas aussi bien qu'à notre époque (ce qui est une mauvaise réponse en l'occurrence puisque ce fait est connu à Laramie), et que les hommes ne l'auraient pas cru (évidemment si on essaie pas, on ne peut pas savoir). Qu'importe le film se laisse voir avec plaisir, davantage même que bon nombre d'autres films avec Tom Tyler dont les trames sont souvent très pauvres et navrantes.

Ce film est truffé de jolies scènes grâce à plusieurs personnages attachants : Virginia bien sûr qui emmène son pot de roses qu'elle compte planter dans sa future maison, Tennessee un garçon sensible qui aime les fleurs (mais oui !), la veuve Spriggs sèche comme une brindille mais le cœur gros comme ça. Tous trois font face à l'affreux O'Hara qui cumule tous les travers pour faire un bon villain. La scène qui permet à Tennessee de faire son choix parmi les femmes pour élire une danseuse est sympathique. Celle où il se retrouve dans le chariot blessé l'est aussi grâce à la veuve Spriggs. D'un autre côté on a les invraisemblances déjà citées et une indienne qui tente de se donner un genre indien sans succès. Finalement les plus et les moins se contrebalancent, mais le fait est qu'on passe un bon moment quand même !



mardi 24 avril 2012

The Cheyenne Tornado -William A. O’Connor-1935

Reb Russell est fatigué de tourné pour la Willis Kent Production qui ne lui a proposé que des Westerns Z. Celui-ci est le dernier des dix.
Il s’intitule The Cheyenne Tornado. Paradoxalement, c’est certainement son western le plus acceptable. Le mérite en revient tout simplement au réalisateur William O’Connor qui ne réalisera que dix films dont un seul western : The Cheyenne Tornado.
Ce film tout aussi fauché que ceux de la Willis, mais il est correctement réalisé. De très bons plans nous surprennent et la photographie s’avère correcte. William O’Connor est avant tout un assistant-réalisateur et il a côtoyé de bons réalisateurs du western B comme Sam Newfield, Ray Nazarro et Derwin Abrahams  (pour la série des Charles Starrett), Hal Herman, Robert Hill, David Howard (pour Daniel Boone), Joe Kane, George Sherman pour ne citer que les principaux. On comprendra pourquoi ce Cheyenne Tornado est le meilleur ou le moins pire des Westerns avec Reb Russell.
VICTORIA VINTO
Ce film raconte l’histoire du Cheyenne Kid (Reb Russell) qui se fait embaucher par la fille Jane (Victoria Vinton) du ranchman (Lafe McKee) qui se fait tuer dès les premières images.  Persuadée que ce sont les éleveurs de moutons (ah ces mexicains !) qui l’ont assassiné, les cowboys surgissent au camp de Filipe, mais rapidement Cheyenne Kid s’aperçoit très vite que le Mexicain est innocent. Il s’agit en fait de Peter Lang, un salonard qui veut mettre la main sur le ranch et épouser par la suite la super Jane (on le comprend).
Ca chauffe dur dans The Cheyenne Kid ! Les bagarres à poings nus et les gunfights se succèdent à un rythme époustouflant. O’Connor arrive même à nous faire passer ses stock-shots  glissés ici et là, sans nous faire perdre l’intérêt de son western tourné en trois jours. 
Merci aussi à Oliver Drake qui nous a ficelé un scénario attrayant, pour une fois !
Aux cascades:
Dick Botiller
Art Dillard
Bert Dillard
Bill Hickey
Jack Jones
Eddie Juaregui
Tracy Layne
Lew Morphy
Bud Pope

Lieux de tournage
Andy Jauregui Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA 
Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California,
♦ Le tableau :
Reb Russell ... Cheyenne Kid
Victoria Vinton ... Jane Darnell
Roger Williams ... Clem
Edmund Cobb ... Pete Lang
Tina Menard ... Rita Farley
Winton Perry ... Jim Darnell
Dick Botiller ... Filipe
Ed Porter ... James Farley
Rebel ... The Kid's horse
                                
Didier bien installé dans sa stagecoach

lundi 23 avril 2012

Bandits king of Texas - Fred C. Brannon - 1949


Le générique.
Allan Lane / 'Rocky' Lane
Black Jack / Rocky's Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Helene Stanley / Cynthia Turner
James Nolan / Dan McCabe
Harry Lauter / Trem Turner
Robert Bice / Henchman Gus
John Hamilton / Marshal John Turner
Lane Bradford / Henchman Cal Barker
George Lloyd / Thatch Dobson
La durée
60 minutes

MacCabe a trouvé le moyen de s'enrichir facilement à Elko. Il fait la promotion de terrains dans la région dans le but d'attirer des colons. Le seul problème c'est que ces terrains ne sont pas à vendre puisqu'ils appartiennent au gouvernement. Qu'à cela ne tienne : on se débarrasse des colons avant qu'ils arrivent et on leur dérobe l'argent qu'ils ont emporté pour acquérir la terre. Si toutefois ils arrivaient jusqu'à la ville, pas de problème non plus, il suffit de remplacer l'agent territorial par un faux agent territorial. Un couple d'amis de Rocky Lane qui vient justement s'installer dans la région est assassiné. MacCabe se saisit d'une broche sur laquelle est gravé "Emily de Rocky" et la fait retoucher par l'horloger du coin, Nugget Clarke qui voit bien que MacCabe est un escroc. Plus tard, alors que Rocky vient rejoindre ses amis, il assiste à l'attaque d'un chariot de colons qu'il défend. Comme l'un des moyeux du chariot est cassé il se rend en ville en compagnie de Trem, un jeune marié accompagné de sa femme et de son père, un marshall. En ville il reconnait MacCabe et s'arrange pour que Rocky aille acheter un lopin de terre à sa place. Rocky ne le retrouvant pas retourne au chariot mais est agressé violemment et l'acte de propriété lui est dérobé ...
 Ah là là, encore une histoire qui est bien construite. Incroyable, je vais connaitre tous les moyens d'escroquer de braves gens à ce rythme là ! En 60 minutes chrono, tout y est concentré et parfaitement orchestré. 
On a eu des méchants tenanciers de bar, un barbier et un sellier malhonnêtes, là c'est l'escroc de grande envergure : chapeau bas aux scénaristes pleins de ressources de Republic !
Black Jack défend son bipède favori de belle façon. Un bien brave animal !
Un marquage de notre fan Lou...

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