Let's Remember:

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Une pionnière de l’Ouest. Cecilia Parker 1914-1993 et John Wayne ‘Riders of Destiny / Robert N. Bradbury 1933

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mardi 2 octobre 2012

Dakota Incident /Guet-apens chez les Sioux - Lewis Foster -1956


Dakota Incident s’avère prometteur. Trois individus traversent le désert lorsqu’ils marquent une pause. Ils viennent d’attaquer une banque. L’un d’eux, Dale Robertson, part en avant lorsque l’un d’eux, John Doucette, demande à Skip Homeier de l’abattre d’une balle dans le dos. Celui-ci le manque volontairement. Irrité par cette maladresse, il dégaine son 45 et croie tuer Dale Robertson qui s’écroule, son cheval aussi à la différence que celui-ci est vraiment mort. Les deux bandits poursuivent leur route jusqu’à une petite ville du Dakota. Quelques heures plus tard, Dale Robertson arrive à son tour, la selle sur son dos. Il croise une belle dame, Linda Darnell,  qui  quitte le trottoir en bois pour traverser la rue. Elle manque la marche et tombe à quelques mètres de Dale qui la regarde tout en continuant sa marche. Le chapeau de la belle tombant à ses pieds, il fiche un coup de pied dedans pour lui renvoyer sa coiffure ! 

Le Western démarre fort, très fort. Le ton est inquiétant et Robertson apparait comme un tough Ombre de la pire espèce. Il se met en quête de ses deux acolytes. L’un joue au carte dans le saloon et l’autre se repose à l’hôtel. Dale rudoie le joueur de poker et lui demande prestement de quitter la ville. Apeuré, celui-ci s’exécute. Quant à John Doucette, il aperçoit Dale en bas de la rue qui lui propose un Showdown. Comme écrivait Robert Krepps dans son livre Sept secondes en enfer : « Cet après midi là, l’air sentait la poudre »…

♦Mise en scène impeccable et rigoureuse de Lewis Foster qui   a beaucoup tourné avec John Payne. Acteurs percutants, superbement dirigés, couleurs sublimes, costumes épatant, mais voilà que notre auteur est arrivé au bout de son inspiration. Il nous invente une histoire usée jusqu’à la trame. Tous les protagonistes doivent prendre la diligence pour se rendre à Laramie et pour ce faire, ils doivent traverser le territoire des Cheyennes. La suite tombe d’intérêt. Les Indiens attaquent, la poignée de blancs s’abritent dans un boyau (ressemblant à une tranchée) dans le désert et les voilà encerclés jusqu’à la fin du film. Heureusement que Foster connait son travail car il y aurait de quoi se sauver. Le monteur devait manquer de plans d’assignements des Indiens car il reprend à trois reprises  la même scène montrant trois Indiens allongés dans les rochers. Il tente de nous faire croire qu’ils sont restés ainsi durant plus de 24 heures sans bouger !


♦Linda Darnell est une bonne actrice et cela n’est pas nouveau, mais elle n’a as été gâtée avec sa robe rouge sang qu’elle porte tout le long du film. Ward Bond interprète un sénateur qui a embrassé la cause indienne. Il fait des discours tout le long du film, mais devra s’apercevoir que les Indiens ne sont pas des frères, mais des ennemis qui lui ôteront la vie.

A la fin, le chef des Cheyennes (tous les Indiens sont des blancs avec des perruques achetées chez Carrefour) qui a eu la vie sauve par Dale lui amène en cadeau un cheval pour le happy end. Ce cheval se dédoublera certainement avec la chaleur – un mirage ? – car Dale quittera le boyau avec la belle Linda Darnell dotés chacun d’une monture… 

♦Nous retiendrons donc de ce film les premières trente minutes qui sont vraiment excellentes et qu’il faut avoir vu. Dale Robertson y est extraordinaire. Pour le reste, je ne vous en voudrai pas si vous arrêtez après. Ce film s’avère raté à cause d’une histoire ridicule de Louis Fox. En France, ils ont confondu les Cheyennes avec les Sioux, d’où le titre Guet-apens chez les Sioux. Mais de toute façon, ils n’étaient pas plus Sioux que Cheyennes. 


Le lieu de tournage:

Red Rock Canyon State Park - Highway 14, Cantil, Californie

Les  cascadeurs:

Martha Crawford

Robert 'Buzz' Henry

Charles Horvath

Jack Lewis

Chuck Roberson

David Sharpe

Joe Yrigoyen

 ♦Le générique :
Linda Darnell / Amy Clarke 
Dale Robertson / John Banner
John Lund / John Carter
Ward Bond / Sen. Blakely
Regis Toomey / Minstrel
Skip Homeier / Frank Banner
Irving Bacon / Tully Morgan
John Doucette / Rick Largo
Whit Bissell / Mark Chester
William Fawcett / Matthew Barnes

lundi 1 octobre 2012

Rough Riders of Durango - Fred C. Brannon - 1951


  Les chariots contenant les récoltes des fermiers aux alentours de Durango sont systématiquement attaqués et ne passent plus.
 Le banquier a de la peine à faire crédit plus longtemps et les fermiers suivent l'avis du shérif et font venir une grosse somme dans une course relais dans laquelle Rocky Lane est un maillon. Après avoir donné le mot de passe 18 8 4, le relayeur s'empare de la sacoche contenant $40'000 et part en direction de la dernière étape pour atteindre Durango. Un coup de feu éclate et Rocky comprend que son ami a été attaqué. Il se lance à la poursuite des agresseurs qu'il rejoint devant la ferme du grognon local, Cricket, qui tire des coups de feu pour se débarrasser des intrus qui tournicotent devant sa ferme. Rocky repère un homme à chemise à carreaux. Le lendemain Cricket trouve une sacoche vide et Rocky n'a aucun mal à imaginer que le bandit a caché l'argent dans la grange de Cricket. Le chef de la bande, qui n'est autre que le sellier bourrelier de la ville, fait en sorte de récupérer l'argent. Pour cela il faut éloigner Cricket ainsi que Lane qui vient de se faire engager comme employé ...
  Pas de Nugget Clark dans ce film dans lequel il manque. Bien sûr Walter Baldwin assure le côté comique, mais il est un peu lourd. Rocky fait de nombreuses glissades sur le ventre, se bat à coups de poings, galope ventre à terre pour le plus grand plaisir des spectateurs.

  La pellicule a une durée de 60 minutes pour une version uniquement en VO.
  Sur la toile nous avons :
Allan Lane / Allan 'Rocky' Lane
Black Jack /  Rocky's Stallion
Walter Baldwin / Cricket Adams
Aline Towne / Janis Adams
Steve Darrell /John Blake
Ross Ford / Sheriff Bill Walters
Denver Pyle / Henchman Lacey
Stuart Randall / Henchman Jed
Hal Price / Johnson, Durango Banker
Tom London / Rancher Evans

  LOU toujours fidèle au poste.

dimanche 30 septembre 2012

Pawnee /L’indien blanc-George Waggner -1957

Un convoi d’émigrants se dirige vers la Californie lorsqu’ils sont attaqués par les Pawnies. L’une des caravanes s’éloignent  pour tenter de traverser une rivière, mais les Indiens sont déjà sur eux et de l’autre côté de la berge trois d’entre eux  décochent des flèches aux deux passagers. La caravane s’arrête au milieu de l’eau et le père de la jeune fille qui tient les reines en mains reçoit une flèche près du cœur. Il tombe à l’eau. Les Indiens se ruent sur lui tandis que la jeune fille s’échappe. Parvenue sur la berge, un Indien surgit. Elle tente de l’abattre, mais celui-ci lui arrache son arme pour se précipiter sur le père baignant dans son sang. Il se penche sur lui et lui retire la flèche enfoncée dans ses chairs. Il le soigne ensuite…

Ce Pawnee, c’est l’Indien blanc ou encore George Montgomery. Son père adoptif, c’est  Wise Eagle. Il le retrouve au camp après avoir laissé la jeune fille (Lola Albright) et son père. Le Chief connait l’attirance de son fils adoptif pour le monde des blancs, aussi lui accorde t’il de partir vers son destin…
Devenu Paul au sein du monde civilisé, l’Indien blanc devient wagonmaster. Il se retrouve parmi les émigrants où ils retrouvent le père et sa fille. Ceux-ci sont heureux d’offrir ce poste à Paul car ses bonnes relations avec les Pawnies leur permettent de traverser leur territoire sans danger.
Mais voilà que Crazy Fox, un Indien de la tribu souhaite éliminer Paul qui aime une squaw dont il est tombé amoureux. Peu à peu, Paul et Lola se rapprochent l’un de l’autre. Ce qui déplait aux blancs qui découvrent que Paul a été élevé par les Pawnies et qu’il pourrait les attirer dans un piège. Paul se retrouve bientôt confronté par deux mondes différents qui ne tardent pas à le rejeter…

Cette histoire qui peu paraitre conventionnelle présente toutefois un sujet douloureux : l’intégration d’un demi peau-rouge dans les blancs et par la même occasion un demi blanc dans le monde des pawnies. Les rebondissements sont riches, mais hélas prévisibles. Heureusement, George Wagner sait tenir une caméra, il sait comment nous entrainer dans ce Western produit par la Republic, même si nous ne croyons pas à certains passages.
Hélas, les trop nombreuses scènes en studio (défaut majeur de la Republic Pictures) cassent le côté réaliste. Les scènes d’action, notamment les bagarres à poings nues sont fort bien dirigées, mais la charge des Pawnies à la fin a été empreinte à Buffalo Bill de William Wellman.

George Montgomery est égal à lui-même dans ce film, c'est-à-dire imposant, mais manquant de savoir-faire en tant qu’acteur ; Lola Albright est éblouissante, Francis Mac Donald joue le rôle du père et un Old timer qui a autorité sur les gens du convoi. Il faut avouer qu’il apporte beaucoup au film.  Le fade Bill Williams est au rendez-vous en endossant l’image de l’émigrant déplaisant.  
Enfin, vous remarquerez Raymond Hatton qui ne fait que passer ! 
Les Indiens sont tous des blancs et leurs costumes font parfois sourire, notamment celui de G. Montgomery au début du film et la jeune squaw sortie de Disney land.

Au générique :
George Montgomery/Paul 'Pale Arrow' Fletcher
Bill Williams / Matt Delaney
Lola Albright / Meg Alden
Francis McDonald/Uncle Tip Alden
Robert Griffin / Doc Morgan 
Dabbs Greer / John Brewster
Kathleen Freeman / Mrs. Carter
Charlotte Austin / Dancing Fawn
Ralph Moody / Chief Wise Eagle
Anne Barton / Martha Brewster 

dimanche 23 septembre 2012

Dale Evans et Buttermilk

Soda/Buttermilk Sky et Dale Evans

 
 Petit quarter horse isabelle, Soda fut sélectionné et entrainé par Glenn Randall pour être le cheval de la "Queen of the West" de même que le "sidekick" de Trigger (monté par Roy Rogers).
Rapide et athlétique, Dale Evans devait souvent le retenir car à peine sonnait le "action!" que Soda bondissait avant Trigger.
Le nom Buttermilk Sky fut donné par Dale Evans un soir qu'elle observait le ciel avec Buddy Sherwood.
Il vécut de 1941 à 1972.


samedi 22 septembre 2012

Pie (James Stewart)


Pie
 

En 1987, James Stewart se souvenait de sa première rencontre avec le gracieux alezan moitié arabe, moitié quarter horse, son encolure arquée et sa liste en losange qui devint son compagnon pour 22ans.
Leur rencontre remonte à 1949, lorsque Stevie Meyers amena trois chevaux à essayer à Stewart pour son rôle de "Winchester 73" (1950). Aucun des trois n'était convaincant... Stewart aperçu alors un joli alezan près d'un bâtiment, observant Stevie. Celle-ci l'appela et selon Stewart le cheval vint immédiatement. 
Il demanda alors s'il pouvait le monter et Stevie lui répondit oui mais que c'était son cheval.
Pie devint la monture de Stewart (avec l'accord de Stevie Meyers évidement), qui avait eu le coup de foudre bien que Pie fut reporté comme un animal dangereux après avoir failli tuer Glenn Ford en fonçant dans un arbre.
Stewart tenta plusieurs fois d'acheter le cheval mais Stevie Meyers refusa toujours, l'aimant comme un fils.

On le remarque surtout dans "the far country" (1954), avec sa clochette sur le pommeau de la selle. Pie et James Stewart se connaissait tellement bien que l'acteur pouvait mener Pie en liberté.


Leur dernier film ensemble fut "Bandolero" (1968)

Dans le film "The Cheyenne Social Club" (1970), Stewart insista pour monter Pie. Malgré les protestations de Stevie en raison de l'âge du cheval, celui-ci fut tout de même emmené à Santa Fe mais comme Stevie l'avait prévu, Pie ne fut pas capable de travailler. 
Henry Fonda fit le portrait de Pie sans que Stewart ne le sache. Fonda l'offrit à Stewart deux jours avant que le cheval ne meurt.

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