May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 3 juillet 2014

Lobby Cards U S - 1954

                                                                          1954
Apache-Bronco Apache 1954

Bitter Creek 1954
Black Dakotas (the) 1954

Black horse canyon 1954
Bounty hunter (the) -Terreur à l'Ouest-1954
Broken lance - La lance brisée 1954

Command (the) - La poursuite dura 7 jours 1954
 
Destry-Le nettoyeur – George Marshall  1954

Drum beat - L'Aigle solitaire 1954
Gambler from Natchez -Natchez 1954
Jesse James vs the Daltons 1954
Jesse James' Women 1954
Jubilee Trail - La grande caravane 1954
Masterson of Kansas - La terreur des sans-loi 1954
Outlaw's Daughter (The) 1954
Overland Pacific 1954
Raid (the) 1954
Rails into Laramie - Seul contre tous 1954
Red River Shore 1953
                                                                           
Ride Clear of Diablo - Chevauchées avec le diable 1954

Rose Marie 1954
Sitting Bull 1954
Taza,Son of Cochise - Taza fils de Cochise 1954
They rode West 1954
Thunder Pass 1954

                                                                      A suivre

mardi 1 juillet 2014

The Vanishing Westerner - Philip Ford - 1950


Chris Adam et Waldorf Worthington enquêtent sur une bande de voleurs très bien organisés et se font passer pour des "cowhands" à la recherche de travail. Au bureau, le shérif leur indique que Sand Sanderson engage du personnel. Celui-ci est en fait à la tête des voleurs et utilise les hommes nouvellement engagés pour les faire accuser des crimes. 
Très vite il découvre un fausse affiche lui donnant à penser que Chris et Waldorf sont recherchés pour crimes et confie à Chris la mission de descendre le shérif. 
Chris découvre que son revolver est chargé à blanc mais alors qu'il se présente au bureau un complice abat le shérif ce qui fait qu'il est immédiatement arrêté et emprisonné par Jeff Jackson l'adjoint du shérif. 
Peu de temps après le frère du shérif, Sir Cedric Fast débarque en ville et demande à voir son frère. Découvrant le crime il harangue la foule pour lyncher Chris ce qui pousse Jeff à faire évacuer notre héros dans un chariot prêté par Sand ...

L'histoire est pleine de rebondissements, le final surprenant mais la sauce ne prend pas vraiment même si le film se laisse voir facilement. Monte Hale chante une chanson en s'accompagnant à la guitare dans le dortoir de Sand, Richard Anderson est encore tout jeune et tout maigrichon (il n'a jamais pris de l'épaisseur notez), et Edmund Cobb apparait brièvement dans le rôle de l'agent de la mine.



Monte Hale, Paul Hurst, Aline Towne, Roy Barcroft, Arthur Space, Richard Anderson, 

60 minutes

lundi 30 juin 2014

Albert Dekker

                                Albert Dekker 1905-1969

“Le vilain à tout faire”

De son véritable nom Albert Van Ecke, il est né le 20 décembre 1905 à New York.
Albert débute sur les planches de Broadway en 1927 sur lesquelles il va pendant une dizaine d’années perfectionner sa technique de jeu.
Grâce à cela en 1937 il part pour Hollywood chercher la gloire et trouvera ainsi son premier rôle en interprétant un Français dans ‘The Great Garrick’.
Avec sa diction très spécifique il va jouer souvent des étrangers angoissants.
Dans les années 40 il se tourne vers les westerns en débutant dans ‘Rangers of Fortune' aux cotés de Fred MacMurray.
Ainsi il va devenir le méchant idéal : Le crapuleux, escroc et bandit cruel et même propriétaire de saloon corrompu.

Albert sera 2 fois aux cotés de John Wayne dans ‘In Old California’ et ‘In Old Oklahoma’. Il va côtoyer Clark Gable dans ‘Honky Tonk’ et même Robert Mitchum en 1959 dans ‘The Wonderful Country ‘ pour finir aux cotés de William Holden en 1969.
Il sera mémorable dans les films noirs (il en tournera autant que des westerns) comme  dans ‘Les tueurs’ de 1946 comme chef de gang et Robert Aldrich l’entrainera ‘En quatrième vitesse’.
Dans les années 50 il prendra un virage pour tourner des rôles plus complexes comme ‘A l’est d’Eden’ d’Elia Kazan où bien aux cotés du réalisateur Joseph Mankiewicz pour ‘Soudain l’été dernier’.
Par la suite il se tournera vers la petite lucarne pour quelques séries, western ou espionnage, et y passera une dizaine d’années.    
En 1969 Albert va décéder d’une mort mystérieuse, cette même année sortira son dernier western ‘The Wild Bunch’ du mythique Sam Peckinpah. 

 


Son ensemble de westerns:  
1969 The Wild Bunch
1959 The Wonderful Country
1959 These Thousand Hills
1950 The Furies
1950 The Kid from Texas
1948 Fury at Furnace Creek
194è The Fabulous Texan
1947 Wyoming
1947 California
1945 Salome Where She Danced
1943 The Woman of the Town
1943 In Old Oklahoma
1943 The Kansan
1943 Buckskin Empire
1942 In Old California
1941 Honky Tonk
1940 Rangers of Fortune


dimanche 29 juin 2014

Lawless Breed - Wallace Fox - 1946


Ted Everett raconte au shérif le cours des derniers événements survenus alors que Marjorie la nièce du shérif soigne une plaie sur son front.
Par petites touches en flashback on comprend qu'après de nombreux cambriolages perpétrés dans les environs, Ted est arrivé à Spearville accompagné de son ami Tumbleweed. Il se fait passer pour un homme qui évite le shérif ce qui provoque l'intérêt de Tim Carson, le propriétaire d'un ranch qui demande à Chérie la chanteuse du saloon d'approcher Ted pour en savoir un peu plus sur cet homme. Il finit par l'engager pour abattre le banquier Mellon après avoir découvert un poster de recherche à l'image de Ted au fond d'une botte empruntée discrètement durant la nuit. Ted se croit à l'abri en tirant des balles à blanc mais les bandits sont plus malins et abattent réellement le banquier.
Ted et Tumbleweed sont bien sûr arrêtés. Le frère du banquier, un capitaine de la marine arrive et pousse les habitués du saloon à lyncher les deux prisonniers. En l'absence du shérif, l'adjoint fait sortir les deux hommes qui s'évadent par la porte de derrière. Une erreur du marin qui confond bâbord et tribord met la puce à l'oreille de Ted ...


A ne pas confondre avec The Lawless Breed tourné en 1953 par Raoul Walsh avec Rock Hudson et Julie Adams.

L'histoire débute de manière étrange, pendant un moment on se demande s'il ne manque pas quelques images au début du film. Ensuite par petites touches de fil en aiguille on remonte le fil de l'histoire qui est assez complexe. Je n'arrive pas à mettre la main sur le titre d'un film dont le scénario (la scène du cimetière !) est assez proche, ça me reviendra peut-être. Le film n'est pas mauvais mais il faut un peu s'accrocher au départ.
Chérie/Claudia Drake chante en français mais les paroles sont à peu près incompréhensibles, à part le genre "Ouhlala" ou "Oui Oui". Son accent n'est pourtant pas mauvais du tout.
Outre Claudia Drake, Fuzzy interprète "Bananas Make me Tough" et Kirby Grant chante en s'accompagnant à la guitare "Sitting in the Inside" pour laquelle il n'est pas crédité (IMDB crédite par erreur Fuzzy Knight pour cette chanson). 
Kirby Grant avait reçu une bourse pour étudier le violon et le chant au conservatoire de musique de Chicago; outre la pratique de ces deux talents il s'est essayé aussi à la sculpture.

58 minutes

Kirby Grant, Fuzzy Knight, Dick Curtis, Jane Adams, Charles King, Claudia Drake, Hank Worden

vendredi 27 juin 2014

Ambush Valley / La vallée de l’embuscade - Bernard B. Ray -1936

Une excellente histoire dramatique signée de Forrest Sheldon (et non  Bennett Cohen comme il est mentionné. Probablement que celui-ci a travailler à l’adaptation) pour un réalisateur incapable qui se cache sous le nom de Raymond Samuels, mais que nous connaissons mieux sous le nom de Harry J. Webb. Ce dernier est un ami du producteur Bernard B. Ray qui s’avère au même niveau que ce dernier. Qui se ressemble s’assemble.
Morgan, un riche rancher de la contrée voit sous un mauvais œil les nesters qui viennent s’installer sur ses terres… Son fils Clay qui a été élevé dans cette état d’esprit se range du côté de son père, mais celui-ci n’a jamais rien fait de sa vie, pas comme son père qui a travaillé dur pour arriver à ce qu’il a bâti de ses mains.
Un jour, le fiston se saoule en compagnie de deux cowboys du ranch Morgan quand Joe Potter, fils d’une nester, ouvre les battants du saloon pour se rafraichir tranquillement. Clay le provoque, mais Joe refuse toute bagarre. Finalement, il décide de quitter les lieux pacifiquement. Il ne porte pas d’armes sur lui. Clay dégaine alors son Colt puis lui tire une balle dans le dos. Le jeune fermier meurt dans le saloon.
Manning, le Marshall, a vu toute la scène de la fenêtre. Il pénètre à son tour dans les lieux pour arrêter Clay qui jure qu’il s’est trouvé en état de défense… Il réussit à échapper à l’homme de loi et une poursuite s’engage. Elle prend fin  au ranch Morgan où le jeune Clay s’est réfugié près de son père. Il a changé catégoriquement d’aspect. De l’image de dur qu’il donnait, il n’est qu’en réalité un être faible et sans personnalité. Le Marshall s’entretient avec le père Morgan et sa fille, donc la sœur de Clay qu’il doit épouser… Le père et la fille protestent  contre l’accusation. Pour eux, c’est impossible. Mais voilà que la mère Potter survient avec ses cowpunchers pour venger son fils. Clay s’échappe à nouveau…
Comme vous pouvez-vous en rendre compte, l’enchainement est excellent et il y avait un potentiel extraordinaire à tirer de cette histoire.  Mais confier une histoire pareille à ce producteur et ce dit réalisateur, c’est un peu comme donner du caviar à des cochons…
La mise en scène n’existe qu’à peine. Je ne prendrais qu’un extrait pour exemple. Celui  où Manning est encerclé dans une cabane par Morgan et ses hommes car le Marshall  détient Clay prisonnier. Manning, abrité (enfin presque) derrière la fenêtre,  tire sur ses adversaires sous l’œil de Clay qui se tient face à la même fenêtre ! Au bout d’une dizaine de secondes, Manning discute avec Clay en sortant quelque peu de son abri sans s’en rendre compte.
Son regard est planté sur son interlocuteur et il semble oublier  que Morgan et ses lascars sont censés lui tirer dessus !
Soudain, Manning prend une prune dans le bras gauche. Clay se lève d’un bond de sa chaise et la bagarre commence. Il a le dessus de Manning qui est affaibli par sa blessure. Plus tard, Manning est soigné par une femme qui inspecte son épaule et bras gauche recouvert de l’étoffe immaculée de sa chemise : -  Vous avez saigné abondamment Marshall, il faut s’occuper de cette blessure !
Voilà le style d’images insensées que vous propose Harry S. Webb. Il n’y a aucune réflexion, observation et même logique. On n’en arrive à se demander comment les acteurs, eux-mêmes, pouvaient accepter de se prêter à un jeu semblable.
Parfois, quelques beaux plans surgissent lorsque nous sommes en extérieur. Il faut dire qu’avec des paysages pareils, il était difficile de faire autrement.

A propos des acteurs, Bob Custer a fier allure et affiche vraiment une sacré gueule, mais il doit se contenter de ce que l’on lui demande de faire… Le jeune Eddie Philips qui interprète Clay devait être en attente de l’arrivée de Lee Strasberg pour apprendre à jouer car son jeu est digne d’un enfant de 10 ans pour la représentation de fin d’année.  
On regrette la mort de Wally Wales au début du film  et le manque d’appariations de l’actrice qui joue sa mère avec une forte personnalité : Vane Calvert.  Nous l’avions remarquée dans un western intéressant de Bradbury qui s’intitulait : Western Justice.

Enfin, la maison de production qui nous offre ce spectacle (déjà mentionnée sur ce Blog) s’appelle La Reliable Pictures Corporation.
Ce film est le remake de The Dawn Trail de Christy Cabanne avec Buck Jones. Il est fort probable qu’une troisième version ait été réalisée, mais j’avoue avoir des doutes sur les déclarations d’Imdb à ce propos. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le remake de Texas Gunfighter avec Ken Maynard comme il est déclaré dans ce site ! Non et non !
Aux cascades nous avons:
Wally West

Pour le tableau nous avons
Bob Custer / Bruce
Victoria Vinton / Ann
Vane Calvert / Ma Potter
Eddie Phillips / Clay
Hal Taliaferro / Joel
Oscar Gahan / Diggs
Ed Cassidy / Nester
Victor Adamson / Nester 
Wally West / Nester
Jimmy Aubrey / Father

jeudi 26 juin 2014

Canyon Crossroads - Alfred L. Werker - 1955

A Moab Larry Kendall noie son spleen dans l'alcool. Géologue, il a récemment perdu son père avec lequel il effectuait des recherches pour trouver de l'uranium dans le désert. 
Larson, l'exploitant d'une mine qui ne rapporte plus rien lui propose de s'associer mais Larry préfère faire cavalier seul. 
Lorsqu'un certain Andrew Rand venu de l'Est lui propose une collaboration, Larry d'abord réticent finit par accepter lorsqu'il fait la connaissance de sa fille Katherine.
Tous trois se retrouvent dans le désert mais le compteur geiger reste silencieux. Le Docteur Rand fait une mauvaise chute après une petite altercation avec Larry. Ramené en ville et contraint de rester alité, Larry lui propose de financer une recherche dans un coin perdu où une rivière a jadis coulé. Rand accepte et sa fille Katherine décide de participer aux recherches. Larry demande de l'aide à Charlie Rivers, un indien qui connait bien cette région pour y avoir trouvé refuge lorsqu'il avait été accusé d'un meurtre perpétré en légitime défense. 

Les deux hommes et la jeune femme se mettent en route. Ils sont suivis sans le savoir par un vieux prospecteur sans foi ni loi engagé par Larson, Pete Barnwell.
Lorsqu'ils finissent par découvrir l'uranium tant convoité, Larry renvoie Charlie en ville pour analyser quelques échantillons et enregistrer leur concession. Pete survient après son départ et leur tire dessus, les forçant à trouver refuge dans une grotte qu'il fait sauter à la dynamite. Il se met ensuite à la poursuite de Charlie à qui il dérobe les précieux échantillons avant de l'abattre d'une balle dans le dos ...

Un western contemporain très décevant malgré une action assez constante. Il y avait pourtant matière à faire un film un peu plus palpitant. Bizarrement la sauce ne prend pas : Larry est pourtant joué par Richard Basehart, un acteur confirmé. Son caractère est mal défini au départ, il passe d'une loque imbibée d'alcool à un jeune géologue plein d'avenir presque sans transition. Les interactions entre lui et Phyllis Kirk paraissent artificielles et bourrées de clichés. Les deux ont de la peine à se supporter au départ, on se demande bien ce qui a pu leur faire changer d'avis ?  
Les distances paraissent mal définies. Les trois aventuriers mettent plusieurs jours à atteindre leur but, Pete semble les poursuivre sans problème en faisant galoper son cheval nuit et jour, se permettant même de repartir directement derrière Charlie qu'il rejoint sans difficulté toujours sur son cheval au galop. 
Sans compter que Pete (très doué au tir !) tente de tuer le couple sans même avoir une preuve que les trois amis ont bien trouvé de l'uranium (chose qu'il découvrira lorsqu'il interceptera Charlie). 
D'ailleurs comment les deux indiens peuvent-ils savoir avec certitude que c'est Pete qui a assassiné leur frère/fils ? 
Ce n'est pas les dernières images qui finissent en queue de poisson qui nous fourniront une ébauche de réponse à ces questions.
A mes yeux, les seuls personnages dignes d'intérêt sont Charlie, son frère et son père qui se mettront à sa recherche après qu'ils aient découvert du sang sur la selle du cheval rentré tout seul à la maison.  
Titre français : Chasse à l'uranium
83 minutes
Richard Basehart, Phyllis Kirk, Stephen Elliott, Richard Hale, Alan Wells, Charles Wagenheim, Tommy Cook

Tout sur l'uranium 

mardi 24 juin 2014

Escape from Red Rock - Edward Bernds -1957



EDWARD BERNDS spécialiste de série B du polar nous tourne la manivelle de ce western gentil en compagnie de la vedette  BRIAN DONLEVY  en 76 minutes et en VO uniquement

Suite à une bagarre de saloon Cal Bowman sera mis en prison pour la nuit.
 Le lendemain  dans son ranch il découvrira son frère mourant à la suite d’un hold-up dans une banque commis avec une bande menée par Bronc Grierson.
Pour sauver son frère il devra donner des renseignements sur l’arrivée d’un coffre à une autre banque  tout cela sous la menace de BRONC.
Malheureusement le vol de celle-ci se passera très mal pour le gang.
 La mignonne fermière Janie Acker  rendra compte de tout cela à son ami Cal et ils trouveront refuge pour la nuit  dans une hacienda.
Poursuivant  leur fuite ils occuperont  un ranch où les apaches ont tué les occupants sauf un bébé.
Pourchassés par le shérif  John Costaine  et par la bande de Bronc qui sera décimée par les apaches dans le ranch, Cal et Janie  pourront ainsi rétablir la vérité  auprès de JOHN!!!!!...
Le générique:
Brian Donlevy / Bronc Grierson
Eilene Janssen / Janie Acker
Gary Murray / Cal Bowman
Jay C. Flippen / Sheriff John Costaine
William Phipps / Arky Shanks
Myron Healey / Joe Skinner
Nesdon Booth /Pete Archer
Dan White / Al Farris
Al Baffert / Guard (as André Adorée)
Court Shepard / Rube Boyce 







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