Let's Remember:

Let's Remember:
The Medico of Painted Spring du directeur Lambert Hillyer 1941 Une photo publicitaire Charles Starrett dans la 1e aventure du ‘Doctor Monroe’. Happy Trails to You.

Rechercher dans ce blog

lundi 21 septembre 2015

Jack Perrin

 Jack Perrin 1896 - 1967

Jack est né à Three Rivers (Michigan) le 25 juillet 1896.
On sait peu de choses sur son enfance, hormis que son père était agent immobilier et que la famille Perrin déménagea pour Los Angeles au début du siècle.
Il débute au cinéma en 1915 comme figurant chez KEYSTONE.
Durant la première guerre mondiale, il sert dans la marine.
Dès son retour à la vie civile, il décroche un contrat chez UNIVERSAL entre 1919 et 1921, ou il ne tient néanmoins que de petits rôles.
Puis une parenthèse de plus de cinq ans durant lesquelles il joue pour divers petits studios indépendants comme RAYART, ARROW and AYWON, pour des réalisateurs comme Harry S. Weeb ou Robert J. Horner.
Vers 1927, Perrin était de retour chez UNIVERSAL ou il décroche un grand rôle, celui d'un Mountie dans un film qui eut un grand succès : "BLACK REX, KING OF THE WILD HORSES".
Sa monture du moment surnommé "The wonder horse" et baptisé "Starlight", est un magnifique cheval blanc.
A ce moment là de sa carrière, Perrin était un cowboy-héros prolifique.
Il tourne alors sur un bon rythme de bons westerns comme "THE LION MAN" (Universal 1919), "THE FIGHTING SKIPPER" (Arrow 1923), "SANTA FE TRAIL" (Arrow 1923), "RIDERS OF THE PLAINS" (Arrow 1924), "THE VANISHING WEST" (Mascot 1928), tous en muets bien entendu.
Il rencontre sa future épouse Joséphine Hill en tournant un film ensemble chez Universal.
Ils se marient en 1920.
Puis arrive les premiers "talkies".
Pas mal de Westerns en tant que premier rôle, mais le succès n'est plus le même auprès du grand public.

Durant les années 30, il tient alors souvent les seconds rôles pour différentes compagnies.
On le voit notamment aux côtés de Ken Maynard chez TIFFANY ou encore avec Tom Tyler chez RELIABLE, ainsi que dans plusieurs serials pour MASCOT PICTURES.
Jusqu'en 1960, il apparait dans 240 films, dont 123 westerns et 24 serials (ou feuilletons).
Ayant intelligemment placé son argent, il eût une retraite dorée.
Il décède d'une crise cardiaque le 17 décembre 1967.
A l'instar d'autres grandes stars du muet comme Wally Wales, Jay Wilsey, Buddy Roosevelt, Buzz Barton ou Bob Custer, le passage aux films parlants ne fût pas sans dégâts sur le déroulement de sa carrière.
Mais il demeure l'un des plus dignes représentants des "Rois de la selle" de l'époque du cinéma muet.
Je laisse le mot de la fin au célèbre Broncho Billy Anderson : "Les films ? Ils sont encore ce qu'ils étaient : le maximum de distraction pour le minimum d'argent. Les westerns actuels ne sont guère plus perfectionnés que les premiers...]...[Les westerns ressemblent à ce que je faisais, sauf qu'il parlent un peu...]...[deux révolvers, des balles,
 un partenaire, un gars à la voix grave, des chevaux et un sheriff]." (interview à Ezra Goodman (1948)

                                          
Filmographie Western (films parlants) comme ROLE PRINCIPAL :
1930 :
BEYOND THE RIO GRANDE

RIDIN' LA W
ROMANCE OF THE WEST
PHANTOM OF THE DESERT
APACHE KID ESCAPE

1931:                                  
WILD WEST WHOOPEE
THE KID FROM ARIZONA
THE SHERIFF'S SECRET
LARIATS AND SIXSHOOTERS

1932 :
FORTY-FIVE (45) CALIBRE ECHO
1933 :
JAWS OF JUSTICE
GIRL TROUBLE

1934 :
ARIZONA NIGHTS
RAWHIDE MAIL
RAINBOW RIDERS
RIDIN' GENTS

                                     
1935 :
THE CACTUS KID
 
LOSER'S END
NORTH OF ARIZONA
WOLF RIDERS
TEXAS JACK

1936 :
HAIR-TRIGGER-CASEY
WILDCAT SAUNDERS
DESERT JUSTICE
GUN GRIT

samedi 19 septembre 2015

Raw Edge / La proie des hommes - John Sherwood - 1956



En 1842, l'Oregon est encore un État où règne la loi du plus fort. Un tyran nommé Gerald Montgomery est l'homme tout puissant d'une région. 
Dans une petite ville non loin de leur ranch, sa femme Hannah est apostrophée dans la rue par l'un de leurs voisins, Dan Kirby. 
A son retour au ranch elle est violemment agressée dans l'étable. Si elle a le temps de mordre son agresseur elle ne le reconnait pas. Du coup son mari, poussé par les allégations de Tarp Penny, est sûr que le coupable est Kirby et organise une pendaison.  
Le pauvre garçon est aussitôt pendu sans aucune forme de procès. Sa femme, une jeune indienne nommée Paca, se retrouve seule et devient la cible de bon nombre d'hommes qui la poursuivent comme des hyènes affamées. 
Hannah tente d'aider Paca et la pousse à rejoindre sa tribu pour échapper à la meute menée par Sile. 
En chemin le groupe la rattrape et une bagarre s'ensuit pour savoir qui aura la jeune indienne. Sile sort son revolver et devant les hommes qu'il tient en joue, force Paca à la suivre.
Un étranger fait son apparition et demande son chemin au ranch où Hannah se trouve seule. Il cherche son frère Dan Kirby. 
Lorsque Tex découvre qu'il a été pendu il revient en ville et demande au saloon où trouver du travail. 
Il ne tarde pas à découvrir que Montgomery est responsable de la mort de son frère.
Bien décidé à venger son frère, Tex se rend au ranch de Montgomery pour l'y attendre. 
Il n'est pas le seul car deux vautours, Pop Penny et son fils Tarb, se rendent eux-aussi au ranch car ils comptent bien mettre la main sur la fortune de Montgomery et surtout posséder sa femme. Il se trouve que John Randolph, un joueur, les a précédé au ranch. 
Tout ce petit monde se trouve déjà au ranch lorsque Kirby fait son apparition. Il est aussitôt neutralisé mais étonnamment John  s'arrange pour le faire libérer. 
Dans les montagnes des signaux de fumée sont visibles ...

Sympathique western sans trop de surprises à l'action concentrée sur une durée de 76 minutes. Il y a de belles bagarres et quelques revirements. 
On ne voit que deux femmes, les belles Yvonne de Carlo et Mara Corday, qui mettent en émoi tous les messieurs ! Pourtant elles sont traitées comme des objets selon la loi du plus fort, comme cela est expliqué au spectateur en début du film.

L'affiche est particulièrement soignée, de John Gavin qui sera pendu dans les premières minutes à Rex Reason qui campe un joueur nostalgique évoquant les effluves des magnolias en fleurs ...  

Lieu de tournage : Jack Garner Ranch - State Highway 74, San Bernardino National Forest, California

76 minutes

                              Rory Calhoun
...
Tex Kirby

                                Yvonne De Carlo
...
Hannah Montgomery

                            Mara Corday
...
Paca

                             Neville Brand
...
Tarp Penny

                         Rex Reason
...
John Randolph

                          Emile Meyer
...
Pop Penny

                               Herbert Rudley
...
Gerald Montgomery

                               Robert J. Wilke
...
Sile Doty (as Robert Wilke)

                       John Gavin
...
Dan Kirby (as John Gilmore)

                          Gregg Barton
...
McKay

                Ed Fury
...
Whitey

                              William Schallert
...
Missionary



jeudi 17 septembre 2015

John Wesley Hardin

John Wesley Hardin 1853 -1895
‘Bandit aux 44 meurtres’

Hardin est né à Bonham au Texas le 26 mai 1853, fils d’Elizabeth et de James G. Hardin un pasteur méthodiste.
Sa carrière violente va commencer très tôt.
A 14 ans à peine il attaque couteau à la main par 2 fois en espérant l’emmener dans l’autre monde, un jeune qui l’accusait d’être l’auteur d’un petit poème à l’encontre de sa petite amie.
Moins d’un an plus tard, Hardin marqué par la profonde haine envers les noirs libérés et les blancs qui avaient connus la défaite dans le sud prend part à un match de lutte qui l’oppose à un ancien esclave du nom de Mage.
Ce dernier déclare ‘qu’aucun blanc ne saurait le blesser et survivre’, Mage l’incita donc à se battre à plusieurs reprises mais sous la colère Hardin sortit son arme et l’abattit.
Hardin va décamper et pendant prés de dix ans il va mener une vie d’errance avec les policiers à ses trousses qui veulent  le trainer en justice pour un crime ou pour un autre.
En cours de route vers 1868  il va affirmer avoir tué 3 soldats de l’Union qui le recherchaient.
En 1871 engagé comme chef de piste pour conduire un troupeau sur la piste de Chisholm qui mène à Abilene il a maille à partir avec 7 Mexicains qu'il tue.
Protégé par une horde de vauriens et de tueurs du même genre que lui, Hardin va profiter des instants de répit pour épouser Jane Bowen qui lui donnera 2 enfants.
Constamment poursuivi dans tout le Texas, Hardin et sa famille s’installeront en Floride sous le faux nom de J. H. Swain. Après 2 ans de séjour il sera démasqué par l’agence Pinkerton mais Hardin réussira à prendre la fuite pour se réfugier en Alabama en laissant derrière lui  5 morts à ajouter à sa liste.
 Le 23 juillet 1877 les Texas Rangers vont enfin réussir à le débusquer en gare de Pensacola Junction dans un wagon fumeur. 
Hardin, à peine âgé de 25 ans, sera expédié à la prison de Huntsville dans l’Etat du Texas où il sera reconnu coupable du meurtre du shérif adjoint Charles Webb.
L’incarcération va bien le calmer : il va étudier le droit et sera gracié en 1894 par le gouverneur du Texas mais entre temps sa femme sera décédée.
A sa sortie Hardin va travailler comme avocat dans la ville de Gonzales (Texas) mais sans succès.
Finalement il s’installe en 1895 dans la ville grouillante d’El Paso pour ouvrir un cabinet d’avocat, mais passera plus de temps dans les saloons qu’à plaider à la cour.
John Selman qui travaillait au maintien de l’ordre au Texas arrêtera pour port d’arme illégal la petite amie d’Hardin, celui-ci proférera contre le policier des menaces publiques.
Peu de jours après, le 19 aout 1895, Selman pénétra dans le saloon Acme et surprit Hardin en train de jouer aux dés avec un ami. Il s’approchera de lui par derrière et le tua d’une balle dans la tête.
Mort sur le coup Hardin sera enterré au cimetière de Concordia à El Paso : ainsi pris fin la vie de  l’un des tueurs les plus sanglants de l’Old West.

La prison d'Hunstville


Pour  plus de détails sur sa vie, un livre passionnant ‘L’homme aux pistolets’ de James Carlos Blake parut en 2001.

Bob Dylan lui consacrera une chanson dans un album de 1967.



John Wesley Hardin n’aura pas une grande carrière sur les grands écrans seulement 4 westerns lui seront consacrés :
1951 - The Texas Rangers avec John Dehner
1953 -The Lawless Breed / Victime du destin avec Rock Hudson
1970 -Dirty Dingus Magee / Un beau salaud avec Jack Elam
2015 -The Hard Ride avec David Busse

mardi 15 septembre 2015

The Fighting Code - Lambert Hillyer - 1933

Ben Halliday assiste à un règlement de compte.
Dans une poche, il trouve une lettre d'une certaine Helen James, la sœur de la victime, qui lui demande de revenir au ranch. 
Ben se rend au ranch dans le but de rendre à la jeune femme sa lettre. Alors qu'il arrive, il surprend une scène où 3 hommes la menacent. Ben prend sa défense et la jeune femme est aussitôt persuadée que Ben n'est autre que son frère, parti depuis très longtemps. 
Bien sûr Ben n'a pas le cœur de la contredire, bien qu'il essaie à plusieurs reprises. Elle lui annonce que leur père a été assassiné et que le ou les meurtriers ont fait passer leur crime pour un suicide...

Les quiproquos provoqués par l'usurpation d'identité font un excellent écho à l'enquête policière menée par Ben.

Les "méchants" sont à la hauteur, en particulier le toujours excellent Ward Bond qui campe un affreux bras droit plus que crédible.


Une durée de 65 minutes en VO.



 
Pour le générique nous avons :
Buck Jones        : Ben Halliday
Diane Sinclair   : Helen James
Ward Bond       : Krull
Richard Alexander   : Sheriff Olson
Alfred P. James     : Judge Williams
Erville Alderson    : Joshua La Plante
Gertrude Howard : Martha
Louis Natheaux     : Barry




Diane Sinclair

dimanche 13 septembre 2015

The devil Horse – Fred Jackman – 1926

Rares sont les westerns réalisés avec de vrais Indiens. The Devil Horse en fait partie.
Il raconte l’histoire d’un jeune garçon parti pour l’ouest avec ses parents qui font partie d’un convoi de pionniers. Ils sont pauvres, comme la plupart de ces gens.
En traversant les Badlands, ils sont attaqués par une centaine de Crows qui massacrent le convoi en quelques minutes. Heureusement le jeune gars réussit à échapper aux mains des peaux-rouges.
Une poignée d’entre eux tentent vainement de s’approprier un poulain noir que le jeune garçon élevait au biberon.
Le poulain s’enfuit lui aussi, puis arrivé sur une hauteur, piétine un Warbonnet vouant une haine sans pareil aux Crows.

1 880, les années ont passées. Le poulain a atteint une taille adulte. Il est devenu un animal maudit par les Indiens qui le craignent comme la peste.
Ils le pensent même ensorcelé. De temps à autre, il tombe comme la foudre sur l’un d’eux pour le piétiner de ses sabots fougueux.
Un jour, un scout Dave Carson traçant les pistes pour l’armée est capturé par les Crows qui n’ont juste que le temps de l’attacher car le cheval arrive en galopant dans leur direction. Les peaux-rouges s’éparpillent. 
Au moment où le cheval allait se cambrer pour tuer le prisonnier, son instinct le retient. Quelque chose semble renaître entre l’animal et Dave. Ils se reconnaissent et une sorte de passion étreint le cheval et l’homme.
L’histoire se poursuit sur un rythme extraordinaire. Nous sommes subjugués par ces images fabuleuses que nous offre Fred Jackman, le réalisateur. L’action se déroule à une cadence infernale, sans que nous soyons agressés par les cartons affichant les dialogues.
Tout est tourné en extérieur et les Indiens, inutiles de le préciser sont authentiques. 

Nous sommes surpris par les moyens importants pour la réalisation de ce Western. Durant une scène  de bataille, nous voyons une centaine de tuniques bleues charger les Crows. Il y là plus de deux cents cavaliers qui s’affrontent dans les plaines vallonnées du Wyoming.
Le héros de ce film est essentiellement ce cheval du diable qui est toujours à son avantage devant la caméra de Fred Jackman.
L’auteur dont nous ignorons le nom étant donné qu’il n’apparaît pas au générique nous propose en réalité deux histoires parallèles en suivant les amours du Devil Horse et de la jument montée par l’aide de camp de l’officier et le début d’une romance entre Yakima Canutt et de Gladys Morrow.

Nous sommes heureux de voir évoluer le grand cascadeur Yakima Canutt dans ce rôle de scout qui sera relégué à tous ses rôles de badmen dans les années 30.
Profitons pour souligner que c’était un acteur de westerns de premier plan durant les années 20 et que c’est sa voix qui l’a trahie en contractant une fièvre. Affublé d’une voix cassée, il ne pouvait plus obtenir de premier rôle lorsque le parlant est arrivé.
Parmi les acteurs, nous reconnaissons cet acteur impressionnant qu’est Robert Kortman dans le rôle d’un Indien.     
     
Sur la toile nous avons :
Rex the Wonder Horse    /   The Devil Horse
Yakima Canutt          /   Dave Carson
Gladys McConnell         /   Marion Morrow
Bob Kortman             /    Prowling Wolf
Roy Clements              /    Major Morrow
Fred Jackman Jr.    /   Young Dave 



vendredi 11 septembre 2015

Black Bart / Bandits de grands chemins - George Sherman - 1948


Charles et Lance, deux fripouilles, viennent d'être capturés et sont sur le point d'être pendus par les hommes de loi. Non loin veille leur ami Brady qui va faire sauter l'arbre qui sert de potence. Les trois hommes prennent la fuite mais bientôt ils se chamaillent et se séparent : Lance et Brady emmènent le cheval de Charles et Charles de son côté s'est arrangé pour conserver l'argent dérobé lors de leur dernier casse.
Deux ans plus tard Charles est un citoyen respecté de Roseville. Grâce à l'argent dérobé il a maintenant un ranch et une situation. Avec l'aide d'un vieux copain devenu avocat qui lui fournit les horaires des transports de fonds de la Wells Fargo, il attaque les diligences qui transportent des valeurs sous le nom de Black Bart. Bientôt ce nom fait trembler la grande compagnie.

Un jour durant l'une de ses attaques, il fait la connaissance d'une sulfureuse passagère, Lola Montez, annoncée comme l'attraction du saloon local. Celle-ci porte des bijoux offerts par des monarques européens. Black Bart se montre très galant, un peu moins envers ses deux vieux complices qui se trouvent eux aussi dans la diligence. Lance et Brady reconnaissent sa voix et le retrouvent dans le saloon. Lorsque Lola parait Lance et Charles s'empressent autour d'elle ...

Rien de tel que d'essuyer quelques coups de feu pour rabibocher deux amis devenus ennemis ! L'histoire est enrobée d'humour mais cela ne suffit pas à remonter le niveau du film qui reste assez plat.
Par contre c'est une agréable surprise que de retrouver Jeffrey Lynne, un acteur plus connu pour les drames que pour les  westerns : il en aura tourné deux, celui-ci et Cowboy from Brooklyn tourné en 1938 avec Dick Powell et Dick Foran dans lequel il n'a qu'un petit rôle de reporter. D'ailleurs Cowboy from Brooklyn n'est pas à proprement parler un western !

Une histoire rocambolesque qui mêle allégrement deux personnalités qui n'auraient jamais pu se rencontrer en réalité Lola Montez et Black Bart, sachant que Lola Montez est décédée en 1861.
77 minutes

Yvonne De Carlo ... Lola Montez
Dan Duryea ... Charles E. Boles / Black Bart
Jeffrey Lynn ... Lance Hardeen
Percy Kilbride ... Jersey Brady
Lloyd Gough ... Sheriff Gordon
Frank Lovejoy ... Mark Lorimer
John McIntire ... Clark
Don Beddoe ... J.T. Hall
Ray Walker ... MacFarland
Soledad Jiménez ... Teresa
Eddy Waller ... Ed Mason
Anne O'Neal ... Mrs. Harmon
Chief Many Treaties ... Indian


mercredi 9 septembre 2015

The Brass Legend – Gerd Oswald – 1956


Comme son nom l’indique si bien, Gerd est d’origine allemande et va s’expatrier aux Etats-Unis en 1938.
Il va débuter  sa carrière comme assistant  et le sera durant quelques années.
Gerd commence la réalisation en 1956 avec un film noir ‘A Kiss Before Dying’, il enchainera aussitôt  avec son premier western, celui qui nous concerne ‘The Brass Legend’
Gerd en tournera 2 autres en 1957 : ‘Fury at Showdown’avec le Play boy John Derek et ‘Valerie’ avec la pulpeuse Anita Ekberg, ensuite il finira sa carrière en tournant de multiples  séries westerns. 

Le vent souffle dans un patelin perdu de l’ouest. Sur un puits une affiche promet une récompense pour la remise mort ou vif de Tris Hatten. Un gamin, Clay Gipson, s’entraine à tirer avec un Colt sur l’avis de recherche, aidé par le sheriff Wade Addams qui lui apprend les rudiments du maniement du colt.
Au loin arrive Tom Gipson, père de Clay, qui lui ramène en cadeau un jeune poney qu'il le nommera Sinoye, nom d’origine Indienne Yaqui.
Tom Gipson souhaiterait que le sheriff épouse sa fille Linda qui a grand besoin d’un foyer et d’une famille car elle a perdu sa mère il y a bien des années.
Un cavalier en noir et Colt en évidence arrive dans la cantina, le barman stupéfait reconnait le meurtrier Tris Hatten que tout le patelin croyait  mort et enterré.
Ce dernier va lui demander des nouvelles de sa petite amie Millie Street et le sommera de l’amener à la Cantina.
Clay en balade sur son poney va croiser et suivre aussitôt le boggie de Millie Street qui va à la rencontre de Tris Hatten.
Aussitôt le jeune Clay va informer son ami Wade Addams qu'il vient de voir en personne le fameux bandit Tris Hatten dans le quartier mexicain d’Apache Bend.
Le sheriff va faire promettre au jeune Clay de ne pas divulguer le retour du criminel.
Wade  Addams se rend  à Apache Bend et réussit à maitriser et emprisonner Tris Hatten.
Dès lors notre sheriff devra affronter le regard de ses concitoyens qui pensent qu’il cherche la gloire et une récompense, sans compter qu’il a pour cela mis en danger le jeune Clay et sa sœur Linda qui finira par douter de son honnêteté. Wade devra aussi traquer une bande de tueurs  à la solde de Tris !
Pour la fin je vous  laisse découvrir un duel galopant bien particulier….


Le tournage se fera à : Corriganville,  Ray Corrigan Ranch,  Simi Valley,  Iverson Ranch, Chatsworth et à Monogram Ranch en Californie.


Le générique :
Hugh O'Brian   /   Sheriff Wade Addams
Nancy Gates   /   Linda Gipson
Raymond Burr   /   Tris Hatten
Rebecca Welles   /   Millie Street--as Reba Tassell
Donald MacDonald   /   Clay Gipson
Robert Burton   /   Tom Gipson
Eddie Firestone   /   Shorty
Willard Sage   /   Jonathan Tatum
Robert Griffin   /   Doc Ward
Stacy Harris   /   George Barlow
Dennis Cross   /   Carl Barlow

lundi 7 septembre 2015

Tumbleweeds - King Baggot - 1925

William S. Hart         ...         Don Carver
Barbara Bedford      ...         Molly Lassiter
Lucien Littlefield      ...         Kentucky Rose
J. Gordon Russell     ...         Noll Lassiter
 Richard Neil     ...         Bill Freel 
Jack Murphy            ...         Bart Lassiter
James Gordon          ...         Joe Hinman
George F. Marion         ...    Old man
Gertrude Claire        ...         Old woman
Lillian Leighton        ...         Widow Riley
Don Carver est un "Tumbleweed", ainsi se nomment les cowboys qui restent sans attache. Lorsque la terre sur laquelle se trouve le ranch pour lequel il travaille va être morcelée pour les colons lors de la fameuse Oklahoma's Cherokee Strip de 1893, il décide de tenter sa chance pour récupérer le ranch pour le compte de Molly Lassiter ...
William S. Hart est une personne comme je les aime : droit, direct, sans fioriture avec une bonne tronche. Ce rôle est aussi malheureusement son chant du cygne après une décennie au moins de bons films, car la compagnie de distribution désirait qu'il coupe son oeuvre de deux bobines, ce que Hart refusa de faire. 
Pour un film qui lui coûta $300'000 dollars à l'époque, il ne récupéra qu'une partie de sa mise malgré le succès du film. Dégoûté, il se retira ensuite de l'industrie cinématographique dans un ranch de Californie.
Ce film comprend de très belles images, les personnages sont attachants (les deux petits vieux pleins d'espoir, la veuve et ses enfants, etc), la photographie très belle (beaucoup de silhouettes qui se découpent ...), le texte est poétique, comme certaines images ...
Lui et son cheval Fritz qu'il chérissait particulièrement au point de lui écrire des poèmes, sont des monuments de cette période car l'ouest qu'il aimait tant, est relaté de manière vraie, naturelle et sans glorification inutile.




Messages les plus consultés