Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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dimanche 24 mars 2013

Wild horse canyon - Robert F. Hill - 1938

Le Western B c’est ca : vous regardez une série de films sur un thème particulier tel qu’une firme, un acteur, un réalisateur et la plupart de ceux-ci vous apparaissent mauvais, sans intérêt. Vous vous dites, je perds mon temps et puis soudainement, vous  prenez un pavé dans les yeux!
  • Celui-ci c’est Wild Horse Canyon, un Monogram avec Jack Randall. Un véritable choc.  Robert Tansey nous campe une histoire solide racontant l’histoire de Jack qui a perdu son frère, abattu mystérieusement. Il décide de mener l’enquête lui-même avec son ami  Lopez (Frank Yaconelli) pour retrouver le meurtrier.  Jack sait que l’origine du meurtre provient du ranch  Hall. Il est engagé avec son copain pour faire office de trésorier. Celui-ci s’aperçoit que son Boss est victime de l’un de ses employés, Warner Richmond. Bientôt Hall est tué à son tour, de la même façon que son frère. Jack Randall décide alors de mener justice lui-même.
Robert Hill, le réalisateur,  nous introduit dans une histoire savoureuse dans laquelle vous suivez le film tambour battant. Un vrai régal. Tout le monde croit à son enthousiasme et les acteurs se hissent à une hauteur absolument extraordinaire. Warner Richmond crève l’écran. Le duel à la fin du film démontre une maitrise parfaite du genre.
Nous pouvons porter Robert Hill à son apogée et le Western B à sa gloire. 
L’affrontement entre Warner Richmond et ses bars droits face au héros Jack Randall est absolument sublime. Placé sur le trottoir en bois devant une habitation, Warner Richmond avec son rictus habituel dit à son sidekick : Vas-y, je vais le prendre par derrière. 
Jack avance, filmé d’un  travelling latéral pendant que la musique, absolument excellente, nous emmène dans ce Gunfight prometteur. Quelques plans entrecoupés de Warner  caché à l’angle d’une maison se prépare à accueillir le héros. A nouveau travelling  arrière de Jack qui avance vers la caméra, toujours accompagné d’une musique excellente qui nous clôt le bec. 
Jack parvient à une ruelle où il surprend Warner qui lui tourne le dos. Jack l’apostrophe et le badman se retourne tout en braquant son 45 sur lui. Trop tard, Jack a déjà dégainé et ne lui laisse aucune chance. D’une balle, Warner s’écroule, touché à mort. … et comme tous nos extraordinaires auteurs de romans westerns disent : il était déjà mort avant touché le sol. 
Robert Hill plante sa caméra derrière le cadavre de Warner, nous montrant la silhouette de Jack, le Colt à la main encore fumant, encadré par les deux habitations qui constituent la ruelle. Cette scène d’une maitrise absolue nous apporte un réalisme rarement égalé dans l’histoire du Western  B,  voir le film A.
Aucun effet de caméra, de violence accrue, de recherches de sensationnel cinématographique de la part de Robert F. Hill. Il semble nous dire à travers ces beaux plans : l’West c’était ca, c’était le plus malin qui tuait son adversaire. Le fait de dégainer le premier n’était pas forcément la meilleure chose.
Robert  Hill  nous avait déjà surpris par la qualité de sa mise en scène avec Idaho Kid qui avait valu à Rex Bell son meilleur rôle.  Avec Wild Horse Canyon, Robert F. Hill permet à Jack Randall de faire un de ses meilleurs films. En conséquence, nous devons nous rendre à l’évidence que tous ces westerns B réservent de sacrés surprises, même à la Monogram. Alors, attention aux préjugés…  
Une mention toute particulière pour le photographe  Bert Longenecker qui a su rendre toute l’atmosphère indispensable à ce film comme un des rares Benjamin Klyne avait sur le faire à la Columbia pour le géant Tim McCoy. ; ajoutons le talent du compositeur Abe Meyer qui a su prendre ce western aux sérieux et su faire la différence entre les autres westerns de la Monogram.
Au nom de tous les cinéphiles passionnés de westerns B, merci à tous ceux qui ont concouru à la réussite de Wild Horse Canyon. 
  • Pour le générique
Addison Randall / Jack Gray
Dorothy Short / Jean Hall
Frank Yaconelli / Lopez
Warner Richmond / Travers
Walter Long / Roscoe
Dennis Moore / Pete Hall
Charles King / Henchman Red
Ed Cassidy / Dad Hall
Rusty / Rusty - Jack's Horse 

  • A la stagecoach Didier

mercredi 20 mars 2013

Wild horse range – Raymond K. Johnson - 1938

Jack Randall est en fin de carrière lorsqu’il tourne Wild Horse Range. 
Il débute en 1933, mais c’est en 1936 que Robert N. Bradbury lui procure son premier rôle dans le western avec Riders  of the Dawn. Bob Livingston n’est pas étranger dans son ascension, car celui-ci est au sommet de sa gloire avec la série western des trois mousquetaires et promouvoir son frère n’a rien de difficile…  
Deux autres « Bradbury » s’ensuivent  puis c’est un déclin rapide qui attend Jack. 
Ce dernier obtient un contrat à   la Conn Pictures Productions  pour laquelle il  commence  à tourner une série de Westerns de très mauvaise facture. Tout d’abord, l’abominable et prolifique réalisateur J.P. McGowan l’emploie pour Where the West begins en 1938, Alan James qui nous a signé d’excellents Ken Maynard nous filme Land of the fighting Men  que nous n’avons pas vu. Par contre nous avons visionné Guinsmoke Trail réalisé par Sam Newfield qui nous offre là l’un de ses plus mauvais Western.
Quelque peu inquiet de la médiocre qualité de ces films, Jack Randall part à la Monogram pour  tenir le premier rôle de Man’s Country de Robert Hill. 17 autres Westerns B ; voir Z, l’attendent jusqu’en  1940. Le cowboy au visage romantique qui ne restera pas à la mémoire des têtes d’affiche du western meurt à l’âge de 39 ans.
Wild Horse Range compte parmi les films tournés par notre acteur à la Monogram en 1940. Le nom du metteur en scène crédité au générique est Raymond K. Johnson, un pseudonyme du réalisateur célèbre pour ses westerns Z à la triste réputation.
Le début du film s’avère intéressant car le scénariste, Carl Krusada, suit fidèlement l’histoire du roman dont le film est tiré, mais ses efforts s’estompent et le récit s’enlise au bout d’un quart d’heure.
 Jack Randall et son ami Frank Yaconelli (qui nous offre une excellente chanson – seule réussite du film), tous deux marchants de chevaux sauvages sont sur le point de la faillite car l’un de leur concurrent domine le marché en vendant de superbes juments à des prix défiant toute concurrence. Curieux, les deux hommes font une enquête et découvrent qu’ils sont victimes d’un véritable trafic à l’insu d’une pauvre fermière… 
Tous les acteurs sont des « vieux de la vieille » du western que nous connaissons bien, Tom London, George Chesebro, Charles King Jr., Forrest Taylor et Steve Clark, mais leurs plus belles années, comme celles du Western B,  sont derrière…
  • Le générique. 
  • Une écriture de notre ami Didier.
     

mercredi 17 octobre 2012

Brothers of the West-Robert Livingston/jack Randall-Livre



Vous voulez tous connaître  les frères Randall autrement, dit ‘Robert Livingston’ et ‘Jack Randall’ sous leurs noms d’acteur, surtout si vous lisez l’anglais car les photos sont un peu rares.
Un pavé de 430 pages de 22x28, une couverture cartonnée souple.
Edité en 2003 par Merrill T. Mc Cord.

dimanche 3 juin 2012

Man’s country – Robert E. Tansey - 1938

Dans les Alabama Hills, un ranchman de mauvaise réputation donne l’autorisation au sheriff d’emmener son fils en prison. Il est coupable d’un meurtre. Tous ses henchmen regardent l’homme de loi et le coupable s’éloigner pendant que Lex, rongé par l’inquiétude malgré des traits rudes qui ne laissent percer aucun sentiments, sait qu’il va devoir affronter une terrible page de sa vie. Soudain, une détonation retentit. Lex vient de demander à Bert d’abattre son fils. Pourquoi ce retournement ?
Le colonel des Rangers envoie Jack Hail faire la lumière sur cette affaire.
Superbes paysages, action constante et des acteurs qui ne s’investissent guère dans une histoire de Robert Emmett Tansey qui devient rapidement  … ennuyeuse. Jack Randall, comme dans la plupart de ses films reçoit toujours sa mission par un personnage important avant de partir. Ici, c’est Forrest Taylor qui endosse le rôle. … mais il n’a pas grand-chose à faire, pas plus que les autres acteurs car les personnages sont très stéréotypés.
 ♥ Le personnage de Jack Hayl reste trop effacé et Jack Randall qui l’incarne manque d’expression, de dynamisme. Ce n’est pas Bob Steele. Il se contente de sa physionomie et de sa stature qui a conquis des milliers de fans.
La fille du ranchman qui secourt Jack est Marjorie Reynolds, une excellente actrice dotée d’une jolie frimousse qui tournera avec Buck Jones (Overland Express), Ken Maynard (Six-Shootin’ Sheriff), Bob Baker (dans trois westerns) pour la seule année 1938 ! Nous nous souviendrons plus particulièrement d’elle dans  l’excellent western Timber Stampede dont George O’brien fut le héros l’année suivante.
L’acteur le plus intéressant est certainement Walter Long, avec sa gueule  patibulaire à souhait. Il retrouvera Jack Randall pour Wild Horse Canyon.  Près de 200 rôles secondaires à son actif. Rappelez-vous de lui dans Cornered avec Tim McCoy.
Robert Hill ne semble pas convaincu par son film qui manque de plans savoureux comme il sait portant le faire. Il nous l’avait prouvé avec Idaho Kid. Toutefois, il faut reconnaitre que c’est un réalisateur inégal. On peut s’attendre au meilleur comme au pire, avec Bob !
La copie des Oldies est de qualité moyenne ; aussi  est-il  difficile d’apprécier la photographie  à sa juste valeur.

Le générique :
Addison Randall / Jack Hail
Marjorie Reynolds / Madge Crane
Walter Long / Lex Crane  
Ralph Peters / Snappy
Forrest Taylor / Col. Hay
David Sharpe / Ted Crane
Harry Harvey / Ranger Sergeant
Charles King / Henchman Steve
Bud Osborne / Jed
Dave O'Brien / Henchman Bert

La stagecoach nous trouvons ....Didier!

lundi 28 mai 2012

Gun packer - Wallace Fox - 1938


Mignonne non!...LOUISE STANLEY

Le générique
Addison Randall / Jack Denton
Louise Stanley / Ruth Adams
Charles King / Chance Moore
Barlowe Borland / Professor Angel
Dave O'Brien / Henchman Red Baker
Lloyd Ingraham / Chief E. B. Holmes
Glenn Strange / Sheriff
Ernie Adams / Stage Driver Jim Lee
Ray Turner / Pinkie, Jack's sidekick  
Forrest Taylor / Express Manager Hart
Rusty the Horse / Rusty, Jack's horse

Après Mexicali Kid, notre acteur Jack Randall se retrouve une nouvelle fois sous la direction de   Wallace Fox qui dispose cette fois d’un bien meilleur scénario écrit par Robert Emmett Tansey.

Jack Denton (Jack Randall) alia Trigger Smith est sollicité par le chef Holmes (Loyd Ingraham) de mettre fin aux agissements d’une bande qui s’en prend aux diligences transportant l’or des mineurs. En arrivant sur place, Jack reconnait le professeur Angel, ex forçat qui fait partie des voleurs. Il parvient à gagner sa confiance et grâce à lui se fait introduire dans la bande pour mieux la démanteler. Le chef c’est Cance Moore, un vieux renard (incarné par Charles King) qui va bénéficier d’un membre qui va devenir célèbre dans le western : Dave O’Brien.
Ce Gun Packer se voit remettre la ceinture d’armes de son père par Lloyd Ingraham au début pour accomplir sa mission. Il s’acquitte de sa tâche en menant l’enquête ponctuée de bagarres et de coups de six-guns. Le tout est habilement dosé et on passe une heure avec plaisir. Les cascades, assez nombreuses, sont assez spectaculaires. 
Comme dans tous les Westerns avec Jack Randall, ce dernier est doublé par Tom Steele et les autres acteurs sont doublés par Wally West.
 Le paysage est superbe. L’équipe a tourné dans la région de Kernville en Californie où quelques années plus tard John Huston viendra tourner son Trésor de la Sierra Madre. 
Vous noterez également les prestations du cheval Rusty, monture de Jack qui se distingue tout particulièrement en jetant le lasso de son maitre cinq mètres plus bas, dans une rivière, pour le tirer du haut d’une falaise.  
Mignon non !..JACK n'est ce pas LOU...
Toujours fidèle avec son six guns et sa stagecoach ......

samedi 26 mai 2012

Mexicali Kid – Wallace Fox - 1938


Mexicali Kid s’annonce comme un très bon western B. 
Jack apprend par la presse que son frère, caissier dans une banque, a été tué lors d’un braquage. Fortement attristé, la haine prend le dessus de l’homme et il ne songe plus qu’à le venger. Il part sur les traces des bandits avec Rusty, son fidèle cheval et en traversant le désert, ils  rencontrent un hors-la-loi agonisant. Il s’agit du Mexicali Kid, l’un des membres de la bande en question.
Malgré le fossé qui sépare les deux jeunes gens, une forme d’amitié nait entre eux. Au cours de leur voyage qui s’achève dans un ranch où ils se remettent de leurs épreuves, Jack apprend que le Kid n’était qu’un maillon de la bande et que l’auteur du crime est un autre membre. Au cours de leur séjour  dans le ranch où vit une fort jolie fille, ils apprennent que Gordon veut s’approprier la propriété de la belle Eleanor Stewart et que Gordon n’est autre que le chef de bande qui a tué le frère de Jack. Ce dernier décide de suivre le kid qui l’introduit dans la bande installée à la ville la plus proche. Le chef Gordon propose à Jack de se faire passer pour un héritier du ranch et lorsqu’il signera l’acquisition, il lui remettra une forte somme en échange du ranch et de ses terres. A partir de cette étape du film, rien ne va plus.
L’histoire de M. Tansey fait basculer le bon travail des acteurs, du réalisateur Wallace Fox, du photographe et celui  du producteur dans le néant. Nous resterons sur les vingt premières minutes dignes d’un grand western.
Une mention spéciale pour ce Kid inconnu des cinéphiles, Wesley Barry, qui colle à la peau de son personnage violent, impulsif, mais généreux et dévoué. Avant de mourir tué d’une balle par le chef de bande, il demandera à Jack de lui retirer ses bottes car tous ceux qui l’ont connu lui avaient promis qu’il mourrait les bottes aux pieds. Parmi la cinquantaine de films tournés avec Wesley Barry, un seul autre est un western : Border Romance de Richard Thorpe réalisé en 1929. Il a passé également derrière la caméra et a tourné quatre épisodes de la série Wild Bill Hickock avec Guy Madison et a réalisé The Trail Blazers avec Alan Hale Jr. Quant à  Wilhem Von Brincken en chef des badmen, il n’est pas à sa place dans ce film.

Une mention pour le générique.
Addison Randall / Jack Wood
Wesley Barry / Mexicali Kid
Eleanor Stewart / Jean Carter
Wilhelm von Brincken / Frederick Gorson
Chester Gan / McCarty, Jean's Ranch Cook
Glenn Strange / Foreman Jed
Billy Bletcher / Stagecoach Driver
Ernie Adams / Carl, Gorson's Bookkeeper
Ed Cassidy / Sheriff Ed
Bud Osborne / Henchman Chris Collins 


 Une mention pour la stagecoach toujours pimpante !....

mardi 8 mai 2012

Pioneer Days - Harry S. Webb - 1940

Pioneer days – 1940 - se situe dans la moyenne des Westerns B.  Nous regrettons toutefois qu’il ne puisse atteindre un niveau supérieur. Il manque quelque chose d’indéfinissable pour que ce film décolle.
La mise en scène d’Harry Webb manque de dynamisme. Il se contente de filmer les cènes avec platitude. L’histoire de Forrest Sheldon reste conventionnelle et a parfois tendance à se trainer en longueur.  Des maladresses aussi sont à déplorer dans la scène finale, ou Jack Randall est arrêté par le Sheriff (Glenn Strange) puis une dizaine de secondes plus tard, il est disculpé car un membre de la bande de Ted Adams trahit ce dernier. Le Sheriff restitue immédiatement  le Colt à jack et menace alors Ted Adams. Le Sheriff n’ayant aucune preuve pour arrêter qui que ce soit, ressemble à une girouette.
Mais qu’importe, nous sommes dans le Western B.
Jack Randall, toujours secondé de Frank Yaconelli est accompagné d’un troisième sidekick  Nelson McDowell, ce grand bonhomme au maigre fasciés, que l’on a vu dans des dizaines de Westerns B.  En parfait escroc, Ted Adams s’accapare du saloon de la jolie June Wilkins et mène ses badmen d’une main de fer. Parmi ceux-ci figurent Bud Osborne, Robert Walker, George Chesebro.
Le grand-père attachant  Lafe McKee recruté par  partie de la compagnie de diligence fait quelques appariations pour notre grand plaisir.
Ce Western reste un film pour les fans de Jack Randall ou encore les historiens du genre. 
Sur la toile :
Addison Randall / Jack Dunham 
June Wilkins / Mary Leeds
Frank Yaconelli / Manuel Gonzales 
Nelson McDowell / 'Judge' Tobias
Ted Adams / Slater
Bud Osborne / Henchman Saunders
Robert Walker / Henchman Trigger
George Chesebro / Henchman Roper
Glenn Strange / Sheriff
Lafe McKee / Express Agent Sam
Didier toujours pas fatigué sur la stagecoach.... 

jeudi 19 avril 2012

Stars over Arizona – Robert N. Bradbury -1937


Se présente comme un excellent Western B où nous retrouvons le tandem Robert N. Bradbury et Jack Randall. Hélas, la copie dont nous disposons atteint seulement 37 minutes alors que la durée originale est de 62 minutes. Le générique a même été reconstitué. Tous ces Westerns B ont rarement été entretenus et bien peu sont visibles dans l’état que  les spectateurs pouvaient les voir en salle. Il faut se contenter de ce que nous avons.
Quoiqu’il en soit, les 37 minutes de Star over Arizona sont suffisantes pour nous permettre d’affirmer qu’il s’agit d’un film majeur dans la filmographie de Jack Randall et de Robert N. Bradbury qui se montre assez violent dans sa réalisation pour cette époque.
D’après Imdb, l’histoire aurait été écrite par Ernie Adams, mais au générique, seul Robert Tansey apparait. Celle-ci se montre très intéressante et sera reprise de nombreuses fois au cinéma.
Elle raconte l’histoire d’un marshal nommé Jack Dawson (Jack Randall) qui reçoit l’ordre du gouverneur en personne (Lloyd Ingraham) de nettoyer une ville infestée de hors-la loi.  La mission semble réalisable à l’homme de la loi à condition que le gouverneur lui procure quatre prisonniers enfermés derrière les barreaux d’un pénitencier.
Bien qu’embarrassé, le gouverneur accepte et Jack part avec son copain Smokey (Horace Murphy) pour une dangereuse aventure où le six gun va être le roi.  En arrivant dans la région où sévit la bande dirigée par Ace Carter (Warner Richmond), Jack et Smokey rencontre une jeune femme et son père qui sont molestés par le dénommé Carter et quelques uns de ses sbires. La première rencontre entre Jack  et Carter se termine avec Carter qui reçoit  un coup de poing en plein face de la part de Jack. SE relevant tout en se tenant la mâchoire, Carter vrille ses yeux dans ceux de Jack en lui promettant  qu’il  n’oubliera pas de si tôt son geste. 
En effet, ce dernier attend Jack en ville pour lui préparer une réception à sa façon. Il parvient à faire accuser Jack et Smokey d’avoir volé la banque et détient pour preuve une liasse de billets qu’il a glissée  dans la veste de Jack à son insu. Rapidement, les deux hommes sont enfermés en prison puis se retrouvent devant la juge et les citadins.L’affaire tourne mal pour les deux accusés lorsque soudain, quatre hommes surgissent, le Colt à la main, menaçant toute l’assistance (superbe scène). Ce sont les quatre malfrats libérés sur parole par le gouverneur. Ils viennent à la rescousse de Jack et de son acolyte. Parmi eux, nous identifions Jimmy the Weasel (Ernie Adams), gredin de première classe qui ne finira pas le film car il agissait en fait pour le bénéfice de Carter
 Le déroulement final se déroule dans un Showdown terrible dans lequel Jack et ses aides affrontent la bande Carter en pleine rue puis dans le saloon.  Vous remarquerez dans la scène de la  fusillade, une succession de plans présentant plusieurs bandits fauchés par les balles, dans des situations totalement différentes, donnant ainsi une sensation de violence. De même, les citadins prennent part à ce règlement de compte, comme un Chinois par exemple.  Les hommes de Jack tirent tels des démons. Parmi eux, génial, figure Hashknife Holdin (Hal Price) faisant feu avec un colt dans chaque main. Il y aussi le Mexicain, sorte de gredin peu recommandable répondant au nom de Chuckawalla Joe (Charles Romas) qui se trouve du côté de la loi et qui ne fait pas de cadeaux aux badmen de Carter. Effectivement, il fallait des types comme ca pour rétablir l’ordre. Jack Dawson avait bien raison…



Ce petit chef d’œuvre du Western B fera l’objet d’un remake en 1943 sous le titre de Blazing Guns avec Ken Maynard réalisé par l’auteur de cette histoire Robert Emett Tansey. Il s’agit d’un film de la série des Trail Blazers, mais qui, hélas, n’atteindra pas le niveau de cette première version. 
 
Le générique
Jack Randall ... Jack Dawson 
Kathleen Eliot ... Jane Manning
Horace Murphy ... Smokey
Warner Richmond ... Ace Carter
Tom Herbert ... Doc
Chick Hannan ... Yucca Bill Thompson
Hal Price ... Hashknife Holdin
Ernie Adams ... Jimmy the Weasel
Charles Romas ... Chcukawalla Joe
Jack Rockwell ... Rancher
Confortablement dans la stagecoach Didier.....

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