The Great Horizon

The Great Horizon
Un livre joliment relié publié le 26 novembre 2024 en anglais avec 320 pages glacées au format de 25x30 x3 cm. Avec beaucoup de superbes photos en couleur, noir et blanc et peu de texte. Explorez les personnages et les lieux du western de Kevin Costner, Horizon : An American Saga Chapitre 1 et 2, à travers les portraits intimes de Cale Glendening et les coulisses de la photographie. Horizon : une saga américaine Kevin Costner nous présente le beau et complexe regard qu’il porte sur l’établissement de l’Ouest…

Rechercher dans ce blog

vendredi 17 août 2012

Galloping Dynamite - Harry L. Fraser - 1937


Vous avez le Blues ? Alors, regardez Galloping Dynamite et il disparaitra aussitôt
 Il est encore un de ces fabuleux Westerners que nous n’avons pas encore évoqué sur le Blog, mais que vous devez connaitre. Pour ceux dont ce n’est pas le cas. Il faut s’y pencher sérieusement. 
C’est KERMIT MAYNARD, le frère de Ken, bien moins célèbre, mais dont ses films sont aussi intéressants ; en tout cas pour la période parlante.
Voici une merveille de Western B filmée par un Harry Fraser qui nous montre tout son talent. Il raconte l’histoire classique d’un Texas Ranger qui vient enquêter sur la mort de son jeune frère. Ce dernier a trouvé de l’or sur les terres de John Merton que celui-ci a éliminé avec la complicité de trois autres hommes.
James Oliver Curwood, le romancier du grand nord a laissé pour une fois les grandes forêts du Canada pour se dépayser dans le grand West. A moins que le roman n’est été transposé.
En fait, tout l’intérêt de ce Western vaut par les différents traitements de l’histoire par Fraser qui multiplie les différents thèmes au cinéma.

A savoir : Western, comédie, polar, action et burlesque.
Le commencement annonce un Western sérieux, avec une ambiance lourde. Le jeune Dillon (David Sharpe), heureux de trouver de l’or, tire en l’air pour prévenir les cavaliers qui se trouvent dans la contrée. Ceux-ci arrivent sur leur monture. Poussière, nervosité des chevaux, visages durs rongés par la barbe, vêtements poussiéreux, les lascars déboulent. John Merton, le chef, inquiète. Il sourit au gamin après avoir gagné sa confiance puis l’abat d’une balle dans le dos. Scène d’une violence inouïe pour un western B de cette décennie des thirties. L’un des compères de Merton se penche sur le cadavre du jeunot pour découvrir une lettre glissée à l’intérieur de son stetson. Il la déplie, la lit.
Les gredins apprennent qu’il n’était autre que le frère de Jim Dillon, le Texas Ranger ! Tu viens de commettre une erreur Roseau ! commente un des henchmen de celui-ci. – Non, répond-il sèchement, nous avons commis ensemble une erreur.

Deuxième volet : Bill Dillon arrive dans la ville. Il se dirige chez le barbier pour se rafraichir. A l’intérieur, des cowboys chantent et jouent de la musique  pendant que le barbier taille à plusieurs reprises son client tout en chantonnant. Kermit s’assoit. Le client se lève le visage coupé à plusieurs endroits (Rires). Le barbier annonce à Kermit que c’est son tour… Kermit prend place et un autre type entre dans le salon. Les Singing cowboys poursuivent leur mélodie. Le barbier demande à Kermit ce qui  l’amène dans le coin. Kermit lui répond qu’il vient s’enquérir sur les raisons de la mort de son frère. Gros plan sur le nouveau client : c’est l’un des sbires de Merton. Il se lève d’un bon, mal à l’aise et sort…
Nous ne dévoilerons pas la suite, mais l’on affirmera que ce petit film est une  belle  curiosité qu’il ne faut pas manquer.
Disponible chez les Oldies.  Quelques mots encore : Kermit Maynard est « D’Enfer » et Earl Dwire nous rejoue le grand-père bigleux, barbu, affublé d’un chapeau sans forme. Personnage qu’il nous joue de temps à autre. Sacré Earl.

Les vedettes:
Kermit Maynard/ Texas Ranger Jim Dillon
Ariane Allen/ Jane Foster
John Merton/ Reed
David Sharpe/ Bob Dillon
Stanley Blystone/ Lew Wilkes
John Ward/ Sam Jenkins
Earl Dwire/ Pop
Bob Burns/ Sheriff
Budd Buster / Mike, the Barber
Tracy Layne / Henchman Mosby

jeudi 16 août 2012

From Broadway to Cheyenne – Harry L. Fraser -1932

Harry Acteur, scénariste et réalisateur est spécialiste du western B depuis le muet 1925 à 1950.
En 1932 Harry va faire tourner Rex Bell dans ce western contemporain dans le milieu de la mafia de Chicago.
Les rotatives des journaux de Chicago fonctionnent à fond faisant les gros titres des méfaits de la mafia locale.
C’est le branlebas de combat dans le bureau du District attorney Brent situé à Manhattan qui va convoquer d’urgence  le détective Breezy Kildare pour enquêter dans la boite de nuit du gangster Butch Owens à la suite d’une altercation où va éclater une fusillade entre Owens et Breezy qui sera blessé.
Pour se remettre d’aplomb notre ami va prendre le volant de sa voiture pour se reposer dans le ranch de son père qui se trouve à Cheyenne dans le Wyoming.
En cours de route notre détective très mauvais conducteur va faire une embardée et sera aussitôt  secouru par le rancher Walrus et  ses adjoints qui vont le déshabiller et lui faire enfiler  jeans, stetson et chaps. 
Toute l’équipe va se rendre à la ville de Cheyenne pour se rafraichir au saloon de Joe Carter.

Là Breezy va faire la connaissance de la serveuse Ruth Carter et  retrouver son père qui va le présenter à l’association  pour la protection des éleveurs. 
Celle ci a  par  hasard à sa tête  son ancien ennemi le mafieux Butch Owens qui préside la réunion pour offrir ses pouvoirs afin de protéger les éleveurs.
Notre homme Breezy va faire comprendre aux éleveurs et à son père de ne pas marcher dans la combine du mafieux. Sur ce la serveuse Ruth lui donne une entière confiance et va l’aider en espionnant la bande à Butch.
Ruth va ainsi apprendre des informations sur la bande de mafieux mais hélas elle arrivera trop tard au ranch et  le père de Breezy sera abattu à la mitraillette.

 Breezy va déployer tous les moyens avec le soutien de Walrus et vont tendre une embuscade avec tirs de mitraillettes et belles bagarres qui va mettre fin aux agissements de la bande…
 
Une copie très propre de chez Oldies que je vous conseille…

Sur la toile :
Rex Bell     /    'Breezy' Kildare
Marceline Day    /    Ruth Carter
Matthew Betz    /    Joe Carter
Huntley Gordon    /    Dist. Atty. Brent
Roy D'Arcy    /    Jess Harvey
Robert Ellis    /    B.H. 'Butch' Owens
George 'Gabby' Hayes    /     Walrus
John Elliott     /    Martin Kildare
Harry Semels    /    Louis Walsh
Al Bridge    /    Al
Rae Daggett   /    Rae Walsh 




mardi 14 août 2012

Tucson Raiders - Spencer G. Bennet -1944

*Est la 1e aventure de Red Ryder.


*Bill Elliott, l'un des meilleurs Westerners de série B qui est demeuré inconnu dans notre pays. Parmi sa longue filmographie, nous relevons plusieurs séries dont celle de Red Ryder. 
La moins valable à mon avis, bien qu’elle présente certaines qualités. 
Toutefois, connaissant l’acteur, je trouve dommage qu’il ait perdu du temps à tourner cette série alors qu’il aurait pu mieux faire. Le grand souci avec Bill, c’était son ambition…
Le premier Red Ryder est tourné par l’excellent Spencer G. Bennet (rappelez-vous Westbound Stage avec Tex Ritter). Une chance que ce soit lui qui est tourné ce film…. car l’histoire reste très banale.
Le gouverneur de l’Arizona est abusé par le méchant Leroy Mason qui exploite les pauvres fermiers de la contrée.
Heureusement Red Ryder est là, avec Little Beaver et Gabby Hayes qui le secondent.

Tout le film repose sur le génie de Spencer Gordon Bennett qui parvient à donner un tonus invraisemblable à ce western. Certaines scènes s’avèrent totalement ingénieuses.  

Tout d’abord, la séquence filmée dans le saloon (très bien reconstitué) où Bill Elliott se bat contre un nombre invraisemblable de méchants. 
Inévitablement, nous pensons aux films de Michael Curtiz avec Flynn (mais si !).

Il y a aussi la scène où Bill est poursuivi par le Sheriff hors la loi (je ne peux pas m’empêcher de repenser à ce chef d’œuvre du même titre de la littérature du fameux livre de Will Cook) qui est spectaculaire. En peine cavalcade, Bill défait la sous-ventrière du cheval ainsi que la selle sur laquelle il est juché.
 Il se retrouve à terre près d’une pente qui va lui permettre de se cacher. Sans le remarquer, les bandits chevauchent droit devant eux, ignorant que Bill les épie. En un seul plan, Bennett nous montre que le cheval de Bill se joint à une poignée de mustangs.
 Impossible de savoir si le cheval de Bill se trouve parmi eux. Il est maintenant impossible aux poursuivants de retrouver la trace de Bill. Il y a bien d’autres astuces de Bennett qui donnent un grand intérêt à ce film destiné aux enfants de l’époque.
Hormis les grands réalisateurs que nous connaissons par cœur et sur lesquels il n’est pas nécessaire de revenir car tout a été écrit, (John Ford, Raoul Walsh, Anthony Mann etc.) tous ceux des séries B doivent être reconsidérés car les critiques de l’époque n’avaient pas les moyens que nous avons aujourd’hui pour voir ce que nous souhaitons. A savoir les DVD zone 1. 
Ils ne pouvaient juger que ce que la distribution daignait accorder au public. C’est-à-dire pas grand-chose sur le Western B.

Sur la toile :
Bill Elliott/ Red Ryder
George 'Gabby' Hayes/ 'Gabby' Hopkins
Robert Blake / Little Beaver
Alice Fleming / The Duchess
Ruth Lee / Hannah Rogers
Peggy Stewart / Beth Rogers
LeRoy Mason / Jeff Stark
Stanley Andrews / Governor York
John Whitney/ Tom Hamilton
Bud Geary/ Deputy One Eye

lundi 13 août 2012

Gun Smoke - Bartlett A. Carre - 1935


Ben Corbett, G.A., Roger Williams
Un étranger, Steve Branning (Alsace) arrive dans une petite ville et entre dans un saloon. Haws MsGee (Osborne) entre et menace Sam Parsons (Williams), un employé du ranch Culverson. Steve empêche Haws et ses hommes de tirer sur Sam et couvre sa retraite avant de faire route avec lui. Sam le présente à son patron George Culverson (Hall) qui a bien besoin d'hommes capables de l'aider à lutter contre 30'000 moutons qui sont sur le point de pénétrer sur terres pour le ruiner. Steve accepte de travailler pour lui au grand plaisir de la fille de Culverson, Jean (Schilling).
N'est-elle pas chou Marion Shilling ?


Les moutons approchent et les hommes du ranch tentent de les stopper mais ils sont pris en embuscade et George Culverson est touché à la tête. Steve le ramène au ranch et George le nomme responsable des hommes. Steve comprend que seul un homme qui cherche à se venger peut se trouve à la tête des opérations. En compagnie de Shorty (Corbett) il se rend en ville et trouve l'homme de loi Abner Sneed en train de composer un message de menace tel celui déjà reçu par Culverson. Se faisant passer pour un certain Smith il est sur le point d'obtenir quelques informations utiles mais malheureusement Haws fait son apparition et une bagarre éclate.

De retour au ranch les hommes tentent de bloquer l'accès au col menant sur les terres pendant que Jean va trouver le seul homme susceptible de détester son père à ce point : Eli Parker. mais Sneed fait son apparition et enlève Jean ...


Une photo qui a de l'importance ...
Philo McCullough et Bud Osborne
Une bonne surprise que ce film ! Le rôle principal devait être interprété par Montie Montana, mais il semble qu'il ait renoncé à tourner pour une raison inconnue. Montie Montana est surtout connu pour avoir participé à de nombreuses parades et des rodéos ainsi que pour avoir pris au lasso le président Eisenhower (avec sa permission toutefois) durant une parade en 1953 au grand dam des services secrets qui n'ont pas apprécié la prestation.
Gene Alsace un cascadeur doublé d'un dresseur de chevaux obtint grâce au désistement de Montie Montana le seul rôle principal de sa carrière sous le nom de Buck Coburn. 
Les prisonniers parlent ...
C'est fort dommage car il se montre tout à fait à la hauteur du rôle et possède une certaine prestance et une jolie assurance sans compter qu'il est plutôt beau garçon. Il est entouré dans ce film d'une pléiade d'acteurs sympathiques, à commencer par Ben Corbett, Lloyd Ingraham ou Roger Williams. Bud Osborne a le rôle du villain, ce qui n'est pas une surprise. Marion Schilling est quant à elle tout à fait charmante dans le rôle de la jeune fille qui croit que Steve a déjà une une fiancée ...
Il est bien rare de voir du crottin dans un film, quelle surprise d'en découvrir au début de ce film quelques uns bien évidents ! De plus le héros pense à desseller son cheval lorsqu'il le laisse seul ...
Pour terminer la version Oldies a une image plutôt nette qui fait du bien aux yeux, ce qui n'est pas toujours le cas, comme le savent tous les aficionados qui connaissent bien Oldies !
Je rajoute quelques captures d'écran, je trouve que ce film en vaut la peine de même que les acteurs qui nous font passer un bon moment. Et comme on ne trouve pas grand chose au sujet de ce film, je me fais plaisir tout en rendant un petit hommage à Monsieur Gene Alsace au passage !


Gene Alsace alias Buck Coburn
Aux cascades:
Ben Corbett
Jack Hendricks
Tracy Layne
Bill Patton
Francis Walker
Sneed prend les choses en main ...
D'après une histoire de Paul Evan Lehman "Gunsmoke Over the Guadalupe"
Lloyd Ingraham
55 minutes
Au générique:
Gene Alsace   ...Steve Branning
Marion Shilling         ...Jean Culverson
Bud Osborne ...Haws McGee
Ben Corbett   ...Shorty - Cowhand
Lloyd Ingraham       ...Eli Parker
Henry Hall     ...George Culverson
Philo McCullough    ...Abner Sneed
Roger Williams         ...Sam Parsons
Dick Botiller  ...Felipe - Cowhand
Nelson McDowell      ...Long Distance Jones
Tracy Layne  ...Pecos - Cowhand
Lafe McKee  ...Sheriff Rutherford





dimanche 12 août 2012

Ray Whitley Singing Cowboy

Ray Whitley 1901-1979

 
 ‘Raymond Otis Whitley’ de son véritable nom est né en Décembre 1901 dans l’état de Georgie dans la ville d’Atlanta.
Plus connu sous le nom de Ray Whitley, fils de fermier il grandi dans une ferme de l’Alabama et très tôt se met à la guitare.
Très habile il est aussi bien droitier que gaucher et son répertoire favori est celui du légendaire Jimmie Rodgers qu’il admirait énormément.
Ray s’engage dans US Navy de 1919 à 1922 où  il en sort  diminué par une chute  qui le fera souffrir du dos toute sa vie.
En 1923 il rencontre la future et unique femme de sa vie,  une danseuse au nom de Catherine Johnson originaire de Philadelphie et ils auront 3 filles.
Ray fait ses débuts de chanteur en 1930 mais la grande dépression est là et il faut qu’il gagne sa vie.

Entre  chanter il exercera plusieurs métiers, fera le chauffeur de taxi, électricien, rancher et sera aussi monteur en charpente métallique pour la construction de l’Empire State Building.
Ray en 1933 va former son 1e groupe "The Range Ramblers" qui sera diffusé sur WMCA, par la suite il va même entamer une tournée de Rodéo.
Entre temps  il se lie d’amitié avec Gibson où il va consacrer son temps et son argent pour concevoir la fameuse  guitare acoustique Gibson SJ 200.
Finalement en 1936  il va s’orienter dans les milieux d’Hollywoodiens  et va commencer par des court métrages pour la firme RKO et fera des petits rôles aux cotés d’Hopalong Cassidy
Ray ne sera jamais une grande vedette de westerns chantants et va se contenter de second rôles comme Sidekick dans près de 70 westerns aux cotés de Tim Holt, George O’Brien et finira aux cotés de Rod Cameron.

Ray chanteur au timbre nasal sera aussi compositeur et fera passer sa musique avant sa carrière cinématographique.
Ray deviendra surtout célèbre grâce à des chansons écrites pour Gene Autry qu’il chantera dans ses westerns telles que ‘Rovin’ Tumbleweeds’ où bien ‘I’m on the Outlaw trail’ et le fameux ‘Back in the saddle again’ dont Gene en fera son  thème d’identification.
Ray arrêtera sa carrière dans les années 50 aux cotés de Roy Rogers pour se consacrer à la passion de la pêche.
Ray  décède en 1979 lors d’un voyage au Mexique pour aller pêcher, il avait 78 ans

 

Gun Law Justice 1949
Renegades of the Rio Grande 1945
Beyond the Pecos 1945
The Old Texas Trail 1944
Robbers of the Range 1941
Redskins and Redheads 1941
Back in the Saddle 1941
Along the Rio Grande 1941
Wagon Train 1940
Trouble in Sundown 1939
Painted Desert 1938
Hopalong Cassidy Returns 1936
Hillbilly Love 1935
Rodeo Day 1935
Mountain Melody 1934
 

vendredi 10 août 2012

Wild Horse - Richard Thorpe - 1931


Hoot Gibson, Neal Hart, Edmund Cobb, Fred Gilman, Stepin Fetchit, Alberta Vaughn

77 minutes


Skeeter et Jim (Gibson) font partie d'un groupe de cowboys qui souhaitent se faire engager pour participer au grand rodéo que je colonel Hall organise. Gil Davis (Cobb) en est la star et Jim et Skeeter sont sélectionnés. Le Colonel offre 1'000 $ à qui capturera The Devil horse, un cheval réputé sauvage et indomptable qui sera le clou du spectacle.
Skeeter et Jim mettent au point une stratégie pour capturer le cheval à l'aide de l'un des étalons du colonel. Mais Gil souhaite mettre la main sur la prime. Après que les deux hommes aient capturé l'animal, il abat Skeeter qui tente de s'opposer au vol du cheval alors que Jim est parti récupéré leurs montures qui ont été libérées par l'affreux Gil. De retour, Jim retrouve Skeeter abattu puis est surpris par un shérif sur les traces d'un voleur de banque Hank (Hart) qui a tout observé. Il conclut que Jim est coupable et l'emmène. Sur le chemin, Hank surpris alors qu'il campait tire sur le shérif. Jim ramène donc l'homme de loi au ranch et s'enfuit. Alors qu'il y revient subrepticement il surprend The Devil qui s'en prend à Alice, la fille du colonel et se fait piétiner par l'étalon à sa place. Soigné en même temps que le shérif qu'il a ramené jusqu'au ranch, Jim est sérieusement atteint et Alice ment en prétendant qu'il est parti très vite du ranch mais en réalité  les Hall le cachent.
Le jour du rodéo arrive. The Devil tue un homme qui l'a approché de trop près et Gil prend peur et disparait afin de ne pas avoir à monter l'animal. Devant les spectateurs mécontents, Jim prend le relais et décide de monter le cheval ...


 L'action de ce film n'est pas terrible mais j'ai vu pire. Je sais, ça n'en dit pas vraiment long sur ce film que je qualifierais de western B très moyen. Le scénario ne tient pas trop la route, pourtant certains éléments paraissaient plutôt attractifs. On peut y entendre et voir Neal Hart dans un rôle presque muet (il finira par prononcer quelques mots vers la fin) et Fred Gilman apparaitra quelques secondes dans un rôle d'ivrogne qui permettra à Hoot Gibson de s'évader en prenant sa place. Edmund Cobb dans le rôle de Gil a tout du type malsain qui prend ce qui lui plait. Son visage est fermé et il se montre très antipathique, comme il se doit ...
Les bons côtés sont contrebalancés par Stepin Fetchit qui est sensé apporter la touche d'humour mais qui ralentit considérablement l'action. De plus sa manière de parler est très lente et presque incompréhensible. On devine plus qu'on ne comprend ce qu'il baragouine. Le pauvre homme a un rôle terriblement dépassé et très stéréotypé !


jeudi 9 août 2012

Sand - Lambert Hillyer -1920



  Sand était le film préféré du président Woodrow Wilson de toute la production des William S. Hart, est-il écrit sur la jaquette du DVD sorti aux Oldies.
  Nous ne mettons pas leur parole en doute et encore moins celle de ce président des Etats-Unis. Toutefois, nous ne sommes pas forcés de partager cet avis.
Hart est ici un agent du chemin de fer envoyé dans l’ouest pour remplacer un vieil homme devant partir en retraite. Celui-ci occupait le poste de télégraphiste pendant que sa fille tenait un petit general store.  Hart tombe éperdument amoureux de la fille (Mary Thurman) dès son arrivée. C’est le coup de foudre.
 Malheureusement, le dénommé Garber, personnage important de la ville, réussit à évincer Hart qui va se consoler près de son cheval… Entretemps un ranchman remet une importante somme d’argent à Hart pour qu’il la dépose dans le coffre de l’agence du chemin de fer. Mais Hart, perturbé par la perte de la jeune fille,  devient quelque peu étourdi. Durant la nuit, le coffre est volé et Hart est accusé.
Heureusement, il avait oublié de mettre l’argent à l’abri. Celui-ci se trouve encore dans sa poche. Les relations avec Hart et la compagnie de chemin de fer s’enveniment. Aussi, décide t’il de partir pour travailler pour le ranchman afin d’oublier son amour pour cette jeune fille et l’univers de la ville. Peu après, en errant dans la prairie, il tombe sur un bandit qui change les fers de son cheval dans le lit d’une rivière afin que l’on ne puisse retrouver les traces de sa monture. Hart lui met le grappin dessus et apprend que ses camarades gredins vont attaquer le train. Hart ne sait pas encore que la jeune fille se trouve parmi les passagers et que le dénommé Garber n’est autre qu’un outlaw déguisé en Mexicain…
Plus du trois quarts du film est consacré à l’idylle entre Hart et Mary Thurman et la dernière partie se transforme en film d’action.

D’une façon générale, Lambert Hillyer s’en sort beaucoup mieux avec les démêlées amoureuses qu’avec la partie « Western ». Ses plans sont superbes et dénotent d’une certaine recherche. La qualité de sa réalisation nous permet de traverser l’essentiel de ce mélo écrit par Russell Boggs jusqu’à temps qu’une série de rebondissements nous donnent un sursaut d’énergie pour atteindre la fin. Hélas, l’attaque du train par les Mexicains est médiocrement filmée en quelques plans d’ensemble bâclés. Les gros plans manquent. Ce qui n’était pas le cas dans ses réalisations de Westerns avec Hart.
En somme, ce film ne vaut que par la présence de William S. Hart.
Le carton :
William S. Hart / Dan Kurrie
Mary Thurman / Margaret Young
G. Raymond Nye / Joseph Garber
Patricia Palmer / Josie Kirkwood
Bill Patton / Pete Beckett
S.J. Bingham / Superintendent Trapp

Messages les plus consultés