Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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vendredi 30 août 2013

Silver Stallion – Edward Finney – 1941

Thornton Edwards-David Sharpe
Edward Finney va sévir dans le western de 1930 à 1940 essentiellement comme producteur.
Il ne se mettra toutefois derrière la caméra que pour tourner 2 westerns dédiés aux chevaux, Silver Stallion et  ‘King of the Stallions’ l’année suivante.

Dans une vallée verdoyante et parsemée de pins des chevaux dévalent une pente dans un bruit d'enfer :  A leur tête un étalon blanc et à l’arrière 3 voleurs qui comptent bien en capturer quelques uns.
A la tête des bandits se trouve Davey ‘The Kid’ Duncan un ancien rebelle Sudiste, ses 2 copains sont Pascal Nolan et Freshwater, un sang mêlé indien.
Nos 3 amis vont être obligés de prendre la fuite car ils sont pris en filature par des hommes de loi.
Dans leur course ils se rendent dans un village Indien sens dessus dessous car une bande de vauriens menée par Tronco saccage et brûle tout sur son passage avant de s’enfuir en emmenant au passage des chevaux se trouvant dans un enclos.
Ainsi Davey, Pascal et Freshwater vont se joindre à la bande de Tronco mais plus tard une querelle va éclater entre Davey et Tronco qui perdra et sa main et le cheval Silver à la suite de la fusillade.
Dans le Comté de Sonora le sheriff vient de mettre à prix la tête de Davey Duncan pour vol.
Pour un temps nos 3 amis vont se réfugier dans la cabane de Benson, un autre voleur de chevaux qui opère dans les montagnes de Sonora, et Davey va en profiter pour rendre la liberté à Silver Stallion avant de repartir avec son poulain.
Après quelques jours nos 3 amis reprennent leur chevauchée mais soudain le cheval de Davey se blesse au pied et sera abandonné. Ils feront une halte dans un ranch afin de dérober une monture dans le corral mais la jeune rancher Janice Walton sort sa winchester. Davey va lui promettre de restituer Black Stallion un peu plus tard ce qui créera des liens entre la belle, Dad Walton et leur chien Captain Walton.
Mais c’est mal connaitre les agissements de Benson et de Tronco qui manigancent dans le but de voler le troupeau de chevaux du ranch des Walton.
Les 3 amis feront tout pour empêcher le vol des chevaux de la belle, Davey gagnera ses grâces et  reprendra le droit chemin….
Janet Waldo
Un western que vous trouverez chez Oldies avec une qualité très propre, en 58 minutes en VO.


Le générique : 
David Sharpe/Davey 'The Kid' Duncan
LeRoy Mason/Pascal Nolan
Chief Thundercloud/Freshwater Jackson
Thornton Edwards/Tronco
Walter Long/Benson
Janet Waldo/Janice Walton
Fred Hoose/Dad Walton
Thunder/ the Silver Stallion
Black Jack/The Black Stallion
Boots the Wonder Dog/Captain Walton's Dog 


jeudi 29 août 2013

Cherokee Uprising - Lewis D. Collins - 1950



Le Marshall Bob Foster (Whip) et son deputy Jack Jones (Clyde) sont envoyé en mission à Canyon City. Des rebelles indiens attaquent avec l'aide de blancs les convois des colons en échange d'alcool.
Le juge Harrison écrit une lettre demandant de l'aide. Personne ne semble savoir d'où provient l'alcool donné aux indiens en échange de leurs rapines et bien sûr ils continuent de plus belle.
En chemin les deux hommes de loi sont attaqués par Longknife qui se rend en ville récupérer ses rations auprès du chargé des affaires indiennes, Welsh.
Logés chez le juge Harrison les deux amis font la connaissance de Grey Eagle, un indien qui tente d'enquêter de son côté ce qui ne manque pas d'inquiéter les instigateurs des attaques. Très vite il est abattu d'une flèche et la fille du juge, Marilou est enlevée.
Le Marshall va se faire passer pour mort afin de tendre un piège au shérif ...

Le film commencait pourtant bien, il y avait de l'action et de l'humour, mais le tout s'enlise assez vite. A deux reprises Whip va faire croire qu'il est blessé ce qui est un peu facile.
Andy Clyde fait le pitre, difficile de penser qu'il peut être efficace en tant qu'homme de loi. En effet il s'endort facilement et panique pour un rien. Quant  à son efficacité pour arrêter un bandit elle n'est pas du tout concluante.
Bref le scénario est un peu faible par rapport aux autres épisodes, surtout que le film semble un peu chercher sa voie vers la fin comme si le script n'était pas vraiment défini à l'avance.

Aux cascades:
Bob Woodward

Le lieu de tournage:
Garden of the Gods, Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, California, USA
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, California, USA

57 minutes
Sur la piste nous avons:
Whip Wilson ...         Marshal Bob Foster
Andy Clyde   ...         Deputy Marshal Jake Jones
Lois Hall        ...         Mary Lou Harrison
Sam Flint       ...         Judge Harrison
Forrest Taylor          ...         Indian Agent William Welch
Marshall Reed          ...         Sheriff Conger
Iron Eyes Cody         ...         Longknife
Chief Yowlachie       ...         Gray Eagle
Lee Roberts   ...         Henchman Kansas
Stanley Price ...         Henchman Smokey
Iron Eyes Cody

mercredi 28 août 2013

Tim Holt

                                  Tim Holt 1919 - 1973


Tim Holt est né le 05 février 1919.
Durant les années 30 (classe 36), il rentre à l'Académie militaire de Cuber (Indiana).
A ce titre, il devient un cavalier émérite faisant partie de l'équipe de polo du régiment.
Mais en fait, il est bon cavalier depuis bien longtemps déjà
En effet, Tim n'est autre que le fils de Jack Holt, star du cinéma muet ayant roulé sa bosse dans le western chez Paramount ou encore Columbia.
 

Les chevaux ne manquent pas à la maison et Tim deviendra si bon en ce domaine, que le réalisateur Budd Boetticher dira un jour de lui : "In my opinion, Tim Holt and Joël McCrea were the two best horseman we ever had in pictures. And (Tim Holt) he didn't just look good; he could really ride. He was a great horseman and a delighful guy." (Tim Holt by David Rothel, Empire Publication)".
 
Tim et Richard Martin dans "Riders of the range"

A l'aube des années 40, ayant quitté l'armée, il commence à tourner ses premiers films chez RKO, où il seconde la Star du western George O'Brien.
Puis, on lui donne la possibilité de devenir à l'âge de vingt ans
la plus jeune star de Western du moment.
En fait, Tim est un jeune homme certes, mais il est incroyablement mature pour son âge.
Entre 1940 et 1943, on le voit ainsi à l'écran dans dix-huit westerns où ses Sidekicks attitrés sont Cliff Edwards "ukulele",
Lee Roy "Lasses White" ainsi que le chanteur Ray Whitley.
Mais la seconde guerre mondiale fait rage, et Tim décide alors de laisser le cinéma de côté et s'engage dans les forces actives.
A ce sujet, il démontre une fois de plus qu'il est un jeune homme hors-normes.
Engagé avec la fameuse "Culver Black Horse Troop"
il est blessé lors du dernier jour de la bataille de Tokyo et reçoit la prestigieuse décoration militaire "Purple Heart".
 
Lee White-Ray Whitley et Tim dans "Come on danger"
 Il ne reprendra son activité cinématographique qu'en 1947.
Pour qui ne connait pas trop les films avec Tim Holt, il existe une façon de les dater "d'avant ou après" son retour de la seconde guerre mondiale.
En effet, dans les Westerns tournés dès 1947 (après un arrêt de 3 ans) il adopte une ceinture double-colts qu'il arbore jusqu'en 1952.
A ce sujet, le "monde du Western" considérait alors Tim Holt comme l'un des acteurs les plus rapides d' Hollywood (peut-être bien LE meilleur) pour dégainer le révolver.
En tout cas il est, à l'instar de Johnny Mack Brown, un expert dans l'art du "Gun twirling".
Dès 1947, il tourne alors une trentaine de Westerns d'une grande qualité en compagnie de richard "Chito" Martin qui le seconde brillamment.
On le voit également tourner en 1948 pour George Huston dans "Le trésor de la Sierra Madre".
Mais Tim ne veut pas trop s'éloigner du genre Western.
En 1952, on le voit une dernière fois dans son rôle de redresseur de torts dans "Desert Passage", puis décide de quitter Hollywood.
 
Joan Dixon et Tim dans "law of the badland"
Cette même année, il rencontre la femme de sa vie, Berdee.
Son épouse fera de lui le père comblé de trois enfants.
Entre 1941 et 1953, il aura constamment fait partie du classement des dix acteurs western les plus populaires d'Hollywood.
Il fréquente un certain temps les rodéos, comme concurrent et comme "Guest Star". Puis décide de se lancer dans un nouveau challenge.
Ce sera le monde de la télévision et de la radio.
En 1973, il décède à l'âge de 54 ans d'un cancer des os à Shawnee, au Oklahoma Medical Center.
Peu de temps avant son décès, alors qu'il était dans le coma, John Wayne en personne est venu à son chevet.
Tous ceux ayant travaillé avec Tim Holt ont gardé de lui l'image d'un parfait gentleman.
Le monde du Western ne l'oublia pas et il fût intronisé en 1991 au "National Cowboy and Western Heritage Muséum".
Deux ans plus tard, sa famille vint recevoir pour lui en sa mémoire le prestigieux "Golden Boot Award" décerné par l'ensemble de la profession.
Chapeau bas, Mr Holt !


mardi 27 août 2013

Overland Telegraph - Lesley Selander - 1951


Tim Holt, Gail Davis, Hugh Beaumont, Mari Blanchard, George Nader, Robert J. Wilke, Richard Martin

60 minutes


En Arizona Tim et Chito cherchent du travail. Non loin d'un fort il tirent une jeune femme nommée Terry d'une fâcheuse posture. En effet son pied s'est pris dans un poteau télégraphique alors qu'elle installait une ligne pour le compte de son père chef de projet.  Au fort le commandant explique à Manning qu'il n'aura plus besoin de ses services puisque la ligne du télégraphe est sur le point d'être opérationnelle. Manning s’inquiète car il s'est endetté pour fournir des marchandises au fort et blâme le télégraphe. Il retrouve son vieil ami Brad Roberts, le propriétaire du saloon qui lui a avancé l'argent. Celui-ci le rassure en tant que vieil et fidèle ami en lui disant qu'il n'a pas besoin de cet argent tout en lui suggérant d'attaquer et de brûler le campement du télégraphe en lui fournissant les hommes de main. Durant l'attaque le père de Terry est griévement blessé et Terry jure de se venger.
Par derrière Brad organise l'attaque de la diligence dans laquelle le père de Terry transporte la paie des employés sans escompter que Stella, la femme que Manning va épouser s'y trouve un jour plus tôt. Brad est en fait fou de Stella qui l'a délaissé au profit de Manning.
Tim et Chito enquêtent ...
Très sympathique et solide épisode mettant en scène Chito et son ami Tim. Chito nous amuse grâce à ses pitreries, il a toujours faim, ne s'intéresse qu'aux filles qu'il collectionne au quatre coins du continent et Tim est le cerveau.
Hugh Beaumont, un acteur discret que j'apprécie beaucoup, leur donne la réplique dans le rôle de l'insidieux et mielleux Brad qui tire les ficelles sans aucun scrupule pour obtenir en retour l'amour de la femme qu'il aime.
De très jolies demoiselles apportent une touche de féminité à l'écran, que ce soit Mari Blanchard ou Gail Davis, toutes les deux ont des rôles de femmes qui savent ce qu'elles veulent.
Dans le rôle de l'homme de main de Brad on trouve Robert J. Wilke et dans le rôle de Manning George Nader. Du beau monde !

lundi 26 août 2013

Tom Mix Riding up to glory



Deadwood coach
                                             Tom Mix Riding up to glory

Un ouvrage de référence sur Tom Mix une des plus grandes stars du western muet.

Au format 23x32 cartonné  édité en 1980 par ‘A Persimmon Hill Book’.
Il comporte  95 pages et de nombreuses photos en noir et blanc de l’auteur John H. Nicholas avec une introduction du célèbre Singing Cowboy Gene Autry.




Rainbow Trail (the)

dimanche 25 août 2013

A Day of Fury - Harmon Jones - 1956

Dale Robertson, Jock Mahoney, Mara Corday, John Dehner, Howard Wendell, 

78 minutes

Titre français : 24 heures de terreur


Un gunslinger aperçoit un homme embusqué et tire un coup de feu pour avertir un cavalier dans sa ligne de mire. Le cavalier se jette à terre et les deux hommes s’apprécient d'un regard. Alors que le cavalier est sur le point de se présenter le gunfighter sort son revolver et tire sous son bras, le sauvant ainsi de son assaillant qui tentait de le descendre par derrière. 
Ce faisant le cavalier se présente Allan Burnett et écarte le bras découvrant ainsi une étoile de shérif à sa poitrine. Il remercie le gunslinger et le prie de prévenir en ville une certaine Sharman Fulton qu'il ne va pas tarder à la rejoindre.
C'est dimanche et de nombreuses personnes se tiennent sur le parvis de la petite église. L'homme demande à voir Sharman qu'une personne va quérir à l'intérieur. Sharman reconnait en la personne du gunslinger Jagade, un homme solitaire et libre qui n’obéit à aucune loi. Ses noces avec Allan semblent bien compromises par son retard.
Un bandit tente d'abattre Jagade depuis la fenètre de l'hôtel où il se tient. Jagade l'abat sans façon. Le juge MacLean se met en tête de l'arrêter mais le shérif revient et l'en empêche. Dépités les badauds ronchonnent et commencent à se monter la tête mais rien n'y fait, le shérif refuse de mettre Jagade derrière les barreaux.
Les habitants ne comprennent rien aux actions de leur shérif, ils tentent à tout pris de maintenir l'ordre. Pendant ce temps Jagade fait sauter le cadenas de la porte du saloon fermée les dimanches et envoie Billy, un jeune chien fou chercher les girls à la frontière de l'Etat.
C'est la ruée à l'intérieur du saloon, toute la répression organisée par les bons citoyens de la ville pour maintenir l'ordre part en fumée. L'alcool coule à flots, les girls sont aguicheuses, les hommes jouent de grosses sommes au poker.
Sharman retourne au ranch de MacLean qui l'héberge. Le shérif est obligé de blesser le juge pour l'empêcher de lever son arme contre l'étranger. Le pasteur tente de former un groupe pour chasser Jagade et ne comprend pas l'opposition du shérif. Finalement il comprend lui-même que la violence ne mènera nulle part si ce n'est à davantage de violence encore. 
Petit à petit la tension augmente, les hommes désireux de préserver la paix devenant de plus en plus désireux de prendre les armes tandis qu'on s'amuse au saloon. Devant l'inaction du shérif qui semble être complice de Jagade, le juge le fait arrêter. Jagade a maintenant le champs libre et pousse Sharman à lui revenir. Miss Timmons, l'institutrice se montre fascinée par le gunlinger et l'invite à se cacher chez elle. Jagade pousse les hommes à boire et en particulier Billy, qui ne tarde pas à vouloir lyncher le shérif. A la tête d'un petit groupe d'hommes il prend le lieu de culte d'assaut et finira par tirer sur le pasteur qui tente de l'arrêter ...
Le film commence très bien mais s’essouffle assez vite en passant au mode "description de caractères et psychologie". Du coup il manque un peu d'action pour nous tenir en haleine. On ne s'ennuie toutefois pas du tout, Dale Robertson s'en donne à coeur joie à manipuler son monde, se sentant craint il n'a aucune peine à jouer au chat qui fait ce qu'il veut des souris. Seul le shérif l'inquiète et il n'a aucune peine à le faire enfermer en faisant croire qu'il est son ami. La femme qu'il semble convoiter lui propose de partir avec lui afin de sauver l'homme qu'elle aime mais Jagade n'est pas dupe de la supercherie, car comme il le dit si bien, elle n'est pas vraiment là. Le pasteur voit tout de suite en cet étranger le diable en personne, et le stigmatise aussitôt.
Traité comme un perstiféré au début, Jagade se fait des "amis" grâce à l'alcool et au jeu. On le sent toutefois très seul et ses derniers mots sont lourds de signification lorsqu'Allan lui demande pourquoi il n'est pas parti lorsqu'il en avait l'occasion, "pour aller où" dira-t-il avant de s'effondrer.

Dommage qu'on reste un peu en dehors du film, les motivations de Jagade ne sont pas claires. Est-il tout simplement mauvais (cela semble difficile à croire vu le début du film), veut-il récupérer Sharman (on peut le penser, mais l'idée ne lui vient que lorsqu'il la voit semble-t-il), apprécie-t-il le shérif (on dirait que oui au départ, puis non puisqu'il ne montre aucun intérêt et qu'il pousse Billy à le lyncher), montre-t-il de la sensibilité ? (Non, il n'hésite pas à se moquer publiquement de l'institutrice qui finira par se suicider). Cherche-il à démolir la communauté ? (Oui, égotiquement pour démonter que les théories faites par les pseudos bons citoyens ne valent pas tripette). Manipulateur et destructeur, il semble programmer sa propre fin en détruisant les autres sur son passage. J'aurais souhaité un peu plus de profondeur à son personnage.

John Dehner tire son épingle du jeu en ses montrant excellent dans le rôle de ce pasteur qui perd son rôle de vue. Jock Mahoney se montre solide et Mara Corday toujours très jolie mais peu crédible dans le rôle de cette fille de saloon reconvertie. Dee Carroll et Sheila Bromley sont plus dans la peau de leurs personnages respectifs, à savoir l'institutrice et la directrice du saloon. Les seconds rôles masculins sont bien campés eux-aussi.

samedi 24 août 2013

The Man from Hell - Lewis D. Collins - 1934


Reb Russell nous incarne ce Man from Hell, un western réalisé en 1934 par Lewis Collins dont c’est le 4e western. 
La Willis Kent Productions, maison  de production très limitée en moyens se dirige plutôt vers le western Z que le western. Nous vous avions fait une recension d’un autre de ses films intitulé Border Vengeance réalisé en 1935.
Ce Man from Hell est donc  Clint Mason, un homme injustement accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis et qui vient de purger une peine de trois ans.  (Nous noterons le délai de la peine pour un meurtre….) Clint c’est Reb Russell, cet homme qui revient de l’enfer, mais sa détermination et son physique sont demeurés intacts. Le coupable va payer l’ardoise comme on peut s’en douter. Celui-ci, Dieu merci, est un acteur de caractère, une gueule du western. C’est Fred Kohler, l’inoubliable Ben Jones dans the Fourth Horseman avec Tom Mix (1932).
La distribution reste surprenante de richesse : Gabby Hayes qui a perdu sa barbe et qui est vêtu d’un costume, Jack Rockwell incarnant un Sheriff pas si honnête que l’on pourrait le croire, Slim Whittaker et Yakima Canutt qui se prend une raclée par notre champion du foot Reb Russell qui n’a pas été épargné par la maquilleuse. Cette dernière devait être encore sous l’effet du muet : du coup notre Reb Russell déjà peu crédible de par son image et son jeu très limité, se retrouve avec un fond de teint rappelant un Pierrot et du rouge aux lèvres à faire peur. La mise en scène de Lewis Collins se révèle un peu lourde parfois, mais certaines scènes sont magnifiquement cadrées, notamment celles dans la ville (qui ne manque pas de figurants). Son travail est parfois trahi par un montage pour le moins curieux. Par exemple, vous suivez un évènement quand soudain, le monteur s’empare de ses ciseaux pour vous montrer autre chose qui ne vous intéresse pas forcément.
En dépit des soucis rencontrés par notre homme de l’enfer, ce film mérite d’être vu et surtout de prendre connaissance avec  Reb Russell, célébrité de l’époque qui a laissé derrière lui  près de 10 westerns.
Ayant mis la main sur la majorité de ces Westerns, je vous en ferais une recension à chaque fois que j’en verrais un. Non pas parce que je suis un fan de Reb Russell, mais parce qu’il appartient à l’histoire du western et mérite que l’on s’attarde sur lui. Remercions à ce sujet Tony qui a une vue large du sujet et qu’il nous permet d’étudier des raretés et de les faire découvrir à des cinéphiles avertis du Western B.
Remercions également Laurent pour ses biographies qui complètent l’intérêt de ce blog. Je n’ai pu le féliciter jusqu’à présent car je n’ai pu effectuer un commentaire sur son travail. Qu’il le soit donc ici, à travers cette modeste critique. 
  •  Sur la toile nous trouvons

  • Pour l'écriture nous avons notre ami Didier.

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