Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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vendredi 15 novembre 2013

Lobby Cards U S -1947


                                                                          1947
Along the Oregon Trail 1947
Angel and the Badman - L'ange et le mauvais garcon 1947
California - Californie terre promise 1947
Cheyenne 1947
Code of the West - La loi de l'Arizona 1947
Fool's Gold 1947
Gun Talk 1947
                                                                             
Hollywood Barn Dance 1947

Last Frontier Uprising 1947
On the Old Spanish Trail 1947
Oregon Trail Scouts 1947
Prairie (The)-Les pionniers de la Louisiane 1947

Pursued - Vallée de la peur 1947
Ramrod -Femme de feu1947
Range Beyond the Blue 1947
Robin Hood of Monterey 1947
Sea of Grass (The) -  Le maitre de la prairie 1947
Shadow Valley 1947
Thunder Moutain - Le pic de la mort 1947
Trail of the Mounties 1947
Twilight on the Rio Grande 1947
Under Colorado Skies 1947
Vigilantes of Boomtown 1947
                                                                             
Wild Frontier (the) 1947

Wild Horse Mesa - La Prairie des Mustangs 1947

Wistful of Wagon Gap (The) - Deux nigauds et une veuve 1947
                                                                    A suivre

mercredi 13 novembre 2013

Quincannon, Frontier scout - Lesley Selander - 1956


Peggie Castle
Après avoir tourné The Broken Star pour Bel Air Productions, excellence du Western, Lesley Selander enchaine avec  Quincannon, Frontier Scout, toujours pour le bénéfice d’Howard Koch, producteur de cette maison de production.  
Koch sait que pour faire un bon film, il faut une bonne histoire. C’est la raison pour laquelle il achète les doits de Frontier Feud, l’un des plus grands romanciers de la Western Novel. 
Le nom de Will Cook résonne aux oreilles des lecteurs de ce genre comme le nom de John Ford résonne aux oreilles des cinéphiles. 
Will Cook demeure au dessus de tout avec une poignée de collègues de son niveau : Elmer Kelton, Clifton Adams, Fred Grove etc.



Linus Quincannon (Tony Martin) est une légende dans l’armée américaine. Malheureusement, celle-ci s’en trouve privée depuis qu’il a participé malgré lui au massacre des Cheyennes de Black Keetle. Dorénavant, Quincannon consacre son temps pour lui-même.

Un jour, deux civils le joignent à son insu dans une petite ville de l’ouest pour lui proposer de revenir au service de ce brave Colonel  Conover (Morris Ankrum) qui se trouve dans une position peu enviable. 
Quincannon refuse, une bagarre éclate. Puis Quincannon se laisse persuader de suivre ces deux hommes qui ne sont autres que des militaires.

Parvenu au fort, Quincannon se voit expliquer par le colonel que le convoi transportant des Carabines Henry a été attaqué mystérieusement alors que personne, en dehors de lui et de son bras droit, connaissait le contenu des chariots. 
Ce serait un Indien Arapahoe qui détiendrait les armes. Cela lui permettrait de se mettre en avant pour prendre la tribu en main et déterrer la hache de guerre. 


Parallèlement à cette introduction, une charmante jeune femme (Peggy Castle) se trouve mêlée à toute cette affaire. Elle souhaite prendre part à l’expédition de Quincannon pour retrouver son frère qui aurait été tué dans l’embuscade indienne. 
Le Colonel  lui propose des effectifs importants pour l’accompagner, mais celui ne souhaite emmener avec lui que les deux militaires avec qui il s’était bagarré. Selon son avis, un petit groupe a plus de chances de passer inaperçu en territoire indien qu’un important détachement…

Le film est fort bien mené par Lesley Selander et l’action règne en maître comme l’on peut l’imaginer aisément. Parti d’un canevas banal, Will Cook prend plaisir à tisser sa toile en imbriquant personnages et situations particulières, créant ainsi  de multiples rebondissements. Mais ce que nous retenons à travers ce western, c’est la richesse des dialogues et les connaissances de notre éclaireur sur la façon de vivre des Indiens et leurs coutumes guerrières . En réalité, c’est Will Cook qui parle, qui nous donne des détails succulents,  procurant ainsi  au long-métrage un niveau supplémentaire aux westerns traditionnels du  genre : cavalerie – indiens – trafic d’armes.

Cependant, Quincannon, Frontier Scout accuse quelques faiblesses. Tout d’abord, l’acteur Tony Martin manque de nuances. Il se contente de jouer les durs et à force, il a tendance à nous lasser. 
D’une façon générale, le casting n’a rien d’exaltant. Il y a bien Morris Ankrum et John Doucette, mais leur personnage s’avère inconsistant. 
Enfin, Lesley Selander ne laisse guère de marque personnelle comme il l’a fait pour un grand nombre de ses Westerns, comme The Broken Star ou Knight of the Range – sans oublier naturellement – ses Hopalong Cassidy. Enfin, le film aurait gagné à être réalisé en noir et blanc et non en couleur.

Sur la toile :
Tony Martin /  Linus Quincannon
Peggie Castle /  Maylene Mason
John Bromfield /  Lt. Burke             
John Smith /  Lt. Phil Hostedder
Ron Randell /  Capt. Bell
John Doucette /  Sgt. Calvin
Morris Ankrum /  Col. Harry Conover
Peter Mamakos /  Blackfoot Sam
Edmund Hashim /  Iron Wolf

mardi 12 novembre 2013

Who Was that Masked Man ? ... The Lone Ranger (Livres)

Quelques livres sur l'histoire du Lone Ranger, de la création du personnage à la fin des années 20, en passant par ses débuts à la radio en 1933 jusqu'aux films. Un livre existe je crois sur le film tourné en 2013 mais je ne m'y suis pas intéressée. Ceux cités ci-dessous intéresseront plutôt les aficionados du serial avec Lee Powell et de la série avec Clayton Moore, où les personnes intéressées par l'histoire de la création du Lone Ranger. 
En ce qui concerne le film tourné en 1981 un chapitre lui est consacré dans la version remaniée de 1981 du livre de David Rothel.

Tous ces livres sont en anglais.

Les deux premiers livres sont assez complémentaires et portent partiellement le même titre. Le premier écrit par David Rothel relate toute l'histoire du Lone Ranger avec de nombreuses photos. Une grande partie est dédiée aux débuts radiophoniques du personnage créé au début des années 30 et évoque les serials, séries, films, publicité, livres etc.

édité une première fois en 1977, réédité (version révisée et rallongée) en 1981 et en 2013 sous le titre de


Who Was That Masked Man? The Story of the Lone Ranger par David Rothel
Publié chez A. S. Barnes, 22 x 29 cm
La couverture de l'édition 1977 - 256 pages

la couverture de l'édition 1981, 280 pages 
celle de 2013 d'un format plus petit, 222 pages
Le deuxième livre, de moindre qualité de papier et d'images, sous le même titre partiel de 

Who was That Masked Man est écrit par James Van Hise 

édité chez Movie Publisher Services Inc; 1st edition en 1990, format 27,5 x 21 cm, 141 pages.
L'auteur évoque les débuts du Lone Ranger et décrit les épisodes du serial et de la série. C'est donc un livre assez complémentaire au précédent. En bonus un interview avec John Hart, l'autre Lone Ranger qui a tourné 52 épisodes sous le masque entre 1952 et 1954, soit près d'un quart des épisodes tournés pour la série.

Ceux qui souhaitent en savoir davantage sur l'acteur Clayton Moore se tourneront vers sa biographie parue en 1998 écrite conjointement avec Frank Thompson sous le titre de 

I Was that Masked Man,  
266 pages, format 15 x 23 cm, agrémentée de chouettes photos de Clayton Moore.
Le livre est très agréable à lire. Clayton raconte quelques souvenirs liés au tournage de la série et on comprend au passage pourquoi le Lone Ranger parlait si distinctement et si lentement ! (il s'agissait d'une clause du contrat, le Lone Ranger devait parler clairement sans utiliser de mots d'argot, ses phrases devaient être grammaticalement correctes et sa voix devait être basse comme celle des premières émissions de radio...)

Il est possible de lire les aventures du Lone Ranger. Le premier livre fut écrit par Gaylord Dubois, et les suivants par Francis Hamilton Striker qui réécrit le tout premier opus cité ci-dessus intitulé: 

The Lone Ranger dès 1936.
2 autres livres que je n'ai pas eu l'occasion d'avoir en main :

  1. Felbinger Lee, Lone Range Pictorial Scrabook, Green Lane PA: Countryside Advertising, 1989 
  2. Holland Dave, From Out of the Past: A Pictorial History of the Lone Ranger, Granada Hills CA, The Holland House, 1989 (ce dernier se négocie à des prix très élevés)


Il y a encore beaucoup de produits dérivés : des bandes dessinées, des jeux video, etc. Sans compter que l'intérêt pour le justicier masqué ne semble pas fléchir puisqu'un film avec Johnny Depp a été tourné en 2013.

Tout savoir sur le Lone Ranger et sur les personnes gravitant autour de lui sur Wikipedia

lundi 11 novembre 2013

Lone Ranger et Silver

*Encore un Silver, celui-ci en cache un certain nombre :
*Depuis janvier 1933, la radio WXYZ diffusait "The Lone Ranger" une émission acclamée par de très nombreux fans. En juillet de cette même année, le Detroit Department of Recreation annonça que le Lone Ranger allait apparaitre en chair et en os avec son cheval ! Brace Breemer, qui prêtait sa voix en tant que narrateur du show devait incarner le Lone Ranger et un cheval du nom de Hero, appartenant à Carl A. Romig fut sélectionné pour le rôle de Silver. On attendait 20'000 fans, 70'000 apparurent le jour dit...
Beemer utilisa par la suite un deuxième cheval : Silver's Pride qui mourut en 1966 à 29 ans dans le ranch de Beemer (Michigan).
 -White Cloud
morab (morgan croisé arabe) avec du Tennessee Walking Horse. Il fut choisi par Clayton Moore au ranch de Hugh Hooker (San Fernando Valley) en 1949. C'était un gentil cheval de plus d'1m70, âgé d'environ 12 ans en 1949. Il fut mis à la retraite en 1956 et vendu à Ace Hudkin.

-Tarzen's White Banner
moitié arabe, moitié saddlebred, fut acheté en 1949 par George W. Trendle (propriétaire du Lone Ranger Show à l'époque). Il serait né en 1945 dans une ferme vers Danville, Iowa et aurait vendu à ses 4 ans à Charles Van Dyke (de Peoria Illinois), qui lui-même aurait vendu l'étalon à Trendle. Il fut alors immédiatement renommé "Hi-Yo Silver" et entrainé par Glenn Randall, qui reconnait avoir eu quelques difficultés car l'animal de 550 kilos ne manquait pas de tempérament. A relever même qu'il ne manquait pas de réagir aux bruits des moteurs de la caméra. Il est également le seul cheval avec lequel Clayton Moore fit des "tours publicitaires". Lorsque Trendle vendit le show à Jack Wrather pour 3'000'000 $, il omit de préciser que l'étalon lui appartenait : il demanda ensuite 25'000 $ supplémentaire pour l'animal et sa selle, que Wrather finit par obtenir pour la moitié de la somme demandée. Il fut mis à la retraite dans le ranch de John Wayne en 1962 et mourut en 1974 à l'âge de 29 ans.
-Traveler
la doublure pour les cascades, appartenant à Bill Ward, lui-même doublure de Clayton Moore. C'est lui que l'on aperçoit lorsque le Lone Ranger (Ward) saute du cheval en plein galop. Il finit comme monture de Tommy Trojan, un footballer de l'USC.

dimanche 10 novembre 2013

Pat Garrett

Pat Garrett1850 - 1908


Pat Garrett est l'homme qui aurait tué Billy the Kid d’une balle dans le dos.
 Il se nomme en réalité Patrick Floyd Jarvis Garrett. Né à Cusseta dans l’Etat de l’Alabama le 5 juin et fils d’un riche planteur de la Louisiane, il abandonne à 19 ans l’exploitation familiale pour aller rouler sa bosse parmi les cowboys du Texas. Très vite cette vie l'ennuie et il part chasser le bison dans Nord-Ouest du Texas où il va mener une vie errante qui le conduit en février 1878 à Fort Sumner, une ville au bord de la Pecos river.
Pat va trouver un emploi de barman dans le saloon de Beaver Smith où il fera la connaissance et se liera d’amitié avec Billy the Kid sans se douter de l’issue fatale à venir.
Au cour de l’automne 1880 la ville de Santa Fe désigna un nouveau Sheriff pour le Comté de Lincoln : Ce sera Pat Garrett dont la première tâche sera d’arrêter Billy the Kid.
Pendant des mois Pat Garrett et sa patrouille va traquer Billy jusqu'au soir du 14 juillet 1881, date à laquelle un ivrogne révèle sa cachette dans la ferme de Pete Maxwell. 
Pat se glissa donc dans la chambre de Billy et un coup de feu éclata…. (Les récits divergent sur la mort de Billy selon les romanciers).
Après avoir terminé son mandat de Sheriff Pat va se mettre à l’écriture et écrira sa version de ‘La véritable histoire de Billy the Kid’ (Une édition Française est parue en 2008 aux éditions Anacharsis).
Pat va quitter le Nouveau-Mexique en 1891 pour le Texas où il reviendra en 1901 pour  servir dans un corps de Rangers du Texas comme Capitaine.
Ensuite le président Teddy Roosevelt va lui attribuer un poste de collecteur de douane et il s’installe définitivement dans un ranch de ‘Las Cruces’ dans le Nouveau-Mexique.
Peu de temps après Pat va avoir des problèmes financiers ce qui lui posera des problèmes de voisinage : Au terme d’une longue querelle avec un voisin il se fera tuer (une mort très controversée) le 29 février 1908.

Ses exploits au cinéma:
1) 1938 Billy the Kid Returns de Joe Kane avec Wade Boteler
2) 1943 The Outlaw/Le banni de Howard Hughes avec Thomas Mitchell
3) 1948 Four Faces West d’Alfred E. Green avec Charles Bickford
4) 1949 Outcasts of the Trail de Philip Ford avec Monte Hale

5) 1950 The Kid from Texas/Le Kid du Texas de Kurt Neumann avec Frank Wilcox
6) 1950 I Shot Billy the Kid/J'ai tué Billy le Kid de William Berke avec Robert Lowery
7) 1954The Law vs. Billy the Kid/ Billy the Kid contre la loi de William Castle avec James Griffith
8) 1955 Last of the Desperados de Sam Newfield avec James Craig
9) 1957 The Parson and the Outlaw de Oliver Drake avec Bob Duncan
10) 1958 The Left Handed Gun/Le gaucher d’ Arthur Penn avec John Dehner
11) 1958 Badman's Country de Fred F. Sears avec George Montgomery
12) 1970 Chisum d’Andrew V. McLaglen avec Glenn Corbett
13) 1973 Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah avec James Coburn
14) 1988 Young Guns de Christopher Cain avec Patrick Wayne
15) 1990 Young Guns II de Geoff Murphy avec William Petersen

vendredi 8 novembre 2013

Thunder Pass - Frank McDonald - 1957


Dane Clark, Dorothy Patrick, Andy Devine, Raymond Burr, Mary Ellen Kay, John Carradine, Nestor Paiva, Raymond Hatton

76 minutes
 Billy Wilkerson-Kenneth Alton
Poussées à bout, les Nations Comanches et Kiowas s'allient dans un dernier combat désespéré contre l'homme blanc et l’avènement de sa pseudo civilisation.
Contre la volonté de Black Eagle, le Capitaine Dave Stone obtient du Chef Howling Bear deux jours de répit pour évacuer vers le Fort Terrahawk les civils de la région dans l'attente de l'arrivée d'un émissaire de Washington porteur d'un nouveau traité. Ses hommes sont chargés de prévenir la population déjà installée dans la région qui ressemble maintenant à un baril de poudre prêt à exploser.

 .... Parmi les civils se trouvent deux mineurs qui viennent de trouver un riche filon de minerai, les Hemp, une famille de paysans dont la fille aguichante est plutôt ravie de quitter la ferme familiale isolée, Murdock, une femme seule plutôt mystérieuse etc. Tout ce petit monde se met en route de très mauvais cœur. En chemin la patrouille intercepte un wagon chargé de carabines que Bergstrom, un renégat, se charge de fournir aux indiens survoltés. Bergstrom se joint incognito à la troupe dans l'espoir de récupérer les fusils. 
Durant la nuit, les indiens volent le chariot rempli de fusils et les chevaux, salent l'eau, etc. pendant que la sentinelle était très occupée à conter fleurette à la belle Charity Hemp !
Stone décide de rentrer au Fort en passant par Tunder Pass, un endroit sacré pour les indiens. Malheureusement la troupe trouvera de nombreuses embuches sur son chemin, et pas seulement des indiens belliqueux ....
 
 Une excellente surprise que ce film palpitant d'un bout à l'autre. Les interprètes se montrent très crédibles et les interprétations sont solides. Dane Clark insuffle toujours une dimension particulière à ses personnages. Ici le réalisateur s'attarde à nous le montrer très seul mais aussi très humain. J'ai adoré ces petits échanges, comme lorsqu'il s'excuse auprès de Injun, le scout interprété par Andy Devine, sans un mot, juste avec un geste touchant de sincérité auquel Andy répond par un "ok, ça va Dave".
L'action est étonnante, ainsi la petite troupe trouvera-t-elle un homme grièvement blessé. Mais alors que la plupart des civils le découragent en arguant que l'homme est sur le point de mourir et donc qu'il ne vaut pas la peine de le transporter, Stone le fait porter sur un brancard tout au long de l'action. Petit à petit il va se retrouver bien seul mais le fidèle Injun le secondera efficacement ! 
Parmi une multitude de bonnes choses et outre le fait que le casting est particulièrement bien choisi, j'ai bien aimé que la femme s'appelle simplement Murdock !
Bref, un film qui mériterait une belle édition car il vaut vraiment le détour !

Raymond Burr
Dorothy Patrick

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