AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE

AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE
Actuellement, une mini-série de six épisodes vient de sortir sur Netflix. Une mère et son fils fuyant leur passé se forgent une nouvelle famille sur la dure piste de l'Ouest américain, entre promesses de liberté et rencontres cruelles.

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vendredi 2 août 2013

Silver on the Sage - Lesley Selander - 1939

Quel éclairage dans ces Hoppy ! Les images  baignent  dans une lumière douce, les ombres sont presque gommées pour nous transporter dans un West surréaliste. Cette particularité ne se rencontre que dans les Westerns avec William Boyd bien qu’il faudra visualiser toute la série pour s’en rendre compte.
Hoppy-Jack Rockwell et Hayden
Le mérite en revient à Russell Harlan. Sa qualité de chef de photographie surplombe tous ceux des autres maisons de production de Western B des années trente, hormis peut-être Benjamin Kline à la Columbia qui a un style opposé à celui de Russell Harlan, proche du néo-réalisme allemand.  Ce dernier a été nominé six  fois à l’académie Award. Nous citerons Hatari de Howard Hawks et Du silence et des ombres de Robert Milligan. Il a assuré la photographie des Hoppy jusqu’en 1944 puis a proposé ses talents exceptionnels pour d’autres films. Pour le western, nous citerons : Four Faces West, the Kansan, Ramrod, the Red River, Bad man of Tombstone, The big sky, The last Hunt.
En repensant à tous ces Westerns, tous où presque on une  similitude : la beauté extraordinaire des paysages surmontés d’un ciel démesuré emplis de nuages cotonneux qui vous donnent envie de tout plaquer pour aller là-bas.
Ce film ne fait pas exception à la règle. Nous sommes totalement subjugués par ces poursuites à cheval soulevant une poussière d’or dans des vallées envahies de cactus de toutes espèces pendant que Dieu semble assister à la lutte du bien et du mal. Avant tout, Silver on the Sage comme le titre l’exprime, c’est de la poésie à l’état pure pour ce film avec Hoppy.
Hoppy-Hayden et Ruth Rogers
Naturellement, Lesley Selander a saisi l’opportunité qui s’offre à lui en la personne d’Harlan. En scènes d’intérieur, il s’acquitte de son travail en tant que professionnel, mais lorsqu’il peut filmer en extérieur, il cherche le meilleur angle pour nous offrir  un ravissement pour les yeux. Connaissant les qualités d’Harlan, il s’attache à planter sa caméra aux endroits où le photographe pourra s’exprimer comme un artiste peindra  un tableau majestueux à l’emplacement choisi. La série des Hopalong Cassidy relève de l’art et du pur.
Toutefois, le récit conçu  par Maurice Geraghty s’étire quelque peu en longueur et les scènes dans le saloon avec Hoppy, bien que l’on sache qu’il se fait passer pour un joueur professionnel, ont tendance à essouffler le film. A l’exception de Ridges Stanley qui détonne dans ce Western, tous les acteurs sonnent justes. Nous ne parlerons pas de William Boyd et de ses comparses Reb Russell  et George Gabby Hayes, toujours aussi indispensables et complémentaires, mais de Roy Barcroft et d’Ed Cassidy à qui nous pouvons rendre hommage pour leur savoir faire dans les rôles de méchants durant leur longue carrière dans le Western B. 
Roy Barcroft-Ed Cassidy-Hoppy

 
William Boyd /Hopalong Cassidy
Russell Hayden /Lucky Jenkins
George 'Gabby' Hayes /Windy Halliday
Ruth Rogers /Barbara Hamilton
Stanley Ridges /Earl Brennan/Dave Talbot
Frederick Burton /Tom Hamilton
Jack Rockwell /City Marshal
Roy Barcroft /Henchman Ewing
Ed Cassidy /Pierce (card sharp)
Wen Wright /Lane - Bar 20 cowhand



mercredi 31 juillet 2013

Three on the trail – Howard Bretherton -1936

  • D’après la nouvelle « Bar 20 Three » de Clarence E. Mulford, Doris Schroeder et Vernon Smith nous font une adaptation sérieuse du roman qui est  fort bien découpé pour le langage cinématographique, repris à son tour par le réalisateur Howard Bretherton qui ne cesse de nous impressionner par son talent. 
Une des cènes majeures est celle ou Gabby Hayes regarde la caméra frontalement, suggérant qu’il regarde le miroir placé au mur, derrière le comptoir du saloon.  
MURIEL EVANS/JIMMY ELLISON
C’est tellement bien fait que je n’avais pas vu ce détail à la première vision. 
Une chose importante également due à Bretherton, ce sont les pauses étudiées des acteurs qui atteignent l’apogée de l’esthétisme. 
La façon de se tenir debout ou encore les jambes écartées avec une arme à la main et l’emplacement du chapeau sur le crane met l’acteur sur un piédestal. 
Seuls de grands réalisateurs ont compris cela. Regardez Wayne se dandiner, la façon dont il dégaine, marche etc. dans les J. Ford, les Walsh ou les Hawks. Souvenez vous aussi des pauses étudiées de J. Stewart dans les A. Mann. 
De mémoire, je ne connais pas d’acteurs aussi bien dirigés dans les westerns B que dans la série des Hoppy, qu’ils soient guidés par Bretherton ou Selander. IL faudrait revoir leurs films en fonction de cet état de fait pour mesurer les talents de chacun.
L’histoire est solide et simple à la fois. Diligences attaquées et vols de bétails. 
C’est le propriétaire du saloon qui est à la tête du gang. Toutefois, Mulford, en bon faiseur, nous intègre des idylles, des quiproquos, des danses qui agrémentent notre scénario sans que l’on rende compte, faisant oublier astucieusement l’intrigue pour mieux la relancer quelques instants plus tard.
Au centre JOHN RUTHEFORD
Ajoutons également, que cette intrigue sera revue sous différentes trames dans les fifties avec R. Scott, R. Cameron et R. Calhoun et quelques autres, mais qu’en dehors de la couleur et d’un scénario un peu plus développé au niveau des personnages,  la base reste la même. 
La seule chose que nous pouvons déplorer dans ce Three on the trail et les autres Hoppy, c’est que les films n’atteignent pas 1 h 30. Il y avait la matière pour le faire.
Le casting est toujours aussi bon et fin. Pour ce film, il a fait appel à Claude King pour interpréter le tenancier du saloon, acteur spécialisé dans d’autres personnages que ceux des westerns avec ses 140 rôles différents. Il apporte une crédibilité beaucoup plus forte que ceux l’on a l’habitude de voir dans les rôles de méchants. Du coup, on croit beaucoup plus à ce personnage que l’on ne connait pas. Claude King est une sorte de Dandy ténébreux et machiavélique fumant le cigare qui domine les autres de son allure naturelle.
Howard Bretherton s’attache à nous présenter à nouveau une scène attristante avec la mort de Ernie Adams dans les bras de Gabby Hayes et de Hoppy à ses côtés. Courageusement,  Hop reprendra pour son compte les risques encourus par Ernie qui ont causés sa mort.
Encore un très bon Hoppy.


  • Didier la plume leste...
 

mardi 30 juillet 2013

Wyatt Earp

 Wyatt Earp 1848-1929


La vie et la légende de Wyatt Earp couvrent  la période la plus mouvementée de l’histoire Américaine : La conquête de l’Ouest.

Wyatt Berry Stapp Earp dit Wyatt Earp son nom lui a été donné par son père Nicolas Porter Earp enrôlé dans les volontaires de l’Illinois lors de la guerre du Mexique. Etant à l'époque sous les ordres du capitaine Wyatt Berry Stapp, son 6e enfant reçut ce prénom.
Un nom appelé à la célébrité dans les annales du vieil Ouest.
Wyatt grandit dans une ferme de l’Illinois, à l’âge de 13 ans il va fuir à plusieurs reprises la ferme familiale afin de se faire enrôler dans l’armée sans succès, et son père le ramènera chaque fois au bercail.
De 1866 à 1868 Wyatt va se trouver un job de charretier pour le transport de fret du Nevada à l’Utah, puis ensuite se fera embaucher pour la construction de l’Union Pacific Railroad dans le Wyoming.
De 1871 à 1873 alors âgé de 24 ans il partira chasser le bison dans l’Arkansas avec le but de vendre un maximum de  peaux (Le massacre des grands troupeaux commence à cette époque).
Quand la bourgade de Hays city devint une Cowtown, Wyatt se fit joueur professionnel, un métier moins pénible qui laissera un souvenir d’un tricheur expert.
Marié à Urilla un amour de jeunesse, il  va prendre la route pour s’établir dans le Missouri mais la mort subite de sa femme atteinte de typhoïde va bouleverser sa vie.
Rappelé à ses obligations familiales il va quitter Wichita pour gagner Dodge City où il va porter la première fois l’étoile de sheriff.
En novembre 1879 avec sa maitresse Mattie il va rejoindre le reste de sa famille à Tombstone.
Sa réputation bien établie et son destin tout tracé, il va défendre l’unité familiale en affrontant le clan des Clinton dans un des plus célèbres et plus sanglantes histoires de l’Ouest : c’était à OK Corral le 26 octobre 1881.
Par la suite, Wyatt passera le restant de sa vie à jouer et à voyager. Il mourut à Los Angeles le 13 janvier 1929.


Ses exploits au cinéma:
 
1) 1939 Frontier Marshal d’Allan Dwan avec Randolph Scott
2) 1942 Tombstone: The Town Too Tough to Die de William C. McGann avec Richard Dix
3) 1946 My Darling Clementine /La poursuite infernale de John Ford avec Henry Fonda
4) 1950 Winchester 73 d’Anthony Mann avec Will Geer

5) 1953 Gun Belt/ Tempête sur le Texas  de Ray Nazarro avec James Millican
6) 1954 Masterson of Kansas/ La terreur des sans-loi  de William Castle avec Bruce Cowling
7) 1957 Gunfight at the O.K. Corral/ Règlement de comptes à O.K. Corral  de John Sturges avec Burt Lancaster

8) 1958 Badman's Country  de Fred F. Sears avec Buster Crabbe
9) 1959 Alias Jesse James/ Ne tirez pas sur le bandit  de Norman Z. McLeod avec Hugh O'Brian
10) 1964 Cheyenne Autumn/ Les Cheyennes  de John Ford avec James Stewart

11) 1965 The Outlaws Is Coming de Norman Maurer avec Bill Camfield
12) 1967 Hour of the Gun/ Sept secondes en enfer  de John Sturges avec James Garner
13) 1971 'Doc'/ Doc Holliday de Frank Perry avec Harris Yulin
14) 1988 Sunset/ Meurtre à Hollywood  de Blake Edwards avec James Garner
15) 1993 Tombstone  de George P. Cosmatos avec Kurt Russell

16) 1994 Wyatt Earp de Lawrence Kasdan avec Kevin Costner
17) 1994 Wyatt Earp: Return to Tombstone de Paul Landres avec Hugh O'Brian
18) 2011 Last Words de Vaughn Taylor avec Scott Jefferies


Une statue grandeur nature à Dodge City


Wyatt Earp

lundi 29 juillet 2013

The Michigan Kid - Ray Taylor - 1947


Jon Hall, Victor McLaglen, Rita Johnson, Andy Devine,




69 minutes



La guerre avec les Sioux prend fin et Michigan Kid, un ancien Marshall, ainsi que ses trois amis sont sur le point de quitter l'armée. Avant de remettre leurs habits civils ils déclenchent encore une belle bagarre au saloon et le lendemain chacun part de son côté après s'être promis de s'entre aider si l'un d'eux avait un problème. Michigan redevient Jim Rowen et s'en va acheter un ranch dans le Nevada incognito. En chemin il tente de monter à bord d'une diligence mais Buster le conducteur refuse de s'arrêter et Jim n'a pas d'autre choix que de sauter à son bord tant bien que mal. 
Un passager, Dawson, reconnait Michigan et lui confie transporter une énorme somme d'argent. Plus loin des bandits attaquent la diligence et tuent le garde. Les chevaux sont lancés à pleine vitesse et Jim et Dawson tirent des coups de feu pour se défendre. Comme il est blessé et craint que l'argent lui soit dérobé Dawson saute au sol dans un virage et seul Jim le voit tomber. Michigan réussit à blesser l'un des hommes qui chute à terre et les poursuivants abandonnent la chasse et rebroussent chemin tandis que le cheval sans cavalier rejoint la diligence et que Jim bondit sur son dos pour poursuivre les assaillants.
Un peu plus loin il réussit à abattre un deuxième homme puis perd la trace des hors-la-loi. Il décide donc de partir à la recherche de Dawson qu'il retrouve. Dawson lui confie une montre sur laquelle il a écrit un message et lui demande de la déposer dans un coffre à la banque et de demander un reçu pour sa nièce Sue à laquelle il devra envoyer aussi une lettre. Puis il meurt avant que Jim ait eu le temps de l'emmener chez le docteur.
En ville Jim suit les instructions et fait la connaissance d'un certain Curley Davis qui le reconnait en tant que Michigan Kid du temps où il était Marshall. Son gang fait attaquer et brûler son ranch.
Sue arrive en ville et demande à retirer la montre. Mais l'employé du guichet est un complice de Curley et il s'arrange pour faire entrer les bandits qui attaquent la place au moment même où la montre va être remise à la jeune femme. Le directeur de la banque est tué dans l'action et Jim qui accourt à la rescousse est pris pour l'un des bandits. Sue est trouvée un pistolet à la main et l'employé fait croire qu'elle a tué le directeur et tentait d'attaquer la banque...

De l'action et de l'humour en vois-tu en voilà, des scènes originales, notre héros bouge beaucoup et se montre drôle, il y a une scène particulièrement bonne sur un pont : alors que les bandits le poursuivent et commencent à traverser le pont, Jim tire sur les cordes le maintenant et le pont se sépare en deux, les poursuivants continuent à galoper sur une moitié du pont qui part à la dérive dans la direction opposée avant de devoir sauter à l'eau ...
On ne s'ennuie pas un instant à suivre les quiproquos qui opposent Sue et Jim qui n'en finissent pas de se chamailler ... Ils seront emprisonnés, poursuivis, menottés etc jusqu'au happy ending original.
Pour une fois Andy Devine est du côté des méchants et c'est le premier western tourné par Universal International.

Un film qui mériterait une jolie édition !


Merci Lou!...

dimanche 28 juillet 2013

Raiders of Old California / L’ultime chevauchée - Albert C. Gannaway -1957



Gannaway est un réalisateur à très petits budgets qui savait par contre bien ficeler ses westerns.


Au générique nous pouvons trouver les deux célèbres chanteurs de country Faron Young qui est la vedette du film (Au passage bien mieux à la guitare que dans le maniement des Colts) et son complice Marty Robbins. Tous deux vont évoluer dans les décors naturels de Kanab dans l’Utah.


1848 en Californie la guerre Américano-mexicaine touche à sa fin. Le Général McKane mène avec sa troupe l’un des derniers combats. Les hommes dévalent une colline pour prendre d'assaut un fort Mexicain afin de contraindre le commandant Don Miguel Sébastian à capituler.

Mac Kane et ses 3 complices sont des félons qui n’ont combattu que dans le seul but de prendre les terres appartenant à l’ennemi et de vivre de rapines.

A l'issue de la guerre McKane est ses complices Voyle et l’odieux Pardee dominent ainsi la région, dont la ville nouvellement ouverte qui porte le nom de McKaneville. Les bandits exproprient les fermiers Mexicains des terres reçues du Commandant Don Miguel Sebastien.

Le juge Ward et le Marshall Faron nouvellement nommés arrivent sur place afin d’enquêter sur des expropriations et des répartitions de terres faite par McKane.

Le juge et le Marshall vont se présenter au ranch de Scott et de sa femme Julie Johnson afin de leur venir en aide. 

En dépit des menaces de Pardee pour tuer sa femme, Scott va coopérer avec les représentants de l’ordre afin de débarrasser la région de McKane et de ses complices et retrouver ainsi la justice ... 


La durée 72 minutes et en VO
Arleen Whelan

Pour le générique nous avons :

Jim Davis/ Captain Angus Clyde McKane

Arleen Whelan/ Julie Johnson

Faron Young/ Marshal Faron Young

Marty Robbins/ Cpl. Timothy Boyle

Lee Van Cleef/ Sgt. Damon Pardee

Louis Jean Heydt/ Judge Ward Young

Harry Lauter/ Lt. Scott Johnson

Douglas Fowley/ Sheriff

Lawrence Dobkin/Don Miguel Sebastian

Bill Coontz / Opie



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