Le
shérif Hale est un homme très apprécié au sein d'une communauté qu'il
se charge de protéger, tout comme il protège les intérêts de la banque.
Dans
les environs Bill Todd, un bandit notoire, rôde et se tient prêt à
profiter de la moindre faille de la surveillance de Hale pour faire un
sale coup mais il se trouve qu'il revient chez lui pour s'occuper de sa
maman qui se meurt.
Dans
une petite cabane vétuste, Bill retrouve sa mère alitée et lui donne à
boire.
Malgré tout la pauvre femme rend son dernier souffle peu de temps plus tard, heureuse d'avoir revu son fils.
Malgré tout la pauvre femme rend son dernier souffle peu de temps plus tard, heureuse d'avoir revu son fils.
Bill
enterre sa maman et se retrouve seul dans la petite cabane.
Survient alors Hale, venu l'arrêter mais celui-ci reconnait le fils d'une femme qui l'a jadis secouru alors qu'il était en train de mourir de soif dans le désert.
En guise de paiement de dette, Hale laisse partir Bill en lui conseillant de jamais revenir car alors il serait obligé de l'abattre.
Survient alors Hale, venu l'arrêter mais celui-ci reconnait le fils d'une femme qui l'a jadis secouru alors qu'il était en train de mourir de soif dans le désert.
En guise de paiement de dette, Hale laisse partir Bill en lui conseillant de jamais revenir car alors il serait obligé de l'abattre.
Alors
qu'il le regarde s'éloigner, une partie des hommes de la ville arrive
au galop pour lui prêter main forte pour arrêter le bandit.
Comprenant
que Hale a laissé filer Bill, les habitants sont extrêmement déçus par
leur shérif qu'ils prennent pour un lâche et dont ils exigent la
démission. Hale leur rend son insigne sans autre explication.
Quelque
temps plus tard, Bill qui est à la tête d'une bande de voleurs, revient
en ville et décide de s'en prendre à la banque mais l'agitation
extérieure attire l'attention de Hale ...
Ce
film laisse un goût étrange et dans le fond j'avoue être un peu déçue
car le début laissait présager une fin complètement différente. Pendant
un moment je me suis même dit que Hart avait l'art inné de la
transformation.
Avec lui, tout n'est jamais noir ou blanc, on peut avoir toutes les raisons d'être du mauvais côté de la barrière puis par la force des chose, ou par la grâce d'un déclencheur innocent et inattendu, virer de bord ou au moins esquisser un changement de vie.
Avec lui, tout n'est jamais noir ou blanc, on peut avoir toutes les raisons d'être du mauvais côté de la barrière puis par la force des chose, ou par la grâce d'un déclencheur innocent et inattendu, virer de bord ou au moins esquisser un changement de vie.
Ici
le film n'atteint pas un tel niveau de sagesse, tout au plus un certain
niveau de noblesse.
Hale paie sa dette et Bill reprend sa vie de bandit. Point, c'est tout et c'est dommage.
Hale paie sa dette et Bill reprend sa vie de bandit. Point, c'est tout et c'est dommage.
Pourtant
il y avait matière à développer quelque chose de plus subtil en ne se
contentant pas de se plier ou de revenir sous la dictature de la
communauté, de ses exigences et de sa mauvaise fois, selon la loi du
plus grand nombre dans le fond.
Habituée
à un héros solitaire capable de faire face à la population en se fiant à
son seul jugement, je trouve donc la fin de ce film décevante, d'autant
plus que Bill le bandit ne m'a pas paru spécialement méchant ou mauvais
d'après la scène tournée avec sa mère.
Note
: On a davantage l'occasion de découvrir le travail de réalisateur de
Jack Nelson de nos jours. C'est donc un plaisir de le voir devant
l'écran en tant qu'acteur !
William S. Hart | ... | Sheriff Hale | |
Jack Nelson | ... | Bill Todd | |
Gertrude Claire | ... | Mom Todd | |
Bob Russell | ... | Jennings |
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