AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE

AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE
Actuellement, une mini-série de six épisodes vient de sortir sur Netflix. Une mère et son fils fuyant leur passé se forgent une nouvelle famille sur la dure piste de l'Ouest américain, entre promesses de liberté et rencontres cruelles.

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lundi 4 novembre 2013

Secret Service - J. Walter Ruben - 1931


Richard Dix/ Captain Lewis Dumont

William Post Jr./ Lieutenant Henry Dumont

Shirley Grey/ Miss Edith Varney

Nance O'Neil/ Mrs. Varney

Harold Kinney/Lieutenant Howard Varney

Gavin Gordon/ Mr. Arlesford

Florence Lake/ Miss Caroline Mitford

Frederick Burton/ General Randolph

Clarence Muse/ Jonas Polk

Eugene Jackson/Israel Polk
68 minutes
 

Pendant la guerre de Sécession, Grant envoie les deux frères Dumont espionner les sudistes : Lewis (Dix) doit se faire passer pour Thorpe, un prisonnier sudiste évadé des prisons nordistes, Henry doit se rendre prisonnier. Leur mission : infiltrer les transmissions ennemies et envoyer de faux messages par télégraphe afin de dégager une zone que les nordistes souhaitent attaquer. Malheureusement Lewis tombe amoureux et sa conscience commence à le travailler lorsqu'il se rend compte qu'Edith Varney sert sa cause ...
Un film mal noté, tant sur imdb qu'ailleurs. Pourtant j'ai passé un bon moment sans ennui. La trame est bien cernée, pas de temps mort, de l'action, etc... tous les ingrédients y sont !
Shirley Grey

dimanche 3 novembre 2013

The Gene Autry book



L’écrivain David Rothel a fait paraitre un très beau livre en 1988 sur un des plus célèbres des Singing cowboys.
Il décrit toute son œuvre cinématographique de 1930 à 1960 avec plus d’une centaine de westerns dont la plus grande partie est basée sur ses œuvres musicales.
Un livre de 295 pages au format de 21x28 cm, cartonné avec des feuilles glacées et surtout avec de nombreuses photos en N et B.
J’ai eu la grande chance que David Rothel me le dédicace.
Encore un livre que vous pouvez feuilleter même si vous ne connaissez pas l’anglais !
A  ranger délicatement dans votre bibliothèque à la portée de vos mains.
 


samedi 2 novembre 2013

The Lone Ranger and the Lost City of Gold / Le justicier masqué - Lesley Selander - 1958

Clayton Moore, Jay Silverheels, Douglas Kennedy, Charles Watts, Noreen Nash, Deen Fredericks, Lisa Montell
81 minutes en Eastmancolor.

The Lone Ranger et Tonto arrivent sur les lieux d'un crime, un indien est retrouvé mort et rien ne semble indiquer les raisons de ce meurtre, tout comme les deux autres perpétrés précédemment. Non loin Silver attire les deux hommes qui découvrent un bébé qu'ils emmènent à la mission du Padre Esteban. Paviva, une jeune indienne, décide de prendre le petit sous son aile et demande à ce que le docteur James Rolfe le voie : Tonto se dévoue donc pour aller le chercher en ville. Au saloon il se fait agresser par le sherif Matthison, un homme qui exècre les indiens. Battu, Tonto obtient l'appui du docteur qui le suit jusqu'à la mission. Paviva souhaite que James reconnaisse qu'il est indien et l'épouse mais le docteur souhaite rester incognito afin de soigner son peuple. Il est le propre petit-fils du chef Tomache qui l'a perdu de vue.
Madame Frances Henderson débarque à la mission pendant que le Lone Ranger et son acolyte partent discrètement par la petite porte de derrière. Elle souhaite savoir ce qui s'est passé et confirme vouloir offrir une prime d'un montant élevé à quiconque permettra de résoudre l'affaire.
Petit à petit le Lone Ranger mène l'enquête. pour ce faire il se fait passer pour un chasseur de prime. A l'occasion il fait la connaissance de Ross Brady l'homme de main de Frances. Celui-ci est amoureux de sa patronne qui se trouve à la tête des bandits masqués qui sont chargés de récupérer les 5 pendentifs que portent des indiens et qui, réunis, forment une carte permettant de découvrir une Cité d'or datant des conquistadors...
Une action un peu moindre pour ce dernier film sympathique mettant Clayton Moore en vedette. Celui-ci a le chic pour se déguiser et devenir méconnaissable. Le spectateur aimerait voir son visage mais le masque devient une seconde peau !
Un scénario intéressant et en prime Lone Ranger et Tonto en couleurs ! 

vendredi 1 novembre 2013

War Arrow / A l’assaut de Fort Clark - George Sherman - 1953

George a signé quelques bons westerns pour Universal et la Columbia.
Il va se spécialiser dans les figures historiques ou dans les poursuites comme le superbe ‘Le diable dans la peau’ avec Audie.
Mais pour celui qui nous concerne il va poursuivre des tribus Indiennes en compagnie des Tuniques Bleues.
Le commandant Howell Brady (Jeff Chandler) avec 2 de ses amis Sergents, Luke (Charles Drake) et Augustus (Noah Beery) vont être chargés par le gouvernement de Washington de rejoindre l’unité de Cavalerie du Texas.
Leur  mission bien précise  est de rétablir la paix sur le territoire  Indien où la tribu des Kiowa  massacre les pionniers qui traversent leur territoire.
Nos 3 amis vont parvenir à enrôler pour le bien de son peuple le Chef Séminole Maygroo (Henry Brandon)   et cela malgré  l’opposition farouche de leur Colonel Jackson Feade (John McEntire).
Une rivalité s’engage avec la belle rousse Elaine Corwin (Maureen O’hara) dont le mari  se fait passer pour mort et  en réalité entraine les Kiowa sur le sentier de la guerre contre les Yankees.
 Brady va prendre tout en main en leur infligeant une lourde perte et l’assaut sera repoussé…

Nous serons gâtés car Jeff aura à ses côtés la rousse  Maureen et la brune Indienne Susan Ball.
Trois ans après, George va l’entrainer pour une histoire assez similaire et lui fera  endosser une autre fois la tunique bleue pour ‘Les piliers du ciel’.

Pas facile ..pas facile!.. c'est vrai.....
Le générique:
Jeff Chandler / Major Howell Brady
Maureen O'Hara / Elaine Corwin
John McIntire / Col Jackson Meade
Suzan ball / Avis
Noah Beery Jr / Sgt. Auguste Wilks
Charles Drake / Sgt. Luc Schermerhorn
Henry Brandon / Maygro
Dennis Weaver / Pino
Jay Silverheels / Satanta
Jim Bannon / Cap. Roger Corwin

 
...surtout avec sa garde robe....







jeudi 31 octobre 2013

Steel

Steel
Sans doute le plus populaire des années 40 à 50 (si vous aimez les westerns, vous l'avez forcément déjà aperçu). Typé Quarter Horse, il était un grand alezan buvant dans son blanc avec 3 balzanes et une grande liste. Sa longue crinière le rendait très esthétique.
Pendant sa carrière il porta les plus grands tels : Gary Cooper, Henry Fonda, Clark Gable, Ben Johnson, Joel McCrea, Robert Mitchum, Gregory Peck, Randalph Scott, Robert Taylor, John Wayne, Richard Widmark...
Il fut découvert par un producteur de rodéo qui le montra à Joel McCrea, se préparant pour un rôle du film "Buffalo Bill" (1944). Steel fut immédiatement sélectionné pour jouer "Powderface", le cheval de Cody.
Avec Ben Johnson
McCrea voulut acheter le cheval après leur succès mais celui-ci avait tapé dans l'oeil de Fat Jones, qui savait reconnaitre un "money maker" quand il en voyait un...
Jones acheta l'animal avec la promesse que McCrea pourrait le monter dans tous les films qu'il voudrait. Celui-ci ne le monta que dans un autre film : "Four faces West" (1948).
Son calme et son physique en faisait un excellent cheval de cinéma.
On peut l'apercevoir dans "Tall in the Saddle" (1944) avec Wayne, "Yellow Sky" (1948) avec Peck, "Across the Wide Missouri" (1951) avec Gable, "It's a big Country" (1951) avec Cooper.
Il était aussi l'une des montures favorite de Ben Johnson, qui marié avec Carole Jones (la fille de Fat Jones), montait régulièrement le cheval dans son temps libre, l'utilisant en compétition de "Calf Roping" (on lache un veau et le cowboy doit l'attraper le plus vite possible).
Il monta Steel pour plusieurs western de John Ford comme dans "She wore a yellow ribbon" (1949), où l'on voit Johnson et Steel galoper à travers Monument Valley ou dans " Rio Grande" (1950)
Malheureusement tous les cavaliers n'étaient pas comme Johnson, beaucoup avait la main trop lourde, et à force d'entendre des coups de feu dans ses oreilles, Steel commença à avoir des tics comme secouer continuellement la tête, ce qui ruina son apparence. Il fut euthanasié à 18ans...
The Wagonmaster 1950

mercredi 30 octobre 2013

Massacre - Louis King - 1956


Dane Clark, James Craig, Martha Roth, Miguel Torruco,

76 minutes

Au Mexique, des bandits fournissent des fusils aux indiens Yakis vivant dans une région montagneuse isolée.
Un capitaine et ses rurales sont sur leurs traces. Au trading post les hommes trouvent Angelica, la femme du trader Chavez qui est à la tête des bandits. La femme prétend ne rien savoir des activités supposées de son mari alors que surviennent d'autres indiens qui souhaitent mettre la main sur Chavez pour se venger d'un médicament qu'il a vendu et qui rend aveugles les enfants de leur tribu. A nouveau Angelica tente de couvrir son mari mais le capitaine n'est pas dupe et donne son aval aux indiens qui mettent le feu au comptoir qui part en fumée.
Les rurales emmènent donc la femme sur les traces laissées par les chariots lourdement chargés. Un guide leur est fourni par les indiens qui ont brulé le comptoir de Chavez. Commence ainsi la traque mais Angelica se fait très aguicheuse auprès du Lieutenant qui succombe à son charme très rapidement ...

Une histoire très peu conventionnelle dont l'un des attraits principaux est la haine que se vouent Angelica et le Capitaine qui ne se laisse pas tromper par l'apparence de la jeune femme, contrairement à son lieutenant qui n'a pas beaucoup de jugeote. Les dialogues sont excellents dans le genre acerbe.
Les décors naturels du Mexique et peut-être aussi du Guatemala nous changent des lieux de tournages habituelles de westerns. L'uniforme des rurales mexicains est très attractif et les hommes ne sont pas montrés de façon ridicule comme cela est si souvent le cas. 
Le réalisateur les dépeint bien, les hommes chantent joliment, ils parlent de Lupita ou de Maria qu'ils ont connu ici où là et du coup on les trouve sympathiques.

Dane Clark la joue pincé et assez dur, il reste maitre de la situation et profite de l'amour voué par son Lieutenant à la jeune femme pour les laisser s'échapper et ainsi arrêter les bandits avant qu'il ne soit trop tard. Dans une esquisse de pacification il laissera entendre que sa famille a été massacrée par des indiens alors qu'il était très jeune. Malgré ses explications Angelica ne montre aucun intérêt pour le Capitaine et l'envoie paitre sans façon. 
Les rurales savent qu'ils vont à leur mort et le Lieutenant réparera ses erreurs de manière héroïque ...
Pour finir les Yakis déferlent comme des sauterelles sur les hommes qui se battront jusqu'au bout. La fin manque un peu de consistance en terminant de façon trop abrupte. On reste ainsi sur sa faim et dans le questionnement devant l'image du guide qui se montre indiférent à la bataille qui se livre plus haut et qui se fait rotir un lapin. On imagine que dans le fond rien ne change vraiment pour les indigènes ?
Comme le souligne ma fille, les spectateurs masculins doivent apprécier ce film. Moi j'ai bien aimé aussi !

Si vous aimez les chevaux, essayez d'apercevoir le rouan bleu !

Goof : on voit au début des chars à deux roues tirés par des boeufs, or les rurales parlent de chargement tirés par des mules.

Produit par Lippert Pictures le film est partiellement tourné au Guatemala mais un soulèvement militaire força le tournage à se poursuivre au Mexique, poussant à l'abandon au passage d'une partie du matériel.
C'est le dernier film dirigé par Louis King. Il se consacre ensuite à des épisodes de séries produites pour la télévision.

Ce film est annoncé par Sidonis depuis un bon bout de temps, verra-t-il enfin le jour prochainement ? le suspens est grand !
A ne pas confondre avec Seminole tourné en 1953 par Budd Boetticher avec Rock Hudson, Barbara Hale et Anthony Quinn, aussi intitulé parfois "Massacre".


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