AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE

AMERICAN PRIMEVAL / A L’AUBE DE L’AMERIQUE
Actuellement, une mini-série de six épisodes vient de sortir sur Netflix. Une mère et son fils fuyant leur passé se forgent une nouvelle famille sur la dure piste de l'Ouest américain, entre promesses de liberté et rencontres cruelles.

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dimanche 17 novembre 2013

Brian Donlevy

                                                        

                                           Brian Donlevy 1901-1972

Brian est un virtuose de la série B.
Il vit le jour le 9 février 1901 en Irlande mais sa famille s’expatrie aux les Etats-Unis lorsqu'il est très jeune.
 Il va s’engager à l’âge de 15 ans (il va cacher son véritable âge) dans la cavalerie auprès du Général Pershing pour aller envahir le Mexique afin de mettre fin aux raids de Pancho Villa à la frontière Mexicaine.
En 1917 il participe à la première guerre en Europe auprès de l’escadrille Lafayette.
A la fin de la guerre il va s’orienter vers une carrière théâtrale qui va lui ouvrir les portes Hollywoodiennes et lui permettre d’enchainer des petits rôles.
Brian attendra les années trente pour avoir enfin des rôles plus consistants tels que dans ‘Le brigand bien aimé’ et ‘Pacific express’.
Brian enchaînera aussi dans les films noirs où il sera aussi efficace que dans le western.
Dans les années cinquante il va se partager entre cinéma et séries TV pour décliner ensuite vers des westerns bon marchés.
Brian fera une dernière apparition sur les écrans en 1969 pour ‘Le lauréat’ il prendra une retraite très courte pour décéder en 1972 en Californie.
Quelques westerns au hasard:
1958 Cow-boy
1957 Escape from Red Rock
1953 Woman They Almost Lynched
1952 Ride the Man Down
1950 Kansas Raiders
1941 Billy the Kid
1940 Brigham Young
1940 When the Daltons Rode
193 Destry Rides Again
1939 Allegheny Uprising
1939 Union Pacific" 
1939 Jesse James




 

samedi 16 novembre 2013

Fangs of Fate - Horace B. Carpenter - 1925




Bill Patton ...
Bob Haynes (as William 'Bill' Patton)

Dorothy Donald ...
Azalia Bolton

Ivor McFadden ...
Dan Dodo Briggs (the sheriff)

Beatrice Allen ...
Azalia's Mother

William Bertram ...
Judge Harcourt

Merrill McCormick ...
'Red Mack' (the renegade)

Karl Silvera ...
Lew Sontag (as Carl Silvera)
 
environ 60 minutes

Des bandits campent non loin d'une petite ville et attendant les ordres de leur chef. Cette région ne connait aucun homme de loi car il ne s'y passe jamais rien. Mais un jour apparait un homme venu demander de l'aide car des bêtes ont été volées et un homme abattu par des hors-la-loi. Sous les yeux d'un bon à rien local Bob Haynes (Patton) le Juge décide de nommer son ami Dodo, un homme d'une certaine corpulence, comme shérif. Peu après un homme s'en prend à lui et insulte Azalia (Donald) la belle du village dont Bob est secrètement amoureux. Bob assène donc une volée de coups au vaurien mal élevé et Dodo espère le nommer adjoint shérif à ses côtés. Contrairement à toute attente, Bob grimace d'un air absent que ce serait le comble. 
Plus tard Bob retrouve la bande des bandits et on apprend qu'il est en fait leur chef. Son intention est de venger l'un de ses amis abattu et ses instructions sont clairs, par de vol et pas de meurtre. Il menace de se mettre du côté de la loi et de pourchasser quiconque enfreindra ses ordres.
Malheureusement l'un de ses hommes ne l'entend pas de cette oreille et monte un coup pour dérober une somme d'argent. Dans l'opération un homme est à nouveau tué et Bob décide d'accepter le poste de shérif adjoint ...

... ce n'est pas tiré de Fangs of Fate, comme on peut le voir ...

Encore un chouette petit film sans prétention avec Bill Patton. Dans celui-ci il montre un regard particulièrement déterminé lorsqu'il s'agit de donner des ordres et très vigoureux pour donner une magistrale correction à l'homme qui manque de respect à la belle. L'attrait du film réside en outre dans le fait que Bob a ses démons et qu'il a des visions. Par deux fois il a l'air de se perdre dans des pensées qui ont l'air de le faire souffrir. Dans l'une, alors qu'il regarde une scène pleine de douceur montrant Azalia et sa maman dans les bras l'une de l'autre, il relève que la scène est angélique puis bascule dans une vision d'enfer...
Bill Patton campe donc un homme torturé et Dorothy Donald est une très jolie femme. Les rôles de support sont bien choisis, le final est sympathique. Le tout fait passer un agréable moment.

vendredi 15 novembre 2013

Lobby Cards U S -1947


                                                                          1947
Along the Oregon Trail 1947
Angel and the Badman - L'ange et le mauvais garcon 1947
California - Californie terre promise 1947
Cheyenne 1947
Code of the West - La loi de l'Arizona 1947
Fool's Gold 1947
Gun Talk 1947
                                                                             
Hollywood Barn Dance 1947

Last Frontier Uprising 1947
On the Old Spanish Trail 1947
Oregon Trail Scouts 1947
Prairie (The)-Les pionniers de la Louisiane 1947

Pursued - Vallée de la peur 1947
Ramrod -Femme de feu1947
Range Beyond the Blue 1947
Robin Hood of Monterey 1947
Sea of Grass (The) -  Le maitre de la prairie 1947
Shadow Valley 1947
Thunder Moutain - Le pic de la mort 1947
Trail of the Mounties 1947
Twilight on the Rio Grande 1947
Under Colorado Skies 1947
Vigilantes of Boomtown 1947
                                                                             
Wild Frontier (the) 1947

Wild Horse Mesa - La Prairie des Mustangs 1947

Wistful of Wagon Gap (The) - Deux nigauds et une veuve 1947
                                                                    A suivre

mercredi 13 novembre 2013

Quincannon, Frontier scout - Lesley Selander - 1956


Peggie Castle
Après avoir tourné The Broken Star pour Bel Air Productions, excellence du Western, Lesley Selander enchaine avec  Quincannon, Frontier Scout, toujours pour le bénéfice d’Howard Koch, producteur de cette maison de production.  
Koch sait que pour faire un bon film, il faut une bonne histoire. C’est la raison pour laquelle il achète les doits de Frontier Feud, l’un des plus grands romanciers de la Western Novel. 
Le nom de Will Cook résonne aux oreilles des lecteurs de ce genre comme le nom de John Ford résonne aux oreilles des cinéphiles. 
Will Cook demeure au dessus de tout avec une poignée de collègues de son niveau : Elmer Kelton, Clifton Adams, Fred Grove etc.



Linus Quincannon (Tony Martin) est une légende dans l’armée américaine. Malheureusement, celle-ci s’en trouve privée depuis qu’il a participé malgré lui au massacre des Cheyennes de Black Keetle. Dorénavant, Quincannon consacre son temps pour lui-même.

Un jour, deux civils le joignent à son insu dans une petite ville de l’ouest pour lui proposer de revenir au service de ce brave Colonel  Conover (Morris Ankrum) qui se trouve dans une position peu enviable. 
Quincannon refuse, une bagarre éclate. Puis Quincannon se laisse persuader de suivre ces deux hommes qui ne sont autres que des militaires.

Parvenu au fort, Quincannon se voit expliquer par le colonel que le convoi transportant des Carabines Henry a été attaqué mystérieusement alors que personne, en dehors de lui et de son bras droit, connaissait le contenu des chariots. 
Ce serait un Indien Arapahoe qui détiendrait les armes. Cela lui permettrait de se mettre en avant pour prendre la tribu en main et déterrer la hache de guerre. 


Parallèlement à cette introduction, une charmante jeune femme (Peggy Castle) se trouve mêlée à toute cette affaire. Elle souhaite prendre part à l’expédition de Quincannon pour retrouver son frère qui aurait été tué dans l’embuscade indienne. 
Le Colonel  lui propose des effectifs importants pour l’accompagner, mais celui ne souhaite emmener avec lui que les deux militaires avec qui il s’était bagarré. Selon son avis, un petit groupe a plus de chances de passer inaperçu en territoire indien qu’un important détachement…

Le film est fort bien mené par Lesley Selander et l’action règne en maître comme l’on peut l’imaginer aisément. Parti d’un canevas banal, Will Cook prend plaisir à tisser sa toile en imbriquant personnages et situations particulières, créant ainsi  de multiples rebondissements. Mais ce que nous retenons à travers ce western, c’est la richesse des dialogues et les connaissances de notre éclaireur sur la façon de vivre des Indiens et leurs coutumes guerrières . En réalité, c’est Will Cook qui parle, qui nous donne des détails succulents,  procurant ainsi  au long-métrage un niveau supplémentaire aux westerns traditionnels du  genre : cavalerie – indiens – trafic d’armes.

Cependant, Quincannon, Frontier Scout accuse quelques faiblesses. Tout d’abord, l’acteur Tony Martin manque de nuances. Il se contente de jouer les durs et à force, il a tendance à nous lasser. 
D’une façon générale, le casting n’a rien d’exaltant. Il y a bien Morris Ankrum et John Doucette, mais leur personnage s’avère inconsistant. 
Enfin, Lesley Selander ne laisse guère de marque personnelle comme il l’a fait pour un grand nombre de ses Westerns, comme The Broken Star ou Knight of the Range – sans oublier naturellement – ses Hopalong Cassidy. Enfin, le film aurait gagné à être réalisé en noir et blanc et non en couleur.

Sur la toile :
Tony Martin /  Linus Quincannon
Peggie Castle /  Maylene Mason
John Bromfield /  Lt. Burke             
John Smith /  Lt. Phil Hostedder
Ron Randell /  Capt. Bell
John Doucette /  Sgt. Calvin
Morris Ankrum /  Col. Harry Conover
Peter Mamakos /  Blackfoot Sam
Edmund Hashim /  Iron Wolf

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