Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mercredi 1 avril 2015

Trail of the Mounties - Howard Bretherton - 1947

  
Une bande de malfrats dérobe des fourrures, quitte à descendre leurs propriétaires. Deux mounties envoyés pour enquêter et un trappeur ont disparu. Le chef de de la police montée envoie Lucky Sanderson sur les traces de ses prédécesseurs mais celui-ci ignore que les bandits sont menés par son propre frère jumeau. 
Johnny le frère qui a mal tourné est justement en fuite et emprunte le cheval de Kathy McBain en lui dérobant un baiser en passant. La jeune fille est outrée et rendre à pieds en ville en se promettant de lui donner une correction.
De son côté Lucky arrive près du campement de Gumdrop qui lutte pour empêcher deux voleurs de s'enfuir en canoë avec ses peaux. Grâce à Lucky les fourrures sont sauvées mais les deux hommes réussissent à s'enfuir non sans l'avoir jeté à l'eau.
Repêché par le vieux trappeur reconnaissant, Lucky vêtu d'habits prêtés se rend en ville et Gumdrop lui présente Kathy McBaie qui ne manque pas lui flanquer la baffe promise en guise d'introduction.
Comprenant que son frère est dans les parages Johnny décide de se faire passer pour lui après l'avoir envoyé enquêter au loin sur la base d'informations bidons. Du coup il en profite pour récolter les peaux des trappeurs en leur promettant de les mettre à l'abri ....
Un film très moyen traité de façon peu convaincante. On s'amuse un peu des quiproquos provoqués par les deux jumeaux mais sans plus. L'action est trop prévisible et peu attractive. Les chevaux sont régulièrement échangés entre les différents cavaliers ce qui est perturbant pour le spectateur.

Environ 50 minutes

Russell Hayden ...RCMP Lucky Sanderson / Outlaw Johnny Sanderson
Jennifer Holt          ...Kathie McBain
Emmett Lynn      ...Gumdrop (grizzled trapper)
Terry Frost      ...Henchman Nick
Harry Cording     ...Trapper Hawkins
Charles Bedell        ...Henchman Maurice
Zon Murray            ...  Henchman Jacques
Pedro Regas   ... Trapper La Porte
Frank Lackteen    ...Trapper Pierre
Britt Wood         ...Harmonica player

jeudi 20 mars 2014

Knights of the Range - Lesley Selander - 1940

                                             L'avis de Lou 

Ce n'est pas mon film tiré d'une histoire de Zane Grey préféré (je préfère l'Heritage of the Desert par exemple). Toutefois celui-ci a de nombreuses qualités et j'ai bien aimé l'action.

Le début :
A la grande consternation de sa tante Myra, Holly Ripple est sur le point de s'enfuir avec un joueur de mauvaise réputation nommé Lascalles lorsqu'arrivent deux hommes du ranch de son père qui lui annoncent qu'il vient d'être grièvement blessé par des voleurs de bétail qui sévissent dans la vallée dans laquelle les bêtes paissent.
Lascalles somme la jeune femme de le suivre mais elle se jette sur un cheval et retourne chez son père qui vient de mourir abattu par l'un des hommes de Gamecock, un rustler qui a combattu contre le rancher durant la guerre et qui était amoureux de la même femme qui a donné naissance à Holly. Gamecock respectait le Colonel Ripple et avait donné l'ordre de tirer en l'air. Malheureusement l'un de ses hommes a préféré laisser parler les balles.
Holly reprend le ranch de son père mais les vols reprennent de plus belle car la mort du Colonel qui tenait la vallée d'une poigne de fer a attiré un tas de canailles prêtes à tout pour piller la région. 
Un jour Holly et le contremaitre du ranch, Cappy, surprennent le protégé de Gamecock, Renn Frayne et le meurtrier en train de dérober des chevaux. Le bandit est prêt à descendre le vieil homme et la jeune fille et Renn révolté qu'on puisse abattre une femme le descend. Reconnaissante Holly offre à Renn un job au ranch que celui-ci refuse avant que Gamecock lui conseille d'accepter l'offre.
Renn se rend donc au ranch où les hommes le regardent d'un air très suspicieux. Très mal reçu Renn en impose naturellement à l'équipe lorsqu'il remet à sa place Lascalles, venu se plaindre d'un vol de chevaux par Laigs et Brazos et qui sans son aide auraient été pendus. 
Après concertation Cappy et Holly décident que Renn donnera dorénavant les ordres sur le terrain et dès lors les hommes le respectent ...
 
Outre les très beaux paysages mentionnés plus haut, les protagonistes nous apparaissent avec une certaine densité ou profondeur, chacun ayant de quoi créer un personnage attachant, que ce soit Cappy le contremaitre (J. Farrell MacDonald), Laigs (Britt Woods) le pauvre gars qui boite et qui pleure la mort de son cheval abattu par un bandit, ou Brazos (Rad Robinson) fait chevalier par Holly, sans parler de Gamecock/Morris Ankrum, touchant d'une certaine manière dans ce rôle de bandit respectueux de son vieil adversaire. 
Russel Hayden se montre sûr de lui et plein de ressources. Quant à Victor Jory/Lascalles il joue très bien la fripouille fourbe et sans honneur.
Les King's Men chantent de façon plutôt agréables et nous donnent envie de chevaucher à leur côté ou de participer à ces fêtes qui se donnaient après une dure journée de labeur et qui permettaient à chacun de danser et de s'amuser gentiment. Ah, nostalgie d'un temps désormais révolu.
                                                             L'avis de Didier
Knights of the Range est peut-être l’un des meilleurs Westerns B jamais réalisé. Produit par la Paramount, ce film renoue avec les huit merveilles réalisées par Henry Hathaway au début des années 30. Rappelons entre autres Heritage of the Desert, Wild Horse Mesa et Thundering Herd. Un lien commun : ils ont tous été adaptés des romans du grand auteur Zane Grey dont nous attendons toujours la traduction par nos grands éditeurs.
Dans les grandes lignes, Zane Grey raconte comment un jeune bandit du nom de Renn (Russell Hayden), membre d’une bande de voleurs de bétails se fait rejeter par son chef et père adoptif (Rad Robinson). Sauvant la fille (Jean Parker) d’un ranchman (J. Farrell MacDonald), Renn se fait embaucher par celui-ci bien qu’il connaisse son passé.
Une seconde chance lui est offerte. A lui de la saisir. Une dissension éclate entre les cowboys du ranch et les propriétaires car les premiers connaissent la réputation du jeune homme et ses méfaits sur la propriété. Un dandy de la ville et joueur de poker  (Victor Jory), amoureux de la fille du ranch, mécontent d’avoir été rejeté par celle-ci décide de s’accaparer de la propriété en payant la bande de hors de la loi pour les piller et ainsi, les conduire à la ruine.
Une dissension  éclate  entre le dandy et le chef du gang qui est abattu. Le dandy va mettre tout en œuvre pour s’emparer de l’agent remis à Renn lorsqu’il a vendu le bétail du ranch à la ville. Entretemps, grièvement blessé, le chef de bande réussit à puiser suffisamment de forces pour alerter la fille à son  ranch sur les dangers encourus par Renn sur le chemin du retour…
Lesley Selander signe à mon avis son meilleur western et son assistant Dewin Abraham n’y est pas pour rien. Rappelons que ce dernier a signé de nombreux Charles Starrett  et l’unique  western en couleur  avec  Bob Steele qui y avait le premier rôle.  Divers paysages grandioses, notamment des forêts de pins (typiques des livres de Grey) où encore des vallées profondes  dans lesquels nos chevaliers de l’West s’affrontent procurent une densité au film et une intensité dramatique dans les scènes conflictuelles. 
Bien que Russell Hayden soit le premier à l’affiche, son rôle reste réduit pour faire place aux autres personnages qui restent tout aussi importants. 
C’est là une idée forte de Zane Grey. Ainsi, Jean Parker peut donner pleine mesure de son talent ainsi que John Farrell MacDonald qui aurait pu remporter le meilleur second rôle des westerns pour cette année de 1940 si ce prix avait existé. 
Victor Jory se cantonne dans le rôle du machiavélique escroc comme nous avons l’habitude de le voir. Nous sommes surpris par le jeu des acteurs secondaires, notamment le chef de bande Rad Robinson et l’un de ses hommes de main Ray Bennett. 
Vous noterez également le choix des costumes des acteurs, en fonction de leur personnalité. La musique très puissante souligne les images avec toute la finesse de son compositeur Phil Ohman sans qu’un seul instant, elle puisse nous gêner.
Ce dernier et notre réalisateur réussissent de concert à nous émouvoir, notamment à la mort de Morris Ankrum avec tous ses cowboys qui attendent à l’extérieur.
Enfin, pour être objectif, il aurait fallu que la Paramount accorde un peu plus de budget pour en faire un film A . 
Ses 70 minutes s’avèrent trop courtes pour adapter un tel roman ; aussi le script en souffre t’il. Par ailleurs, les King’s men, cowboys d’opérette qui nous chantent la sérénade à quatre reprises auraient pu être éclipsés et leur coût aurait permis à Selander de nous offrir quelques plans supplémentaires…

Sur la toile
Russell Hayden /Renn Frayne
Victor Jory /Malcolm Lascalles
Jean Parker /Holly Ripple
Morris Ankrum /Gamecock
Britt Wood /Laigs - Cowhand
J. Farrell MacDonald /Cappy
Ethel Wales /Aunt Myra Ripple
Rad Robinson /Brazos - Cowhand
Ray Bennett /Henchman Heaver
The King's Men /Singing Cowhands


samedi 20 avril 2013

Stagecoach War - Lesley Selander - 1940


  • LESLEY SELANDER  fera son apprentissage comme technicien de cinéma et restera plus de 40 ans derrière la caméra.
LESLEY aura une richesse de plus de 120 westerns et prés d’une trentaine d’aventures au coté d’ HOPPY, des histoires nées de la plume de CLARENCE E. MULFORD.
-Une particularité de la part de LESLEY faire pousser les chansonnettes à des Singing outlaws.
-Comme a l’accoutumé les aventures de Hoppy se déroule dans le ranch Bar-20.
-Hoppy (WILLIAM BOYD) prend la piste avec ses 2 acolytes pour faire une livraison de mustangs pour un exploitant d’une ligne de stagecoachs quand ils vont entendre des coups de feu.
 Hoppy et son copain Lucky (RUSSELL HAYDEN) vont secourir le vieux Jeff (FARRELL Mc DONALD) à qui ils doivent  livrer les mustangs.
Ce dernier vient d’être agressé et  se faire dévaliser de ses lingots d’argent par une bande de Singing outlaws dirigée par Smiley (RAD ROBINSON).
Ils le  ramèneront à la ville de Blue Sky ou Hoppy aura maille à parti avec Harvey (NEAL HOLT) un dandy amoureux de Shirley.
Entre temps Lucky va amener Jeff dans son ranch où il sera accueilli par sa fille Shirley (JULIE CARTER).
Nos 2 amis ainsi  que leur sidekick Speedy (BRITT WOOD) vont faire face à une concurrence de 2 compagnies de convoyeurs de diligences et  mettre fin aux complots des Singing outlaws….
-Western en VO et en 61 minutes mené tambour battant avec une surprenante course de diligences par contre durant le film je n’ai pas rencontré l’ombre de ROD CAMERON qui était sensé être dans ce film.
‘La guerre des diligences’ un titre français douteux à priori jamais diffusé en France. 


L'avis de Lou
Un tout bon Hoppy à mon avis : le début est accrocheur (Lucky, Hoppy et Speedy menant un troupeau de mustang dans des décors superbes), l'action est palpitante (plein de revirements passionnants), les singing outlaws du gang de Smiley, c'est à dire l'excellent groupe des King's Men, sont surprenants, Lucky est amoureux ... Sans compter que les amateurs de chevaux seront ravis (magnifique scène de chevaux dans la ville), la course de diligences est époustouflante (conduire 6 chevaux n'est pas à la portée de n'importe qui !), Speedy apporte une touche d'humour sympathique, bref,  j'ai adoré ce film !


jeudi 18 avril 2013

Hidden Gold – Lesley Selander - 1940

Après Silver on the Sage, Lesley Selander enchaine avec Hidden Gold, 
29e  volet  de la série des Hopalong Cassidy. 
HOPPY, RUSSELL et BRITT WOOD
L’histoire de Maurice Geraghty et Jack Mersereau est nettement meilleure que la précédente. Le film est rempli de rebondissements. William Boyd et ses deux amis : Russell Hayden et Britt Wood (qui remplace George Gabby Hayes)  ont fort à faire pour démanteler le gang de Colby (Minor Watson) qui s’en prend aux diligences et aux mines d’or.
Au centre la belle RHUT ROGERS à sa droite MINOR WATSON
Dès les premières images, nous avons droit à trois prises de vues différentes d’une diligence qui file comme l’éclair dans trois paysages différents aussi beaux les uns que les autres. Peu après, la diligence arrive en ville ; elle s’arrête et les citadins accourent. Le conducteur abandonne ses rênes tandis que son coach Gun se tient courbé d’une façon bizarre. L’homme  en descend et raconte comment il a été attaqué, comment son collègue a été blessé.
Ce conducteur, c’est Jack Rockwell. Il est coiffé d’un grand stetson noir avec un petit ruban gris clair. Il porte une chemise à carreaux fermée par une rangée de boutons et brodée en zigzague de chaque côté de l’ouverture. Celle-ci est surmontée d’un gilet  laissant apparaitre une ficelle au bout de laquelle pend une amulette en forme de triangle sortant de la poche de poitrine du vêtement. A l'extrémité, comme les westerners le savent,  se trouve le paquet de tabac Bull Durham. Dans une de ses poches revolvers, il a glissé ses gants. Pas moins de quatre cowboys en arrière plan, debouts, et le Sheriff (Lee Phelps) proche de Jack  boivent ses paroles. Un peu plus loin, est assise une femme.
Pas fier GEORGE ANDERSON...
Une fois la scène filmée, Britt Wood apparait, une winchester dans les bras. A sa gauche se tiennent trois autres cowboys. Un chien entre en scène, sautillant jusqu’au bras de Britt, puis une grand-mère s’intègre dans le champ de Selander qui a légèrement décliné sa caméra vers la droite. Le décor que l’on entre-aperçoit derrière tous ces gens se présente comme un general store. De nombreux objets sont posés contre la façade…
Tous ces détails sont bien anodins, mais quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que tout est calé, programmé et étudié à souhait. Selander assure une excellente mise en scène, proche d’une chorégraphie,  les accessoiristes ont travaillés d’arrache pied pour embellir encore les images, les costumiers se sont évertués à procurer aux acteurs et figurants des tenues différentes, et la photographie… Nous en avons parlé dans Silver on the Sage. La réalité vous saute aux yeux. En moins de cinq minutes, Selander, supporté généreusement par le producteur Harry Sherman de la Paramount, vous a saucissonné sur votre fauteuil et vous ne pourrez en partir que dans 55 minutes. C’est comme ca la série des Hopalong Cassidy.
En fouillant dans ma mémoire et en réfléchissant, je me dis que la Paramount avait déjà présenté tout son savoir faire avec ses Westerns d’après Zane Grey quelques années plus tôt, avec un certain Randolph Scott.
Ce Hidden Gold est aussi riche que cette mine emplie d’un or caché par les badmen qui vont recevoir la visite de William Boyd et de ses compères pour le règlement de compte final. Même en studio, ca vaut le coup d’œil.
Irvin Talbot compositeur émérite des Hopy continue de nous bercer inlassablement avec des musiques aussi majestueuses que les plus grands films A.
·        Sur la toile nous avons:
William Boyd / Hopalong Cassidy
Russell Hayden / Lucky Jenkins
Britt Wood / Speedy
Ruth Rogers / Jane Colby
Minor Watson / Ed Colby
Lee Phelps / Sheriff Cameron
Roy Barcroft / Henchman Hendricks
George Anderson / Ward Ackerman
Eddie Dean / Logan

  • Pour le papier Didier.

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