Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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samedi 5 août 2017

Border Caballero - Sam Newfield - 1936


 

Poursuivi par le shérif à la limite de l'état, Doc Shaw et la troupe de son medicine show tombent en panne plus ou moins sur la frontière. Le shérif tente de les ramener de son côté par divers stratagèmes plus ou moins heureux quand arrive un cavalier qui vient à la rescousse de la petite équipe sur le point d'être ramenée du côté de la loi. Reconnaissant Doc offre à Tim Ross un job de tireur d'élite pour impressionner les foules.
Pendant le spectacle, la banque du patelin est attaquée et Tim réussit à rattraper un homme qui n'est autre qu'une de ses vieilles connaissances, Tex Weaver, un agent fédéral en mission pour démasquer les bandits. Les deux hommes se séparent mais se retrouvent à Clearwater où Tim fait la connaissance de la fille du saloon, Goldie, la fiancée de Tex. Runnyian qui gère le saloon pour le chef de la bande, Brayden, est jaloux et surveille les deux hommes de près.
Tim le suit jusque de l'autre côté de la frontière et découvre qu'il est de mèche avec des bandits mexicains et qu'ils sont sur un nouveau gros coup. Entre temps Goldie surprend une conversation entre Runnyian et Brayden et prévient son fiancé du danger qu'il court, car il est désormais démasqué.
Te se rend au show de Doc pour prévenir Tim que les bandits le prennent pour un agent fédéral. Au cours de sa prestation, Tim lui demande de tenir une pièce entre ses doigts mais lorsqu'il tire Tex est abattu par Runnyian embusqué derrière un rideau.
Tim prend alors la fuite et s'engage auprès de la police fédérale. Pendant ce temps Goldie, après avoir cru à la culpabilité de Tim, découvre que la pièce a été atteinte et comprend que quelqu'un autre a descendu son fiancé.
Plus tard Tim se fait passer pour un homme de Gonzalez afin d'infiltrer la bande. Vêtu à la mexicaine, coiffé d'un sombrero et portant la moustache il pénètre dans le saloon de Brayden et demande à rencontrer un certain Taggart. Goldie n'est pas dupe et reconnait l'ami de son fiancé malgré son déguisement ...
Un film peu palpitant qui comportent trop de longueurs, surtout au début. Ainsi il se passe de longues minutes avant qu'on entre réellement dans le vif du sujet. Les vendeurs ambulants sont souvent trop stéréotypés, ici Earl Hodgins ne fait pas exception et son personnage alourdit terriblement l'action.
La scène la plus intéressante est celle du tir sur la pièce, sinon rien de bien original, la film prend fin dans un affrontement assez confus pour finir plutôt abruptement. Ce n'est pas souvent qu'on voit Ralph Byrd dans un western, ici on a la chance de voir Dick Tracy himself dans quelques scènes !
Aux cascades:
Ben Corbett
Art Dillard
Jack Hendricks
Ted Mapes
Frank McCarroll
Bill Patton
Le lieu de tournage:
Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA
Trem Carr Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA

53 minutes

Tim McCoy ...
Tim Ross

Lois January ...
Goldie Harris

Ralph Byrd ...
Tex Weaver

J. Frank Glendon ...
Wiley Taggart (as Frank Glendon)

Ted Adams ...
Buff Brayden

John Merton ...
Runnyian

Earle Hodgins ...
Doc Shaw (as Earl Hodgins)

samedi 21 janvier 2017

Rogue of the Range - S. Roy Luby - 1936

Dan Doran fait sauter le coffre de la diligence qu'il vient d'attaquer. Pendant ce temps la diligence se fait attaquer une deuxième fois par des malfrats qui sont très dépités d'avoir été devancés et qui se précipitent sur les traces de Dan qui les sème assez facilement dans la montagne.
Plus loin il cache l'argent sous une souche d'arbre et continue son chemin. Sur la route il aperçoit alors une charrette dont les chevaux sont emballés. Une jeune fille, Tess, tente de les arrêter sans succès. Dan vient à sa rescousse et découvre le grand-père de la jeune fille mort à l'arrière du véhicule. Arrivé en ville il fait appel au docteur pour aider la jeune femme qui n'a personne d'autre au monde.
Dan se rend ensuite chez le maréchal ferrant. Le shérif ne tarde pas à apporter un fer à cheval qui ressemble comme une goutte d'eau aux fers du cheval de Dan. Aussitôt le shérif arrête Dan qui avoue où il a planqué le butin dans l'espoir d'avoir une remise de peine. Or Lige Branscomb a tout entendu et envoie un de ses hommes récupérer l'argent.

Dan demande à Stella, la chanteuse du saloon de s'occuper de Tess avant d'être envoyé au pénitencier où il partage une cellule avec Jim. Les deux hommes s'évadent ce qui permet à Dan d'infiltrer la bande de voleurs qui sévit dans la région. En effet Dan est agent fédéral sur les traces des bandits. De retour chez lui dans sa maison occupée par Tess, Dan avoue la vérité à Stella qui va chercher le shérif. Pendant ce temps Tess revient à la maison suivi de Lige qui la demande en mariage. Du coup Dan n'a pas d'autre choix que de faire croire qu'il a été trahi par Stella et le shérif tire en l'air pour faire croire qu'il poursuit Dan  ...

Les cascadeurs:
Jack Hendricks
Cliff Parkinson
Wally West
Western hautement prévisible. Le scénario n'est pas très original mais l'action est sympathique.
58 minutes
Johnny Mack Brown ... Dan Doran
Lois January ... Stella Lamb
Stephen Chase...Lige Branscomb (as Alden Chase)
Phyllis Hume...Tess
George Ball ...Jim Mitchell
Jack Rockwell...Henchman Stone
Horace Murphy...Sheriff Tom
Frank Ball...Express Agent
Lloyd Ingraham...Doctor

mardi 17 avril 2012

Arizona Bad Man – S. Roy Luby - 1935

                                              

Comment un réalisateur peut changer la façon de faire d’un film, c’est incroyable !
Reb Russell, le joueur de Foot qui travaillait dans cette maison de production, la Willis Kent, avait tourné sous Ray Heinz pour le pire (nous avons cherché le meilleur, mais nous ne l’avons pas trouvé). C’est à dire dans Blazing Guns et Border Vengeance. Il enfile à nouveau sa chemise noire de rodéo, se coiffe de son chapeau et boucle sa ceinture d’armes autour de ses hanches pour Arizona Bad Man.
Il apprend qu’un nouveau réalisateur vient remplacer l’abominable Ray Heinz. Nous le connaissons tous, c’est S. Roy Luby ! Ce dernier est confronté aux mêmes soucis que Heinz, peu de moyens, mais il détient deux sacrés avantages sur celui-ci. Il a du talent et parvient à se débrouiller avec rien. Lorsqu’il lit le scénario adapté d’un roman d’Eric Howard, il se dit qu’il est en mesure de ficeler un bon film B.
Habilement et d’une façon surprenante, Roy Luby prend le parti de teinter son western de noirceurs extrêmes et de touches souvent malsaines.
Le début se déroule dans un saloon où les gens dansent sous des airs entrainant, pendant que dans l’arrière salle, un fermier malfamé et voleur de bétail, assisté d’un Mexicain sale, mal rasé, tout comme lui, boit un verre en compagnie d’un tueur impressionnant. Ce dernier est Edmund Cobb, un Cobb fabuleux, impressionnant, froid et dangereux comme un rattler.
Le ranchman, Charles Whittaker, lui propose d’acheminer un troupeau volé à la frontière Mexicaine. Cobb lui répond d’un air glacial que son tarif est fifty-fifty et que c’est à prendre ou à laisser. L’ambiance est lourde, suffocante et sombre.
Ruby entrecoupe le deal par des plans fixes du bal, baignant dans la lumière. IL joue du contraste et du coup, les images pauvres, manquant d’objets, de vie, de crédibilité dans l’arrière-salle projettent en avant ses trois personnages qui s’examinent en chien de faïence.
En sortant de la pièce, le trio découvre les citadins qui dansent toujours follement. Parmi eux, se trouvent Reb Russell, un beau jeune faisant la connaissance de Lois January (magnifique). Whittaker n’apprécie guère que sa fille soit en compagnie d’un étranger, non pas pour la protéger car il s’en fiche éperdument, mais parce qu’il craint pour sa personne. Imaginez que sa fille ramène un homme de loi à la maison. Son intuition ne le trompe pas : ce gandin n’est autre détective employé par l’association des éleveurs qui veulent mettre fin aux agissements des rustlers. Mais il ne le sait pas encore.
Peu à peu, le Western s’introduit dans un parfum noir, complaisant à souhait et donne indirectement une psychologie aux personnages de cette excellente histoire. Charles Whittaker est un fermier ignoble. Il fait comprendre au Mexicain qu’il pourrait avoir sa fille. Pour lui, elle ne représente que peu de chose. Des suggestions dans le dialogue laissent entendre qu’il pourrait la prostituer pour arriver à ses fins. Son petit garçon n’est guère mieux traité. Heureusement, il a sa grande sœur qui veille sur lui. Le petit marche en claudiquant, suite à une maladie ou un accident. Il n’a pu être soigné. A un moment, il se fait battre comme plâtre, toujours en plan suggestif. Lorsque l’on découvre le gamin peu après, dans une autre scène, on s’aperçoit que Whittaker n’y a pas été de main morte. Du sang coule à la commissure de ses lèvres, son œil est enflé. Même le gunman Edmond Cobb est choqué du comportement de son patron (nous aussi). Il tombe amoureux de la belle Lois, tout comme Reb, mais se rend compte que Reb lui est préféré. Alors Cobb, compréhensif, se retire sans larmoiement.
Dans ce film à deux sous, tout est en touches discrètes. Le dénouement du film se déroule dans la ferme Whittaker. La violence y est affichée à l’état pur.
Le Mexicain, jaloux de Cobb, lui envoie son couteau à la figure. La lame se fiche dans un poteau du corral, à quelques centimètres du visage de Cobb (scène parfaitement réussie. Du Gordon Douglas avant l’heure). 
Implacablement, Cobb sort son Colt 45, alors que le Mexicain n’est plus en état de se défendre. Peu importe, Cobb l’abat d’une balle dans le ventre.
Peu après, c’est Reb, démasqué comme détective. IL   est ficelé comme un saucisson par les henchmen de Whittaker devenu absolument hideux. Il s’approche de Reb et lui balance une multitude de coups de poings à la figure tout en prenant son temps. On entend les coups lorsque la caméra de Luby filme tour à tour les quelques Cowboys écœurés par tant de lâcheté.
Cobb s’interpose, demande à Whittaker d’arrêter. C’est chose faite, Reb est libéré, mais il veut se venger. Le règlement de compte se déroule à mains nus, dans la poussière. Reb fait une prise à Whittaker, lui attrape le bras pour le briser (génial). Les deux opposants sont à bout de souffle, exsangues. Finalement, Whittaker s’en prend une qui l’envoie au sol.
Au  moment où plus personne ne s’attendait à ce qu’il reprenne ses sens, il s’empare de son six-gun, en fourbe, et le pointe sur Reb.
Un coup de feu claque dans l’après-midi. Whittaker sursaute, foudroyé, se raidit  puis s’abat pour l’éternité sur le sol de sa sale ferme qui empestait le malheur, la tragédie, les mauvaises années endurées par ses deux enfants.
Tous les regards se tournent vers le gamin. C’est ce dernier d’une dizaine d’années qui vient d’abattre le méchant Pa’. (Vous voyez, Ruby était précurseur de Preminger dans le domaine. La Rivière sans retour, naturellement).
Enfin, tout le monde se remet de ses émotions et c’est l’heure pour Reb d’embrasser Lois, mais ce n’est pas fini. Il y a encore le gunman sans foi ni loi, Edmond Cobb, qui vient de monter sur son bourrin. Il s’approche des deux amoureux et leur dit qu’il part, promettant à Reb qu’il ne l’épargnera pas s’il le rencontre à nouveau sur sa route.

Ca, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est du Western, pur et dur avec des Westerners qui en ont dans le caleçon !
Vous devinerez certainement que Reb Russell s’est fait complètement volé la vedette par Edmond Cobb. Jamais je n’aurais cru que Cobb pouvait être aussi convaincant. Une dernière chose à dire, il n’a pas eu de chance dans les talkies…
Après avoir lu ce texte à rallonge, vous n’avez plus que ceci à faire
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Les lieux de tournage
Agoura, California, USA


Les cascadeurs
Barney Beasley
Dick Botiller
Ben Corbett
Jack Hendricks
Jack Jones
Tracy Layne
Johnny Luther 


 
Vous pouvez aussi lire le générique :
Reb Russell ... Steve Donovan
Rebel ... Rebel the Marvel Horse
Lois January ... Lucy Dunston
Slim Whitaker ... Bart Dunston
Edmund Cobb ... Sonny Karns
Dick Botiller ... Pedro Gonzales
Tommy Bupp ... Davie Dunston
Anne Howard ... Min
Walter James ... Jack
Ouf !...Didier doit avoir soif heureusement qu'il y a des relais à la Wells Fargo

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