May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 1 mai 2020

Law of the Pampas /La loi de la pampa - Nate Watt - 1939

26e aventure d'Hopalong Cassidy
Le grand rodéo a lieu. Le rancher Buck Peters est dans les gradins avec ses invités venus d'Amérique du Sud, José Valdez et son petit-fils Ernesto, ainsi que son contremaitre qui se montre très soucieux et mélancolique, Fernando, et son beau-fils, un américain nommé Ralph Merritt.
Buck est très fier de ses hommes, Hopalong Cassidy et Lucky Jenkins, qui font des prouesses sur les broncos.
Le petit groupe va s'acheter de la limonade avant de faire la connaissance d'Hoppy et Lucky. 
Le petit Ernesto s'éloigne pour regarder une indienne qui passe mais un taureau furieux s'échappe et galope dans sa direction. Hoppy et Lucky se précipitent et sauvent le petit garçon.
Plus tard, José Valdez et ses compagnons vont choisir le bétail qu'ils comptent ramener dans leur pays. 
Fernando explique à Hoppy qu'il a un mauvais pressentiment, car le fils de José ainsi que sa fille ont tout deux été victimes d'accidents mortels et maintenant le petit garçon vient d'échapper de peu à la mort une fois de plus.
Hoppy et Lucky sont chargés de mener les bêtes en Amérique du Sud mais cela ne semble pas au goût de Ralph Merrit
Après un long voyage, Hoppy et Lucky arrivent enfin à la hacienda de José Alvez. Au cours d'une soirée Hoppy surprend Merritt compter fleurette à une certaine Chiquita, danseuse de saloon, à laquelle il promet le mariage. 
Plus tard José Alvez lui montre le revolver que son fils nettoyait lorsqu'une balle l'a tué accidentellement. 
Hoppy comprend vite que quelque chose ne joue pas car la balle est de calibre 14/40 ce qui ne correspond pas au revolver en question. José Alvez est sous le choc à cette nouvelle.
Plus tard Fernando indique où la fille d'Alvez s'est tuée à cheval et Hoppy comprend alors que les accidents n'en sont pas. 
Il soupçonne fortement Merritt qu'il suit au saloon. 
Celui-ci a demandé à Chiquita de sonder Hoppy pour savoir ce qu'il sait. 
Comme son charme n'a pas fonctionné elle s'est rabattue sur le bouillant Lucky qu'elle n'a pas eu de mal à convaincre de la suivre pour lui montrer ses talents de danseuse.
Hoppy surprend Merritt demander à ses hommes, deux Américains nommés Slim et Curly, de se débarrasser du gringo Lucky. 
Les choses ne tournent pas exactement comme prévu car Hoppy fait son apparition au saloon et une grosse bagarre s'ensuit ...
Les accents sud américains de Sidney Toler ne sont pas vraiment convaincants toutefois son rôle de mélancolique superstitieux est assez amusant. 
Hoppy ne se montre pas très galant en lâchant Chiquita dans un petit cours d'eau et Lucky met les pieds dans le plat plus d'une fois.


Press Along to the Big Corral est chanté par les The King's Men

Fantasis Argentina, Habanero, Rosita, Los Gauchos, La Jornada
Aux cascades:
George Sowards
Ted Wells

Les lieux de tournage:
Alabama Hills, Lone Pine, California, USA
Anchor Ranch, Lone Pine, California, USA
Titre français : La loi de la pampa
70 minutes

William Boyd ... Hopalong Cassidy

Russell Hayden ... Lucky Jenkins

Sidney Toler ... Fernando Ramirez

Steffi Duna ... Chiquita

Sidney Blackmer ... Ralph Merritt

Pedro de Cordoba ... Jose Valdez

William Duncan ... Buck Peters

Anna Demetrio ... Dolores Ramirez

Eddie Dean ... Curly (Naples in credits)

Glenn Strange ... Slim Schultz

Jo Jo La Savio ... Ernesto (as Jojo La Sadio)

The King's Men ... Singing Cowhands




mardi 3 avril 2012

Rustler’s Valley - Nate Watt -1937

Lucky est accusé à tord du vol d’une banque dans une petite ville ou est installé un avocat louche qui pourrait bien connaitre le véritable auteur. Hoppy et Windy apprennent brusquement la mort de Lucky qui se serait noyé en sautant dans une rivière du haut d’une falaise. Les deux compères sont désemparés.
Parallèlement à cette histoire, le ranch du patron d’Hoppy est hypothéqué par le même avocat qui souhaite s’approprier ce bien ainsi que le troupeau de bovins d’une nouvelle race. Hoppy qui est le contremaitre de ce ranch convoyé met tout en œuvre pour éclaircir tout cela.
Un Western B fort bien mené par Nate Watt qui se contente de faire son travail de réalisateur sans chercher à mettre sa patte personnelle. L’intrigue de Clarence Mulford bien que conventionnelle reste bien construite. Russell Harlan, le photographe nous offre des images soignées, mais quand on connait son travail, on s’aperçoit qu’il est beaucoup plus à l’aise avec les paysages qu’avec les villes et les intérieurs.
L’idée d’avoir proposé à Stephen Morris le rôle du ranchman qui a employé Hoppy est excellente. Ainsi, les deux hommes doivent faire face au ténébreux avocat et ses criminels. C’est Lee J. Cobb qui remplace Morris dans le rôle du méchant habituel et il réussit admirablement à se faire détester. 
George Hayes continue de nous faire rire, mais sait aussi nous émouvoir. Ce qui confirme un grand acteur et non un sidekick destiné à faire rire comme trop de réalisateurs nous l’ont présenté. Russell Hayden, égale à lui-même, joue un sympathique Lucky, mais n’égale pas James Ellison dans les Hoppy du début de la série. Ted Adams n’est autre que le lieutenant de Lee J. Cobb.
En bref, un western B fort bien réalisé, mais vous n’y trouverez pas les qualités des premiers Hoppy.
  •  Au générique
William Boyd ... 'Hopalong' Cassidy
George 'Gabby' Hayes ... 'Windy' Halliday
Russell Hayden ... 'Lucky' Jenkins
Morris Ankrum ... Glen Randall
Muriel Evans ... Agnes Randall
Lee J. Cobb ... Cal Howard (as Lee Colt)
Ted Adams ... Henchman Taggart
Al Ferguson ... Joe, Howard Henchman
John Beach ... Sheriff Boulton 
  • Dans la stagecoach notre Didier.

dimanche 1 avril 2012

North of the Rio Grande -La vengeance du Cowboy-Nate Watt -1937

Un bon western réalisé par Nate Watt avec notre ami Hopalong Cassidy.
Nate Watt commence à prendre une certaine personnalité dans ce film et il nous offre une note de série noire qui va teinter ses prochains Hoppy.
Clarence Mulford, l’auteur, nous propose cette fois une histoire de vengeance conventionnelle avec la mort du frère du héros qui ne va pas tarder à venir mener l’enquête dans une ville soumise au vice.
 Par certains passages, ce Western préfigure les thrillers des années d’après guerre avec ses tripots (le saloon où se trouve les salopards), la fille de joie qui tombe éperdument amoureuse du héros, mais qui ne pourra l’aimer (Faro Annie), le Sheriff véreux et surtout le juge (Stephen Morris).
 A deux reprises, Gabby qui aime boire à la bouteille de whiskey se la fait tirer par une balle du 45 d’Hoppy. L’alcoolisme va devenir un thème récurrent dans les  westerns de Nate Watt qui tente de niveler cette série à un niveau supérieure aux westerns B habituels.
 Watt  semble agir à sa guise et à l’insu d’Harry Sherman et du code Hayes instauré dans les thirties. Nous avons de la chance que les ciseaux de la censure ne soient pas passés par là. IL faut avouer que Watt reste très subtile et que  tous ses propos sont traités en demi-teinte. Nate Watt se rapproche davantage de l’auteur-réalisateur plutôt que d’un simple Director de westerns B. Une étude de ses films s’impose.
Vous noterez la présence de Lee Cobb qui allait devenir Lee J. Cobb dans le rôle du président du chemin de fer avec déjà, son gros cigare planté dans la bouche. C’était son premier rôle à l’écran et son second sera dans le prochain Hoppy «  Rustler’s  Valley ».
La présence de Bernadene Hayes, l’entraineuse du saloon,  interprète un personnage de looser absolument fantastique. C’est Laureen Bacall  ou Gloria Grahame avant l’heure. Hoppy  en tombe amoureux, c’est dire ! Cette divine actrice s’est surtout prêtée dans la comédie musicale ou elle a côtoyé Gene Kelly. Deux scènes dignes des meilleurs films musicaux des thirties vous laisseront pantois dans ce North of the Rio Grande. Bravo encore une fois à Nate Watt qui a su mêlé ce genre sans alourdir le récit. 

  • Dans le générique  





Pas de danse HOPPY dans les bras de BERNADENE HAYES


  • et dans la stagecoach comme d'habitude !!!!.....

vendredi 30 mars 2012

Hills of the old Wyoming –La vengeance du cowboy-Nate Watt -1936

  •  Sur la toile.
William Boyd ... Hopalong Cassidy
George 'Gabby' Hayes ... Windy
Morris Ankrum ... Andrews
Russell Hayden ... Lucky Jenkins
Gail Sheridan ... Alice Hutchins
John Beach ... Rancher Saunders
Clara Kimball Young ... Ma Hutchins
Earle Hodgins ... Thompson
Steve Clemente ... Henchman Lone Eagle
Chief John Big Tree .Chief Big Tree
George Chesebro ... Henchman Peterson 

MORRIS ANKRUM-HOPPY
 Clarence E. Mulford, l’auteur du livre  the Round-up devenu Hills of old Wyoming pour le grand écran nous raconte comment Andrew, un chef de bande, utilise un Indien pour voler du bétail qu’il récupère ensuite. Son erreur est de s’en prendre aux vaches du Bar 20. Ce qui va entrainer toute une série de rebondissements plus ou moins crédibles.
D’un haut  niveau  durant la première demi-heure, le film fléchit rapidement en intérêt et après l’avoir vu, vous vous dites que ce n’est qu’un Western B… Que de talents gâchés à cause de cette histoire.
Finalement, l’adaptation était fort honnête, mais le récit n’était pas à la hauteur des artisans de Hills of old Wyoming. La mise en scène de Nate Watt est irréprochable. De superbes plans très étudiés sont dignes des grands classiques, à l’exception de la confrontation d’Andrew (Stephen Morris) et Hopalong Cassidy qui s’avère ratée à la fin. 
Ce qui semble surprenant. Tous les acteurs sont à leur place et tous, avec une personnalité différente, vous conduiront jusqu’à  la fin sans vous ennuyer un instant.
Il y a un décalage de réalisme entre le monde des blancs et celui des Indiens qui est traité d’une façon très fantaisiste. Suite au meurtre de l’un d’eux, ils déterrent la hache de guerre et capturent Cassidy et ses deux acolytes. Habilement, Hoppy sait convaincre le chef qu’il peut lui apporter la preuve matériel qui identifiera le meurtrier. Gentil, le chef le laisse partir avec deux de ses braves. On se doute qu’ensuite les Indiens vont se ranger du côté des gentils blancs pour s’en prendre au gang…
Nous regrettons amèrement le nouveau compositeur de la musique qui avait du confondre la Paramount avec la Reliable Productions. Lors des cavalcades, l’accompagnement musical est si mauvais que l’on préférerait se passer de musique. Curieux qu’Harry Sherman ait laissé passer cela. En tout cas, ce compositeur du nom de Ralph Rainger n’interviendra plus pour les prochains Hoppy. Dieu merci.
Enfin, nous voyons pour la première fois la présence de Russell Hayden qui  restera  26 fois aux côtés de William Boyd et lui assurera un bon soutien. 
                                               
  •  Comme à l'habitude dans la stagecoach à son bord Didier....

lundi 5 mars 2012

Hopalong Cassidy Returns

 Hopalong Cassidy Returns - Nate Watt - 1936

  • Sixième aventures d’Hoppy
Lorsque le générique de ‘Hopalong Cassidy Returns’ défile, on note l’absence de l’excellent James Ellison, remplacé par William Janney,  et de Doris Schroeder qui a signé jusqu’ici tous les scénarios ou adaptations des romans de C. E. Mulford.
C’est Harrison Jacobs qui est à l’écriture dorénavant. Le point crucial, c’est Nate Watt, tout nouveau réalisateur à la Paramount qui a pris la place d’Howard Bretherton. Tous ces changements m’ont rudement inquiété.
… et bien, il faut avouer que Nate Watt a accompli un excellent travail. Ces plans, peut-être moins bien cadrés que ceux de Bretherton, restent néanmoins d’un haut niveau. Des idées ingénieuses fourmillent de la part du jeunot !
Vous verrez comment Hoppy affronte Morris Ankrum, caché derrière une fenêtre d’un étage, s’apprête à le tuer au 45.
Nate Watt filme le shooting en extérieur, en plan d’ensemble, certainement avec une grue car Hoppy se trouve de dos sur le toit. Il tire par la fenêtre où l’on aperçoit Ankrum qui tire également sur Hoppy. En fait, tout l’écran est noir et la seule lumière que l’on voit est l’intérieur de la pièce, un rectangle en hauteur découpé par la fenêtre, où l’on voit Ankrum tirant à nouveau sur Hoppy. Un autre plan d’ensemble vaut également tout le film. Dans le saloon, un  gunfight entre Hoppy et Ankrum est à nouveau  filmé, caméra braquée sur un miroir et en hauteur.
Ce qui frappe aussi dans ce Hoppy, c’est un point qui manquait dans les Bretherton : la violence, la réalité de la violence. Chez Bretherton, les gars se touchaient le cœur de la main gauche avant de tomber comme des sacs de son. Ici, c’est bougrement différent. La scène la plus hallucinante pour cette série familiale est celle ou Nate prend une sacré liberté…
 En effet, le badman Morris Ankrum, ahurissant de méchanceté, attrape au lasso le vieil imprimeur par derrière alors qu’il se trouve sur sa chaise de paraplégique, scène filmée en plan d’ensemble. Plan rapproché du vieux qui s’aperçoit de la présence de la corde tout autour de la poitrine. Il commence à appeler sa fille qui se trouve dans la maison, lui-même s’apprêtait à franchir la porte du jardin donnant sur l’habitation.
Retour au plan d’ensemble. Ankrum fait demi-tour avec son cheval, tirant le vieux saucissonné à sa chaise roulante qui hurle de terreur.
Plan d’ensemble de la fille sortant  de la maison. Elle se met à hurler de terreur en voyant son pauvre père disparaitre dans un nuage de poussière.
Cut-Plan d’ensemble d’Ankrum qui arrive en ville sur son cheval, tirant toujours le pauvre homme sur sa chaise à l’aide du lasso. Au moment où l’on ne se s’y attendait pas, ce dernier télescope une charrette arrêtée le long du trottoir ! HORRIBLE !
De tous les Westerns B que j’ai pu voir des thirties, environ 700, je n’ai jamais une scène aussi affreuse.
Pour en revenir à l’histoire, elle est totalement classique mais s’avère convaincante come vous l’avez déjà deviné. Un vieux prospecteur arrive en ville pour enregistrer un gisement car il vient de trouver de l’or. Mais avant tout, il a soif et va s’offrir un verre au saloon.  Il n’aurait pas dû. Il rencontre une belle (Evelyn Brent) qui lui soutire des renseignements dont le plan du gisement. L’Old Timer n’ira pas loin.
Le directeur de l’imprimerie locale est désemparé de la disparition du vieux et de toute la clique dirigée par le tenancier du saloon qui a sous sa botte un tueur de la pire espèce, alcoolique de surcroit (un Morris Ankrum extraordinaire).
L’imprimeur qui est assisté de Windy (George Gabby Hayes) fait appel à Hoppy pour lui confier la tin star. Le ménage ne va pas tarder à commencer.
Un Western Law and Order de première classe. Hoppy a abandonné le bar 20 et son ami Johnny remplacé par un freluquet qui va se retrouver ailleurs que dans la série, heureusement. Le personnage de la femme du saloon interprété par Evelyn Brent est remarquable dans son jeu de femme hors-la-loi   tombant amoureuse d’Hoppy qu’elle va devoir pourtant abattre avec son derringer. Mais les choses ne se passeront pas de cette façon et elle mourra dans les bras de Hoppy. Bravo au scénariste Harrison Jacobs d’avoir aussi bien repris son personnage du livre de Mulford.
Du pur Western adulte. On croise les doigts pour que Nate Watt poursuive sa carrière avec autant de brio. Malheureusement, son second Hoppy sera d’un cran nettement en dessous
  • (Voir la critique de Jica suivie de mon modeste  commentaire)

Une stagecoach à l'heure de Didier


samedi 3 mars 2012

Borderland / L’agent de Rio Grande - Nate Watt -1937

NEUVIEME AVENTURE D'HOPPY

Borderland de 1937 reste un film particulier dans la série des Hoppy. A savoir Hoppy se met à boire (l’alcool est un sujet récurrent chez C.E. Mulford), à maltraiter ses amis, à se monter antipathique à une petite fille orthopédique, etc. Bref, Hoppy devient un monstre et il est rapidement renié par tous ceux qui l’entourent. En fait, c’est le chef des Texas Rangers qui lui a créé ce personnage afin qu’il puisse s’infiltrer dans le gang de Fox qui sévit des deux côtés de la frontière.
Ce sujet a été traité à de nombreuses reprises dans le Western B des années 30 et 40, mais ici  le scénariste Harrison Jacobs a beaucoup travaillé sur le script et encore davantage sur les dialogues.
HOPPY-MORRIS-NORA-AL-JIMMY
L’habileté  apparait essentiellement sur la première demi heure où il s’attache à construire son récit, prendre son temps  à mettre en avant l’importance de démanteler ce gang qui commence à créer un incident diplomatique entre les États-Unis et le Mexique. Pour éliminer ce souci, il n’existe qu’une solution : faire appel aux Texas Rangers.
Le commandant de ces derniers, demande à Hoppy d’échanger pour un temps son image pour devenir un salopard détesté de tous de par son comportement. De surcroit, il doit devenir aux yeux de tous un Texas Ranger déchu de son poste pour son implication dans un vol de bétail.
Dès qu’Hoppy referme la porte du Major des Texas Rangers, il devient un autre homme. Ses investigations commencent. Il cerne assez rapidement le Fox dans une petite ville, mais le plus dur va être de le prouver…
Nate Watt, comme nous l’avons déjà dit, ne s’occupe guère des gamins qui vont voir Hoppy au cinéma. Il n’hésite pas à se montrer violent, à présenter nos héros comme de vilains personnages. Il l’a déjà fait avec réussite pour James Ellison qui était devenu un fêtard en l’absence d’Hoppy.
Il nous avait également montré avec  un zeste de sadisme comment un imprimeur handicapé avait été capturé au lasso et propulsé contre un chariot
 Dans Borderland, il nous présente une autre personne handicapée ;  cette fois une petite fille que Hoppy va rabrouer.
MORRIS-GABBY-CHARLENE WYATT-NORA LANE
Morris Ankrum apparaissant au générique sous le nom de Stephen Morris interprète le Fox avec brio. Dans la vie, il se surnomme Loco, le fou, et se traine de saloon en saloon, récupérant des informations utiles sous un aspect naïf. Lorsqu’il apparait sous son vrai jour, c’est le diable en personne et tous les membres de sa bande le craignent comme la peste.
Naturellement, tout va rentrer dans l’ordre comme l’on peut s’y attendre. Le producteur Harry Sherman qui a cru en l’histoire de Mulford intitulée «  Ramenez moi ses oreilles », a accordé Nate Watt 20 minutes de plus  que d’habitude. Le western atteint donc les 1 h 20, exactement le temps qu’il aurait fallu pour les Hoppy précédents.
Toutefois, cet investissement ne correspond pas aux attentes que l’on pouvait s’attendre. Nate Watt, bien qu’il s’acquitte honorablement de sa mise en scène, manque d’autorité et de maturité. Trop souvent, son film s’éloigne du réalisme qu’il aurait fallu atteindre pour optimiser  le travail d’écriture d’Harrison Jacobs ; nous sommes trop près de la série alors qu’il aurait fallu s’approcher du Western noir.
HOPPY - AL BRIDGES
Mais comment réaliser un Hoppy en produisant un film de cette façon ? Nate Watt, en réalisateur finalement original, a essayé de concilier les deux façons de faire, mais n’y est pas parvenu. Je pense que c’était tout simplement impossible. De plus, William Boyd s’est retrouvé avec  un personnage très déstabilisant contrairement aux Hoppy que nous avons l’habitude de voir à chaque film.
L’erreur à mon avis a été de confondre ses amis avec le spectateur lorsqu’il devait se montrer odieux, puis de revenir sur son attitude en nous faisant signe qu’il est obligé de se montrer de cette manière. Je ne suis pas en mesure de donner la réponse à ce manque de traitement  du film. Revient-il au scénario ou au  jeu de William Boyd quelque peu débordé par l’attitude à adopter ?
Pour ma part, je préfère le fameux Texas Ranger avec Buck Rangers sur le même thème qui reste un des Westerns les plus forts sur le sujet. Quoiqu’il en soit Borderland doit être vu tant il y a de choses à décortiquer car je suis encore loin d’avoir tout dit.
  • Ce serait vraiment formidable que Lou, Laurent et Tony se penchent sur ce film pour nous dire ce qu’ils en pensent


  • La gazette de Didier fidèle à l'heure..

vendredi 17 février 2012

Trail Dust - Nat Watt - 1937

  • NATE WATT fera une vingtaine de westerns et mettra HOPPY devant sa camera pour 9 westerns
HOPPY nous emmène dans une aventure classique où il va  se salir  dans un Cattle Trail, lui qui est toujours tiré à quatre épingles !............
Dans les plaines du  Nord Ouest sévit une grande sécheresse et à cela s’ajoute une famine qui menace le pays et les éleveurs de bétails.
L’association des éleveurs persuade ses confrères de rassembler leurs troupeaux et de les vendre à un prix raisonnable pour nourrir la population affamée.
L’association va faire appel à Hoppy (WILLIAM BOYD) pour convoyer le bétail vers le Nord.
Hoppy va s’engager et prendre la piste avec  son chef d'équipe Johnny, (JAMES ELLISON)  leur cuistot Windy (GEORGE GABBY HAYES) et embaucher une équipe seulement   parmi eux se trouve un véreux  Tex (MORRIS ANKRUM) accompagné de son complice Joe (TED ADAMS) qui veulent s’accaparer du bétail.
Malheureusement la piste est pleine d’embuches car il sévit  une bande de profiteurs cupides menée par Lewis (HAROLD DANIELS) et ses hommes qui vont essayer aussi de s’accaparer d’une partie du bétail.  
Lors de leur Trail nos amis vont  faire la connaissance de Beth (GWYNNE SHIPMAN) qui fera  partie du voyage et donnera un coup de mains pour  mettre fin aux agissements du véreux Tex après maintes poursuites, stampede, dynamitages, incendies et sabotage…... 


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