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Au centre JAN CLAYTON |
♥ In Old Mexico demeure un
western à part entière de la série des Hopalong Cassidy. Il est inclassable
tant son style diffère des autres films des productions Harry Sherman. En
remarquant le nom De Venturini, le réalisateur de ce volet, on peut s’attendre
au pire. C’est un metteur en scène qui filmait les versions espagnoles des
films à Hollywood et le seul western
qu’il a réalisé, Llano Kid, est
franchement mauvais.
Pourtant, Venturini
s’acquitte fort bien du tournage, bien que certaines scènes d’action se
montrent naïves. Mais d’une façon générale, son
travail reste très correct. A en juger par tout cela, on se demande si
finalement ce n’est pas Harry Sherman, le producteur, qui réalise les films. Il
sait imposer ses idées, sa façon de faire, sa volonté d’apporter du nouveau à
chaque épisode qu’il semble surveiller
pour notre plus grand plaisir. D’un film à un autre ou presque, on remarque une
nouvelle façon de faire. Est-ce du à ces différents réalisateurs comme
Bretherton, Wate, Selander, Venturini qui apportent leur patte personnelle ou
est ce du à Harry Sherman ?
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Au centre JAN CLAYTON |
♥ Pour ma part, je pense que ce
dernier s’avère le producteur numéro un du Western B. Il frise la perfection et
s’évertue de donner satisfaction à ses spectateurs. Nous sommes loin de la
Keith Productions, Steiner Productions et autres escrocs de la pellicule qui
sont venus à bout de grands Westerners. Les productions Harry Sherman
concernant les Hoppy n’ont pas duré un an et demi comme certaines maisons de
productions de Westerns B ou plutôt du western Z.
♥ In Old Mexico constitue la
suite du génial Borderland (1937 – de Nate Wate) où Hoppy était opposé à
The Fox. Nous retrouvons ce dernier personnage ; hélas non interprété par
Morris Ankrum, mais par Paul Sutton qui s’acquitte honorablement de se
prestation d’acteur, mais n’arrive pas au niveau de son prédécesseur.
In Old Mexico, c’est avant
une sorte de comédie sophistiquée avec les personnages de cette grande
hacienda. Venturini prend un malin plaisir à nous mettre en avant une grande
famille mexicaine, sa culture, son respect pour autrui etc. Les rapports entre
Hoppy, Windy et Lucky sont charmants. Des idylles se nouent en demi-teintes, au
son d’une musque superbe, de douces mélodies qui en arrivent à vous faire
oublier le moteur du film.
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A droite JAN CLAYTON-ALLAN GARCIA |
Nos trois compères sont
amenés à venir en aide à un ami qui se trouve au sud de la frontière mexicaine.
Hélas, lorsqu’ils arrivent, ils apprennent qu’il a été tué. Ils se rendent alors au Rancho de Gonzales où ils
sont hébergés. Ils rencontrent alors une jolie femme qui s’avère être la sœur
du Fox qui s’est évadé et souhaite se venger.
De nombreuses nuances dans
cette histoire présentent un grand sens de la narration qui vous conduit
pendant près de 40 minutes sans qu’un seul coup de feu ait retenti. Le dernier
quart d’heure est bondé d’action et de rebondissements qui conduiront une fois
pour toute à la fin du Fox, tué d’une balle en plein cœur par Hoppy qui a
dégainé d’une façon spectaculaire, ou plus précisément à dégainer d’une façon
demandée par Venturini qui vous laissera bouche-bée.
Bien que ce film reste
original, on peut se demander ce qu’a pu écrire Clarence Mulford dans cette
histoire. Apparemment pas grand-chose car les lettres de protestation de
l’auteur commence à arriver sur le bureau d’Harry Sherman. Outre les qualités
de ce dernier que nous vantons, nous constatons quelques inégalités d’intérêts
dans les derniers Hoppy, notamment Heart of Arizona et Pride of the West.
♥ Nous en reparlerons dans le
prochain Hoppy de la raison qui s’avère totalement intéressant à cause de son
histoire : The Frontiersman.
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A gauche PAUL SUTTON |
♥ Sur la toile nous avons :
William Boyd
/ 'Hopalong' Cassidy
George
'Gabby' Hayes / 'Windy' Halliday
Russell
Hayden / 'Lucky' Jenkins
Paul Sutton /
the Fox
Al Ernest Garcia / Don Carlos Gonzales
Jan Clayton /
Anita Gonzales
Trevor
Bardette / Rurales Colonel Gonzales
Glenn
Strange / Henchman Burke
♥ Sur le cuir de la stagecoach nous avons Didier.