The Great Horizon

The Great Horizon
Un livre joliment relié publié le 26 novembre 2024 en anglais avec 320 pages glacées au format de 25x30 x3 cm. Avec beaucoup de superbes photos en couleur, noir et blanc et peu de texte. Explorez les personnages et les lieux du western de Kevin Costner, Horizon : An American Saga Chapitre 1 et 2, à travers les portraits intimes de Cale Glendening et les coulisses de la photographie. Horizon : une saga américaine Kevin Costner nous présente le beau et complexe regard qu’il porte sur l’établissement de l’Ouest…

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dimanche 26 août 2012

Wildcat Saunders - Harry L. Fraser - 1936

Jack Perrin, Blanche Mehaffey, Tom London, Snowflake, William Gould, Roger Williams, Ed Cassidy

60 minutes


Wildcat (Perrin) est boxeur mais ses frasques avec la gente féminine font que sa forme est en nette régression, d'ailleurs il vient de perdre son dernier combat.
Son manager (Gould) et son homme de main (Snowflake) l'embarquent de force et l'emmènent dans un ranch perdu pour lui imposer un entrainement intensif. Wildcat est ravi car une charmante jeune femme (Mehaffey) vient les
prendre à la gare. Son séjour s'annonce plutôt sous de bons auspices mais son manager veille. 
Au ranch, Pete (London) le contremaitre voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de ces pieds tendres qui viennent troubler ses projets. Il se trouve qu'il a opéré un vol audacieux de pierres précieuses qu'il a l'intention de passer de l'autre côté de la frontière. Tout de suite il s'en prend à Wildcat ce qui est franchement une mauvaise idée car celui-ci a été élevé dans un ranch et tire redoutablement bien ...


Bien sûr le scénario est un peu enfantin, il n'empêche que ce film est plutôt amusant. Le début est même assez prometteur mais malheureusement le soufflé retombe un peu par la suite. 
Âgé de 40 ans à cette époque, force est de constater que Jack Perrin s'est maintenu en grande forme et parait encore très jeune. Je dirais même que la prise d'âge lui va bien ! Moins d'une année plus tard adieu les premiers rôles : c'est bien dommage car il semble avoir pris beaucoup de bouteille depuis ses débuts et se montre toujours séduisant. Il aura toutefois la chance de tourner encore beaucoup par la suite, même s'il ne sera souvent pas crédité pour ses rôles. 
Si vous vous intéressez aux films muets tournés par Jack Perrin, vous pouvez trouvez découvrir quelques uns de ses films sous http://films-muets.blogspot.ch/search/label/Jack%20Perrin
William Gould est l'entraineur un peu bourru qui décide de reprendre Wildcat en main et Snowflake a un rôle qui lui permet de développer des talents comiques sans excès, ce qui n'est pas toujours le cas.
On a aussi l'occasion de revoir le sympathique Roger Williams et Tom London dans le rôle de l'antipathique contremaitre ...
On trouve ce film chez Oldies.

samedi 25 août 2012

Lucky Larrigan - John P. McCarthy -1932



Après Diamond Trail et From Broadway to Cheyenne produit par la Monogram en 1932, le producteur Trem Carr a constaté que les audiences étaient satisfaisantes avec ce nouveau cowboy de l'écran Rex Bell. 
Dans les deux films, le héros issu dans une grande ville de l'est se retrouvait mêlé à une histoire de trafiquants. Harry Frazer   avait réalisé honnêtement ses longs métrages.

Le producteur Trem Carr tente de répéter une nouvelle affaire commerciale avec Lucky Larrigan, mais il avait du omettre de lire le scénario de Welly Totman qui était dénué de tout intérêt et même de logique.

Craig (Rex Bell) est un fiston gâté par papa qui lui paye le polo, de bonnes soirées et lui donne du pognon. Il court les filles. Etant beau gosse, Craig a du passer une belle adolescence. Y en a qui ont de la chance!

Mais voilà que papa qui dirige une importante société  ainsi qu'un immense ranch apprend que son troupeau de bétail se réduit dangereusement à cause des voleurs. Le fiston arrive dans le far-West, accompagné d'un bandit mexicain qui lui est redevable. Il se transforme en cowboy et de temps à autre attaque les diligences affublé d'une barbe et des lunettes de soleil.

En conséquence, il devient recherché et le montant du poster monte toutes les semaines. Mais Rex est un malin, il fait ca pour attirer l'attention des voleurs de bétail et rentrer dans leur gang. Il fallait y penser…

Personne ne croit à son personnage,
J. P. McCarthy qui n'a jamais cru à aucun de ses films est aussi affligeant que d'habitude. Heureusement que le film ne dure que 50 minutes car 30 minutes de plus auraient constituées un véritable supplice pour atteindre le happy end dans lequel Rex Bell berce un bébé. Nous ne savions pas qu'il en avait un… Ravi de l'apprendre. De ce navet, il ne reste que la photographie d'Archie Stout qui est vraiment belle lorsque l'état de la copie nous permet de l'apprécier.

Voici le générique :
Rex Bell/ Craig 'Lucky' Larrigan
Helen Foster/ Virginia Bailey
Stanley Blystone / Kirk Warren
Julian Rivero/           Pedro,
John Elliott/ J. C. 'Jess' Bailey
Gordon De Main/ Sheriff Jim 
Wilfred Lucas/ John Larrigan
George Chesebro/ Rustler Mike

 

vendredi 24 août 2012

Thunder over the plains/La trahison du Capitaine Porter-Andre de Toth-1953


 

Sur la toile nous avons :
Randolph Scott ... Captain David Porter
Lex Barker ... Captain Bill Hodges
Phyllis Kirk ... Norah Porter
Charles McGraw ... Ben Westman
Henry Hull ... Lt. Col. Chandler
Elisha Cook Jr. ... Joseph Standish
Hugh Sanders ... H.L. Balfour
Lane Chandler ... Mike Faraday
James Brown ... Conrad
Fess Parker ... Kirby 


Andre réalisateur d’origine Hongroise débute comme scénariste avant de fuir à Londres. Il partira ensuite pour Hollywood  en 1943 pour commencer une nouvelle carrière dommage qu’il soit venu se perdre plus tard en Europe dans le péplum.
On lui doit un bon cycle en compagnie de Randy où il va lui faire endosser l’uniforme ainsi qu’a Lex Barker après sa série en pagne de Tarzan de 1949 à1952.
 
Nous sommes dans les vastes plaines du Texas après la guerre de Sécession, des désordres agitent  encore le Texas par une bande de carpetbaggers, aventuriers venus du Nord qui rançonnent et pillent le pays.
Le carpetbagger Balfour et son complice l’agent des impôts Standish rachètent à bas prix le coton des fermiers qui ne peuvent payer leurs impôts.
Des paysans révoltés prennent le maquis sous les ordres du nommé Westman qui est traqué pour une cause qu’il croyait juste .Pour cela il est recherché pour actes de rébellions et de séditions et devient  une espèce de Robin des Bois.
Le Cap. David Porter ancien combattant nordiste est originaire du Texas est mandaté pour mettre fin aux troubles.
Le Cap.  sera mal accueilli par la population sous son uniforme où de vieilles rancunes subsistent encore de la guerre et sa femme Norah  a envie de partir refaire leurs vies ailleurs.
Mais entre-temps David Porter va recevoir sous les ordres de Washington des renforts de l’armée avec à leurs têtes le Capitaine Bill Hodges sorti tout droit de West point
Ils ne vont tarder à avoir des points de vue divergents sur la situation de la rébellion.
David Porter  va troquer ses habits civils et se faire accuser de trahison au risque de la cour martiale pour mettre fin au conflit de Balfour par un beau combat de rue , rosser le méchant et  reconquérir son grade et sa femme!..

jeudi 23 août 2012

Whirlwind rider - Robert J. Horner - 1934

Côté Lou, petit résumé :
Comme le mentionne Jica, le film est complétement décousu au départ. On soupçonne une copie amputée de quelques parties.
Un cavalier en route pour le rodéo annuel, Bill, découvre une demoiselle en train de régler une sangle de sa selle, Alice. Tous deux sympathisent et Bill, à la demande d'Alice, met en déroute des voleurs de chevaux avant de poursuivre sa route.En ville il surprend une conversation entre Kellogg et deux de ses hommes qu'il envoie dérober la payroll que Alice est venue chercher à la banque. Kellogg aimerait qu'Alice s'intéresse à lui, mais surtout voudrait mettre la main sur tous les ranchs alentours.
Bill enfourche son cheval et réussit à détourner les deux voleurs et à se faire embaucher comme contremaître par la jolie Alice. Bien sûr cela ne plait pas du tout à Kellog. Le jour du rodéo, Kellog va épingler une étoile de deputy sur l'un de ses hommes pour empêcher Bill de participer aux épreuves ...

Je suis d'accord avec Jica, Jay Wilsey aurait pu avoir une belle carrière. Séduisant, élancé et de belle prestance, c'est de plus un excellent cavalier qu'on a plaisir à regarder bouger. 
Ce film ne sera pas tout à fait un fiasco complet dans sa carrière puisqu'il tourne avec sa femme, la charmante Genee Boutell qu'il a rencontrée sur le tournage de The Fighting Cowboy (tourné en 1933 par Victor Adamson) et avec laquelle il finira sa vie.
Il y a de vraies scènes de rodéo tout à fait intéressantes à découvrir.


Côté Jicarilla :

Whirlwind rider est produit par Robert J. Horner. C’est tout dire. Il s’agit d’un producteur qui avait aussi peu de ressources que de talent.  Il n’a jamais essayé de rattraper John Ford.  Il se contentait de faire des Westerns en dépensant le moins possible et gagner le plus possible. Il avait le nez fin pour s’octroyer de bons acteurs durant le muet. 
Sa caméra a pu filmer, Art Acord, Pawnee Bill Jr, Jack Perrin, Fred Church et d’autres encore. Habile, Horner avait mis la main sur la Aywon Film Corporations et avait pu réaliser une poignée de longs métrages avec Art Acord, le premier cowboy du cinéma, une légende. Lui savait monter à cheval et remporter des rodéos (pas comme Broncho Billy qui ne savait pas monter sur un cheval, soi dit en passant).

Le passage au parlant, a handicapé Horner, mais il a persuadé Jack Perrin a tourné sous sa coupe pour le compte de la Cosmos Associated Films, dont le Western Z Publo Terror avec Buffalo Bill Jr. Peu après, il s’est emparé d’un cowboy de l’écran très divertissant et à prendre au sérieux (voir la bio de Laurent) du nom de Bill Cody. Ce dernier a du recevoir un choc en visionnant ces films : Border Menace et Border Guns qui s’avèrent des Westerns Z de la pire espèce (même s’il faut les voir). Après avoir brisé Cody, il s’en remet à Ted Wells qu’il avait dirigé durant le muet. Et là, il le plante comme il l’a fait pour Cody avec deux monstruosités : The Phantom Cowboy et Defying the Law. 
Un coup de téléphone pour Horner… Une aubaine ; l’American Pictures le contacte pour réaliser Ranger of the Law qui va devenir Whirlwind Rider. Buffalo Bill Jr. est désigné pour en être la vedette, pour le pire…
Quelle tristesse de voir un westerner tel que Buffalo Bill Jr alias Jay Wilsey perdre son temps et son talent dans ce film. Il est grand, beau, impressionnant et distille du charme. C’est un peu Clint Walker, mais aux traits plus fins et avec une prestance indiscutable. Hélas, il n’est pas dirigé et se contente de lancer ses dialogues sans que son director tente d’optimiser son talent. Les autres acteurs se retrouvent dans la même situation. La jeune actrice, absolument magnifique et très bonne comédienne, Genee Boutell joue une partenaire idéale pour Jay. Elle inonde l’écran de son sex-appeal et de son innocence. George Chesebro fait ce qu’il lui plait et marmonne en bégayant son dialogue, mais nous amuse toujours autant.
♦Certains plans sont superbes. De surprenantes images vous présentent des gens placés d’une façon étudiée et d’autres sont totalement dénuées de tout fondement. Parfois, Horner semble s’attacher à des détails de mise en scène secondaires et les scènes clés sont vraiment mauvaises. Par exemple, il y a un plan de cowboys assis devant un saloon qui finalement ne sert à rien dans l’histoire du film, mais qui démontre une telle ingéniosité et un esthétisme sublime que l’on a l’impression de se trouver confronté à un film A. Whirlwind Rider montre une qualité en dents de scie qui vous déconcertera.
Après avoir tourné Whirlwind rider, Horner va réaliser Trails of Adventure avec à nouveau Jay Wilsey puis se sera la fin de sa carrière. 
Buffalo Bill Jr.

Ce film est disponible chez Oldies avec en doublon Pueblo Terror.
Au générique nous pouvons voir :
Buffalo Bill Jr. / Bill Reed
Jeane Boutell   / Alice Baldwin
George Chesebro / Frank Kellogg
Jack Long  / Henchman Benny Walker
Boris Bullock   / Joe Miller
Ben Corbett  / Deputy Harris
Frank Clark  /  Dan 'Dad' Morgan
Duke R. Lee  / Sheriff Lindell
Lake Reynolds  / Useless Tom

Jeane Boutell

mercredi 22 août 2012

Renegade Ranger - David Howard - 1938

George O'Brien, Tim Holt, Rita Hayworth, Ray Whitley, William Royle, Neal Hart, Tom London, Bob Kortman,
59 minutes
Au poste des Texas Ranger. Le Capitaine Jack Steele (O'Brien) est appelé car l'un de ses hommes, Larry (Holt) fait du raffut à la cantina locale. Une bonne bagarre éclate sous les yeux du Major Jameson qui décide de confier une mission à Jack en l’enjoignant de se débarrasser de Larry qui ne lui parait pas digne de porter l'étoile des Rangers. Larry a tout entendu, croit que Jack l'a trahi et donne sa démission. Jack et Happy (Whitley) sont envoyé arrêter Judith Alvarez (Hayworth) une femme accusée de meurtre et de vol dont la tête est mise à prix.
Arrivés à Pecos City, Les deux amis font mine de chercher du travail et ne se rendent pas encore compte que la ville est sous la coupe de Ben Sanderson (Royle), un percepteur des impôts qui abuse de la situation et qui ruine les ranchers des environs afin de récupérer leurs propriétés. 
Judith et ses hommes (parmi lesquels se trouvent Larry) viennent reprendre ce qui leur a été dérobé et forcent Ben Sanderson a ouvrir son coffre fort. Jack sauve Judith qui se trouve en mauvaise posture après que les hommes de Sanderson contre attaquent mais dans la fuite il est blessé à la tête. Soigné par Judith, il commence à comprendre que Sanderson est loin d'être aussi honnête qu'il lui paraissait auparavant ...
On débute par une bonne grosse bagarre dans une cantina. L'action est plutôt constante mais très prévisible. 
Toutefois on prend plaisir à voir la belle Rita Hayworth très classe dans cet espèce de rôle à la Robin des Bois féminin de Judith Alvarez. De nombreux coups de feu seront échangés et des courses poursuites auront lieu. Pour nous reposer nous assisterons à la fête donnée chez Judith Alvarez.
Tim Holt est tout jeune encore et sera choisi par la RKO pour succéder petit à petit à George O'Brien qui commence à ne plus présenter les traits d'une jeune premier à leurs yeux.
Il sera accompagné dans ses débuts souvent par Ray Whitley qui interprète ici une chanson "Move Slow, Little Dogie" sur un air assez rapide. Sinon ce film donne aussi l'occasion de découvrir des vétérans habitués aux caméras, Tom London, Bob Kortman, Neal Hart entre autres. 
Quant à George O'Brien il est pourtant encore très fringuant, chapeau noir et chemise noire très  échancrée il se montre très séduisant.
William Royle dans le rôle de Ben Sanderson, le percepteur véreux décédera peu de temps après en 1940 à l'âge de 53 ans.





lundi 20 août 2012

Les livres sur les serials

Si  vous voulez en savoir plus sur les serials Américains, voici 2 livres dont un en Français

Le Français : 
Bien conçu, un historique sur tout l’ensemble des serials depuis leur création en  1912 avec les serials muets qui seront évoqués simplement.
Le livre se penche plus sur le parlant avec le premier ‘King of the Kongo’ de 1929 qui aura 3 versions : muette, musicale et sonore.
L’époque s’achève  en 1956  pour ce genre de cinéma avec ‘Blazing the Overland Trail’
Un bel ensemble où nous avons droit  à des détails sur les tournages, un listing succinct de tous les serials, parsemé (je suis exigeant) de peu de photos en noir et blanc ou couleur. Des petites erreurs pas bien graves mais cela reste un très bon livre, le seul sur notre marché à posséder impérativement.


Edité en 1994 il comporte 235 pages est au format de 21x22.

Pour l’américain : 
 Un livre dédié à Yakima Canutt,  l’écrivain se penchera uniquement  sur tous les westerns serials de A à Z.
L’écrivain Donn J. Moyer nous gratifie dans chaque serial de son synopsis, de la production, des titres des épisodes et des anecdotes.

Il est au format de 18x28 avec 128 pages quelques photos en noir et blanc essentiellement des portraits de badmen.
Une édition de 1999  dédicacée par l’auteur.
Les 2 feront l’affaire dans votre bibliothèque.




dimanche 19 août 2012

Panhandle /Le justicier de la Sierra -Lesley Selander -1946

John Sands était un sacré Marshal. Sa réputation lui collait à la peau et plus d’un Outlaw a perdu sa peau en le croisant sa route. Hélas, sa renommée a déplu aux citadins avides de paix. Comme plusieurs hommes de loi de sa trempe, il a du abandonner son poste et devenir un proscrit malgré lui. Après avoir quitté le Texas, John arrive au Nouveau-Mexique où il rencontre une jolie dotée d’un caractère trempé. Au cours d’une conversation, il apprend par celle-ci  que son frère a été tué dans des circonstances mystérieuses à Sentinel. Celui-ci était devenu journaliste. John se dirige vers cette ville pour éclaircir cette affaire qui l’afflige…
Histoire classique de John Champion et de Blake Edwards (futur réalisateur célèbre) bien menée, mais sans véritable suspens. Champion  allait écrire un autre sujet pour Hellgate que Charles Marquis Warren allait tourner quatre ans plus tard.
  La réalisation de Lesley Selander reste professionnelle, mais souffre du manque de rythme du au scénario. Nous pourrions penser que le savoir-faire de Lesley fait défaut face à une intrigue policière dont il n’a guère l’habitude de tourner. C’est un Director de Western avant tout. Mais lorsque l’on revoit The Broken Star qui est un véritable film policier, on découvre un talentueux Selander. Alors ? J’en déduis que la lenteur du film provient de l’histoire et non de la qualité de la réalisation.
Côté technique, c’est le photographe qui s’en sort le mieux. En effet, James Fullerton a su prodiguer à ses mages ce caractère de film noir qui s’imposait. Leur qualité s’apparente  à celles des plus grands thrillers.
Les acteurs se montrent tous à la hauteur de leur personnage. Tout d’abord, Rod Cameron s’impose non seulement par sa stature et sa bonne gueule, mais par son calme, la réflexion qu’il transporte à travers le récit cinématographique. Cathy Downs, partenaire inoubliable d’Henry Fonda pour My Darling Clementine, éblouit  par  son charme et sa beauté. Elle tombera amoureuse de Rod dans le film mais se mariera dans la vie avec l’acteur John Carpenter. Une autre actrice toute aussi séduisante joue un rôle important aux côtés de Rod, Anne Gwynne. Elle avait fait une précédente tentative dans le western avec  Badmen Frontier en 1943, mais elle a préféré orienter sa carrière dans le film fantastique ou le policier. 
Reed Hadley assure le rôle du méchant avec  aisance et une forte personnalité. Grand habitué des seconds rôles dans une vingtaine de Westerns, il restera dans notre mémoire le Zorro du serial Zorro’s fighting  Legion.
Bref, Panhandle reste un western à voir de par ses différentes qualités, sans pour cela figurer au rang des grands westerns des forties.
Ce que l’on retient avant tout de ce film, c’est le flegme et le naturel de Rod Cameron.
Au générique nous avons :
Rod Cameron /John Sands
Cathy Downs /Jean 'Dusty' Stewart
Reed Hadley /Matt Garson
Anne Gwynne /June O'Carroll
Blake Edwards /Floyd Schofield
Dick Crockett /Elliott
Rory Mallinson /Sheriff Jim
Charles Judels /Botticelli, the Barber
Alex Gerry /Raven McBride 

samedi 18 août 2012

Gun Fury - Raoul Walsh - 1953


Rock Hudson, Donna Reed, Philip Carey, Lee Marvin, Leo Gordon, Neville Brand, Roberta Haynes,Bob Herron, Pat Hogan

79 minutes
Titre français : La Bataille sans merci


Une jeune femme nommée Jennifer (Reed) voyage en diligence. Ses compagnons de route sont entre autres un certain Frank (Carey) et un certain Jess (Gordon). Frank semble être un ancien officier sudiste et Jennifer vient d'Atlanta ce qui provoque une certaine sympathie entre la jeune femme et le voyageur. Jennifer explique qu'elle se rend retrouver son fiancé qui l'attend au prochain arrêt de diligence. Au relais elle refuse de partager le repas avec ces messieurs qui semblent très déçus. Alors qu'elle se change Ben Warren (Hudson) son fiancé fait son apparition car il ne pouvait plus attendre sa bien aimée. Tous deux descendent et Ben fait la connaissance de Frank et Jess mais à aucun moment il ne se doute que Frank est animé de mauvaises intentions. Jess essaie pourtant de convaincre Jennifer de changer leurs projets et de prendre une autre diligence.
Le lendemain matin tout ce petit monde attend l'escorte de la cavalerie qui tarde à arriver car la région est peu sûre à cause d'un certain Slayton, un bandit sans foi ni loi. La diligence rattrape le temps perdu mais il se trouve que les hommes de la cavalerie ont été remplacés par des hommes de Frank qui n'est autre que le fameux bandit en question. Alors qu'il est sur le point de se saisir d'un fusil pour contrer l'attaque, Ben est abattu et laissé pour compte. Plus tard Jess se révolte contre le comportement de Frank et laissé ficelé à une balustrade à la merci des vautours qui semble déjà s'aiguiser leurs becs acérés. Heureusement Ben n'est que blessé et remonte la piste. Il ne tarde pas à découvrir Jess et à le libérer. Les deux hommes s'associent pour retrouver Jennifer et Slayton. Sur le chemin ils se rendront vite compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir des raisons de chercher vengeance ...


 Ce western m'a tenue en haleine tout du long. L'action est constante et le suspens bien monté. On ne devine pas vraiment la fin non plus. J'aime bien ce genre de films avec beaucoup de seconds rôles intéressants. Par exemple Lee Marvin qui ne se montre pas si méchant dans le fond, ou Neville Brand qui ne comprend pas leur meneur et sa folie d'emmener avec eux Jennifer qui les freine. Certains sont moins connus comme Bob Herron, un cascadeur qui a doublé de nombreux acteurs célèbres, dans le rôle de Curly un jeune homme qui tente de sauver Jennifer, ou Pat Hogan dans le rôle de l'indien qui cherche à venger sa soeur. On voit aussi brièvement John Dierkes dans le rôle d'un berger.
Leo Gordon a un rôle dual très intéressant. Un physique de dur avec des yeux perçants, une voix grave il se montre plutôt menaçant au départ, à l'inverse de Phil Carey qui se montre de prime abord suave et civilisé.
Ces deux acteurs porteraient facilement le film à eux tout seuls ...
Rock Hudson fait monter la pression. Tout d'abord fermement convaincu que la violence n'est pas une solution et que la guerre de Sécession aurait pu être évitée, il finit par devenir aussi violent que ceux qu'il bannissait au départ. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine à le prendre au sérieux. Ici il ne sourit pas beaucoup et parait moins artificiel que d'habitude.
Donna Reed incarne la jeune femme douce et bien élevée avec son charme habituel.
Les couleurs sont un peu trop vives à mon goût mais il est vrai que je suis plus habituée au moir et blanc.

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