Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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mardi 28 août 2012

The Vanishing Legion - B. Reeves Eason - 1931

Une pose pendant le tournage
Edward Hearn et Frankie Darro
 
Sur la toile nous avons :

Harry Carey ... 'Happy' Cardigan
Edwina Booth ... Caroline Hall
Rex the Wonder Horse ... Rex  
William Desmond ... Milesburg Sheriff
Frankie Darro ... Jimmie Williams
Philo McCullough ... Stevens
Yakima Canutt ... Yak  / Bill Peters
Joe Bonomo ... Stuffy
Tom Dugan ... Oil Co. Director Warren
Lafe McKee ... T.J. Hornbeck
Edward Hearn ... Jed Williams
Boris Karloff ... The Voice
 
Le gadget !.....
 
Une copie de chez Oldies propre.

Les titres des 12 chapitres en 220 minutes
1/ Voice from the Void
2/ Queen of the Night Riders
3/ The Invisible Enemy
4/ The Fatal Message
5/ The Trackless Trail
6/ The Radio Riddle
7/ The Crimson Cue
8/ Doorway of Disaster
9/ When Time Stood Still
10/ Riding the Whirlwind
11/ Capsule of Oblivion
12/ Hoofs of Horro
 
L’écurie Mascott Pictures a le vent en poupe en 1931 avec à sa tête le producteur Nat Levine qui va confier à B. Reeves (Ford Beebe n’est pas crédité au générique) le tournage qui sera  mis en boite en 18 jours.
Celui-ci va faire travailler  son vieil ami Yakima Canutt à qui il va confier les cascades et une participation dans 2 épisodes. 

 
Un serial contemporain très réussi orienté légèrement entre film noir et science fiction car le vilain ‘The Voice’ se sert des ondes d’une radio de poche pas plus grande qu’une main pour donner ses ordres. Une belle révolution technologique pour l’époque un vilain que nous ne verrons pas d’ailleurs....
B. Reeves va engager la grande vedette de l’époque Harry Carey et va lui mettre dans ses bras la belle Edwina Booth ainsi que le jeune Frankie Darro et comme monture le bel étalon ‘Rex, le roi des chevaux sauvages’, qui va un peu leur voler la vedette.
 
 
L’histoire commence par un combat de rivalité de 2 étalons sauvages sous les yeux  d’une bande de cowboys  qui essayent de  capturer  l’un deux.
Cet étalon noir Rex réussi à fuir vers le jeune Jimmie qui le ramène au ranch où il vit avec son père Jed.
Ce dernier se cache car  poursuivi pour meurtre et tente de prendre la fuite en voulant monter Rex qui se cabre et le blesse gravement avec ses sabots .Son fils voulant le sauver  l’emmène dans la ville pour le faire soigner mais il sera reconnu et Jimmie fera tous pour sauver son père.
Il réussira à lui faire prendre la fuite en le cachant dans un camion qui dans une descente  fera une embardée et Jimmie  pensera que son père a péri dans l’incendie du camion.
Helas ‘Happy’ Cardigan, chef d’un groupe de foreurs de puits de pétrole de la compagnie ‘Milesburg Oil Company’, poursuivant le camion  qui appartint à sa compagnie, réussira à sauver le jeune Jimmie et à  le prendre sous son aile…
Pendant ce temps Cardigan a de graves problèmes avec la bande surnommée ‘TheVanishing Legion’ dirigée par ‘The Voice’ donnant des instructions de sabotage concernant des camions qui transportent le pétrole afin de  faire retarder leur contrat et  prendre le pouvoir.

Edwina Booth/Harry Carey
Le directeur de la ‘Milesburg Oil Company’ T.J. Hornbeck va envoyer leur secrétaire Caroline Hall auprès de Cardigan afin d’informer la compagnie sur les agissements de la bande à ‘The voice’….notre trio ainsi que Rex vont se mettre à l’œuvre pour les démanteler.
Apres maintes Clifthangers de camions hors contrôle, débandades de chevaux, enlèvement de la belle, fuite de puits de pétrole et finir en beauté avec bagarres et chevauchés et enfin faire taire ‘The voice’

 
‘La Légion invisible’ est le titre Français, est ce sur  qu’il y a eu une sortie dans nos salles ?......je doute car aucun document pour ma part…mais découvert sur internet une affiche  Belge  le titre presque identique est comporte 2 époques ‘L’ennemi sans nom’ et ‘La voix mystérieuse’

Edwina menaçante face à Joe Bonomo et Philo McCullough

lundi 27 août 2012

The Silent Code - Stuart Paton -1935

Voilà un film qui sent l’air frais des immenses forêts canadiennes comme nous les aimons bien avec ces tuniques rouges que nous affectionnons et qui étaient si bien représentés dans les années 30. Bien qu’accusant les faiblesses du muet, le réalisateur Stuart Paton parvient à nous intéresser à l’idylle entre Kane Richmond et Blanche Mehaffey, le tout sur toile de fond policière à rebondissements. 
Le père de la jeune Helen (B. Mehhafey) qui travaille au trading post de Barkley (Barney Furey) vient d’être tué alors qu’il venait de trouver un gisement d’or dans la forêt. Avant de disparaître, celui-ci  a caché son or et a dessiné un plan à l’intention de sa fille qui pourra bénéficier de sa découverte.  Un   solide gaillard de la Police Montée, Jeff (Kane Richmond),  arrive sur le terrain pour mener l’enquête sur le meurtre. Mais il se retrouve victime d’une machination. On lui vole son six coups qui est placé à côté du corps du prospecteur afin que l’on croie qu’il est l’assassin.
Kane Richmond
D’autres Mounties se montrent pour poursuivre les investigations  et ils se rendent compte que leur collège n’est autre que le meurtrier. Jeff est enfermé dans la prison du quartier général de la police montée lorsque, quelques jours plus tard, Helen intervient pour l’aider à s’enfuir. Bien que pourchassés, ils parviennent à éclaircir l’affaire et identifier l’assassin.
Il s’agit là d’un mélodrame digne du muet, mais le parti pris d’avoir filmé ce Silence Code intégralement en extérieur procure la force majeure à ce film dans lequel les acteurs s’avèrent crédibles. Kane Richmond dont c’est le premier film en tant que premier rôle s’est orienté par la suite dans le genre policier de série B. Dommage qu’il ne s’est pas penché vers le Western car il aurait pu devenir sans grands efforts un cowboy avec une sacré gueule et aux épaules carrées.
Blanche Mehaffey
Parmi sa centaine de films, nous le retrouvons dans deux westerns où il figure en second rôle ; dans The return of Cisco Kid d’Herbert Leeds aux côtés de Warner Baxter et dans Riders of purple sage, la version la moins réussie du livre de Zane Grey avec George Montgomery. Quant à Blanche Mehaffey, est-il indispensable de la présenter ? Elle a été la partenaire d’Hoot Gibson, Bob Steele, Bill Cody et Jack Perrin.
Enfin, les connaisseurs du Western B reconnaitront J. P. McGowan, le réalisateur qui a eu tous nos westerners des thirties devant sa caméra !

Les tuniques rouges:
Kane Richmond / NWMP Cpl. Jerry Hale
Blanche Mehaffey/ Helen Brent
Wolfang / Rex, King of Dogs
J.P. McGowan / Commissioner
Joseph W. Girard / NWMP Inspector Manning
Barney Furey/ Peter Barkley
Pat Harmon / Henchman Carney
Ben Corbett / Henchman Breen 
Carl Mathews/ Henchman Lobo
Edward Coxen / Nathan Brent



Kane Richmond

dimanche 26 août 2012

Wildcat Saunders - Harry L. Fraser - 1936

Jack Perrin, Blanche Mehaffey, Tom London, Snowflake, William Gould, Roger Williams, Ed Cassidy

60 minutes


Wildcat (Perrin) est boxeur mais ses frasques avec la gente féminine font que sa forme est en nette régression, d'ailleurs il vient de perdre son dernier combat.
Son manager (Gould) et son homme de main (Snowflake) l'embarquent de force et l'emmènent dans un ranch perdu pour lui imposer un entrainement intensif. Wildcat est ravi car une charmante jeune femme (Mehaffey) vient les
prendre à la gare. Son séjour s'annonce plutôt sous de bons auspices mais son manager veille. 
Au ranch, Pete (London) le contremaitre voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de ces pieds tendres qui viennent troubler ses projets. Il se trouve qu'il a opéré un vol audacieux de pierres précieuses qu'il a l'intention de passer de l'autre côté de la frontière. Tout de suite il s'en prend à Wildcat ce qui est franchement une mauvaise idée car celui-ci a été élevé dans un ranch et tire redoutablement bien ...


Bien sûr le scénario est un peu enfantin, il n'empêche que ce film est plutôt amusant. Le début est même assez prometteur mais malheureusement le soufflé retombe un peu par la suite. 
Âgé de 40 ans à cette époque, force est de constater que Jack Perrin s'est maintenu en grande forme et parait encore très jeune. Je dirais même que la prise d'âge lui va bien ! Moins d'une année plus tard adieu les premiers rôles : c'est bien dommage car il semble avoir pris beaucoup de bouteille depuis ses débuts et se montre toujours séduisant. Il aura toutefois la chance de tourner encore beaucoup par la suite, même s'il ne sera souvent pas crédité pour ses rôles. 
Si vous vous intéressez aux films muets tournés par Jack Perrin, vous pouvez trouvez découvrir quelques uns de ses films sous http://films-muets.blogspot.ch/search/label/Jack%20Perrin
William Gould est l'entraineur un peu bourru qui décide de reprendre Wildcat en main et Snowflake a un rôle qui lui permet de développer des talents comiques sans excès, ce qui n'est pas toujours le cas.
On a aussi l'occasion de revoir le sympathique Roger Williams et Tom London dans le rôle de l'antipathique contremaitre ...
On trouve ce film chez Oldies.

samedi 25 août 2012

Lucky Larrigan - John P. McCarthy -1932



Après Diamond Trail et From Broadway to Cheyenne produit par la Monogram en 1932, le producteur Trem Carr a constaté que les audiences étaient satisfaisantes avec ce nouveau cowboy de l'écran Rex Bell. 
Dans les deux films, le héros issu dans une grande ville de l'est se retrouvait mêlé à une histoire de trafiquants. Harry Frazer   avait réalisé honnêtement ses longs métrages.

Le producteur Trem Carr tente de répéter une nouvelle affaire commerciale avec Lucky Larrigan, mais il avait du omettre de lire le scénario de Welly Totman qui était dénué de tout intérêt et même de logique.

Craig (Rex Bell) est un fiston gâté par papa qui lui paye le polo, de bonnes soirées et lui donne du pognon. Il court les filles. Etant beau gosse, Craig a du passer une belle adolescence. Y en a qui ont de la chance!

Mais voilà que papa qui dirige une importante société  ainsi qu'un immense ranch apprend que son troupeau de bétail se réduit dangereusement à cause des voleurs. Le fiston arrive dans le far-West, accompagné d'un bandit mexicain qui lui est redevable. Il se transforme en cowboy et de temps à autre attaque les diligences affublé d'une barbe et des lunettes de soleil.

En conséquence, il devient recherché et le montant du poster monte toutes les semaines. Mais Rex est un malin, il fait ca pour attirer l'attention des voleurs de bétail et rentrer dans leur gang. Il fallait y penser…

Personne ne croit à son personnage,
J. P. McCarthy qui n'a jamais cru à aucun de ses films est aussi affligeant que d'habitude. Heureusement que le film ne dure que 50 minutes car 30 minutes de plus auraient constituées un véritable supplice pour atteindre le happy end dans lequel Rex Bell berce un bébé. Nous ne savions pas qu'il en avait un… Ravi de l'apprendre. De ce navet, il ne reste que la photographie d'Archie Stout qui est vraiment belle lorsque l'état de la copie nous permet de l'apprécier.

Voici le générique :
Rex Bell/ Craig 'Lucky' Larrigan
Helen Foster/ Virginia Bailey
Stanley Blystone / Kirk Warren
Julian Rivero/           Pedro,
John Elliott/ J. C. 'Jess' Bailey
Gordon De Main/ Sheriff Jim 
Wilfred Lucas/ John Larrigan
George Chesebro/ Rustler Mike

 

vendredi 24 août 2012

Thunder over the plains/La trahison du Capitaine Porter-Andre de Toth-1953


 

Sur la toile nous avons :
Randolph Scott ... Captain David Porter
Lex Barker ... Captain Bill Hodges
Phyllis Kirk ... Norah Porter
Charles McGraw ... Ben Westman
Henry Hull ... Lt. Col. Chandler
Elisha Cook Jr. ... Joseph Standish
Hugh Sanders ... H.L. Balfour
Lane Chandler ... Mike Faraday
James Brown ... Conrad
Fess Parker ... Kirby 


Andre réalisateur d’origine Hongroise débute comme scénariste avant de fuir à Londres. Il partira ensuite pour Hollywood  en 1943 pour commencer une nouvelle carrière dommage qu’il soit venu se perdre plus tard en Europe dans le péplum.
On lui doit un bon cycle en compagnie de Randy où il va lui faire endosser l’uniforme ainsi qu’a Lex Barker après sa série en pagne de Tarzan de 1949 à1952.
 
Nous sommes dans les vastes plaines du Texas après la guerre de Sécession, des désordres agitent  encore le Texas par une bande de carpetbaggers, aventuriers venus du Nord qui rançonnent et pillent le pays.
Le carpetbagger Balfour et son complice l’agent des impôts Standish rachètent à bas prix le coton des fermiers qui ne peuvent payer leurs impôts.
Des paysans révoltés prennent le maquis sous les ordres du nommé Westman qui est traqué pour une cause qu’il croyait juste .Pour cela il est recherché pour actes de rébellions et de séditions et devient  une espèce de Robin des Bois.
Le Cap. David Porter ancien combattant nordiste est originaire du Texas est mandaté pour mettre fin aux troubles.
Le Cap.  sera mal accueilli par la population sous son uniforme où de vieilles rancunes subsistent encore de la guerre et sa femme Norah  a envie de partir refaire leurs vies ailleurs.
Mais entre-temps David Porter va recevoir sous les ordres de Washington des renforts de l’armée avec à leurs têtes le Capitaine Bill Hodges sorti tout droit de West point
Ils ne vont tarder à avoir des points de vue divergents sur la situation de la rébellion.
David Porter  va troquer ses habits civils et se faire accuser de trahison au risque de la cour martiale pour mettre fin au conflit de Balfour par un beau combat de rue , rosser le méchant et  reconquérir son grade et sa femme!..

jeudi 23 août 2012

Whirlwind rider - Robert J. Horner - 1934

Côté Lou, petit résumé :
Comme le mentionne Jica, le film est complétement décousu au départ. On soupçonne une copie amputée de quelques parties.
Un cavalier en route pour le rodéo annuel, Bill, découvre une demoiselle en train de régler une sangle de sa selle, Alice. Tous deux sympathisent et Bill, à la demande d'Alice, met en déroute des voleurs de chevaux avant de poursuivre sa route.En ville il surprend une conversation entre Kellogg et deux de ses hommes qu'il envoie dérober la payroll que Alice est venue chercher à la banque. Kellogg aimerait qu'Alice s'intéresse à lui, mais surtout voudrait mettre la main sur tous les ranchs alentours.
Bill enfourche son cheval et réussit à détourner les deux voleurs et à se faire embaucher comme contremaître par la jolie Alice. Bien sûr cela ne plait pas du tout à Kellog. Le jour du rodéo, Kellog va épingler une étoile de deputy sur l'un de ses hommes pour empêcher Bill de participer aux épreuves ...

Je suis d'accord avec Jica, Jay Wilsey aurait pu avoir une belle carrière. Séduisant, élancé et de belle prestance, c'est de plus un excellent cavalier qu'on a plaisir à regarder bouger. 
Ce film ne sera pas tout à fait un fiasco complet dans sa carrière puisqu'il tourne avec sa femme, la charmante Genee Boutell qu'il a rencontrée sur le tournage de The Fighting Cowboy (tourné en 1933 par Victor Adamson) et avec laquelle il finira sa vie.
Il y a de vraies scènes de rodéo tout à fait intéressantes à découvrir.


Côté Jicarilla :

Whirlwind rider est produit par Robert J. Horner. C’est tout dire. Il s’agit d’un producteur qui avait aussi peu de ressources que de talent.  Il n’a jamais essayé de rattraper John Ford.  Il se contentait de faire des Westerns en dépensant le moins possible et gagner le plus possible. Il avait le nez fin pour s’octroyer de bons acteurs durant le muet. 
Sa caméra a pu filmer, Art Acord, Pawnee Bill Jr, Jack Perrin, Fred Church et d’autres encore. Habile, Horner avait mis la main sur la Aywon Film Corporations et avait pu réaliser une poignée de longs métrages avec Art Acord, le premier cowboy du cinéma, une légende. Lui savait monter à cheval et remporter des rodéos (pas comme Broncho Billy qui ne savait pas monter sur un cheval, soi dit en passant).

Le passage au parlant, a handicapé Horner, mais il a persuadé Jack Perrin a tourné sous sa coupe pour le compte de la Cosmos Associated Films, dont le Western Z Publo Terror avec Buffalo Bill Jr. Peu après, il s’est emparé d’un cowboy de l’écran très divertissant et à prendre au sérieux (voir la bio de Laurent) du nom de Bill Cody. Ce dernier a du recevoir un choc en visionnant ces films : Border Menace et Border Guns qui s’avèrent des Westerns Z de la pire espèce (même s’il faut les voir). Après avoir brisé Cody, il s’en remet à Ted Wells qu’il avait dirigé durant le muet. Et là, il le plante comme il l’a fait pour Cody avec deux monstruosités : The Phantom Cowboy et Defying the Law. 
Un coup de téléphone pour Horner… Une aubaine ; l’American Pictures le contacte pour réaliser Ranger of the Law qui va devenir Whirlwind Rider. Buffalo Bill Jr. est désigné pour en être la vedette, pour le pire…
Quelle tristesse de voir un westerner tel que Buffalo Bill Jr alias Jay Wilsey perdre son temps et son talent dans ce film. Il est grand, beau, impressionnant et distille du charme. C’est un peu Clint Walker, mais aux traits plus fins et avec une prestance indiscutable. Hélas, il n’est pas dirigé et se contente de lancer ses dialogues sans que son director tente d’optimiser son talent. Les autres acteurs se retrouvent dans la même situation. La jeune actrice, absolument magnifique et très bonne comédienne, Genee Boutell joue une partenaire idéale pour Jay. Elle inonde l’écran de son sex-appeal et de son innocence. George Chesebro fait ce qu’il lui plait et marmonne en bégayant son dialogue, mais nous amuse toujours autant.
♦Certains plans sont superbes. De surprenantes images vous présentent des gens placés d’une façon étudiée et d’autres sont totalement dénuées de tout fondement. Parfois, Horner semble s’attacher à des détails de mise en scène secondaires et les scènes clés sont vraiment mauvaises. Par exemple, il y a un plan de cowboys assis devant un saloon qui finalement ne sert à rien dans l’histoire du film, mais qui démontre une telle ingéniosité et un esthétisme sublime que l’on a l’impression de se trouver confronté à un film A. Whirlwind Rider montre une qualité en dents de scie qui vous déconcertera.
Après avoir tourné Whirlwind rider, Horner va réaliser Trails of Adventure avec à nouveau Jay Wilsey puis se sera la fin de sa carrière. 
Buffalo Bill Jr.

Ce film est disponible chez Oldies avec en doublon Pueblo Terror.
Au générique nous pouvons voir :
Buffalo Bill Jr. / Bill Reed
Jeane Boutell   / Alice Baldwin
George Chesebro / Frank Kellogg
Jack Long  / Henchman Benny Walker
Boris Bullock   / Joe Miller
Ben Corbett  / Deputy Harris
Frank Clark  /  Dan 'Dad' Morgan
Duke R. Lee  / Sheriff Lindell
Lake Reynolds  / Useless Tom

Jeane Boutell

mercredi 22 août 2012

Renegade Ranger - David Howard - 1938

George O'Brien, Tim Holt, Rita Hayworth, Ray Whitley, William Royle, Neal Hart, Tom London, Bob Kortman,
59 minutes
Au poste des Texas Ranger. Le Capitaine Jack Steele (O'Brien) est appelé car l'un de ses hommes, Larry (Holt) fait du raffut à la cantina locale. Une bonne bagarre éclate sous les yeux du Major Jameson qui décide de confier une mission à Jack en l’enjoignant de se débarrasser de Larry qui ne lui parait pas digne de porter l'étoile des Rangers. Larry a tout entendu, croit que Jack l'a trahi et donne sa démission. Jack et Happy (Whitley) sont envoyé arrêter Judith Alvarez (Hayworth) une femme accusée de meurtre et de vol dont la tête est mise à prix.
Arrivés à Pecos City, Les deux amis font mine de chercher du travail et ne se rendent pas encore compte que la ville est sous la coupe de Ben Sanderson (Royle), un percepteur des impôts qui abuse de la situation et qui ruine les ranchers des environs afin de récupérer leurs propriétés. 
Judith et ses hommes (parmi lesquels se trouvent Larry) viennent reprendre ce qui leur a été dérobé et forcent Ben Sanderson a ouvrir son coffre fort. Jack sauve Judith qui se trouve en mauvaise posture après que les hommes de Sanderson contre attaquent mais dans la fuite il est blessé à la tête. Soigné par Judith, il commence à comprendre que Sanderson est loin d'être aussi honnête qu'il lui paraissait auparavant ...
On débute par une bonne grosse bagarre dans une cantina. L'action est plutôt constante mais très prévisible. 
Toutefois on prend plaisir à voir la belle Rita Hayworth très classe dans cet espèce de rôle à la Robin des Bois féminin de Judith Alvarez. De nombreux coups de feu seront échangés et des courses poursuites auront lieu. Pour nous reposer nous assisterons à la fête donnée chez Judith Alvarez.
Tim Holt est tout jeune encore et sera choisi par la RKO pour succéder petit à petit à George O'Brien qui commence à ne plus présenter les traits d'une jeune premier à leurs yeux.
Il sera accompagné dans ses débuts souvent par Ray Whitley qui interprète ici une chanson "Move Slow, Little Dogie" sur un air assez rapide. Sinon ce film donne aussi l'occasion de découvrir des vétérans habitués aux caméras, Tom London, Bob Kortman, Neal Hart entre autres. 
Quant à George O'Brien il est pourtant encore très fringuant, chapeau noir et chemise noire très  échancrée il se montre très séduisant.
William Royle dans le rôle de Ben Sanderson, le percepteur véreux décédera peu de temps après en 1940 à l'âge de 53 ans.






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