Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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lundi 12 août 2013

In Old California / Sacramento - William C. McGann-1942

*William débute comme acteur en 1919 et devient très vite directeur de la photographie en 1920.
En 1925 il devient premier assistant pour de la petite série B et passera à la mise en scène en 1930.
*In old California est son 5e western où il nous emmène en pleine ruée vers l’or en présence d’un jeune pharmacien.
Nous sommes dans la ville de San Francisco dans un saloon paisible où se côtoient, filles de saloon, cowboys ivrognes et bagarres.
Arrive le Dandy Tom Graig originaire de Boston qui pour montrer ses talents va soigner une rage de dents au dénommé Kegs et ensuite aider la charmante danseuse Lacey Miller à traverser la rue boueuse.
Britt Dawson l’ami de cette dernière ne trouve pas du tout la galanterie de Tom à son gout et  va lui mettre son poing dans la figure.
Tout ce beau monde va prendre le vapeur pour se rendre à Sacramento où Tom souhaite ouvrir une pharmacie.
A bord du vapeur se déclenche une fausse empoignade entre Britt et un certain Carlin qui sera blessé à la main mais Tom découvre que tout ceci est un jeu pour l'empêcher de s’installer.
Arrivé à Sacramento Tom n’abandonne pas son projet  et va parvenir à décider Lacey à louer un local et accepte de devenir son associée.
Tom ainsi commence à prospérer et à grandir et grâce à sa popularité va faire la connaissance d’Ellen Sandorf une jeune aristocrate. Tom est sur le point de la demander en mariage.
Britt Dawson avec l’aide de son frère Joe montent un complot contre Tom et empoisonnent ses médicaments.
Apres la mort d’un de ses patients  la population tente de lyncher Tom.
Il doit la vie à l’annonce de la découverte d’un filon d’or dans la région.
Alors qu’il veut prendre la fuite une épidémie de typhoïde se déclare dans une mine et  il organise alors un convoi de médicaments et de vivre pour sauver les mineurs.
Mais Joe Dawson essaie de s’en emparer après avoir blessé mortellement son frère.
Ce dernier avant de mourir avoue à Tom qu’il est responsable de la mort de son malade.
Un jour nouveau se lève pour tom et Lacey pour une nouvelle vie….
                                                                     Aux cascades:
 Fred Graham

 Jack Williams

Le lieu de tournage en Californie:
Big Tujunga Canyon, San Gabriel Mountains
Republic Studios, Hollywood, Los Angeles (studio)
Kernville
Binnie Barnes
*Sur la toile nous avons:
John Wayne / Tom Craig
Binnie Barnes  / Lacey Miller
Albert Dekker / Britt Dawson
Helen Parrish / Ellen Sanford
Patsy Kelly     / Helga
Edgar Kennedy / Kegs McKeever
Dick Purcell / Joe Dawson
Harry Shannon /Mr. Carlin
Charles Halton / Mr. Hayes
Emmett Lynn / Whitey



samedi 10 août 2013

William Boyd

                                           William Boyd 1895 - 1972
William Boyd est né à Hendrysburg dans l'Ohio, le 05 juin 1895.
Ses parents déménagent en 1902 à Tulsa dans l'Oklahoma.
Son père, venu là chercher un emploi, périt cinq ans plus tard, victime d'un accident survenu dans la mine où il travaille.
Bill doit alors quitter l'école très jeune pour essayer de subvenir aux besoins de la famille.
Il exerce ainsi divers métiers et sera, au gré des emplois qu'on lui propose, vendeur dans une épicerie, arpenteur, bûcheron en Arizona, il participe aussi à la cueillette des oranges en Californie...Arrive la 1ere guerre mondiale. Il décide de s'engager, mais il est recalé à la visite médicale pour malformation cardiaque.
Vers 1918, lui vient alors l'idée de tenter sa chance à Hollywood, conscient que son physique avantageux peut-être un atout non négligeable. Il possède en effet outre une belle prestance, un visage lumineux avec un sourire qui ne peut que lui attirer la sympathie dans le pire des cas.
On lui donne rapidement sa chance. Travaillant tout d'abord comme figurant dans divers studios, Cecil B. DeMille fini par le remarquer au cours d'un tournage.
Bill tourne alors dans "The road of yesterday" (1925), film en costumes d'époque. Satisfait de la prestation de son jeune espoir, DeMille l'engage pour tourner dans "The Volga boatmen" (Les bateliers de la Volga-1926-), considéré de nos jours comme l'un des chefs d'œuvre du cinéma.
De même que pour "King of Kings" (Le Roi des Rois-1928-). Boyd, par la suite, n'aura plus l'occasion de jouer dans des films de cette qualité. Heureusement pour nous...et pour Hoppy.
En 1931, toujours à Hollywood, se déroule un fait divers qui aurait pu lui coûter sa carrière.
La police doit intervenir dans une soirée donnée par un acteur nommé William Boyd, qui a dégénéré en bataille rangée.
L'homme en question est arrêté pour possession illégale de whisky (c'est l'époque de la prohibition aux Etats-Unis) et de tables de jeu.
La presse s'empare de l'affaire et publie l'article accompagné d'une photo de notre héros.
Seulement, le bill Boyd inculpé est un autre acteur, originaire de Broadway.
Plusieurs démentis seront publiés par la suite, mais notre Hoppy ressort au final très affecté par cette malheureuse affaire.
Sa carrière marque le pas, il sombre dans la dépression. Mais les choses vont bientôt changer.
Alors qu'il est au plus mal, un producteur nommé Harry "pop" Sherman, se présente à lui.
Ce dernier à dans l'idée d'adapter à l'écran les romans de Clarence F.Mulford qui racontent l'histoire du Ranch "Bar 20" et d'un certain Hopalong Cassidy.
Bill accepte immédiatement. Il décide aussi que "son" Cassidy, contrairement à celui de Mulford qui jouait, buvait, fumait, jurait et était prêt à tout pour sauver sa peau, serait un parangon de vertu.
Ayant souvent parlé à ses proches de son admiration pour Tim McCoy, il s'inspire de ce dernier, décidant de s'habiller tout en noir, mais son personnage chevauchera un cheval blanc pour rétablir l'équilibre.
De même, tous les cow-boys du "Bar 20" seront remplacés à l'écran par deux fidèles amis, un jeune pour le sentiment et un plus âgé pour la note comique.
Ainsi, le tournage du premier "Cassidy" débute en 1935. Il s'agit de "Hop-a-long Cassidy".
Boyd y est entouré de James Ellison, le jeune homme, et de George "gabby" Hayes, chargé de divertir les plus jeunes.
La série des "Hopalong Cassidy" qui comprend 66 longs métrages, s'arrête en 1948.
Pop Sherman produit les 54 premiers et Bill assume, quant à lui, la sortie des 12 derniers.
Boyd, tout au long de ces années, demeure fidèle au poste, contrairement à James Ellison qui cède successivement la place à Russel Hayden, Brad King, Jay Kirby, Jimmy Rogers et Rand Brook.
Gabby Hayes quant à lui, est remplacé par Britt Wood et ensuite par Andy Clyde.
En 1948, la TV connait un développement considérable. Boyd hypothèque tout ce qu'il possède pour acheter les droits de la série.
Personne ne croit en son projet de refaire découvrir sur le petit écran, des films déjà passés et repassés dans toutes les salles du pays.
Cela étant, la chaîne NBC leur prouve le contraire en diffusant la série le samedi matin. Bill devient presque du jour au lendemain, l'un des hommes les plus riches d'Hollywood.
En fait, sur les 66 longs métrages, seul une douzaine seront "adaptés" par la suite pour le format TV d'une demi-heure.
Les 52 épisodes de la série comprennent donc 40 aventures inédites d'Hopalong.J'ai personnellement vu l'intégralité des 66 films et des 52 épisodes de la série TV.
Il est dommage qu’Andy Clyde n'est pas décidé de suivre Hoppy à la télévision. Apparemment pour une question de cachet.
Edgar Buchanan pour le remplacer, joue dans un tout autre registre. Bien plus effacé.
Mais force est de constater que la qualité est toujours au rendez-vous.

Entre 1936 et 1951, William "Cassidy" Boyd à toujours figuré dans le top 10 des acteurs westerns. Le plus souvent d'ailleurs (9 fois sur 10) dans le trio de tête.
Il prend sa retraite en 1953 et part vivre à Palm Desert, en Californie, en compagnie de sa femme Grace, qu'il a épousée en 1937.
Soucieux de laisser aux nombreux admirateurs de "hoppy" une belle image de leur héros, il refuse les interviews et visites lorsque la maladie l'handicapera durant de nombreuses années.
Il meurt comblé et serein, le 12 septembre 1972.
En 1995, il est introduit, comme Buck Jones, Hoot Gibson ou encore Tim McCoy avant lui, au "Western Performers Hall of Fame" du "National Cowboy and Western Heritage Museum" de l'Oklahoma.
Quant l'homme et le personnage se rejoignent à ce point, ils ne forment plus qu'un seul être : William "Hopalong Cassidy" Boyd.
Un héros, un vrai.


jeudi 8 août 2013

Fighting to Live - Edward F. Cline - 1934

Fighting to Live est le premier film avec Reb Russell. Celui-ci ne décroche qu’un rôle secondaire dans cette comédie que l’on pourrait situer dans les années 20 avec fond de décor le grand ouest américain.
Edward Cline porte à l’écran une histoire insipide, voire soporifique de M.  Robert Yves, à propos de deux bergers allemands filmée platement par  notre réalisateur  qui devait s’ennuyer autant que nous de boucler ce Fighting to Live…  On ne peut lui en vouloir.
  La belle jeune femme Marion Shilling vit dans une petite maison non loin du désert avec deux chiens. Lorsqu’un prétendant la serre un peu trop près, un des deux cabots  se rue sur lui et le mord à la main. Le type est blessé légèrement et il a la dent dur contre le méchant toutou (n’oubliez pas, c’est un film pour chiens).
 Peu après, la fille quitte son sweet home et le gars qui est resté en profite pour attacher les cabots et leur asséner des coups de triques. Ensuite, il leur met une muselière. Après, il les emmène dans sa voiture pour leur faire visiter le désert. C’est beau, c’est chouette, mais quand les toutous  se retrouvent abandonnés au milieu de la caillasse avec 100 degrés à l’ombre, la muselière au bec et l’un d’eux  qui est une femelle portant des chiots, c’est moins drôle. Surtout quand c’est Cline qui filme le tout.
 Déjà, les vautours tournoient au dessus de leur future proie. L’auteur nous ressert une couche de dramatique. La femelle met la patte dans un piège alors qu’elle doit délivrer les p’tits. Arrêtons le délire ici car il vous reste encore 40 minutes à voir dont la scène du tribunal pour bipèdes qui dure environ 20 minutes. Figurez vous que l’un des cabots qui a été  attrapé passe en jugement et que Brigitte Bardot n’est pas encore née.
Curieusement, les acteurs honorent leur profession et on se demande comment ils peuvent faire.  Personnellement, j’étais heureux de retrouver Marion Shilling qui a été la partenaire de Tim McCoy dans The Westerner et Rex Bell pour son super Idaho Kid. Quant à notre Reb Russell, il s’implique dans son personnage aussi épais que du papier à cigarette et se prépare au pire pour une nouvelle maison de production la Willis Kent… Affaire à suivre.   


  • Une écriture corrosive de notre ami Didier.

mercredi 7 août 2013

When a Man Sees Red - Alan James - 1934


Buck Jones ... Buck Benson (as Charles Buck Jones)
Peggy Campbell ... Mary Lawrence
Dorothy Revier ... Barbara Gordon
LeRoy Mason ... Dick Brady
Syd Saylor ... Ben (as Sid Saylor)
Libby Taylor ... Mandy

60 mn


Buck Benson (Jones) le contremaitre d'un grand ranch se rend en ville pour convaincre la nièce Mary Lawrence (Campbell) de son patron à venir lui rendre visite. Elle est imbue d'elle-même et terriblement antipathique. Durant la visite de Buck, dont elle se moque, elle apprend le décès de son oncle par télégramme. A son arrivée au ranch, elle donne son congé à toute l'équipe, y compris au contremaitre avec lequel le courant ne passe pas. Lors de la lecture du testament, elle a la surprise d'entendre que son oncle a nommé Buck son gardien et que lui seul pourra décider si elle est capable de diriger le ranch, et ce seulement si elle reste au moins un an sur place ...
Un film loin d'être transcendant, un scénario compliqué, des invraisemblances à la pelle. On se demande bien qu'est-ce que Buck peut trouver à cette femme insupportable qui s'intéresse de plus à un voleur local qu'elle protège et qu'elle autorise à lui faire la cour ...

Pauvre Buck il méritait beaucoup mieux !
Une scène sympathique toutefois : celle où Ben (Syd Saylor) doit récupérer les bagages éparpillés le long de la route par la demoiselle insolente et maladroite. Il faut le voir les entasser sur son cheval, lui y compris !





mardi 6 août 2013

Buchanan rides alone / L’aventurier du Texas - Budd Boetticher - 1958

Budd et Randy feront une superbe collaboration dans plusieurs westerns et pas des moindres. Il nous entraine ici dans un western urbain.
Buchanan (Randolph Scott) originaire du Texas revient du Mexique où il s’est rempli les poches d’une bonne somme de dollars en louant ses services comme mercenaire pendant la révolution.
En arrivant dans la bourgade frontalière d’Agry Town, fameuse ville portant le nom de familledes 3 frères Agry, véreux qui y  occupent  bien sur des postes clés.
Buchanan sera témoin d’une bagarre  d’un  des frères Agry qui va être aussitôt abattu par le jeune Mexicain Juan (Manuel Rojas) qui voulait à tout prix venger l’honneur de sa sœur.
Mis a mal par les hommes de mains du shérif, Buchanan  qui défend le jeune Juan, sera jeter en prison pour être pendu et va devoir prouver sa bonne foi.
En sortant de prison  Buchanan va s’apercevoir que le shérif….lui à dérobé son argent.
Il ne l’entendra pas de cette oreille et va employer tous les moyens avec l’aide de Juan et d’Abe (Craig Stevens) avec bagarres, fusillades et corruption…..pour récupérer son bien.

Au passage à voir particulièrement le travail et les cascades des chevaux qui je suppose appartiennent  à l’écurie de Randy.

Pour le tournage sera fait à Old Tucson en Arizona.


Pour la toile nous trouvons.
Randolph Scott / Tom Buchanan
Craig Stevens / Abe Carbo
Barry Kelley / Lew Agry
Tol Avery / Judge Simon Agry
Peter Whitney / Amos Agry
Manuel Rojas / Juan de la Vega
L.Q. Jones / Pecos Hill
Robert Anderson / Waldo Peck
Joe De Santis / Esteban Gomez





lundi 5 août 2013

Riders of the West - Howard Bretherton - 1942


Est la 7e aventure des Rough Riders
D'un côté nous avons un vilain banquier, Miller (Walter McGrail) associé à un propriétaire de saloon, Duke Mason (Harry Woods - sans sa moustache), un rancher, John Holt (Robert Frazer), un shérif (Lee Phelps) et les hommes de main habituels (henchies), Hogan (Charles King), Slim (Tom London), Red (Bud Osborne) et Kermit Maynard.
De l'autre côté, nous avons  le fils du méchant rancher Steve Holt (Dennis Moore) qui fait la cour à Hope Turner (Christine McIntyre) la fille de la vieille mais énergique Ma Turner (Sarah Padden) qui fait appel aux Rough Riders. le commerçant, Joe (Milburn Morante), leur apporte son soutien.
Milburn Morante-Raymond Hatton
Tim McCoy passe pour le détective de l'association des éleveurs. Sandy est un bonimenteur vendeur ambulant d'huile de serpent. Buck passe pour lui-même !
Pas beaucoup d'action dans ce film qui est assez décevant.
  58 mn en VO et au générique nous avons.
Buck Jones / Marshal Buck Roberts
Tim McCoy / Marshal Tim McCall
Raymond Hatton/ Marshal Sandy Hopkins
Sarah Padden/ Ma Turner
Harry Woods/ Duke Mason
Christine McIntyre/ Hope Turner
Charles King/ Hogan - chunky henchman
Milburn Morante/  Joe, the storekeeper
Walter McGrail/ Miller, the banker
Dennis Moore/ Steve Holt
Silver/ Buck's horse
Sarah Padden

samedi 3 août 2013

Jesse James vs. the Daltons - William Castle - 1954

Brett King, Barbara Lawrence, James Griffith, Nelson Leigh, John Cliff

65 minutes

Joe Branch croit être le fils de Jesse James et le recherche activement bien que la nouvelle de son assassinat ait déjà été annoncée. Durant sa quête il arrive à Coffeyville où un pasteur le met en garde car une pendaison va avoir lieu. Kate Manning, une jeune femme est accusée de meurtre et sur le point d'être menée à la potence. Joe sauve la jeune femme de ses bourreaux et l'emmène avec lui, espérant qu'elle pourra l'aider à éclaircir le mystère de son père.
Apprenant que les Daltons sévissent dans la région Joe Branch les devance en attaquant un train, espérant ainsi entrer en contact avec eux. Son plan réussit et les Daltons s'associent à Branch pendant quelque temps, ignorant que Joe a déjà rendu l'argent du train dérobé. Ils espèrent mettre la main sur un trésor dérobé en son temps par Jesse James qui serait planqué quelque part ...
Un film bourré d’invraisemblances au titre assez ridicule. Ainsi Bob Ford va retrouver Branch en expliquant que Jesse James est son ami (sous entendant au passage qu'il se serait pas mort et que l'assassinat aurait été un leurre) et l'aidera à comprendre qui est son père. Il y a trop d'actions rocambolesques et le film n'est pas cohérent. Brett King joue de façon assez maniérée dans les premières minutes et Barbara Lawrence est une jolie blonde. James Griffith n'a pas trop d'occasions de démontrer ses talents d'acteur dans le rôle de Bob Dalton.
Le film n'est pas franchement horrible ou nul, c'est juste que le scénario est fantaisiste et faible. On a quand même droit à une jolie bagarre à la hache à défaut du reste.

 

vendredi 2 août 2013

Silver on the Sage - Lesley Selander - 1939

Quel éclairage dans ces Hoppy ! Les images  baignent  dans une lumière douce, les ombres sont presque gommées pour nous transporter dans un West surréaliste. Cette particularité ne se rencontre que dans les Westerns avec William Boyd bien qu’il faudra visualiser toute la série pour s’en rendre compte.
Hoppy-Jack Rockwell et Hayden
Le mérite en revient à Russell Harlan. Sa qualité de chef de photographie surplombe tous ceux des autres maisons de production de Western B des années trente, hormis peut-être Benjamin Kline à la Columbia qui a un style opposé à celui de Russell Harlan, proche du néo-réalisme allemand.  Ce dernier a été nominé six  fois à l’académie Award. Nous citerons Hatari de Howard Hawks et Du silence et des ombres de Robert Milligan. Il a assuré la photographie des Hoppy jusqu’en 1944 puis a proposé ses talents exceptionnels pour d’autres films. Pour le western, nous citerons : Four Faces West, the Kansan, Ramrod, the Red River, Bad man of Tombstone, The big sky, The last Hunt.
En repensant à tous ces Westerns, tous où presque on une  similitude : la beauté extraordinaire des paysages surmontés d’un ciel démesuré emplis de nuages cotonneux qui vous donnent envie de tout plaquer pour aller là-bas.
Ce film ne fait pas exception à la règle. Nous sommes totalement subjugués par ces poursuites à cheval soulevant une poussière d’or dans des vallées envahies de cactus de toutes espèces pendant que Dieu semble assister à la lutte du bien et du mal. Avant tout, Silver on the Sage comme le titre l’exprime, c’est de la poésie à l’état pure pour ce film avec Hoppy.
Hoppy-Hayden et Ruth Rogers
Naturellement, Lesley Selander a saisi l’opportunité qui s’offre à lui en la personne d’Harlan. En scènes d’intérieur, il s’acquitte de son travail en tant que professionnel, mais lorsqu’il peut filmer en extérieur, il cherche le meilleur angle pour nous offrir  un ravissement pour les yeux. Connaissant les qualités d’Harlan, il s’attache à planter sa caméra aux endroits où le photographe pourra s’exprimer comme un artiste peindra  un tableau majestueux à l’emplacement choisi. La série des Hopalong Cassidy relève de l’art et du pur.
Toutefois, le récit conçu  par Maurice Geraghty s’étire quelque peu en longueur et les scènes dans le saloon avec Hoppy, bien que l’on sache qu’il se fait passer pour un joueur professionnel, ont tendance à essouffler le film. A l’exception de Ridges Stanley qui détonne dans ce Western, tous les acteurs sonnent justes. Nous ne parlerons pas de William Boyd et de ses comparses Reb Russell  et George Gabby Hayes, toujours aussi indispensables et complémentaires, mais de Roy Barcroft et d’Ed Cassidy à qui nous pouvons rendre hommage pour leur savoir faire dans les rôles de méchants durant leur longue carrière dans le Western B. 
Roy Barcroft-Ed Cassidy-Hoppy

 
William Boyd /Hopalong Cassidy
Russell Hayden /Lucky Jenkins
George 'Gabby' Hayes /Windy Halliday
Ruth Rogers /Barbara Hamilton
Stanley Ridges /Earl Brennan/Dave Talbot
Frederick Burton /Tom Hamilton
Jack Rockwell /City Marshal
Roy Barcroft /Henchman Ewing
Ed Cassidy /Pierce (card sharp)
Wen Wright /Lane - Bar 20 cowhand



mercredi 31 juillet 2013

Three on the trail – Howard Bretherton -1936

  • D’après la nouvelle « Bar 20 Three » de Clarence E. Mulford, Doris Schroeder et Vernon Smith nous font une adaptation sérieuse du roman qui est  fort bien découpé pour le langage cinématographique, repris à son tour par le réalisateur Howard Bretherton qui ne cesse de nous impressionner par son talent. 
Une des cènes majeures est celle ou Gabby Hayes regarde la caméra frontalement, suggérant qu’il regarde le miroir placé au mur, derrière le comptoir du saloon.  
MURIEL EVANS/JIMMY ELLISON
C’est tellement bien fait que je n’avais pas vu ce détail à la première vision. 
Une chose importante également due à Bretherton, ce sont les pauses étudiées des acteurs qui atteignent l’apogée de l’esthétisme. 
La façon de se tenir debout ou encore les jambes écartées avec une arme à la main et l’emplacement du chapeau sur le crane met l’acteur sur un piédestal. 
Seuls de grands réalisateurs ont compris cela. Regardez Wayne se dandiner, la façon dont il dégaine, marche etc. dans les J. Ford, les Walsh ou les Hawks. Souvenez vous aussi des pauses étudiées de J. Stewart dans les A. Mann. 
De mémoire, je ne connais pas d’acteurs aussi bien dirigés dans les westerns B que dans la série des Hoppy, qu’ils soient guidés par Bretherton ou Selander. IL faudrait revoir leurs films en fonction de cet état de fait pour mesurer les talents de chacun.
L’histoire est solide et simple à la fois. Diligences attaquées et vols de bétails. 
C’est le propriétaire du saloon qui est à la tête du gang. Toutefois, Mulford, en bon faiseur, nous intègre des idylles, des quiproquos, des danses qui agrémentent notre scénario sans que l’on rende compte, faisant oublier astucieusement l’intrigue pour mieux la relancer quelques instants plus tard.
Au centre JOHN RUTHEFORD
Ajoutons également, que cette intrigue sera revue sous différentes trames dans les fifties avec R. Scott, R. Cameron et R. Calhoun et quelques autres, mais qu’en dehors de la couleur et d’un scénario un peu plus développé au niveau des personnages,  la base reste la même. 
La seule chose que nous pouvons déplorer dans ce Three on the trail et les autres Hoppy, c’est que les films n’atteignent pas 1 h 30. Il y avait la matière pour le faire.
Le casting est toujours aussi bon et fin. Pour ce film, il a fait appel à Claude King pour interpréter le tenancier du saloon, acteur spécialisé dans d’autres personnages que ceux des westerns avec ses 140 rôles différents. Il apporte une crédibilité beaucoup plus forte que ceux l’on a l’habitude de voir dans les rôles de méchants. Du coup, on croit beaucoup plus à ce personnage que l’on ne connait pas. Claude King est une sorte de Dandy ténébreux et machiavélique fumant le cigare qui domine les autres de son allure naturelle.
Howard Bretherton s’attache à nous présenter à nouveau une scène attristante avec la mort de Ernie Adams dans les bras de Gabby Hayes et de Hoppy à ses côtés. Courageusement,  Hop reprendra pour son compte les risques encourus par Ernie qui ont causés sa mort.
Encore un très bon Hoppy.


  • Didier la plume leste...
 


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