May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 12 mai 2014

In old Caliente - Joe Kane - 1939



*Western aux commandes de JOE KANE qui conduira ROY ROGERS dans une bonne quarante d’aventures.
*Aventures avec poings, colts et chansons de Roy et un duo avec Gabby pour ‘Ride vaquero’ et ‘Sundown on the rangeland’, le tout en 54 minutes en noir et blanc.
Evidemment l’ensemble chansons et paroles en VO uniquement

*JOE nous emmène dans la bonne vieille Californie de 1850 dans ‘Old Caliente’ pour  une lutte contre des hors la loi et The King Cowboy ROY ROGERS.
Comme d’habitude il joue son propre personnage.
Son vieil sidekick Gabby (GEORGE HAYES) joue le rôle d’un chef de convoi de pionniers qui les mènera  tous vers  la Californie.
Ils seront accompagnés par la belle Jean Marshall (LYNNE ROBERTS).
*En cours de route ils feront halte dans un ranchero appartenant à Don José Vargas (FRANK PUGLIA).
Gabby et Roy auront pour mission de démasquer une série de vols effectués par le contremaitre  de Don José, Sujarno (JACK LA RUE) avec la complicité d’une bandes de hors la loi.
Ce dernier fera tout son possible pour faire croire à la culpabilité de Roy et de Gabby qui seront incarcérés.
La fille de Don José dénommée Rita (KATHERINE DE MILLE) croit à l’innocence de Roy et contribuera à les faire échapper afin qu’ils puissent pourchasser le malfaisant Saguaro, tout ceci  avec une  bataille  finale au bord  de l’océan. ….

Roy Rogers / Roy Rogers
Lynne Roberts / Jean
George 'Gabby' Hayes / 'Gabby'
Jack La Rue / Sujarno
Katherine DeMille / Rita Vargas
Frank Puglia / Don José Vargas
Harry Woods / 'Curly' Calkins
Paul Marion / Carlos Vargas
Ethel Wales / Aunt Felicia
Merrill McCormick / Pedro 


samedi 10 mai 2014

Coroner Creek / Ton heure a sonné - Ray Enright - 1948


Sur la route, une diligence poursuivie par des indiens. Lorsque le conducteur est tué un homme blanc masqué s'avance et dérobe le coffre. Après avoir commis le larcin il abat tous les témoins dont une jeune femme et s'en va.
Plus tard Chris Danning remonte sa piste et interroge un indien qui lui explique que les hommes de sa tribu ont été engagés par l'homme blanc, grand, fort, blond, aux yeux bleus et avec une cicatrice sur la joue droite. Il s'en est allé sans les payer comme convenu et aurait une connexion avec un transporteur. Dès lors Chris interroge tous les freighters sur son chemin en précisant les caractéristiques de l'homme recherché.
Dans une petite ville on lui indique que le propriétaire de transports de marchandises de Coroner Creek correspond à la description. Arrivé en ville Chris frappe à la porte de Miles Transports mais il est déjà tard et l'office est fermée. Il se rend donc à l’hôtel où l'employé de réception est endormi et prend une clé. Lorsqu'il tente de rentrer dans la chambre no 9 Kate Ardison la propriétaire de l'hôtel en sort et lui dit qu'il tient le numéro à l'envers. Puis elle lui demande s'il veut bien lui rendre service et ramener chez elle une jeune femme
étendue sur un canapé complétement saoule. Comme il s'agit de la femme de Miles, Abbie, Chris accepte. Sur le chemin du Rainbow ranch les hommes de Miles menés par Ernie l'arrêtent. Chris et Ernie en viennent aux poings avant qu'Ernie ne comprenne que Chris ramène simplement la jeune femme qui lui est confiée par discrétion.
Mais le lendemain Chris provoque Miles et Ernie en criant très fort dans le saloon qu'il a ramené Abbie saoule chez elle la veille. Une bagarre éclate avant que le père de Abbie, le shérif O'Hea sous la botte de Miles ne survienne.
La propriétaire du ranch voisin, Della Harms est en conflit avec Miles qui vise toutes les terres voisines de son ranch. Voyant que Chris n'a pas peur, elle engage Chris et le ramène chez elle. Son homme de main, Andy, lui présente Leach et Yordi. Chris vire Yordi aussitôt. 
Plus tard sur en bordure des terres de Della, près de la cabane de Tip Henry qui est un colon de mèche avec Miles qui veut reprendre sa terre lorsqu'il y aura passé le temps imparti avant de pouvoir la céder, un de ses hommes Stew les surprend et les emmène auprès de Ernie sous la menace de son arme. 
Lorsque Ernie voit que Chris est plus fort ses hommes le tiennent solidement pour qu'il puisse le battre copieusement avant de lui casser les doigts de la main droite d'un coup de talon.
Andy réussit à récupérer le revolver tombé plus loin et Chris peut rendre la pareille à son adversaire ...

Une histoire très violente, des images brutales. Randy se montre impitoyable pour venger sa fiancée assassinée. Petit à petit Marguerite Chapman arrivera à l'amadouer. 
Quel beau casting ! On a plaisir à voir Sally Eilers dans ce rôle de femme sûre d'elle, George Macready a la tête de l'emploi et se montre odieux, Forrest Tucker est parfait dans le rôle de la grande gueule toujours prêt à se battre. Barbara Read, William Bishop, Russell Simpson et Douglas Fowley, mais encore Wallace Ford, Joe Sawyer et Lee Bennett qui s'acquittent très bien de leurs rôles en donnant une consistance à leurs personnages. Sans compter des petits rôles excellents comme le barman, ou le gars qui crie depuis sa fenêtre qu'il veut dormir et qu'ils aillent tirer des balles plus loin !
On ne s'ennuie pas une seconde !


Titre français et belge : Ton heure a sonné

90 minutes
Randolph Scott, Marguerite Chapman, Edgar Buchanan, Wallace Ford, Sally Eilers, Joe Sawyer, Lee Bennett,Forrest Tucker, George Macready, William Bishop, Russell Simpson, Douglas Fowley, Barbara Read,


vendredi 9 mai 2014

The Jayhawkers / Violence au Kansas -Melvin Frank-1959

Melvin Frank ne fait pas parti des grands d'Hollywood après sa séparation avec Norman Panama.
Melvin sera plus allègre dans la comédie que dans le western mais celui-ci sortira du lot grâce à un bel affrontement entre 2 hommes qui ne valent pas mieux l’un que l’autre.


L’histoire débute en 1859 dans le territoire du Kansas à la veille de la guerre de Sécession : une bande de Jayhawkers  terrorise la population avec des violences nocturnes et des mises à sac.
Le valeureux soldat Sam Bleeker s'évade afin de rejoindre sa femme; épuisé et à bout de force il va finalement arriver à son ranch près de Knight’s Crossing.
Mais à la place de sa femme décédée entre temps il trouve une jeune Française veuve et mère de deux enfants Française, Jeanne Dubois.
Soigné et rétabli de ses blessures Sam va s’installer au ranch pour un certain temps et ainsi aider la jeune veuve.
Mais voila les autorités militaires vont bientôt le retrouver et le mettre sous les verrous. Le gouverneur William Clayton va lui apprendre que sa femme a été violentée par Luke Darcy et a trouvé la mort.
Il lui offre la liberté en échange d'une petite mission, celle de s’infiltrer dans la bande des Jayhawkers et démasquer le tyrannique Luke Darcy qui veut devenir le maitre du Texas.
Sam va réussir à se joindre à la bande qui sème la terreur dans la région.
Darcy et Sam vont se lier d‘amitié et Sam hésitera finalement à trahir Darcy bien qu'il soit responsable de la mort de sa femme.
Finalement trahi et privé de ses hommes l’ambitieux Darcy va préférer mourir dans un combat mortel qu'il ne cherchera pas à gagner.
Ainsi Sam va pouvoir refaire sa vie avec Jeanne... The End.
 

Pour le générique, de belles pointures.
Jeff Chandler / Luke Darcy
Fess Parker/Sam Bleeker VF?.Cam dans la VO
Nicole Maurey / Jeanne Dubois
Henry Silva / Lordan
Herbert Rudley / Gov. William Clayton
Frank DeKova / Evans
Don Megowan / China
Leo Gordon / Jake Barton
Shari Lee Bernath / Marthe DuBois
Jimmy Carter / Paul DuBois



jeudi 8 mai 2014

South of Rio - Philip Ford - 1949


A Rio Blanco des bandits s'en prennent à Waterman, le propriétaire du journal local qui ne se laisse pas intimider. Il fait appel aux rangers pour les protéger, lui et son adjoint Weems. Bien décidés à les faire taire, Lon Bryson et ses hommes viennent en ville et se mettent à tirer sur le local. Parmi les bandits dans le feu de l’action le ranger Jeff Lanning reconnait son frère Bob et celui-ci profite de sa courte hésitation pour tuer Waterman avant de prendre la fuite.
Incapable d'expliquer les raisons de son inaction face au tueur, Jeff est suspendu de ses fonctions et part enquêter en civil. Il tente de faire entendre raison à son frère mais peine perdue. Lon Bryson ayant eu vent de la parenté liant les deux hommes exige de Bob qu'il descende son frère. De son côté, Jeff remonte la piste des bandits avec l'aide de Weems et de Carol, la fille de Waterman qui a repris le flambeau de son père ...

Il y a des films comme ça qui ne vous inspirent pas trop, celui-ci en fait partie. L'action est peu attractive ou alors je n'étais pas très attentive, allez savoir ? 
Sinon il qu'il faut reconnaitre que Paul Hurst fait un excellent sidekick auprès de Monte Hale avec lequel il a tourné bon nombre de films sous la direction de Philip Ford.


60 minutes
Monte Hale, Kay Christopher,  Paul Hurst, Roy Barcroft, Douglas Kennedy, Don Haggerty, Lane Bradford

mardi 6 mai 2014

Lash LaRue

                                         Lash LaRue 1917-1996


Né dans le Michigan le 21 juin 1917, Alfred LaRue effectue de solides études au st John's Military academy de Los Angeles.
Puis après de nombreux petits boulots (dont notamment celui de vendeur de produits capillaires), il décide de faire le métier d'acteur et débute au cinéma en 1944 avec de furtives apparitions ("Christmas Holiday" ou encore "Lady on a train" chez Universal).
En 1945, il tient son premier rôle dans le serial "The Master key" chez Universal, avec Milburn Stone (futur docteur Adams dans la série Gunsmoke) et Dennis Moore.
Chez RKO toujours en 1945 : "Song of the Wyoming", puis en 1946 : "Caravail Trail" et "Wild West". A vrai dire, il détonne tellement par rapport au cow-boy héros de l'époque que Eddie Dean se fait proprement volé la vedette.

Eddie Dean était réputé pour être généreux avec ses partenaires, il ne cherchait jamais à se mettre en avant. C'était un grand seigneur.
Cependant: le jeu de LaRue est une composition totalement personnelle, nullement fondée sur l'archétype classique du cow-boy héros. En fait, il est très en avance sur son époque. A l'écran il multiplie les petits gestes anodins qui donnent beaucoup de profondeur à son personnage. Tel Steve Mac Queen vers la fin des années 50, il est inclassable. Un très grand acteur assurément.
En cette même année, le producteur-réalisateur bob Tamsey (RPC), cherche un acteur pour interpréter un justicier sachant manier le fouet.


LaRue se présente à l'audition, bluffe en disant manier le fouet depuis qu'il est gamin.
Il rajoute (mais à juste titre) qu'il est le meilleur acteur ayant jamais mis les pieds dans le bureau du réalisateur.
Du coup, Tamsey lui demande de revenir quelques jours plus tard.
Entre-temps, LaRue ne perd pas une minute et s'entraîne comme un damné, se blessant cruellement sur tout le corps.
Le jour-dit, il se rend au bureau de Tamsey, montre ses blessures. Tamsey rigole comme un bossu et décide de lui donner sa chance.
Mais auparavant, il confie son apprenti-justicier aux mains expertes d'un véritable spécialiste du maniement du fouet en la personne de Snowy Baker.
Après un entrainement intensif de quatre mois où il se montre un bon élève, LaRue est fin prêt pour endosser son rôle.



Et, si certains voient dans son costume de Cheyenne Kid une vague réminiscence de George O'Brien, ils seront vite convaincus d'être dans l'erreur par "l'épaisseur" du personnage offert par Lash à son public, dissipant de fait tout malentendu.
En 1947, il crée un duo avec Al "Fuzzy" St John (qui ressemble étrangement à un certain George "Gabby" Hayes).
Suivent : "Law of the Lash", "Border Feud", "Pioneer justice", "Ghost town renegades", "Return of the Lash", "Cheyenne take over", "Fighting vigilantes". Puis en 1948 : "Stage to mesa City".
Le succès est au rendez-vous, la série les "Lash LaRue", tournée au ranch Corriganville nous offre, outre une scène sur mesure pour notre héros, de superbes panoramas.


Toujours en 1948, mais avec le producteur Ron Ormand est tourné : "Dead man's gold", "Mark of the Lash", "Frontier revenge".
En 1949 : "Outlaw country", "Son of Billy the kid", "Son of a badman".
1950 : "King of the Bullwhip", "The dalton's women"
1951 : "The Thundering Trail", "The vanishing outpost", "The black Lash", "The frontier phantom".

De 1948 à 1951, Lash apparaît à de multiples occasions dans de nombreux théâtres, cinémas, où les gosses sont heureux de voir enfin un de leurs héros (à l'instar aussi d'un Sunset Carson) capable de faire un numéro valable directement sur scène. Le "fouet" fait ainsi "voltiger les goulots de bouteilles" pour leur plus grande joie.

Survient la fin du Western B. LaRue décide alors de "compiler" en 1953 une partie de ses films dans une série TV ou chaque épisode de quinze minutes relatera les aventures de son grand-père le célèbre Marshall Lash La Rue. On le voit présenter lui-même à l'écran la série qui vante les exploits de son "aïeul". 
Après une vie personnelle un peu agitée, Lash devient pendant dix ans un prêtre missionnaire de l'église évangélique.


Selon Peggy Stewart qui à côtoyé un grand nombre de "cow-boys héros" dans de multiples westerns, Lash était un véritable gentleman.
Mais elle indique surtout qu'aucun autre acteur de cette époque ne l'a fascinée à ce point.
Je partage quand à moi cette impression sans l'avoir connu, uniquement en ayant vu tous ses films. 
Durant les années 70 jusqu'au milieu des années 90, il fera partie de la plupart des conventions, salons, dédiés aux films de l'Ouest.
Il était toujours disponible pour ses fans.
En 1983, il est un des premiers lauréats des Goldens Boots.
Il décède le 21 mai 1996 à Los Angeles.

lundi 5 mai 2014

Wanted Dead or Alive - Thomas Carr - 1951

Whip Wilson, Jim Bannon, Fuzzy Knight, Marshall Reed, Lane Bradford, Leonard Penn, Zon Murray, Christine McIntyre,

58 minutes

Taggart a une excellente stratégie pour se faire un maximum d'argent facilement. Il envoie ses hommes de main libérer des bandits alors qu'ils sont sur le point d'être emmenés au pénitencier. Après quelque temps des affiches indiquant une récompense sont postées. Il suffit alors de se débarrasser d'une balle bien placée du bandit libéré et d'amener son cadavre au shérif pour récupérer le montant promis. En trois coups de ce genre seulement, ses hommes Utah et Mike ont empoché plus de 25'000 dollars mais le shérif Jeff se doute bien qu'il y a anguille sous roche. Les Marshalls Wilson, Bannon et Texas viennent à la rescousse pour l'aider à découvrir qui se cache derrière ce gang.
Whip se fait passer pour un prisonnier désireux de collaborer et emprisonné à tort, Alan Mason. Ensuite avec la complicité des autorités il fait croire que Mason s'est évadé et sa tête mise à prix pour la somme de 10'000 dollars. 
A Copper City on se doute qu'Alan va revenir car sa fiancée, Spangles Calhoun y tient le saloon. 
Entre temps Bannon et Texas prennent leur position, Bannon en tant que bandit s'infiltre dans la place et Texas travaille à l'écurie de louage. Bannon va trouver Spangles et lui propose d'aider Mason à se cacher pour un gros montant. Spangles verse 10'000 dollars prélevés sur son saloon à Taggart dans le but de faire cacher son amoureux. Taggart remet la somme à Bannon et compte bien se resservir en descendant Alan plus tard. Lorsque le faux "Mason" arrive Spangles hésite à le dénoncer à Taggart. Par la suite elle surprend les trois Marshalls élaborant leur plan et décide de collaborer avec la justice. Bannon est approché par Mike, un des bandits, avec lequel il complote de se faire un maximum d'argent et dérober le livre de compte de Taggart. Or Mike a d'autres plans lui aussi, et compte bien doubler tout le monde et empocher le pactole tout seul ...


Pur produit de western B agréable à regarder. Pour une fois Whip ne monte pas son magnifique cheval Silver Bullet (ou Rocket).
Pour prévenir ses amis du retour des bandits en ville Spangles tire trois fusées fournies par Whip, c'est plutôt original et pour une fois Whip est assommé, ligoté sur un cheval ...


dimanche 4 mai 2014

Rolling Home - William Berke - 1946



Lorsqu’Harry Carey revient de la 2e guerre mondiale, il est apostrophé par le producteur et réalisateur William Berke qui lui propose un second rôle dans son futur film. Celui-ci achevé, il a plutôt l’allure d’une comédie que d’un western. …et il  a également l’allure d’un film ennuyeux plutôt  que d’un film captivant. Mais tous les réalisateurs ne sont pas Frank Borzage ou encore  Frank Capra qui savaient mêler sensibilité, tristesse rires et pleures. Surtout quant on s’appelle William Berke. Il faut dire qu’il partait d’une histoire perdue d’avance qu’il s’était concoctée et qu’il n’avait pas le talent nécessaire pour nous la faire avaler.

L’histoire du dada à la patte cassée avec le grand-père qui tient à sauver son cheval  avec son petit-fils et toute la suite digne d’un roman à l’eau de rose nous ennuie profondément après le premier quart d’heure. Pourtant Berke dispose de très bons acteurs. Une mention spéciale pour Raymond Hatton qui,  les larmes aux yeux dit au méchant monsieur qu’il veut sauver son cheval. Son petit-fils d’une dizaine d’années ne peut en supporter davantage. Que la vie est triste. … IL n’a plus de parents… et cette belle Jean Parker qui est veuve, quelle gâchis !  Et ce bon pasteur qui est un bel homme qui vit seul ! … et la petite fille de Jean qui n’a pas de papa (je veux bien le remplacer) !
Ne trouvez vous pas que la  vie est  ingrate avec  les personnages de M. Berke ? Si vous trouvez qu’il n’en a pas fait assez, accusez-en en promo le choc terrible du pauvre grand-père qui part rejoindre le seigneur. Notez la sensibilité extraordinaire de W. Berke qui, en plan fixe, nous montre la tombe en contre plongée avec le petit-garçon en arrière-plan… Puis lorsque vous commencerez à pleurer, William, implacablement, dirige doucement sa caméra vers le ciel d’où des nuages cotonneux apparaissent, puis le soleil qui se met à  briller.  Sortez vos mouchoirs, mais rassurez-vous.  Tout semble indiquer que Raymond Hatton est bien arrivé et qu’il est entre de bonnes mains.


Mais Berke qui a plus d’un tour dans son sac va vous emmener dans deux belles histoires d’amour. Vous ne vous y attendiez pas et si, Will est un génie de l’écriture : le brave pasteur tombe amoureux de Jean Parker et le petit garçon commence à avoir des vues sur la fille de jean (déjà son âge).

Puis si vous n’en avez pas assez, où si votre belle mère est lassée des Feux de l’Amour, entrainer là dans ce film de torture car figurez vous que l’église vit aussi la crise, elle n’a plus un rond. Heureusement W. Berke est un sacré écrivain plein de trouvailles. Il va sauver tous ces pauvres gens (sauf le grand-père, il est mort, mais heureux quand même) car il va faire gagner le dada à la course du bled. J’ai sorti au môns 7 mouchoirs pour voir ce film. Alors, si vous décidez de voir ce film sentimental, allez chez le pharmacien faire le plein de Kleenex…  et bon courage. Méfiez vous quand même, avec les âmes sensibles…




Pour le générique nous avons :

RussellHayden/ReverendDavid Owens
Jean Parker / Frances Crawford
Raymond Hatton / Pop Miller
Pamela Blake / Pamela Crawford
Jo Ann Marlowe / Sandy Crawford
Jimmy Conlin / Grandpa Crawford
Robert 'Buzz' Henry / Gary Miller 
 Jonathan Hale / Henry Kane
George Tyne / Joe
Milton Parsons / Charlie Kane
Harry Carey Jr. / Dobey
William Farnum / Rodeo oOficial


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