May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mardi 6 mai 2014

Lash LaRue

                                         Lash LaRue 1917-1996


Né dans le Michigan le 21 juin 1917, Alfred LaRue effectue de solides études au st John's Military academy de Los Angeles.
Puis après de nombreux petits boulots (dont notamment celui de vendeur de produits capillaires), il décide de faire le métier d'acteur et débute au cinéma en 1944 avec de furtives apparitions ("Christmas Holiday" ou encore "Lady on a train" chez Universal).
En 1945, il tient son premier rôle dans le serial "The Master key" chez Universal, avec Milburn Stone (futur docteur Adams dans la série Gunsmoke) et Dennis Moore.
Chez RKO toujours en 1945 : "Song of the Wyoming", puis en 1946 : "Caravail Trail" et "Wild West". A vrai dire, il détonne tellement par rapport au cow-boy héros de l'époque que Eddie Dean se fait proprement volé la vedette.

Eddie Dean était réputé pour être généreux avec ses partenaires, il ne cherchait jamais à se mettre en avant. C'était un grand seigneur.
Cependant: le jeu de LaRue est une composition totalement personnelle, nullement fondée sur l'archétype classique du cow-boy héros. En fait, il est très en avance sur son époque. A l'écran il multiplie les petits gestes anodins qui donnent beaucoup de profondeur à son personnage. Tel Steve Mac Queen vers la fin des années 50, il est inclassable. Un très grand acteur assurément.
En cette même année, le producteur-réalisateur bob Tamsey (RPC), cherche un acteur pour interpréter un justicier sachant manier le fouet.


LaRue se présente à l'audition, bluffe en disant manier le fouet depuis qu'il est gamin.
Il rajoute (mais à juste titre) qu'il est le meilleur acteur ayant jamais mis les pieds dans le bureau du réalisateur.
Du coup, Tamsey lui demande de revenir quelques jours plus tard.
Entre-temps, LaRue ne perd pas une minute et s'entraîne comme un damné, se blessant cruellement sur tout le corps.
Le jour-dit, il se rend au bureau de Tamsey, montre ses blessures. Tamsey rigole comme un bossu et décide de lui donner sa chance.
Mais auparavant, il confie son apprenti-justicier aux mains expertes d'un véritable spécialiste du maniement du fouet en la personne de Snowy Baker.
Après un entrainement intensif de quatre mois où il se montre un bon élève, LaRue est fin prêt pour endosser son rôle.



Et, si certains voient dans son costume de Cheyenne Kid une vague réminiscence de George O'Brien, ils seront vite convaincus d'être dans l'erreur par "l'épaisseur" du personnage offert par Lash à son public, dissipant de fait tout malentendu.
En 1947, il crée un duo avec Al "Fuzzy" St John (qui ressemble étrangement à un certain George "Gabby" Hayes).
Suivent : "Law of the Lash", "Border Feud", "Pioneer justice", "Ghost town renegades", "Return of the Lash", "Cheyenne take over", "Fighting vigilantes". Puis en 1948 : "Stage to mesa City".
Le succès est au rendez-vous, la série les "Lash LaRue", tournée au ranch Corriganville nous offre, outre une scène sur mesure pour notre héros, de superbes panoramas.


Toujours en 1948, mais avec le producteur Ron Ormand est tourné : "Dead man's gold", "Mark of the Lash", "Frontier revenge".
En 1949 : "Outlaw country", "Son of Billy the kid", "Son of a badman".
1950 : "King of the Bullwhip", "The dalton's women"
1951 : "The Thundering Trail", "The vanishing outpost", "The black Lash", "The frontier phantom".

De 1948 à 1951, Lash apparaît à de multiples occasions dans de nombreux théâtres, cinémas, où les gosses sont heureux de voir enfin un de leurs héros (à l'instar aussi d'un Sunset Carson) capable de faire un numéro valable directement sur scène. Le "fouet" fait ainsi "voltiger les goulots de bouteilles" pour leur plus grande joie.

Survient la fin du Western B. LaRue décide alors de "compiler" en 1953 une partie de ses films dans une série TV ou chaque épisode de quinze minutes relatera les aventures de son grand-père le célèbre Marshall Lash La Rue. On le voit présenter lui-même à l'écran la série qui vante les exploits de son "aïeul". 
Après une vie personnelle un peu agitée, Lash devient pendant dix ans un prêtre missionnaire de l'église évangélique.


Selon Peggy Stewart qui à côtoyé un grand nombre de "cow-boys héros" dans de multiples westerns, Lash était un véritable gentleman.
Mais elle indique surtout qu'aucun autre acteur de cette époque ne l'a fascinée à ce point.
Je partage quand à moi cette impression sans l'avoir connu, uniquement en ayant vu tous ses films. 
Durant les années 70 jusqu'au milieu des années 90, il fera partie de la plupart des conventions, salons, dédiés aux films de l'Ouest.
Il était toujours disponible pour ses fans.
En 1983, il est un des premiers lauréats des Goldens Boots.
Il décède le 21 mai 1996 à Los Angeles.

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