May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 26 avril 2012

Nevada - John Waters -1927

Nevada est un western produit par la Paramount et adapté de l’un des livres du même titre de Zane Grey : Nevada.
Nevada est le surnom que se s’attribue Gary Cooper quand on lui demande son nom. Il est recherché par la loi avec son ami Ernie Adams. 
Les deux hommes arrivent dans une petite ville de l’ouest bien animée, un peu trop même.
Ernie préfère les endroits tranquilles qui aspirent à la paix. Effectivement, les deux outlaws sont las de leur vie de bandits de grands chemins.
Dans cette ville, un riche propriétaire d’origine britannique est tourmenté par un rustre cowboy qui se moque de lui et joue même avec sa cravate sous les yeux de ses amis qui se tordent de rire. 
Mais Nevada et Ernie interviennent et en un instant, la foule se calme et le gros malin reçoit  à trois reprises le poids du 45 d’Ernie sur la tête. 
Deux balles du Colt de Nevada sifflent au dessus de la tête des cowpunchers et tout redevient calme.
Soulagé, le ranchman propose aux deux compères une place dans son ranch. En priorité, Gary devra servir sa sœur (Thelma Todd)  et la protéger par la même occasion. 
Celle-ci, assez hautaine, rabroue Gary, mais celui-ci s’en tient à ce que le frère lui a demandé. 
Un jour, un courtisan fort élégant et richissime rancher vient courtiser la belle et lui propose de d’aller faire un tour à cheval…  avec la présence de Gary qui reste derrière eux, à distance.
Enervé, Dillon lui fait remarquer qu’il peut s’occuper seul de Thelma. 
Gary rétorque qu’elle court moins de danger en étant deux à la surveiller ! Peu après, lors du séjour au ranch, Gary et Ernie apprennent que la propriété a fort à faire avec les voleurs de bétail qui sont apparemment très bien renseignés…
Un schéma classique du western qui vous conduit à une fin attendue. 
Toutefois, le film est dirigé de main maitre par un Director appelé John Waters qui nous gratifie de plans qui font mouche à chaque fois. Il  sait conserver un rythme nerveux du début jusqu’à la fin. 
Une grande partie de ce Western côtoie la comédie avec succès et les scènes d’action sont réalistes. Waters sait rendre à l’écran la tragédie avec brio (la mort d’Ernie Adams dans les bras de Gary). 
Les paysages sont grandioses avec ces grands pins, ses reliefs vallonnés et fortement boisés, entrecoupés de vallées profondes et semées de pâturages qui font le plaisir du bétail.
Nevada se situe entre le Western B et A. John Waters a eu la chance extrême de faire évoluer trois grands acteurs dans ce film : Gary Cooper qui n’en était qu’à ses débuts, mais qui s’annonçait prometteur, William Powell dans le rôle du chef de bande insoupçonné avec son air de Dandy et la belle Thelma Todd qui allait tourner dans plus de cent films après celui-ci.
Je ne dirais qu’un seul mot : Vive la Paramount (et Zane Grey naturellement) !
Cet ouvrage de Zane Grey, Nevada, allait être porté de nouveau à l’écran par Charles Barton avec Buster Crabbe en 1935  (invisible comme bon nombre de Westerns d’après Zane Grey à la Paramount) et une dernière fois avec Robert Mitchum sous la direction d’Edward Killy (très moyen) en 1944.




Au tableau nous avons :
Gary Cooper / Nevada
Thelma Todd / Hettie Ide
William Powell / Clan Dillon
Philip Strange / Ben Ide
Ernie Adams / Cash Burridge
Christian J. Frank / Sheriff of Winthrop
Ivan Christy / Cawthorne
Guy Oliver / Sheriff of Lineville 
  
Pour l'écriture Didier

mercredi 25 avril 2012

The Forty-Niners - John P. McCarthy - 1932

Tom Tyler, Al Bridge, Betty Mack, Fern Emmett, Gordon De Main

59 minutes
A Laramie, en 1849 (le titre se réfère donc à l'année) lors de la ruée vers la Californie où de l'or a été découvert, des colons attendent un guide pour poursuivre leur périple vers l'Ouest. Parmi eux Virginia (Mack) et son père Ed (De Main), ainsi que la veuve Spriggs (Emmett) qui tourne autour d'Ed qui a toujours une raison de fêter un événement en buvant un ou plutôt plusieurs verres au saloon local.
Un convoi est annoncé, l'homme qui le mène se nomme O'Hara (Bridge) mais sa réputation est trouble. Deux de ses précédents convois ont purement été décimés. O'Hara s'intéresse très vite à Ed (qui ne peut s’empêcher de parler de sa concession avec un verre dans le nez), et surtout à sa fille Virginia. Un soir avant le départ, c'est la fête et on danse au saloon. Un étranger Tennessee Matthews fait son entrée et est accueilli par le tenancier MacKnab qui le connait bien. Après les présentations d'usage Tennessee a l'honneur de choisir sa danseuse et bien sûr ses yeux tombent sur la jolie et gentille Virginia sous les yeux pleins de haine de O'Hara. Les deux jeunes gens se plaisent bien et Tennessee croit rêver lorsqu'il découvre un pot de roses, la seule chose qui manque dans sa vallée emplie de fleurs sauvages. Il propose à Virginia de l'y suivre.
O'Hara est aimé par une indienne dont il a besoin pour organiser ses vols. En effet sa stratégie est simple, il dévie la route des convois et les fait attaquer par les indiens. Ensuite il suffit de lancer un troupeau de bisons sur ce qui reste des hommes, des bêtes et des chariots pour cacher le pillage. Lola la jeune indienne l'attend dans sa cabane emplie des objets dérobés et sa jalousie est grande envers la jeune femme blanche. O'Hara fait croire qu'il ne s'intéresse qu'à elle mais un soir il la bat pour avoir osé le rejoindre à Laramie; Tennessee la raccompagne et découvre le pot aux roses. De suite il écrit au Fort le plus proche pour mettre l'armée au courant de sa découverte. Virginia surprend Tennessee raccompagnant Lola et se méprend sur son compte. Elle prend la défense d'O'Hara alors que Tennessee tente une confrontation ...

Ce n'est pas un mauvais film, ni un excellent d'ailleurs, l'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, mais on ne peut pas s'empêcher de se demander comment il se fait qu'après deux convois disparus, il reste encore des inconscients qui souhaitent utiliser les service d'O'Hara ? de même pourquoi Tennessee ne parle-t-il pas aux hommes du convoi pour les mettre en garde ? Bien sûr on peut arguer que les nouvelles ne circulaient pas aussi bien qu'à notre époque (ce qui est une mauvaise réponse en l'occurrence puisque ce fait est connu à Laramie), et que les hommes ne l'auraient pas cru (évidemment si on essaie pas, on ne peut pas savoir). Qu'importe le film se laisse voir avec plaisir, davantage même que bon nombre d'autres films avec Tom Tyler dont les trames sont souvent très pauvres et navrantes.

Ce film est truffé de jolies scènes grâce à plusieurs personnages attachants : Virginia bien sûr qui emmène son pot de roses qu'elle compte planter dans sa future maison, Tennessee un garçon sensible qui aime les fleurs (mais oui !), la veuve Spriggs sèche comme une brindille mais le cœur gros comme ça. Tous trois font face à l'affreux O'Hara qui cumule tous les travers pour faire un bon villain. La scène qui permet à Tennessee de faire son choix parmi les femmes pour élire une danseuse est sympathique. Celle où il se retrouve dans le chariot blessé l'est aussi grâce à la veuve Spriggs. D'un autre côté on a les invraisemblances déjà citées et une indienne qui tente de se donner un genre indien sans succès. Finalement les plus et les moins se contrebalancent, mais le fait est qu'on passe un bon moment quand même !



mardi 24 avril 2012

The Cheyenne Tornado -William A. O’Connor-1935

Reb Russell est fatigué de tourné pour la Willis Kent Production qui ne lui a proposé que des Westerns Z. Celui-ci est le dernier des dix.
Il s’intitule The Cheyenne Tornado. Paradoxalement, c’est certainement son western le plus acceptable. Le mérite en revient tout simplement au réalisateur William O’Connor qui ne réalisera que dix films dont un seul western : The Cheyenne Tornado.
Ce film tout aussi fauché que ceux de la Willis, mais il est correctement réalisé. De très bons plans nous surprennent et la photographie s’avère correcte. William O’Connor est avant tout un assistant-réalisateur et il a côtoyé de bons réalisateurs du western B comme Sam Newfield, Ray Nazarro et Derwin Abrahams  (pour la série des Charles Starrett), Hal Herman, Robert Hill, David Howard (pour Daniel Boone), Joe Kane, George Sherman pour ne citer que les principaux. On comprendra pourquoi ce Cheyenne Tornado est le meilleur ou le moins pire des Westerns avec Reb Russell.
VICTORIA VINTO
Ce film raconte l’histoire du Cheyenne Kid (Reb Russell) qui se fait embaucher par la fille Jane (Victoria Vinton) du ranchman (Lafe McKee) qui se fait tuer dès les premières images.  Persuadée que ce sont les éleveurs de moutons (ah ces mexicains !) qui l’ont assassiné, les cowboys surgissent au camp de Filipe, mais rapidement Cheyenne Kid s’aperçoit très vite que le Mexicain est innocent. Il s’agit en fait de Peter Lang, un salonard qui veut mettre la main sur le ranch et épouser par la suite la super Jane (on le comprend).
Ca chauffe dur dans The Cheyenne Kid ! Les bagarres à poings nus et les gunfights se succèdent à un rythme époustouflant. O’Connor arrive même à nous faire passer ses stock-shots  glissés ici et là, sans nous faire perdre l’intérêt de son western tourné en trois jours. 
Merci aussi à Oliver Drake qui nous a ficelé un scénario attrayant, pour une fois !
Aux cascades:
Dick Botiller
Art Dillard
Bert Dillard
Bill Hickey
Jack Jones
Eddie Juaregui
Tracy Layne
Lew Morphy
Bud Pope

Lieux de tournage
Andy Jauregui Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA 
Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California,
♦ Le tableau :
Reb Russell ... Cheyenne Kid
Victoria Vinton ... Jane Darnell
Roger Williams ... Clem
Edmund Cobb ... Pete Lang
Tina Menard ... Rita Farley
Winton Perry ... Jim Darnell
Dick Botiller ... Filipe
Ed Porter ... James Farley
Rebel ... The Kid's horse
                                
Didier bien installé dans sa stagecoach

lundi 23 avril 2012

Bandits king of Texas - Fred C. Brannon - 1949


Le générique.
Allan Lane / 'Rocky' Lane
Black Jack / Rocky's Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Helene Stanley / Cynthia Turner
James Nolan / Dan McCabe
Harry Lauter / Trem Turner
Robert Bice / Henchman Gus
John Hamilton / Marshal John Turner
Lane Bradford / Henchman Cal Barker
George Lloyd / Thatch Dobson
La durée
60 minutes

MacCabe a trouvé le moyen de s'enrichir facilement à Elko. Il fait la promotion de terrains dans la région dans le but d'attirer des colons. Le seul problème c'est que ces terrains ne sont pas à vendre puisqu'ils appartiennent au gouvernement. Qu'à cela ne tienne : on se débarrasse des colons avant qu'ils arrivent et on leur dérobe l'argent qu'ils ont emporté pour acquérir la terre. Si toutefois ils arrivaient jusqu'à la ville, pas de problème non plus, il suffit de remplacer l'agent territorial par un faux agent territorial. Un couple d'amis de Rocky Lane qui vient justement s'installer dans la région est assassiné. MacCabe se saisit d'une broche sur laquelle est gravé "Emily de Rocky" et la fait retoucher par l'horloger du coin, Nugget Clarke qui voit bien que MacCabe est un escroc. Plus tard, alors que Rocky vient rejoindre ses amis, il assiste à l'attaque d'un chariot de colons qu'il défend. Comme l'un des moyeux du chariot est cassé il se rend en ville en compagnie de Trem, un jeune marié accompagné de sa femme et de son père, un marshall. En ville il reconnait MacCabe et s'arrange pour que Rocky aille acheter un lopin de terre à sa place. Rocky ne le retrouvant pas retourne au chariot mais est agressé violemment et l'acte de propriété lui est dérobé ...
 Ah là là, encore une histoire qui est bien construite. Incroyable, je vais connaitre tous les moyens d'escroquer de braves gens à ce rythme là ! En 60 minutes chrono, tout y est concentré et parfaitement orchestré. 
On a eu des méchants tenanciers de bar, un barbier et un sellier malhonnêtes, là c'est l'escroc de grande envergure : chapeau bas aux scénaristes pleins de ressources de Republic !
Black Jack défend son bipède favori de belle façon. Un bien brave animal !
Un marquage de notre fan Lou...

dimanche 22 avril 2012

Son of the Renegade - Reg Browne - 1953

Ecrit, produit et joué par Johnny Carpenter
env 60 minutes
Johnny Carpenter/ Red River Johnny  
Lori Irving / Lori Masters
Joan McKellen/ Dusty
Valley Keene / Valley
Jack Ingram / Three Fingers Jack
Vern Teters / Sheriff Bat Masters
Bill Coontz / Coontz
Ted Smile / Cherokee
Bill Chaney /Billy
Roy Canada / Canada
Un homme revient dans le pays de sa jeunesse pour récupérer le ranch de son père, devenu un hors-la-loi après avoir abattu un homme en légitime défense. De nombreux outlaws viennent grossir les rangs de la bande qui  pille, tue et saccage sans que rien ni personne ne puisse l'arrêter. Le glas sonnera lorsque le gang sera infiltré par des hommes de loi.
Red River Johnny reviendra avec ses amis au ranch de sa jeunesse et tentera de le récupérer mais la réputation de son père lui met des bâtons dans les roues, ainsi que Billy qui souhaite mettre la main sur le ranch et le shérif Bat Masters, l'homme responsable de la conversion de son père...
Un film qui se démarque par ses excès et surtout qui parait inhabituel par sa trame. Au moment où je tente de décrire ce film je me demande bien pourquoi je m'attache à une tâche pareille. En gros on débute le film en nous montrant des images du passé mettant en scène la génération des pères, puis on passe au présent avec leurs enfants, filles ou garçons. Bien sûr on nous montre que la médiocrité ou la lâcheté se perpétuent de génération en génération, ce qui est franchement naïf et simpliste.
On sent les années 50 ou plutôt les années 60 qui approchent. Pourquoi ? en particulier parce que les femmes y ont une place plus importante que ce que l'on voit habituellement dans les années qui précèdent dans ce type de films. Dans celui-ci il y a de nombreuses femmes, l'aguicheuse envoyée par le méchant Billy pour tenter de renverser Red, la gentille dans l'ombre de genre indienne, la fille du shérif, et d'autres. Inusuel parce que les femmes prennent une bonne place dans le film et aussi parce qu'elles savent toutes monter à cheval (l'une d'elle se permet même le luxe de sauter à califourchon sur la croupe de sa monture par l'arrière, comme s'y risquent Tom Tyler ou Allan Lane). D'ailleurs puisqu'on parle de cheval, la plupart des personnes jouant dans ce film m'ont paru de bons cavaliers. Les chevaux galopent sans que le film soit accéléré et c'est un plaisir de les regarder dans ces conditions.
Bien sûr, ce n'est pas un bon film, l'intrigue est assez simpliste, ça pétarade dans tous les sens tout au long des 60 minutes. En fait cela ressemble assez à des gangs de motards qui n'auraient pas de moto et se seraient retrouvés à cheval dans une lutte sans merci visant à prendre le territoire de l'autre. 
L'équipée sauvage ou The Wild One sort la même année : vous allez rire, mais il y a des points communs entre les deux films sauf que dans the Son of the Renegade on sent que les moyens font cruellement défaut sans compter que Johnny Carpenter n'a pas exactement la même dégaine que Marlon Brando. Dans un showdown très théâtral les deux bandes, gentils contre méchants, une dizaine d'hommes de chaque côté (on ne se prend pas la tête au moins c'est simple)  se font face et avancent les uns vers les autres en se tirant dessus pendant que les victimes s'effondrent comme des mouches.
Pourtant il y a quelques points positifs dans ce film qui est fortement démoli dans IMDB par un spectateur qui donne un zéro : dans un sens je peux comprendre son point de vue, c'est assez enfantin mais le héros se montre touchant au moins une fois : lorsqu'il prend une femme qui se meurt dans ses bras et qu'il fait une prière qui m'a juste étonnée par sa simplicité, son naturel et sa justesse. Étonnant.
Vous allez dire que je parle beaucoup de femmes, mais force est de constater que non seulement elles sont nombreuses mais elles prennent une part active. La mère de Red abat un homme pour sauver son mari, elles sont toutes habillées comme des hommes et portent des armes. 
On peut voir ce film facilement sur le net, ce n'est pas la peine de l'acheter si vous souhaitez par curiosité vous faire votre propre opinion.  Je serais très heureuse d'entendre un autre son de cloche pour ma part, alors n'hésitez pas à faire part de vos remarques ...

samedi 21 avril 2012

Zorro’s Fighting Legions / Zorro et ses legionnaires - William Witney /John English -1939

      ♣ Un sérial formé par le duo ‘WITNEY-ENGLISH' et quand à lui une formidable réussite.
Le sérial se déroule en 1824, durant la reconstruction du Mexique après la guerre de l’indépendance contre l’Espagne.
Don Diego prend la direction de la lutte sous le costume noir de Zorro, à la tête d’une légion de cavaliers dévoués à la cause de la république.
Le tournage se déroule pendant 1 mois pour une somme de 150.000 dollars, sortit en Décembre 1939 sous le label Republic.
Il restera l’un des plus existants entre explosions et déflagrations, monte-charge se précipitant à toute allure sur Zorro.
Coincé au fond d’une mine ou chariot précipité du haut d’une falaise……
Une mention spéciale pour YAKIMA CANUTT qui double REED HADLEY sous le masque de Zorro.
Il exécute sa cascade la plus célèbre, saute sur un étalage, se laisse glisser au sol entres les pattes des chevaux, rétrograde jusqu'à l’arrière de la stagecoach pour s’en saisir et se hisser sur le toit. (Une séquence anthologique)

      ♣ ZORRO’S FIGHTING LEGIONS reste un des chef-œuvres du Cliffhangers et REED HADLEY restera un des meilleurs Zorro de l’écran.
Un sérial à avoir bénéficié d’une parution en France sous le titre de ZORRO ET SES LEGIONNAIRES en 2 épisodes ‘Le Dieu de l’or’  91 minutes et ‘Face à face’ 98 minutes  et une version condensée de 95 minutes sorties en 1949.

Sur l’écran nous avons :
Reed Hadley / Don Diego Vega / Zorro
Sheila Darcy / Volita
William Corson / Ramon
Leander De Cordova / Governor Felipe
Edmund Cobb / Manuel Gonzalez
John Merton / Commandante Manuel
C. Montague Shaw / Chief Justice Pablo
Budd Buster / Juan
Carleton Young / Benito Juarez
Guy D'Ennery / Don Francisco  

vendredi 20 avril 2012

Riders of the Purple Sage-Hamilton McFadden-1931



George O'Brien, 
Margaret Churchill, 
Noah Beery, 
James Todd, 
Yvonne Pelletier, 
Frank McGlynn Jr,

58 minutes

d'après un roman de Zane Grey
La suite : The Rainbow Trail 1932

Au sud des États-Unis, dans un ranch tenu par Jane Whitersteen (Churchill) une femme qui hait la violence et les armes car son père, fondateur d'une ligue de justiciers, a péri par les armes quelques années auparavant.
Un homme, Vern Venters (Todd) est brutalement corrigé par une bande appartenant à cette même ligue menée par Adam (McGlynn Jr) un homme brutal qui veut mettre la main sur le ranch en épousant Jane. 
Un étranger vêtu de noir, connu pour être un redoutable hors-la-loi nommé Lassiter (O'Brien) survient et les interrompt.  Libéré, Vern lui explique que ces hommes dirigés par le juge Dyer (Beery) chassent tous les ranchers de la région pour se créer un empire. Malgré cela et bien que soulagée par l'arrivée du hors-la-loi, Jane refuse toujours de prendre les armes. Elle  offre le couvert à Lassiter qui lui demande si elle a entendu parlé d'une certaine femme qui s'avère être sa sœur et qui se trouve avoir été recueillie par les Whitersteen. Désormais morte et enterrée au ranch, Lassiter demande ce qu'est advenu de son bébé et apprend qu'il a été enlevé.
Après s'être recueilli sur la tombe, Lassiter passe la nuit en compagnie de Vern dans les montagnes où ils surprennent une bande de cavaliers dont l'un est masqué. Vern explique qu'à chaque fois la même opération se répète lorsqu'un ranch est dans le collimateur de ces bandits. En effet le lendemain matin une partie des vaches rousses du ranch Whitersteen sont lancées en direction d'un ravin. Lassiter n'écoutant que son courage remonte le troupeau au grand galop et met à terre l'une des vaches de tête, le seul moyen de faire changer de trajectoire aux animaux paniqués.
Bien que certains de ses hommes soient tués sans pitié, Jane n'en démord toujours pas et garde intacte son aversion pour les armes. Plus tard Lassiter et Vern découvrent une entrée secrète menant à une cachette où les bêtes volées sont menées. Il s'agit du repaire d'Oldring qui justement fait ses adieux à une jeune fille qu'il masque à son départ. Lassiter et Vern tirent sur le cavalier masqué et découvrent la jeune fille. Vern indique un endroit pour la soigner hors d'atteinte des bandits dans un site indien imprenable dans les rochers. Lassiter parti chercher des vivres et des médicaments est blessé par les bandits embusqués. Arrivé au ranch il surprend Adam qui tente de s'imposer de force à Jane et qu'il fait fuir avant de s'effondrer à terre. Adam revient alors l'achever mais devant le regard déterminé de Jane qui s'est saisi du revolver de Lassiter rebrousse son chemin.
A nouveau sur pieds, Lassiter rejoint Vern et la jeune fille qui se fait appeler Bess mais qui ignore tout de son identité. Vern et elle sont devenus très liés et projettent de se marier. Lassiter devine son identité mais cherche à obtenir une preuve en se rendant dans le repaire d'Oldring qu'il connait bien car ils ont tout deux quittés le Texas où ils vivaient sous une autre identité. En revenant au ranch et alors qu'il allait renoncer à porter une arme pour plaire à Jane, Lassiter apprend que la petite Fay, la petite fille adoptée par les Whitersteen a été enlevée par décret du juge Dyer. Ni une ni deux il enfourche son cheval et récupère la petite fille en abattant le juge en plein tribunal ....
Un excellent western qui possède tous les ingrédients nécessaires pour plaire : de l'action, de la romance et des personnages ayant une certaine profondeur grâce à quelques gros plans bien placés. Le ranch est plaisant grâce à son style hispanique et  les paysages magnifiques, surtout la région montagneuse avec les cascades et les rivières. On reste suspendu à l'action durant les 58 minutes que dure ce film.
Jane a donné des noms à chacun de ses chevaux, Night, Wrangler etc, et cela est plutôt rare dans un western (sauf bien sûr les chevaux connus, comme Silver ou Trigger par exemple). Cela m'a frappé car cela rajoute une dimension supplémentaire au personnage de Jane, comme si le fait de nommer ses chevaux élevait sa conscience d'une certaine manière. On la voit s'occuper de la petite Fay très maternellement, de même Lassiter qui se montre paternel avec la petite fille, ce qui rajoute encore une dimension humaine à ces deux protagonistes.
Un des attraits de ce film réside dans le fait qu'il s'agit de la rencontre entre deux personnes convaincues chacune du bien fondé de leurs actes. Jane pense pouvoir résister sans user de la force et Lassiter sait qu'il n'en est rien. Chacun des protagonistes va faire en sorte de convaincre l'autre, mais les événements les rattrapent. Qui va gagner à votre avis ?
George O'Brien est très séduisant dans ce film et Marguerite Churchill est une jeune femme pleine de charme qui se montre avec un caractère affirmé. Noah Beery est un spécialiste tout indiqué lorsqu'il s'agit d'incarner une fripouille sûre d'elle et sans foi ni loi. Frank MacGlynn Jr joue dans le registre des méchants cruels et lâches qui s'attaquent sans pitié à plus faibles qu'eux. James Todd et Yvonne Pelletier incarnent un peu l'innocence en marge du film.
La seule question que je me pose et qui ne nuit pas à l'attrait du film c'est pourquoi Lassiter a-t-il attendu si longtemps pour rechercher sa sœur ? Quelque chose m'échappe peut-être ...

Marguerite Churchill et George O'Brien se marieront peu après leur rencontre sur le tournage de ce film. Leur union durera de 1933 à 1948.
MARGUERITE  - GEORGE

jeudi 19 avril 2012

Stars over Arizona – Robert N. Bradbury -1937


Se présente comme un excellent Western B où nous retrouvons le tandem Robert N. Bradbury et Jack Randall. Hélas, la copie dont nous disposons atteint seulement 37 minutes alors que la durée originale est de 62 minutes. Le générique a même été reconstitué. Tous ces Westerns B ont rarement été entretenus et bien peu sont visibles dans l’état que  les spectateurs pouvaient les voir en salle. Il faut se contenter de ce que nous avons.
Quoiqu’il en soit, les 37 minutes de Star over Arizona sont suffisantes pour nous permettre d’affirmer qu’il s’agit d’un film majeur dans la filmographie de Jack Randall et de Robert N. Bradbury qui se montre assez violent dans sa réalisation pour cette époque.
D’après Imdb, l’histoire aurait été écrite par Ernie Adams, mais au générique, seul Robert Tansey apparait. Celle-ci se montre très intéressante et sera reprise de nombreuses fois au cinéma.
Elle raconte l’histoire d’un marshal nommé Jack Dawson (Jack Randall) qui reçoit l’ordre du gouverneur en personne (Lloyd Ingraham) de nettoyer une ville infestée de hors-la loi.  La mission semble réalisable à l’homme de la loi à condition que le gouverneur lui procure quatre prisonniers enfermés derrière les barreaux d’un pénitencier.
Bien qu’embarrassé, le gouverneur accepte et Jack part avec son copain Smokey (Horace Murphy) pour une dangereuse aventure où le six gun va être le roi.  En arrivant dans la région où sévit la bande dirigée par Ace Carter (Warner Richmond), Jack et Smokey rencontre une jeune femme et son père qui sont molestés par le dénommé Carter et quelques uns de ses sbires. La première rencontre entre Jack  et Carter se termine avec Carter qui reçoit  un coup de poing en plein face de la part de Jack. SE relevant tout en se tenant la mâchoire, Carter vrille ses yeux dans ceux de Jack en lui promettant  qu’il  n’oubliera pas de si tôt son geste. 
En effet, ce dernier attend Jack en ville pour lui préparer une réception à sa façon. Il parvient à faire accuser Jack et Smokey d’avoir volé la banque et détient pour preuve une liasse de billets qu’il a glissée  dans la veste de Jack à son insu. Rapidement, les deux hommes sont enfermés en prison puis se retrouvent devant la juge et les citadins.L’affaire tourne mal pour les deux accusés lorsque soudain, quatre hommes surgissent, le Colt à la main, menaçant toute l’assistance (superbe scène). Ce sont les quatre malfrats libérés sur parole par le gouverneur. Ils viennent à la rescousse de Jack et de son acolyte. Parmi eux, nous identifions Jimmy the Weasel (Ernie Adams), gredin de première classe qui ne finira pas le film car il agissait en fait pour le bénéfice de Carter
 Le déroulement final se déroule dans un Showdown terrible dans lequel Jack et ses aides affrontent la bande Carter en pleine rue puis dans le saloon.  Vous remarquerez dans la scène de la  fusillade, une succession de plans présentant plusieurs bandits fauchés par les balles, dans des situations totalement différentes, donnant ainsi une sensation de violence. De même, les citadins prennent part à ce règlement de compte, comme un Chinois par exemple.  Les hommes de Jack tirent tels des démons. Parmi eux, génial, figure Hashknife Holdin (Hal Price) faisant feu avec un colt dans chaque main. Il y aussi le Mexicain, sorte de gredin peu recommandable répondant au nom de Chuckawalla Joe (Charles Romas) qui se trouve du côté de la loi et qui ne fait pas de cadeaux aux badmen de Carter. Effectivement, il fallait des types comme ca pour rétablir l’ordre. Jack Dawson avait bien raison…



Ce petit chef d’œuvre du Western B fera l’objet d’un remake en 1943 sous le titre de Blazing Guns avec Ken Maynard réalisé par l’auteur de cette histoire Robert Emett Tansey. Il s’agit d’un film de la série des Trail Blazers, mais qui, hélas, n’atteindra pas le niveau de cette première version. 
 
Le générique
Jack Randall ... Jack Dawson 
Kathleen Eliot ... Jane Manning
Horace Murphy ... Smokey
Warner Richmond ... Ace Carter
Tom Herbert ... Doc
Chick Hannan ... Yucca Bill Thompson
Hal Price ... Hashknife Holdin
Ernie Adams ... Jimmy the Weasel
Charles Romas ... Chcukawalla Joe
Jack Rockwell ... Rancher
Confortablement dans la stagecoach Didier.....

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