May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 25 juillet 2012

Thunderbolt's Tracks - J.P. McGowan - 1927

Né le 25 Juillet 1896 dans l'Etat du Michigan
 Jack Perrin, Pauline Curley,

environ 55 minutes
Après la première guerre mondiale, deux US marines en permission se rendent à l'Ouest à cheval. Le sergent Donovan (Perrin) encourage le caporal Flannagan (Tenbrook) qui semble avoir bien de la peine à rester en selle sans souffrir !
Arrivés dans une petite ville, ils se rendent dans un restaurant. Justement Buck Moulton (Laidlaw) et trois de ses hommes terrorisent les tenanciers après avoir chassé les clients sans ménagement. Alice (Curley) Speedy (Royce), Red (Barton) et Pop Hayden (Henderson) n'osent bouger sous la menace de ces quatre hommes qui font la loi dans la ville. Larry et Biff entrent innocemment et commandent à boire. Bien sûr Moulton fait le fanfaron mais Larry lui envoie un magistral coup de poing qui fait fuir les bandits. Biff et Larry font la connaissance de la famille Hayden qu'ils venaient justement retrouver car ils étaient amis avec Jimmy, le fils Hayden décédé durant la guerre. Ils rapportent même quelques uns de ses effets. Les Hayden expliquent qu'ils avaient un ranch mais que Moulton les empêche d'accéder à l'eau. Aussitôt Larry et Biff décident de rester pour prêter main forte à la famille Hayden qui est bien démunie face à ces malfrats ..

Un film qui mélange les genres de manière assez étonnante. Prenez deux marines en uniforme, mettez-les à cheval, plantez un décors de l'Ouest, parsemez de jolies filles, ajouter de belles bagarres et des combats de boxe, saupoudrez de quelques bombes lacrymogènes et de masques à gaz et mélangez le tout ... vous obtiendrez un film étrange mais qui passera comme une lettre à la poste. Passé la surprise de découvrir les deux héros en uniformes de la marine, on passe un bon moment quand même grâce aux surprises qui jalonnent le film : en effet Biff qui passe son temps à jouer à l'andouille est capable de creuser une tranchée en quelques minutes à l'aide d'un casque ! Un combat de boxe magistral (qui permet de constater de Jack Perrin est en pleine forme !) clot le film en beauté. Bref, ce n'est pas intellectuel mais ça se laisse voir.

Jack Perrin n'a pas le physique du héros traditionnel mais semble d'une gentillesse confondante. Il caresse avec une immense douceur un chat ou son magnifique cheval Starlight et se montre très souriant quoi qu'il arrive.
Il est né le 25 juillet 1896, c'est donc son anniversaire aujourd'hui. Ce petit topo est à sa manière un petit clin d’œil en sa direction, où qu'il soit.

Billy Lamar alias Buzz Barton tourne ici dans l'un de ses tout premiers rôles. Pauline Curley et Ruth Royce sont charmantes.
Outre le magnifique Starlight the Horse, nous trouvons aussi Rex the Dog, un beau chien très intelligent.

mardi 24 juillet 2012

Revolt at Fort Laramie / Révolte à Fort Laramie -Lesley Selander-1957

  Après avoir réalisé deux Westerns – The Broken Star et Quincannon -  pour le compte de la maison de production Bel Air dont Howard Koch est le producteur, notre ami de la série B Lesley Selander revient avec Revolt at Fort Laramie. Hélas, les auteurs de talent des deux films précédents – Clifton Adams et Will Cook - sont remplacés ici par Robert C. Denis spécialiste des séries télévisées. Pourquoi Koch a-t-il payé ce type pour écrire ce film pompé de Virginia City et d’autres Westerns consacrés à la cavalerie américaine ?
  Le Major Dradner  commande le Fort Laramie lorsque la prise du fort Sumter déclenche la guerre de Sécession. D’origine de Virginie, il se sent attirer pour les forces confédérées comme un quart des soldats du fort qui sont sous ses ordres.

Mais cet homme d’honneur ne peut trahir l’Union qui lui a fait  confiance. Une forte dissension émane dans le fortin. A tel point, que les sudistes décident de partir pour rejoindre le Texas.

Bientôt le Major attribue le rôle de commandant du fort au Captain Tenslip  qui doit se marier d’ici peu avec  sa fille.

En conséquence, les forces de fort Laramie se retrouvent insuffisantes pour faire face aux Sioux qui se montrent hostiles tant aux soldats du fortin qu’aux sudistes qui doivent traverser le territoire de Red Cloud.
  Lesley Selander, malgré quelques bons affrontements entre cavaliers de l’Union et Indiens, se montre guère à l’aise dans ce Western ou tout le monde st gentil et méchant à la fois. L’auteur n’a pas su trancher. Gregg Palmer, tout comme Tony Martin dans Quincannon est un acteur qui détient le premier rôle mais qui manque de consistance.

Quant à John Dehner, il n’a jamais été aussi mauvais. Durant les attaques des Sioux qui s’en prennent aux soldats abrités derrière leurs caravanes il tire sur ses assaillants en présentant une cible de choix. Son comportement est tellement énorme que l’on a du mal à comprendre pourquoi Selander ne lui a pas demandé de se planquer. Hormis ce détail, John Dehner ne s’est jamais montré aussi mauvais acteur.
 D’une façon générale, ce Western se noie dans le conventionnel et Lesley Selander s’est contenté de réaliser ce film sans y croire une seule minute. Du moins est-ce ce que j’ai ressenti.
 Au générique :


John Dehner / Maj. Seth Bradner

Gregg Palmer / Capt. James 'Jamie' Tenslip

Frances Helm / Melissa Bradner

Don Gordon / Jean Salignac

Robert Keys / Sgt. Darrach

William 'Bill' Phillips / Serrell

Cain Mason / Ezra

Robert Knapp / Lt. Chick Waller

Eddie Little Sky / Red Cloud

Harry Dean Stanton / Rinty 






lundi 23 juillet 2012

The Mysterious Desperado - Lesley Selander - 1949

Tim Holt, Richard Martin, Edward Norris, Movita, Frank Wilcox, Robert Livingston, William Tannen

61 minutes


Chito reçoit une lettre de San Domingo, California. Un de ses oncles vient de mourir et il doit se présenter en ville pour prendre possession d'un ranch. Il s'étonne quand même d'être nommé seul héritier et se demande ce que son cousin Ramon est devenu.
A sa demande, Tim l'accompagne. Arrivés en ville les deux hommes se rendent au bureau d'Elias Stevens où ils sont reçu par Whitaker, son employé. Au saloon où ils déjeunent ils sont attaqués par deux hommes qui comptent bien se débarrasser des deux hommes. Après un violent combat, Tim et Chito se rendent dans le ranch qui semble hanté. Les portes sont fermés et des bruits se font entendre. 
A l'intérieur ils découvrent Ramon, le cousin de Chito qui s'y cache car il est faussement accusé du meurtre de son père. Durant la nuit une mystérieuse jeune femme apporte des victuailles ...
Edward Norris à gauche, Tim Holt
Frank Wilcox compose un méchant qu'on prend forcément au sérieux, ses hommes de main joués par les excellents Robert Livingston et William Tannen font ce qu'ils peuvent mais ont bien de la peine à contrer Chito et Tim. Le scénario nous emmène tout d'abord dans une jolie hacienda, de belles courses poursuites et de nombreux coups de feu plus tard on se retrouve dans l'antre sacré d'une petite mission où des moins sympathiques s'occupent de calmer les esprits.
Movita, E. Norris, William Tannen, T. Holt, R. Martin
Encore un western sympathique mettant en scène les sympathiques Tim Holt et Richard Martin dans le Rôle de Chito Jose Gonzalez Bustamante Rafferty qui se montre toujours aussi maladroit et amusant. L'action est constante, les paysages rocheux superbes et le scénario sympathique. Le genre de film qui fait plaisir lorsqu'on cherche à passer un bon moment sans se prendre la tête et sans s'ennuyer.

dimanche 22 juillet 2012

Duel in the Sun / Duel au soleil -King Vidor-1946

King était un passionné du cinéma depuis sa tendre enfance.
Il quitta très tôt l’école pour devenir projectionniste, à peine 20 ans et s’installe avec sa jeune femme à Hollywood.
Il débute comme réalisateur en 1930 et son premier western sera Billy The Kid, il ne fera que 6 westerns dans sa carrière et celui-ci est son 4eme.
 Duel au soleil, un  western flamboyant avec des scènes d’anthologie comme la fin où les 2 amants s’entretuent et le début dans l’immense saloon où danse la femme de Scott Chavez ainsi qu’une BO superbe de Dimitri Tiomkin et pour finir il y aura un tournage mouvementé  entre catastrophes, successions et  renvois de réalisateurs pas moins de 6.
L’histoire est vieille comme le monde, nous sommes dans un village à la frontière Mexicaine où dans un saloon une métisse indienne danse est aguiche les hommes pendant que Scott son mari joue au poker.
Sous les yeux de sa fille Pearl, Mme Chavez sort du saloon dans les bras de son amant,
son mari Scott se sentant bafoué  à bout de nerfs va tuer sa femme et son amant et il sera arrêté et condamné à la pendaison.
 Dans sa prison Scott pour assurer un avenir convenable à sa fille Pearl va écrire à sa cousine Laura Belle femme du sénateur pour la prendre en charge.
Pearl La belle métisse part vivre au Texas dans sa nouvelle famille accueillie par Laura et son fils ainé Jesse, avocat.
Mais bientôt Pearl va se heurter à l’hostilité du sénateur en fauteuil roulant Jackson et du fils cadet Lewt un rebelle sans scrupule.
Presque aussitôt la tension familiale va monter par la présence de Pearl qui va se retrouver déchirée entre le bon et le mauvais fils…..
Un générique aux acteurs superbes
Jennifer Jones / Pearl Chavez
Joseph Cotten / Jesse McCanles
Gregory Peck / Lewton 'Lewt' McCanles
Lionel Barrymore / Sen. Jackson McCanles
Herbert Marshall / Scott Chavez
Lillian Gish / Laura Belle McCanles
Walter Huston / The Sinkiller
Charles Bickford / Sam Pierce
Harry Carey / Lem Smoot 
Tilly Losch / Mrs. Chavez




samedi 21 juillet 2012

The Lone bandit - J. P. McGowan -1935

Lane Chandler
Récemment, nous avions évoqué The Way of the West produit par l’Empire Pictures Corporation en 1934 ; western réalisé  par Robert Tansey avec Wally Wales dans le rôle principal. Quelques mois plus tard, au début de l’année 1935, cette firme  produit consécutivement deux westerns  avec également Wally Wales et Lane Chandler : The Lone Bandit puis Town Tamer. Ce dernier a été évoqué par Jicarilla dans ce blog.
The Lone Bandit n’est guère plus intéressant, mais le duo Lane Chandler – Wally Wales fonctionne à plein rendement. Dommage que le scénario soit grotesque et qu’il y ait des fautes de scripts énormes. A un moment, Lane Chandler perd son 45 dans une bagarre dans un saloon puis court à la poursuite du Lone Bandit. Il le rattrape, se bat avec ce dernier  puis Lane le menace de son arme ! Deux scènes plus tard, il se retrouve dans une cabane pour arrêter the Lone Bandit, mais son holster est vide !
Le manque de sérieux, la rapidité du tournage entrainent des négligences qui font sombrer le film dans la catégorie Z en moins de dix minutes, alors que le début s’avérait intéressant et pour une fois assez bien filmé. Ce qui est bien étonnant de la part de John P. McGowan. Nous relevons quelques plans bien venus lors d’une bagarre à poings nus dans le saloon.
L’affrontement est filmé en contre-plongée, au ras du plancher, donnant ainsi une force terrible à la scène. De même, la poursuite entre Lane Chandler et le Lone Bandit filmée au téléobjectif procure une sensation de vitesse et une originalité pour l’époque à ce genre de scène répétitive.
Wally Wales interprète le Sheriff qui arrête Lane Chandler, pensant qu’il est le Lone Bandit qui sévit dans la région en braquant diligences, banques, etc. Il s’est laissé pousser une barbe de trois jours et porte des moustaches à la Buffalo Bill ; détails qui lui donnent une sacré gueule que l’on aurait aimée voir dans un Western A.
Lane Chandler, une fois de plus, doit se contenter de ce rôle de malchanceux pris pour le bandit alors que son talent, tout comme celui de Wally, aurait du servir une toute autre production que celle de l’Empire Pictures Corporation.

Au générique nous avons:
Lane Chandler / Lane Cartwright
Doris Brook / Bess Mitchell
Hal Taliaferro-Wally Wales / Sheriff Jim Mace
Slim Whitaker / Buck Rawlins
Ray Gallagher / Bob Mitchell
Ben Corbett / Benny
Wally Wales

vendredi 20 juillet 2012

Masked Raiders - Lesley Selander - 1949

Tim Holt, Richard Martin, Marjorie Lord, Harry Woods, Frank Wilcox, Gary Gray, Clayton Moore, Tom Tyler,

60 minutes

Bien qu'ils venaient de partir en vacances, le chef des Rangers envoie Tim (Holt) et Chito (Martin) enquêter à Wilcox au Texas. Un mystérieux bandit masqué surnommé le Diablo Kid et sa bande dérobent les convois d'argent provenant de la banque locale. Non loin de la ville, Tim et Chto qui se font passer pour des hommes à la recherche de travail, sont arrêtés par des hommes qui les emmènent au ranch Trevett sous la menace de leurs revolvers. Là ils apprennent par une charmante jeune femme, Gale (Lord), que la population est tendue suite à ces vols répétés. Gale leur offre à manger et leur conseille de se rendre plus à l'Ouest s'ils souhaitent trouver du travail.
Bien sûr Tim et Chito se rendent à Wilcox où le shérif leur retire leurs armes car c'est le règlement en ville. La bande de Diablo débarque justement, attaque la banque et les bandits sont sur le point de s'enfuir. Diablo est surpris par Tim qui s'est faufilé derrière lui pour l'arrêter mais une balle l'atteint et Diablo parvient à s'enfuir avec l'un de ses hommes venu à sa rescousse.

Tim est emmené chez le docteur pour être soigné ...
Un super scénario  très soigné, de l'action non stop originale, des chevaux et des paysages magnifiques. Tim et Chito forment une paire de lascars sympathiques, grâce à Chito qui comprend souvent tare pour barre et Tim Holt tout à fait convaincant en ranger solide. Un western bien construit très plaisant.
Tom Tyler et Clayton Moore jouent deux des cousins Trevett, On se rend compte que la maladie a déjà bien atteint Tom Tyler mais on se réjouit de le voir dans un rôle assez important à cette époque !
Le cheval palomino de Tim Holt s'appelle Lightning !

jeudi 19 juillet 2012

The Way of the West – Robert E. Tansey -1934




Depuis 1925, Wally Wales était un grand Westerner de l’écran du muet. IL avait tourné sous la direction de Richard Thorpe, lequel avait tourné un excellent film avec lui : Desert of the Lost. Hélas, l’avènement du parlant compromet la carrière de Wally qui commet des erreurs de contrats avec différentes maisons de production comme la Big 4 avec laquelle il tourne 9 Westerns dont le meilleur est Riders of the Cactus.
Il prête ses talents à  l’Imperial, la Steiner Reliable, la Willis Kent, et l’Empire dont nous allons vous présenter Way of the West pour ne citer que les principales.

Mais Wally Wales qui demeure un acteur émérite bien qu’il soit relégué à de médiocres Westerns B joue aux côtés de   cowboys illustres tels que Ken Maynard, Tom Tyler et Tim McCoy, qui travaillent pour des firmes beaucoup plus valorisantes. Nous citerons la Columbia et  l’Universal. Durant ces sept années, Wally parviendra même à trouver le temps pour jouer dans plus d’une dizaine de serials… Mais c’est à partir de 1937, qu’il va trouver une nouvelle carrière qui va le conduire jusqu’au début des fifties sous le nom d’Al Taliaferro. Richard Dix qui avait remarqué ses talents demandera sa présence pour tourner dans ses Westerns. N’est ce pas Hop ?
En 1934, Al signe un contrat avec une firme répondant au nom d’Empire Pictures Corporation qui débute avec un premier western. En réalité, ce  n’est autre qu’une commande de la Superior Pictures, spécialisée en Westerns B. C’est Robert Emmett Tansey qui est désigné pour tourner ce film : The Way of the West.
Cette compagnie allait fermer ses portes par manque de financement en 1935. Avant cela, elle allait produire deux autres Westerns : The Lone Bandit  et Outlaw Tamer (deux Westerns avec Lane Chandler) qu’elle allait remonter plus tard sous le titre de The Phantom Rider !
Inutile de vous dire que l’équipe de The Way of the West ne disposait que de peu d’argent pour réaliser ce film qui, au départ, avait un scénario manquant d’inspiration. Nous sommes projetés dans l’univers des Cattlemen opposés aux Sheepmen avec un drame cornélien en prime dont on se fiche éperdument. Il y a bien le petit Bobby Nelson pour nous apporter un peu de fraicheur, mais ce n’est guère suffisant.
 Wally Wales nous démontre ses talents d’acteurs et nous restons étonnés de le voir réduit dans un film aussi médiocre. Robert Tansey que nous connaissons n’a jamais guère brillé dans ses réalisations, mais dans celle-ci on se demande s’il sait filmer. 
William Desmond interprète le méchant Cattleman, rôle qui ne lui convient pas du tout. Il est secondé par deux badmen qui sonnent juste : Art Mix et un autre moins connu du nom de Jim Sheridan.
Vous verrez figurer au générique les Americans Rough Riders que nous cherchons durant toute la durée du long-métrage… Il n’y a qu’un seul groupe de cavaliers, c’est le Sheriff et la posse qui arrivent  à la fin pour secourir Wally. Pauvre Tansey, il avait de sacré combines pour essayer de récupérer du pognon !
Au générique:
Hal Taliaferro-Wally Wales/Wally Gordon
Bobby Nelson /Bobby Parker 
Myrla Bratton /'Firey'
Fred Parker /'Dad'
James Sheridan /'Skipy' 
William Desmond / 'Cash' Horton 
Art Mix /Tim
Bill Patton /Buck  




mercredi 18 juillet 2012

Zorro rides again - William Witney/John English-1937

Zorro rides again restera à tout jamais le plus célèbre et l’une des plus belles réussites du serial.
1937 la firme Republic et le producteur Herbert Yates vont faire appel pour renouveler leur équipe au jeune réalisateur canadien John W. English et à  un ancien monteur William Whitney qui vont former leur première coréalisation et par la suite  le tandem le plus célèbre des serials.
English va être chargé des dialogues et des scènes intérieures, tandis que le jeune Witney va être exaucé de ses rêves, faire du camion travelling dans les décors naturels et   s’occuper des bagarres, des chevauchées et des actions.  
Le tournage prendra 25 jours du 8 septembre au 5 octobre et sera tourné dans les environs de Red Rock Canyon et du Ranch Iverson.
Notre redresseur de tort tout comme son illustre ancêtre va endosser son fameux costume, masque, cape et fouet pour régler le compte aux vilains.
Zorro Rides Again est un western contemporain.
L’action se situe en 1937 et on peut voir Zorro s’attaquer à des camions, avions de chasses et  même escalader  les gratte-ciels de New York.
Le succès de ce serial se fera principalement grâce aux cascades impressionnantes réglées aux cordeaux et exécutées par Yakima Canutt qui fera aussi toutes les scènes où Zorro est masqué et John Carroll se contentera de rares scènes démasquées.
Tout comme les cliffhangers, des morceaux d’anthologies, chapitre où la jambe prise dans l’aiguillage Zorro voit le train venir sur lui et autre chapitre, Zorro installé sur un wagonnet de mine lancé à toute vitesse……….
L’histoire : Nous sommes en Californie, Don Manuel Vega va faire appel à son neveu James Vega, arrière petit fils de Zorro pour les aider et mettre fin à la suite de sabotages, incendies et de meurtres commis par le magnat Marsden.
Ce dernier  du haut de son gratte-ciel à Manhattan supervise jusqu’aux confins de l’Ouest les activités de son gang de hors la loi avec l’aide de son complice El Lobo.
Ils veulent prendre en charge la ligne du chemin de fer qui va de la Californie à Yucatan, une province du Mexique et spolier au passage les 2 associés de la ligne Joyce et Phillip Andrews.
Il sortira dans les salles Française en 1939 et 1940  sous le titre ‘Le retour de Zorro’ en 2 Ép. 1) Le retour de Zorro 2) La revanche de Zorro.

En DVD en STFR chez Bach film en 2006

La pochette du Laserdisc US en zone1
Au générique nous avons:
John Carroll ... James Vega / Zorro
Helen Christian ... Joyce Andrews
Reed Howes ... Phillip Andrews
Duncan Renaldo ... Renaldo
Noah Beery ... J.A. Marsden
Richard Alexander ...  El Lobo
Nigel De Brulier ... Don Manuel Vega
Bob Kortman ... Henchman Trellinger
Jack Ingram ... Henchman Carter
Edmund Cobb ... Henchman Larkin
Les titres des episodes:
1/Death from the Sky
2/The Fatal Minute
3/Juggernaut
4/Unmasked
5/Sky Pirates
6/The Fatal Shot
7/Burning Embers
8/Plunge of Peril
9/Tunnel of Terror
10/Trapped
11/Right of Way
 12/Retribution

Melody of the Plains - Sam Newfield - 1937

Fred Scott, Al St John, Louise Small, Lew Meehan, Lafe McKee, Slim Whitaker, David Sharpe, Hal Price

55 minutes

De joyeux convoyeurs de bétail touchent au but, le lendemain ils délivrent leurs bêtes. Steve (Scott) chante accompagné par son vieil ami Fuzzy (St John) à la guitare. Steve se rend compte que l'un des membres du groupe, Bud (Sharpe) semble avoir des soucis. En effet, dès la nuit bien entamée, il rejoint une bande d'affreux jojos menée par Cass (Whitaker) et Scarr (Meehan) qui ont l'intention de voler les bêtes ... et d’assassiner les témoins gênants, ce qui n'était pas prévu à la base. Du coup Bud, attachés à ses vieux copains les prévient d'un coup de feu. Steve et les hommes se défendent et Steve tire dans les jambes de Bud qui se fait abattre par Cass furieux de voir son plan déjoué. 
Steve croit avoir tué son ami Bud qui lui laisse cependant un mot lui demandant de lui pardonner. 
Steve et Fuzzy reprennent la route et arrivent dans une petite ville où il surprennent une conversation entre Molly (Small) et Dad Langley (McKee) face à Gorman (Price). Acculés à vendre le ranch car aucun homme ne veut plus travailler pour eux, Dad et Molly résistent du mieux qu'ils peuvent à la pression. Steve se bat contre Gorman et se fait engager comme homme de main au ranch, en compagnie de son vieux compère Fuzzy. Les deux hommes sont invités à partager le repas et découvrent une photo au mur où ils reconnaissent Bud. Ils apprennent qu'il s'agit du fils/frère de la maison ...


Étonnant petit western qui tourne autour de Fred Scott, ancien chanteur d'opéra. Les premières images nous plongent dans un campement, un homme s'approche en chantant et s'installe près du feu. Le cadrage reste distant, les visages des protagonistes ne sont pas visibles. C'en est presque gênant car on aimerait découvrir à qui appartient la voix !
Ensuite l'action s'enchaine et se poursuit un bon bout de temps. Au ranch les deux hommes font la connaissance de l'adorable petit Billy qui traine une contrebasse derrière lui et qui chantera et interprétera un numéro de claquettes tout à fait charmant.
A plusieurs reprises Fred Scott chantera "Albuquerque" aussi avec le petit Billy Lenhart, "A Hideaway in Happy Valley" et "Letting Trouble Roll By"
Les deux vétérans Lew Meehan et Slim Whitaker font une belle paire d'affreux. Fred Scott semble tout à fait à l'aise et Louise Small possède un magnifique sourire. Al St John est très souple ... et le cheval White King magnifique ! Un bon moment sans ennui ...

mardi 17 juillet 2012

Desert of the Lost Men - Harry Keller - 1951


 2 médecins de campagne font leur tournée quand tout à coup des bandits font irruption et le Dr Stevens est abattu malgré l'intervention du Marshall Lane. Le Dr Jim Haynes annonce à la suite de l'assassinat de cet homme très estimé par ses concitoyens vouloir renoncer à construire un hôpital avec la somme récoltée auprès des habitants de la ville. Convaincu par le shérif Skeeter et Rocky, il annonce que la grosse somme est prévue par diligence le lendemain. Bien sûr les bandits, appelés les Lost Man, convoitent la somme. Les opérations sont dirigées par un pseudo honnête ébéniste qui n'hésite pas à faire abattre les gêneurs. Les choses se compliquent lorsque Rocky fait croire qu'il est un bandit et donne l'impression que le Dr Haynes a un passé de meurtrier en faisant imprimer un poster de recherche par le shérif ...
 Bon, je le répète assez, on ne s'ennuie jamais avec Rocky !
L'action est constante, le scénario tient la route, Rocky court, saute, bondit, boxe, tire, se libère, bref, ne se montre pas avare en mouvements tout en utilisant son cerveau : Comme toujours il donne le meilleur de lui-même cela pour notre plus grand plaisir ! Je lui en suis personnellement très reconnaissante...
 Une durée de 54 minutes pour une version en VO ne chercher surtout pas une VF !...
 

Au générique nous trouvons :
Allan Lane / Rocky Lane
Black Jack / Rocky's Horse
Irving Bacon / Sheriff Skeeter Davis
Mary Ellen Kay / Nan Webster
Roy Barcroft / Henchman Link
Ross Elliott / Dr. Jim Haynes
Cliff Clark / Carl Landers
Boyd 'Red' Morgan / Henchman Frank
Leo Cleary / Dr. Stephens
 ♣ Pour l’écriture nous trouvons la belle Lou :

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