May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Walter James. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Walter James. Afficher tous les articles

lundi 25 décembre 2017

Hell’s Heroes / Far West - William Wyler - 1930

William Wyler va réussir son pari en réalisant la troisième adaptation de ‘Three Godfathers’ d’après une histoire de Peter B. Kyne parut en 1912 dansThe Saturday Evening Post’. 
Un choix astucieux aussi chez les acteurs, 2 méchants de l’écran et un oldtimer Raymond Hatton.  
Cela reste mon avis: Une version largement supérieure à toutes les autres y compris celle de John Ford avec John Wayne et de surcroit en couleur. 
1916: The Three Godfathers la première version avec Harry Carey d’Edward LeSaint.
1919: Marked Men de John Ford avec Harry Carey encore
1921: Action  de John Ford avec Hoot Gibson
1926: Three Bad Men de John Ford avec George O'Brien
1930: Hell's Heroes de William Wyler avec Charles Bickford est la première version parlante.
1936: Three Godfathers de Richard Boleslawski avec Chester Morris
1948: 3 Godfathers de John Ford avec qui vous savez
1974: The Godchild avec Jack Palance (TV)
Dans un désert aride et désolé trois cavaliers avancent péniblement, l’un deux 'Barbwire' Tom Gibbons  joue à l’harmonica ‘Oh Susannah’ et au loin ils aperçoivent une potence  indiquant  la bourgade de New Jerusalem à 3 Miles et dessous ‘A Bad Town for Bad Men’.
  Wild Bill Kearney s’inquiète  pour son complice Bob Sangster qui s’est peut être fait repérer par le Sheriff car nos 3 hors la loi sont en route pour piller la banque de New Jerusalem.
Pendant ce temps Bob Sangster attend ses 3 compagnons et tue le temps avec sa petite amourette la danseuse Carmelita ce qui va entrainer la jalousie du Sheriff.
  A quinze heures tapantes arrivent ses 3 partenaires qui vont se rendre à la banque et Bob va menacer le caissier pour se faire remettre l’or mais dans un affrontement il va être tué.
Lors de leur fuite José sera mortellement touché et laissé sur place tandis que Bob Sangster, Wild Bill Kearney  et 'Barbwire' qui est blessé à l’épaule vont  réussir  grâce à une tornade de sable à échapper au Sheriff et à son Posse.
Après avoir perdu leurs chevaux dans la tornade nos 3 hors la loi vont ainsi marcher dans un désert sous un soleil de plomb avec une petite provision d’eau.
Le lendemain assoiffés et épuisés ils arrivent en haut d’une colline et voient un chariot dans l’intérieur duquel ils vont découvrir une femme seule sur le point d’accoucher.
Très mal en point, la femme, avant de rendre l’âme, va leur  demander d’être les parrains du bébé et de l’emmener à  New Jerusalem auprès de son père Frank Edwards, caissier de la banque et émet le souhait également qu’ils y soient avant Noël.
Conscients d'avoir tué le père du bébé lors de l’attaque de la banque, nos 3 bandits vont enterrer la mère et décident de retourner à New Jerusalem; Mais la route sera longue, plus de 40 Miles de marche où l’eau manque ainsi que le peu de lait trouvé dans le chariot.
En cours de  chemin,  blessé, 'Barbwire' va y laisser la vie de même qu'un peu plus loin Wild Bill Kearney.
  Bob Sangster seul va errer désespérément dans le désert jusqu'à ce qu'il trouve un petit trou d'eau qui est hélas  empoisonnée à l'arsenic.
Bob va se rendre compte que la seule façon possible de sauver le bébé est de boire quand même autant d'eau possible pour poursuivre et atteindre New Jerusalem.
Epuisé et à bout de force Bob arrive péniblement à pénétrer dans l’église où se déroule la veillée de Noël où il va s’écrouler le bébé dans ses bras mais une femme de la congrégation va le recueillir….
 Dite !!! Il n’est pas super le lieu de tournage:
*Bodie State Historic Park, Californie
*Panamint Valley, Californie
*Mojave Desert, Arizona
*Mojave Desert, Californie
*Red Rock Canyon State Park - Highway 14, Cantil, Californie  
Une diffusion sur la chaine TCM dans l’année 2008 d’une durée vidéo de 65  minutes  en VOSTFR dans une copie propre.
Sur la piste nous avons:
Charles Bickford….Bob Sangster 
Raymond Hatton....'Barbwire' Tom Gibbons 
Fred Kohler ....... Wild Bill Kearney 
Fritzi Ridgeway....Mother 
Joe De La Cruz....José  
Walter James…...Sheriff
Maria Alba……..Carmelita 
Buck Connors….Parson Jones  
Tom London…...Croupier
John Huston…...Bit Part



mardi 17 avril 2012

Arizona Bad Man – S. Roy Luby - 1935

                                              

Comment un réalisateur peut changer la façon de faire d’un film, c’est incroyable !
Reb Russell, le joueur de Foot qui travaillait dans cette maison de production, la Willis Kent, avait tourné sous Ray Heinz pour le pire (nous avons cherché le meilleur, mais nous ne l’avons pas trouvé). C’est à dire dans Blazing Guns et Border Vengeance. Il enfile à nouveau sa chemise noire de rodéo, se coiffe de son chapeau et boucle sa ceinture d’armes autour de ses hanches pour Arizona Bad Man.
Il apprend qu’un nouveau réalisateur vient remplacer l’abominable Ray Heinz. Nous le connaissons tous, c’est S. Roy Luby ! Ce dernier est confronté aux mêmes soucis que Heinz, peu de moyens, mais il détient deux sacrés avantages sur celui-ci. Il a du talent et parvient à se débrouiller avec rien. Lorsqu’il lit le scénario adapté d’un roman d’Eric Howard, il se dit qu’il est en mesure de ficeler un bon film B.
Habilement et d’une façon surprenante, Roy Luby prend le parti de teinter son western de noirceurs extrêmes et de touches souvent malsaines.
Le début se déroule dans un saloon où les gens dansent sous des airs entrainant, pendant que dans l’arrière salle, un fermier malfamé et voleur de bétail, assisté d’un Mexicain sale, mal rasé, tout comme lui, boit un verre en compagnie d’un tueur impressionnant. Ce dernier est Edmund Cobb, un Cobb fabuleux, impressionnant, froid et dangereux comme un rattler.
Le ranchman, Charles Whittaker, lui propose d’acheminer un troupeau volé à la frontière Mexicaine. Cobb lui répond d’un air glacial que son tarif est fifty-fifty et que c’est à prendre ou à laisser. L’ambiance est lourde, suffocante et sombre.
Ruby entrecoupe le deal par des plans fixes du bal, baignant dans la lumière. IL joue du contraste et du coup, les images pauvres, manquant d’objets, de vie, de crédibilité dans l’arrière-salle projettent en avant ses trois personnages qui s’examinent en chien de faïence.
En sortant de la pièce, le trio découvre les citadins qui dansent toujours follement. Parmi eux, se trouvent Reb Russell, un beau jeune faisant la connaissance de Lois January (magnifique). Whittaker n’apprécie guère que sa fille soit en compagnie d’un étranger, non pas pour la protéger car il s’en fiche éperdument, mais parce qu’il craint pour sa personne. Imaginez que sa fille ramène un homme de loi à la maison. Son intuition ne le trompe pas : ce gandin n’est autre détective employé par l’association des éleveurs qui veulent mettre fin aux agissements des rustlers. Mais il ne le sait pas encore.
Peu à peu, le Western s’introduit dans un parfum noir, complaisant à souhait et donne indirectement une psychologie aux personnages de cette excellente histoire. Charles Whittaker est un fermier ignoble. Il fait comprendre au Mexicain qu’il pourrait avoir sa fille. Pour lui, elle ne représente que peu de chose. Des suggestions dans le dialogue laissent entendre qu’il pourrait la prostituer pour arriver à ses fins. Son petit garçon n’est guère mieux traité. Heureusement, il a sa grande sœur qui veille sur lui. Le petit marche en claudiquant, suite à une maladie ou un accident. Il n’a pu être soigné. A un moment, il se fait battre comme plâtre, toujours en plan suggestif. Lorsque l’on découvre le gamin peu après, dans une autre scène, on s’aperçoit que Whittaker n’y a pas été de main morte. Du sang coule à la commissure de ses lèvres, son œil est enflé. Même le gunman Edmond Cobb est choqué du comportement de son patron (nous aussi). Il tombe amoureux de la belle Lois, tout comme Reb, mais se rend compte que Reb lui est préféré. Alors Cobb, compréhensif, se retire sans larmoiement.
Dans ce film à deux sous, tout est en touches discrètes. Le dénouement du film se déroule dans la ferme Whittaker. La violence y est affichée à l’état pur.
Le Mexicain, jaloux de Cobb, lui envoie son couteau à la figure. La lame se fiche dans un poteau du corral, à quelques centimètres du visage de Cobb (scène parfaitement réussie. Du Gordon Douglas avant l’heure). 
Implacablement, Cobb sort son Colt 45, alors que le Mexicain n’est plus en état de se défendre. Peu importe, Cobb l’abat d’une balle dans le ventre.
Peu après, c’est Reb, démasqué comme détective. IL   est ficelé comme un saucisson par les henchmen de Whittaker devenu absolument hideux. Il s’approche de Reb et lui balance une multitude de coups de poings à la figure tout en prenant son temps. On entend les coups lorsque la caméra de Luby filme tour à tour les quelques Cowboys écœurés par tant de lâcheté.
Cobb s’interpose, demande à Whittaker d’arrêter. C’est chose faite, Reb est libéré, mais il veut se venger. Le règlement de compte se déroule à mains nus, dans la poussière. Reb fait une prise à Whittaker, lui attrape le bras pour le briser (génial). Les deux opposants sont à bout de souffle, exsangues. Finalement, Whittaker s’en prend une qui l’envoie au sol.
Au  moment où plus personne ne s’attendait à ce qu’il reprenne ses sens, il s’empare de son six-gun, en fourbe, et le pointe sur Reb.
Un coup de feu claque dans l’après-midi. Whittaker sursaute, foudroyé, se raidit  puis s’abat pour l’éternité sur le sol de sa sale ferme qui empestait le malheur, la tragédie, les mauvaises années endurées par ses deux enfants.
Tous les regards se tournent vers le gamin. C’est ce dernier d’une dizaine d’années qui vient d’abattre le méchant Pa’. (Vous voyez, Ruby était précurseur de Preminger dans le domaine. La Rivière sans retour, naturellement).
Enfin, tout le monde se remet de ses émotions et c’est l’heure pour Reb d’embrasser Lois, mais ce n’est pas fini. Il y a encore le gunman sans foi ni loi, Edmond Cobb, qui vient de monter sur son bourrin. Il s’approche des deux amoureux et leur dit qu’il part, promettant à Reb qu’il ne l’épargnera pas s’il le rencontre à nouveau sur sa route.

Ca, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est du Western, pur et dur avec des Westerners qui en ont dans le caleçon !
Vous devinerez certainement que Reb Russell s’est fait complètement volé la vedette par Edmond Cobb. Jamais je n’aurais cru que Cobb pouvait être aussi convaincant. Une dernière chose à dire, il n’a pas eu de chance dans les talkies…
Après avoir lu ce texte à rallonge, vous n’avez plus que ceci à faire
 :http://www.oldies.com/product-view/6567D.html

Les lieux de tournage
Agoura, California, USA


Les cascadeurs
Barney Beasley
Dick Botiller
Ben Corbett
Jack Hendricks
Jack Jones
Tracy Layne
Johnny Luther 


 
Vous pouvez aussi lire le générique :
Reb Russell ... Steve Donovan
Rebel ... Rebel the Marvel Horse
Lois January ... Lucy Dunston
Slim Whitaker ... Bart Dunston
Edmund Cobb ... Sonny Karns
Dick Botiller ... Pedro Gonzales
Tommy Bupp ... Davie Dunston
Anne Howard ... Min
Walter James ... Jack
Ouf !...Didier doit avoir soif heureusement qu'il y a des relais à la Wells Fargo

Messages les plus consultés