May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 28 mars 2014

Rogue of the Rio Grande - Spencer G. Bennett - 1930



Le plus illustre réalisateur de serial nous offre ici un petit western d’à peine 52 minutes.
Et quelle surprise d’y découvrir MYRNA LOY qui d’ailleurs débutait dans le western, par la suite elle en fit deux autres.


Nous nous trouvons dans la ville de Sierra Blanca où El Malo (JOSE BOHR d’origine Allemande est un illustre inconnu qui mena une carrière essentiellement Mexicaine et il ne fera que ce western là) bandit Mexicain vient pour dévaliser la banque en compagnie de son Sidekick Pedro (RAYMOND HATTON surprenant dans un rôle de bandit Mexicain alcoolique.)
Avant de prendre la fuite El Malo et son complice  se rendent à la cantina pour un whisky et découvrent la danseuse de tango, la belle Carmita (MYRNA LOY).
Le Shérif Rankin (Walter Miller) offre une récompense pour la capture d’El Malo et de Pedro……..


 
Au générique nous avons :
Myrna Loy / Carmita
Walter Miller / Sheriff Tex Rankin
Carmelita Geraghty / Dolores
Gene Morgan / Mayor Seth Landport
Raymond Hatton / Pedro
William P. Burt/Carmita's Dance Partner
José Bohr / El Malo
Florence Dudley / Blond cantina girl



jeudi 27 mars 2014

Ranger of Cherokee Strip - Philip Ford - 1949




Joe Bearclaws s'évade d'un pénitencier. Très malin, il réussit à dérober les vêtements d'un homme en frappant à la porte de sa maison puis à dérober un cheval en faisant miroiter des pièces d'argent sur le sol. Un ranger sur ses traces, Steve Howard, finit par le rejoindre et l'arrêter avant que d'être à son tour ligoté par l'homme qui avait feint un malaise. Joe poursuit son chemin et se rend dans une petite ville où il retrouve un ami, le shérif Jug Mason. Tous deux retour libérer le ranger qui a réussit à se dépêtrer de ses liens entre temps. Il les attend en embuscade et les suit lorsqu'ils pénètrent dans le territoire Cherokee, un état indépendant de l'Oklahoma. 
Après avoir échappé à une attaque en règle, Joe et son ami arrive à l'école où enseigne Mary Bluebird, la petite amie de Joe. Toujours sur leur piste, Steve fait son apparition et emmène Joe en ville qui lui explique qu'il a été la victime d'un coup monté et qu'il est innocent du crime dont on l'accuse. Il est venu pour empêcher le chef de la Nation des Cherokee de signer un traité donnant le droit à un riche cattleman de faire paitre son bétail sur le territoire pendant une durée de 5 ans.
Bien que tout d'abord méfiant, Steve commence à croire à l'histoire de Joe. Après une attaque en règle par les hommes de main du vilain, les trois hommes rencontrent le Chef Hunter sur le point de signer les papiers. Joe le dissuade de le faire et le Chef décide de s'accorder un temps de réflexion, les papiers d'extradition de Joe seront donc remis à Steve le lendemain. 
Mais le temps pressant, le Chef est assassiné par les bandits tandis qu'un acteur fait croire que Joe est le meurtrier en imitant la voix de la victime. Joe est à nouveau pris pour un criminel mais Steve est bien décidé à faire toute la lumière sur cette affaire ...
Une sympathique et originale histoire. Monte Hale incarne un homme simple vêtu humblement sans chichis. Sa personnalité n'est pourtant pas aussi fade que l'on pourrait le penser. Son cheval est magnifique mais ne porte aucun des attributs bling bling utilisés par certains cowboy chanteurs de l'époque et il est à noter que Monte Hale est un excellent cavalier !
 Dernier cowboy chantant (l''époque étant désormais révolue), Monte chante toutefois une petite chanson étonnante lors d'une surprenante mise en scène de lynchage en pleine nuit visant à forcer l'acteur à parler.

 Une autre scène est particulièrement originale : A leur arrivée dans le hall du bâtiment où se trouve le Chef, l'acteur montre ses chapeaux et fait une démonstration en incarnant diverses personnalités selon le chapeau qu'il porte. Le shérif Jug Mason se fait un plaisir de lui donner la réplique !
La fin justifie les moyens (ou bien serait-ce que les moyens justifient la fin?), stampede de bétail, dynamite et flammes couronnent l'histoire.
Monte Hale, Paul Hurst, Alice Talton, Roy Barcroft, Douglas Kennedy, Monte Blue, 

60 minutes


lundi 24 mars 2014

The Cactus Kid - Harry S. Webb - 1935


Près de Cactus des cavaliers mènent les chevaux qu'ils ont capturé pour les vendre à Duncan. 
Ce travail rapportera 1'060 dollars à Jack et à son acolyte Jimmy.
Après la vente Jack s'empresse de retrouver sa fiancée Beth à laquelle il annonce le succès de la vente. 
Malheureusement cela ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd car Plug Perkins, venu dans la boutique de Beth pour gâter sa petite amie Rosie, surprend la conversation et décide de s'emparer de l'argent avec l'aide de son copain mexicain Cheyenne, un homme capable d'allumer une allumette en lançant son couteau dessus doublé d'un joueur d'harmonica dont il tire des sons discordants.
Jack et Jimmy se chamaillent dans le bar car Jack a le projet de poursuivre la capture de chevaux en construisant un corral au fond d'un canyon. 
Il n'en n'a pas parlé à Jimmy qui est faché. Sous les yeux des consommateurs Jimmy garde l'argent pour aller payer les hommes qui attendent leur solde. 
Mais avant cela les deux hommes font la paix devant le saloon. Peu après Jimmy s'en retourne au ranch mais en chemin le couteau de Cheyenne l'atteint dans le dos. 
Il tombe raide mort. Les deux bandits dérobent l'argent et se débarrassent du corps en le faisant brûler. Ils s'emparent du cheval de Jimmy et quittent les lieux avant que Jack arrive.
Celui-ci n'y voit que du feu (au figuré !) mais il entend jouer de l'harmonica au loin en poursuivant son chemin. 
Au ranch les hommes attendent la paie et Jack est bien emprunté. Les hommes retournent en ville et demandent l'aide du shérif. 
Toutefois les soupçons pèsent sur Jack que tout le monde a vu se chamailler avec Jimmy. 
Pour payer les hommes Jack se résout à capturer à nouveau des chevaux pour Duncan. Alors qu'il galope sur le magnifique Starlight la sangle de sa selle cède et il découvre un morceau de métal qui correspond à une pièce d'Harmonica. 
La boucle du ceinturon de Jimmy se trouve non loin ...
Bon ce n'est de loin pas le meilleur western de série B. Le rythme de l'action est extrêmement lent. A certains moments on a presque l'impression de se trouver devant un documentaire, on découvre ainsi le saloon et les consommateurs, on a le temps d'étudier la façon de monter des cavaliers (tous excellents !), on regarde les chevaux capturés, etc. mais les scènes trainent en longueur.
La façon de se débarrasser du corps de Jimmy (alias Fred Humes que l'on revoit avec plaisir tant il se fait rare !) est particulièrement odieuse. 
Enterré, les deux bandits boutent le feu au-dessus du corps.  C'est affreux et particulièrement original.
Les combats de boxe sont assez ratés. Jack Perrin fait toujours de grands gestes visant à donner une illusion de force mais il donne surtout l'impression de taper à côté de ses adversaires.
Les décors sont très utilisés ces années là. 
On reconnait la ville et la cabane qui ont servi à de nombreux films avec Tom Tyler entre autres.
Si vous êtes fan de Jack Perrin (comme moi !) vous aurez peut-être aussi du plaisir à voir ce film, sinon vous ne raterez pas grand-chose à passer votre chemin
Le lieu de tournage:
§ Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA
60 minutes environ
Jack Perrin ...Jack Durant
Fred Humes ...Jimmie Kane
Philo McCullough ...Wild Horse Duncan
Slim Whitaker ...Plug Perkins
Joe De La Cruz ...Cheyenne Charley
Jayne Regan ...Beth Kane
Tom London ...Sheriff
Kit Guard ...Smiley
Tina Menard ...Rosie
Hal Taliaferro ...Andy
Starlight the Horse ...Starlight

dimanche 23 mars 2014

The Fighting Lawman - Thomas Carr - 1953

*THOMAS CARR  fut un des maitres des westerns à petit budget.
Il nous peaufinera ce petit western là en 72 minutes et en VO :
*Une aventure en Arizona en 1886 dans la ville de Flagstaff où 4 hors la loi commettent un hold-up dans une banque.
L’US Marshal Jim Burke (WAYNE MORRIS) en poste sur le lieu part à leur poursuite et réussira à abattre l’un d’entre eux Manuel (RICK VALLIN) qui avant de mourir  lui révélera que sa sœur Raquel (VIRGINIA GRAY) vivant à Prescott connaît l’identité des 3 autres.
Jim Burke prendra contact avec Raquel afin de pouvoir trouver les 3 compères mais  elle le doublera pour prendre l’argent volé par ceux-ci, Slade (JOHN KELLOGG), Al Clark (HARRY LAUTER) et Martin (JOHN PICKARD)
S'en suivra fusillades, galopades et tueries…


Virginia Grey
Wayne Morris/Deputy Marshal Jim Burke
Virginia Grey / Raquel Jackson
John Kellogg / Lem Slade,
Harry Lauter / Outlaw Al Clark
John Pickard / Jack Harvey
Rick Vallin / Manuel Jackson
Myron Healey / Sheriff Dave Wilson
Dick Rich / Webb 




vendredi 21 mars 2014

Hell Canyon Outlaws - Paul Landres - 1957


titre alternatif 'THE TALL TROUBLE'

Dale Robertson, Brian Keith, Rossana Rory, Buddy Baer, Mike Lane, Don Megowan, Dick Kallman

72 minutes
Sous la pluie, trois hommes attentent leur compagnon parti faire des repérages avant de se mettre en route en direction d'une petite ville isolée. En chemin ils font la rencontre du shérif Caleb Wells, un homme qui a la réputation d'être un as de la gâchette. Nullement déconcertés, les 4 hommes poursuivent leur chemin, ravis à l'idée de bientôt pouvoir se frotter à un homme de cette trempe.
De retour en ville, Caleb est appelé car son adjoint, Bear, s'est encore enivré et terrorise les habitués du saloon. Caleb aide son vieil ami à dessaouler et l'envoie suivre l'un des 4 hommes venus en reconnaissance. Peu après le Conseil de la ville se réunit et décide de virer Caleb et Bear dont ils n'ont plus besoin vu le calme qui règne maintenant en ville. A son retour Bear apprend qu'ils sont destitués de leurs fonctions. Le nouveau shérif est le président du comité. Pour l'instant il a la tâche de faire passer la diligence et nommera un adjoint plus tard, malgré les provocations du jeune Smiley, un gamin immature habile de son revolver, qui rêve de porter l'étoile.

Le shérif parti, les 4 affreux bonshommes font leur apparition et commencent à provoquer les habitants peu habitués à leurs façons grossières. L'un d'eux, Happy Waters, se montre déçu de constater que le shérif n'est pas l'homme qu'il croyait, il compte bien affronter de toutes façons Caleb.

Les habitants sont molestés ou dérobés sans façon et le "petit" Smiley est facilement humilié lorsqu'il tente d'arrêter les quatre hommes bien décidés à s'en payer une bonne tranche. Caleb et Baer sentent la moutarde leur monter au nez ...


Très chouette western qui débute de fort belle manière avec ces hommes qui attentent sous la pluie dans la nuit. Brian Keith est accompagné de trois malabars pour le moins imposants en les personnes de Buddy Baer, Mike Lane et Don Megowan qui font tous trois dans les 2 mètres de hauteur et dont le gabarit est impressionnant dans le genre armoire à glace. Brian Keith et Dale Robertson ont l'air fluets à leurs côtés !

La musique d'introduction est plutôt en avance sur son temps (plutôt années 60), la chanson Tall Trouble est interprétée (et composée) par Dick Kallman qui incarne Smiley, le jeunot excité à l'idée d'utiliser enfin son revolver.
L'histoire est menée crescendo jusqu'à l'affrontement final. Les quatre vauriens font tout pour provoquer l'ire du shérif et s'en donnent à coeur joie pour terroriser tout le monde. Une scène les montre regardant le banquier par la fenêtre. Celui-ci très inquiet par les mines réjouies des 4 hommes s'empresse de mettre l'argent dans le coffre. Il faudra un shérif de la trempe de Caleb et un adjoint comme Bear pour faire face aux trois malabars et leur meneur.

Un western qui mériterait une jolie édition. Pour l'instant on le trouve dans une version non nettoyée chez Sinister Cinema. L'image saute quelques fois.

jeudi 20 mars 2014

Knights of the Range - Lesley Selander - 1940

                                             L'avis de Lou 

Ce n'est pas mon film tiré d'une histoire de Zane Grey préféré (je préfère l'Heritage of the Desert par exemple). Toutefois celui-ci a de nombreuses qualités et j'ai bien aimé l'action.

Le début :
A la grande consternation de sa tante Myra, Holly Ripple est sur le point de s'enfuir avec un joueur de mauvaise réputation nommé Lascalles lorsqu'arrivent deux hommes du ranch de son père qui lui annoncent qu'il vient d'être grièvement blessé par des voleurs de bétail qui sévissent dans la vallée dans laquelle les bêtes paissent.
Lascalles somme la jeune femme de le suivre mais elle se jette sur un cheval et retourne chez son père qui vient de mourir abattu par l'un des hommes de Gamecock, un rustler qui a combattu contre le rancher durant la guerre et qui était amoureux de la même femme qui a donné naissance à Holly. Gamecock respectait le Colonel Ripple et avait donné l'ordre de tirer en l'air. Malheureusement l'un de ses hommes a préféré laisser parler les balles.
Holly reprend le ranch de son père mais les vols reprennent de plus belle car la mort du Colonel qui tenait la vallée d'une poigne de fer a attiré un tas de canailles prêtes à tout pour piller la région. 
Un jour Holly et le contremaitre du ranch, Cappy, surprennent le protégé de Gamecock, Renn Frayne et le meurtrier en train de dérober des chevaux. Le bandit est prêt à descendre le vieil homme et la jeune fille et Renn révolté qu'on puisse abattre une femme le descend. Reconnaissante Holly offre à Renn un job au ranch que celui-ci refuse avant que Gamecock lui conseille d'accepter l'offre.
Renn se rend donc au ranch où les hommes le regardent d'un air très suspicieux. Très mal reçu Renn en impose naturellement à l'équipe lorsqu'il remet à sa place Lascalles, venu se plaindre d'un vol de chevaux par Laigs et Brazos et qui sans son aide auraient été pendus. 
Après concertation Cappy et Holly décident que Renn donnera dorénavant les ordres sur le terrain et dès lors les hommes le respectent ...
 
Outre les très beaux paysages mentionnés plus haut, les protagonistes nous apparaissent avec une certaine densité ou profondeur, chacun ayant de quoi créer un personnage attachant, que ce soit Cappy le contremaitre (J. Farrell MacDonald), Laigs (Britt Woods) le pauvre gars qui boite et qui pleure la mort de son cheval abattu par un bandit, ou Brazos (Rad Robinson) fait chevalier par Holly, sans parler de Gamecock/Morris Ankrum, touchant d'une certaine manière dans ce rôle de bandit respectueux de son vieil adversaire. 
Russel Hayden se montre sûr de lui et plein de ressources. Quant à Victor Jory/Lascalles il joue très bien la fripouille fourbe et sans honneur.
Les King's Men chantent de façon plutôt agréables et nous donnent envie de chevaucher à leur côté ou de participer à ces fêtes qui se donnaient après une dure journée de labeur et qui permettaient à chacun de danser et de s'amuser gentiment. Ah, nostalgie d'un temps désormais révolu.
                                                             L'avis de Didier
Knights of the Range est peut-être l’un des meilleurs Westerns B jamais réalisé. Produit par la Paramount, ce film renoue avec les huit merveilles réalisées par Henry Hathaway au début des années 30. Rappelons entre autres Heritage of the Desert, Wild Horse Mesa et Thundering Herd. Un lien commun : ils ont tous été adaptés des romans du grand auteur Zane Grey dont nous attendons toujours la traduction par nos grands éditeurs.
Dans les grandes lignes, Zane Grey raconte comment un jeune bandit du nom de Renn (Russell Hayden), membre d’une bande de voleurs de bétails se fait rejeter par son chef et père adoptif (Rad Robinson). Sauvant la fille (Jean Parker) d’un ranchman (J. Farrell MacDonald), Renn se fait embaucher par celui-ci bien qu’il connaisse son passé.
Une seconde chance lui est offerte. A lui de la saisir. Une dissension éclate entre les cowboys du ranch et les propriétaires car les premiers connaissent la réputation du jeune homme et ses méfaits sur la propriété. Un dandy de la ville et joueur de poker  (Victor Jory), amoureux de la fille du ranch, mécontent d’avoir été rejeté par celle-ci décide de s’accaparer de la propriété en payant la bande de hors de la loi pour les piller et ainsi, les conduire à la ruine.
Une dissension  éclate  entre le dandy et le chef du gang qui est abattu. Le dandy va mettre tout en œuvre pour s’emparer de l’agent remis à Renn lorsqu’il a vendu le bétail du ranch à la ville. Entretemps, grièvement blessé, le chef de bande réussit à puiser suffisamment de forces pour alerter la fille à son  ranch sur les dangers encourus par Renn sur le chemin du retour…
Lesley Selander signe à mon avis son meilleur western et son assistant Dewin Abraham n’y est pas pour rien. Rappelons que ce dernier a signé de nombreux Charles Starrett  et l’unique  western en couleur  avec  Bob Steele qui y avait le premier rôle.  Divers paysages grandioses, notamment des forêts de pins (typiques des livres de Grey) où encore des vallées profondes  dans lesquels nos chevaliers de l’West s’affrontent procurent une densité au film et une intensité dramatique dans les scènes conflictuelles. 
Bien que Russell Hayden soit le premier à l’affiche, son rôle reste réduit pour faire place aux autres personnages qui restent tout aussi importants. 
C’est là une idée forte de Zane Grey. Ainsi, Jean Parker peut donner pleine mesure de son talent ainsi que John Farrell MacDonald qui aurait pu remporter le meilleur second rôle des westerns pour cette année de 1940 si ce prix avait existé. 
Victor Jory se cantonne dans le rôle du machiavélique escroc comme nous avons l’habitude de le voir. Nous sommes surpris par le jeu des acteurs secondaires, notamment le chef de bande Rad Robinson et l’un de ses hommes de main Ray Bennett. 
Vous noterez également le choix des costumes des acteurs, en fonction de leur personnalité. La musique très puissante souligne les images avec toute la finesse de son compositeur Phil Ohman sans qu’un seul instant, elle puisse nous gêner.
Ce dernier et notre réalisateur réussissent de concert à nous émouvoir, notamment à la mort de Morris Ankrum avec tous ses cowboys qui attendent à l’extérieur.
Enfin, pour être objectif, il aurait fallu que la Paramount accorde un peu plus de budget pour en faire un film A . 
Ses 70 minutes s’avèrent trop courtes pour adapter un tel roman ; aussi le script en souffre t’il. Par ailleurs, les King’s men, cowboys d’opérette qui nous chantent la sérénade à quatre reprises auraient pu être éclipsés et leur coût aurait permis à Selander de nous offrir quelques plans supplémentaires…

Sur la toile
Russell Hayden /Renn Frayne
Victor Jory /Malcolm Lascalles
Jean Parker /Holly Ripple
Morris Ankrum /Gamecock
Britt Wood /Laigs - Cowhand
J. Farrell MacDonald /Cappy
Ethel Wales /Aunt Myra Ripple
Rad Robinson /Brazos - Cowhand
Ray Bennett /Henchman Heaver
The King's Men /Singing Cowhands


mercredi 19 mars 2014

The Missourians - George Blair - 1950


Dans une petite ville réputée tranquille grâce à son shérif Bill Blades les habitants s'en prennent à Steve Kovacs, un jeune homme d'origine polonaise installé en bordure de la ville avec sa vieille mère.  
Steve subit l'ostracisme des habitants de la ville menés par le maire car il est étranger. De plus son frère Nick est un bandit notoire dont la bande sévit entre le Texas, l'Oklahoma et le Missouri. 
Bill prend sa défense mais a fort à faire. Les bandits sont de retour dans la région et Nick force son frère à coopérer. Ainsi les bandits s'en prennent aux chariots transportant le matériel nécessaire à la future construction de leur lieu de culte. Plus tard ils réussissent à mettre la main sur l'argent de l'église caché à la poste. En assommant le postier Nick prend soin de porter la même chemise que son frère qui aussitôt va être accusé du crime.
Auparavant un homme de théâtre avait fait son apparition et s'était mêlé très vite à la vie de la petite communauté. Cela lui permet de suivre de très près les agissement du shérif, aidé par l'avocat John Finn et sa fille qui mettent Steve à l'abri même s'ils ne le croient pas coupable. Lorsque le maire est blessé on comprend que Steve ne peut pas être coupable mais les choses sont loin d'être terminées ...

Un scénario bourré de revirements et d'éléments divers. On ne s'ennuie pas, les acteurs connaissent la routine. Ce film traite du racisme envers les nouveaux arrivants, un sujet peu abordé en général.

Monte Hale chante "Roll Along, Wagon Wheels" depuis le chariot.

Monte Hale, Paul Hurst, Roy Barcroft, Lane Bradford
60 minutes


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