Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mardi 19 décembre 2017

Gun Grit - William Berke - 1936

Dans une grande ville de l'est des bandits sentent le vent tourner et leur chef, Mack décide d'emmener toute la bande à l'Ouest pour offrir leur protection aux ranchers. A Karnville ils décident de voler un camion et descendre quelques têtes de bétails pour faire monter la pression. Il ne leur reste plus qu'à les convaincre d'adhérer à la "special protective association" qu'ils mettent en place.
Bientôt au bureau des agents fédéraux, Henry Hess reçoit un coup de fil de son frère Tim Hessqui gère leur ranch dans les nouveaux territoires et qui lui demande de l'aide. Pour enquêter Henry fait appel à Bob Blake, l'un de ses agents les plus chevronnés mais celui-ci a décidé de prendre des vacances et s'enfuit comme un voleur. Deux des hommes de Hess finissent par lui mettre la main dessus après une course poursuite en voiture.
Au bureau Bob explique vouloir se rendre dans son ranch pour revoir son cheval Starlight mais Henry le convainc de se rendre incognito le soir même dans son propre ranch où il fera envoyer le cheval. 
Bob débarque sur un quai de gare et fait la connaissance de Jean Hess qui se précipite vers lui en criant Bobby. Mais bien sûr elle s'adressait au petit Bobby Hess qui se trouvait juste derrière Bob avec l'oncle Joe Hess. Prétextant être en vacances Bob demande si le ranch Hess prend des pensionnaires et Jean l'emmène au ranch en voiture où Bob prend place dans le siège de coffre. En route ils se font dépasser par un cavalier pressé poursuivi par Tim Hess. Comme le cheval de Tim trébuche et tombe au sol, la voiture finit par accélérer pour que Bob puisse attraper le premier cavalier au lasso. Celui-ci venait de prendre la poudre d'escampette après avoir volé la paie et dérobé Starlight.
Emmené par Murray, l'un des hommes de Mack, le voleur finit évidemment par disparaitre dans la nature.
Plus tard les hommes se rendent à la réunion de la protective association pour discuter de la situation. Pendant ce temps le petit Bobby poursuit un lapin et disparait dans la nature. Juste au moment de signer les contrats de protection avec les malfrats Jean arrive au triple galop pour annoncer la disparition du petit garçon. Grâce à Braevheart, le chien des Hess, Bobby est assez vite retrouvé.
Bob inspecte le bétail en compagnie de Dave Hess, le fils de la maison et découvrent les bandits qui descendent quelques têtes de bétail en guise d'encouragement à signer l'accord de protection. Dave est blessé au bras alors qu'il tente de prévenir son père. Bob vient à sa rescousse puis fonce à la cabane des bandits avec Starlight et Braveheart. Après avoir pris les bandits par surprise il est neutralisé par Mack qui se trouvait dans la pièce d'à côté. Heureusement Starlight et Braveheart veillent au grain ...
Les bandits trimbalent leurs armes dans des étuis à violon et en jouent lorsqu'ils descendent le bétail ou un adversaire ! 
Le petit Bobby est interprété par le propre fils de William Berke. Ce sera son seul rôle à l'âge de 2 ans car il préférera être producteur ou assistant réalisateur.
Film plutôt sympathique compte tenu du budget. Il y a bien sûr quelques longueurs mais globalement le tout se laisse regarder grâce en partie à la cascade de Dave Sharpe, à l'apparition de Frank Hagney dans le rôle de l'énergique supérieur de Jack Perrin et à Perrin lui-même. Le film doit aussi beaucoup à Roger Williams dans le rôle de Mack.
C'est le seul film de la charmante Ethel Beck. 
En filigrane, l'humour est léger mais omniprésent.
Braveheart et Starlight ont aussi un rôle important dans le film.
Un film qui commence comme un film noir et où les chevaux côtoient les voitures

Le lieu de tournage:
Brandeis Ranch, Chatsworth, Los Angeles, California, USA

Les cascades par:
Francis Walker
55 minutes
Jack Perrin ...
Bob Blake
Ethel Beck ...
Jean Hess
David Sharpe ...
Dave Hess
Roger Williams ...
Mack (Gang Boss)
Ralph Peters ...
Henchman Dopey
Frank Hagney ...
Henry Hess - an FBI Chief
Jimmy Aubrey ...
The Janitor
Ed Cassidy ...
Tim Hess (Rancher)
Phil Dunham ...
Henchman Louie
Oscar Gahan ...
Henchman Don
Earl Dwire ...
Uncle Joe Hess















mercredi 9 août 2017

The Apache Kid's Escape - Robert J. Horner - 1930

The Apache Kid est poursuivi par le shérif et ses hommes et galope à fond de train pour leur échapper. Le shérif finit par poursuivre the Kid tout seul. Celui-ci retrouve un complice, Buck Harris, qui vient d'attaquer une diligence. 
Le Kid qui a décidé de changer de vie est fâché de voir que Buck a utilisé son foulard et s'est fait passer pour lui. 
Dans le courrier il trouve une lettre qui lui est adressée et dans laquelle sa soeur l'implore de venir au chevet de sa mère qui est très consciente que l'argent qu'il envoie est dérobé. Après avoir demandé à Buck de rendre son butin, le Kid s'en va. 
Le shérif prend Buck pour le Kid mais Buck lui indique où trouver Apache.
Plus loin, le shérif manque son coup et Apache Kid prend la fuite, de même que Buck.
Quelques mois plus tard, Apache Kid se fait appeler Jim et travaille au ranch Wilson près d'El Mesa en Arizona. Son copain Ted Conway est amoureux de la fille de Wilson, Jane, mais son père, banquier, lui a coupé les vivres. Jim lui offre un joli foulard à donner à sa dulcinée pour son anniversaire.
Le vieux Conway est en fait amoureux de Jane et annonce à Wilson que Ted n'est pas son fils et qu'il l'aurait découvert dans un chariot accidenté. Wilson s'oppose donc au mariage et considère d'un très bon oeil l'offre de Conway qui lui propose d'éponger ses dettes et une coquette somme. Bien sûr son père fait croire à Ted que Wilson refuse de le voir épouser sa fille.
En ville des affiches sont placardées proposent 5'000 dollars pour la capture du Kid mort ou vif. 
Une stagecoach est attaquée à Red Rock Canyon. Le coffre contenant l'argent de Conway est dérobé par un type qui ressemble à Apache Kid parce qu'il porte le même foulard, mais un conducteur croit avoir reconnu Ted. 
Celui-ci est tout à coup très surpris lorsque Wilson fait amende honorable et ouvre les yeux sur les amoureux. Malheureusement le shérif arrive et arrête Ted après avoir découvert le foulard sur lui. Ted est emprisonné mais Jim vient à sa rescousse et lui avoue être le vrai Apache Kid. Ted lui révèle alors où il a caché l'argent volé  et Jim réapparait déguisé en Kid ...
Un des tout premiers westerns parlants tourné sous le label de Poverty Row et franchement le film ne vole pas haut. On a l'impression de voir un film muet sur lequel des amateurs auraient essayé de caser leurs voix. 
Il manque de l'élan et un peu de dynamisme. La fin n'est pas trop mauvaise. Le film permet de voir le beau Starlight faire quelques tricks !
C'est un remake de White Outlaw du même Robert J. Horner tourné en 1929. Ce thème devait beaucoup lui plaire pour qu'il le réalise 2 fois à quelques mois d'intervalle !

Les cascadeurs
Fred Burns
Bud Osborne


Le lieu de tournage:
Andy Jauregui Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA
Lake Sherwood, California, USA


48 minutes
Jack Perrin ...Jim aka The Apache Kid
Fred Church ...Ted Conway - Jane's Beau
Josephine Hill ...Jane Wilson
Virginia Ashcroft ...Sally Wilson - Jane's Sister
Bud Osborne ...Buck Harris
Fred Burns ...1st Sheriff
Henry Roquemore ...Frank Conway - Ted's Stepfathe
Charles Le Moyne ...2nd Sheriff 
Buzz Barton ...Tim Wells
Horace B. Carpenter ...Larry Wilson - Jane's Dad

mardi 29 mars 2016

Loser's End / À la Frontière de Rio - Bernard B. Ray - 1935



Jack et Amos se dirigent vers El Rio pour enquêter sur des vols de bétail. 
Après avoir quitté son ami, Jack entend des cris et aperçoit une jeune femme à bord d'un buggy dont les chevaux se sont emballés.
Jack vient à sa rescousse mais les hommes de Meeker n'entendent pas le laisser s'approcher de la jeune femme nommée Lolita.
Jack se bat contre la bande et ne doit son salut qu'à son vieil ami Amos qui l'a suivi malgré ses directives.
Les deux hommes décident de se rendre séparément au village et de faire mine de ne pas se connaitre. Amos fait la connaissance d'une petite vendeuse de fleurs qui vient de Jersey City et Jack provoque la jalousie de Meeker lorsque Lolita lui offre une fleur. 
Du coup les deux hommes décident de régler le problème à coups de poings mais l'arrivée de Don Carlos interrompt le combat. 
Lolita lui demande de protéger Jack et Don Carlos fait croire qu'il a retrouvé son voleur de bétail et l'emmène en promettant de faire justice à la grande joie de Meeker qui pense ainsi se débarrasser de son rival.
Lolita apprend que la bande de Meeker est sur le point de dérober quelques têtes de bétail et prévient Don Carlos et son ami Jack.
Don Carlos part sur la piste des bandits mais les choses tournent mal. 
Heureusement les rurales viennent à la rescousse des amis dépassés en nombre. C'est le show down ... Jack va-t-il remporter le cœur de Lolita malgré le fait qu'elle semble aimer Don Carlos ?
Difficile de faire pire. Le scénario tient à un fil, l'action est molle et lente, les combats mal réglés et peu crédibles, les protagonistes parlent comme si leurs interlocuteurs étaient lents du cerveau, le déguisement de Jack en mexicain est assez pouilleux, bref, c'est un film qui ne restera pas dans les mémoires et qu'on s'empressera d'oublier.
La seule qui tire son épingle du jeu c'est Tina Menard, une pétillante actrice mexicaine qui aura une jolie carrière à Hollywood.
Les cascadeurs
Art Dillard
Jack Hendricks
ArtieOrtego

58 minutes
Jack Perrin ...Jack
Tina Menard ...Lolita
Frank Rice ...Amos
William Gould ...Bill Meeker
Fern Emmett ...Molly O'Hara, the Cook
Elias Lazaroff ...Don Carlos Delgardo
Robert Walker ...Henchman Joe
Jimmy Aubrey ...Henchman Dick
Rosemary Joye ...Lupe Little


lundi 24 mars 2014

The Cactus Kid - Harry S. Webb - 1935


Près de Cactus des cavaliers mènent les chevaux qu'ils ont capturé pour les vendre à Duncan. 
Ce travail rapportera 1'060 dollars à Jack et à son acolyte Jimmy.
Après la vente Jack s'empresse de retrouver sa fiancée Beth à laquelle il annonce le succès de la vente. 
Malheureusement cela ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd car Plug Perkins, venu dans la boutique de Beth pour gâter sa petite amie Rosie, surprend la conversation et décide de s'emparer de l'argent avec l'aide de son copain mexicain Cheyenne, un homme capable d'allumer une allumette en lançant son couteau dessus doublé d'un joueur d'harmonica dont il tire des sons discordants.
Jack et Jimmy se chamaillent dans le bar car Jack a le projet de poursuivre la capture de chevaux en construisant un corral au fond d'un canyon. 
Il n'en n'a pas parlé à Jimmy qui est faché. Sous les yeux des consommateurs Jimmy garde l'argent pour aller payer les hommes qui attendent leur solde. 
Mais avant cela les deux hommes font la paix devant le saloon. Peu après Jimmy s'en retourne au ranch mais en chemin le couteau de Cheyenne l'atteint dans le dos. 
Il tombe raide mort. Les deux bandits dérobent l'argent et se débarrassent du corps en le faisant brûler. Ils s'emparent du cheval de Jimmy et quittent les lieux avant que Jack arrive.
Celui-ci n'y voit que du feu (au figuré !) mais il entend jouer de l'harmonica au loin en poursuivant son chemin. 
Au ranch les hommes attendent la paie et Jack est bien emprunté. Les hommes retournent en ville et demandent l'aide du shérif. 
Toutefois les soupçons pèsent sur Jack que tout le monde a vu se chamailler avec Jimmy. 
Pour payer les hommes Jack se résout à capturer à nouveau des chevaux pour Duncan. Alors qu'il galope sur le magnifique Starlight la sangle de sa selle cède et il découvre un morceau de métal qui correspond à une pièce d'Harmonica. 
La boucle du ceinturon de Jimmy se trouve non loin ...
Bon ce n'est de loin pas le meilleur western de série B. Le rythme de l'action est extrêmement lent. A certains moments on a presque l'impression de se trouver devant un documentaire, on découvre ainsi le saloon et les consommateurs, on a le temps d'étudier la façon de monter des cavaliers (tous excellents !), on regarde les chevaux capturés, etc. mais les scènes trainent en longueur.
La façon de se débarrasser du corps de Jimmy (alias Fred Humes que l'on revoit avec plaisir tant il se fait rare !) est particulièrement odieuse. 
Enterré, les deux bandits boutent le feu au-dessus du corps.  C'est affreux et particulièrement original.
Les combats de boxe sont assez ratés. Jack Perrin fait toujours de grands gestes visant à donner une illusion de force mais il donne surtout l'impression de taper à côté de ses adversaires.
Les décors sont très utilisés ces années là. 
On reconnait la ville et la cabane qui ont servi à de nombreux films avec Tom Tyler entre autres.
Si vous êtes fan de Jack Perrin (comme moi !) vous aurez peut-être aussi du plaisir à voir ce film, sinon vous ne raterez pas grand-chose à passer votre chemin
Le lieu de tournage:
§ Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA
60 minutes environ
Jack Perrin ...Jack Durant
Fred Humes ...Jimmie Kane
Philo McCullough ...Wild Horse Duncan
Slim Whitaker ...Plug Perkins
Joe De La Cruz ...Cheyenne Charley
Jayne Regan ...Beth Kane
Tom London ...Sheriff
Kit Guard ...Smiley
Tina Menard ...Rosie
Hal Taliaferro ...Andy
Starlight the Horse ...Starlight

vendredi 14 février 2014

Cactus Trails - Harry S. Webb - 1925


Jack Perrin, Alma Rayford, Nelson McDowell
environ 50 minutes

Après deux mois de travail au ranch Ralston, Jack Wiley  (Perrin) sent monter le besoin de partir au loin car il ne supporte pas les ordres donnés par le contremaître et son bras droit, Buck Marsh et Dan Carter, deux hommes malhonnêtes. Après la distribution de la paie il prend congé de Ralston qui l'appréciait beaucoup et enfourche donc son magnifique cheval.
Sur la route, Inez Alamdo, sur le chemin du retour dans sa famille après 4 ans d'études se rend compte que sa valise laisse échapper des vêtements. Le conducteur du chariot (McDowell) descend donc pour récupérer la lingerie étalée sur la route mais les chevaux prennent peur suite à un glissement de terrain. Emballés, la jeune fille ne peut les arrêter mais survient alors Jack qui bondit sur les chevaux pour les stopper. La jeune fille est sous le charme et de son côté Jack a bien de la peine à s'éloigner d'autant plus qu'Inez lui a demandé si le ranch Ralston est encore loin. 


Après une courte hésitation Jack retourne au ranch et apprend que le chariot a poursuivi son chemin après que les chevaux se soient abreuvés.Après deux mois de travail au ranch Ralston, Jack Wiley  (Perrin) sent monter le besoin de partir au loin car il ne supporte pas les ordres donnés par le contremaître et son bras droit, Buck Marsh et Dan Carter, deux hommes malhonnêtes. Après la distribution de la paie il prend congé de Ralston qui l'appréciait beaucoup et enfourche donc son magnifique cheval.
Sur la route, Inez Alamdo, sur le chemin du retour dans sa famille après 4 ans d'études se rend compte que sa valise laisse échapper des vêtements. Le conducteur du chariot (McDowell) descend donc pour récupérer la lingerie étalée sur la route mais les chevaux prennent peur suite à un glissement de terrain. Emballés, la jeune fille ne peut les arrêter mais survient alors Jack qui bondit sur les chevaux pour les stopper. La jeune fille est sous le charme et de son côté Jack a bien de la peine à s'éloigner d'autant plus qu'Inez lui a demandé si le ranch Ralston est encore loin. 
Dans une cantina plus loin près de la frontière, Jack sauve Erasto Blanco de Marsh et Carter qui tentent de le faire danser de force. Durant le combat il est assommé par Manuel puis est finalement arrêté par les rurales qui l'enferment. Inez conte à ses parents avoir rencontré un charmant jeune homme sur la route quand arrive Erasto avec le cheval de Jack qu'Inez reconnait aussitôt. Elle organise donc l'évasion de son héros ...


Jack et Walrus ...
Rien de très original mais une histoire sympathique de plus à mettre sur le compte de Jack Perrin. 
Bien sûr on a droit aux fameux chevaux qui s'emballent et à la jeune fille en détresse, à la désormais traditionnelle danse hispanique et aux vêtements qui vont avec, aux villains qui enlèvent la jeune beauté, à l'amoureux transi, à une course poursuite sur une route à lacets, au téléphone de l'époque, bref à la panoplie habituelle, mais qu'importe, c'est toujours un plaisir après une dure journée de travail de retrouver Jack et son fidèle Starlight qui s'éreintent avec énergie pour que l'amour et la justice triomphent. Franchement, moi ça me ravit toujours autant.
On retrouve Martin Turner dans le rôle d'Erasto Blanco, l'homme de main de la famille. Les films de ce genre terminent souvent pas un petit épilogue. Dans celui-ci on retrouve bien sûr le jeune couple heureux, Jack fait la lessive pendant que la belle est assise sur une balançoire en tenant dans ses bras leur nouveau-né chéri; Jack s'approche et demande à prendre le bébé dans ses bras tout en souriant béatement ... jusqu'au moment où il comprend que le petit trésor à certainement déposé un petit cadeau dans ses langes !
Inez alias Alma Rayford

Buck et Dan manigancent ...

jeudi 31 janvier 2013

North of Arizona - Harry S. Webb - 1935


Jack Perrin, Blanche Mehaffey, Lane Chandler, George Chesebro, Starlight

60 minutes


Jack Loomis arrive dans une petite ville et entre dans un saloon où il demande si il est possible de trouver du travail dans les environs. Le barman l'envoie voir George Tully, un propriétaire de ranch qui ne se montre pas du tout intéressé. Jack retourne boire un verre et voit deux hommes sur le point de saouler deux indiens qui paraissent posséder du métal précieux. Il intervient et bizarrement Tully se montre finalement désireux de l'engager comme contremaitre. 
Jack se rend assez vite compte que le ranch est une façade sensée couvrir les agissements de bandits qui n'hésitent pas à commettre des vols avec des complicités locales. les bandits comptent d'ailleurs bien utiliser Jack comme bouc émissaire à défaut de le prendre dans leur bande ...

Dommage, le film commençait plutôt bien mais l'action se ramollit terriblement très vite. Les scènes de combats ne sont pas convaincantes malgré les sauts et les bonds d'un Jack Perrin qui semble très en forme. Le vilain agent postal interprété par Lane Chandler le fait passer pour un voleur alors que Jack intervenait pour empêcher un vol et Jack, déguisé en chef sioux grâce aux deux indiens qui le considèrent comme un frère, écrit un mot à la vendeuse du magasin mais celle-ci le reconnait et le dénonce ...
On trouve ce film au budget très "cheap" nouvellement sorti chez Oldies.


samedi 27 octobre 2012

Guardians of the Wild - Henry MacRae - 1928

Jack Perrin, Frank Ellis, Rex the Wonder Horse, Starlight,  Ethlyne Clair, Al Ferguson, Bernard Siegel

45 minutes


Dans une réserve naturelle sur laquelle Jerry Lane veille jalousement. Son grand plaisir est d'observer un cheval sauvage qui vit dans ce sanctuaire protégé. Jerry vit seul en compagnie de son cheval et compagnon, Starlight mais courtise la fille d'un ranch voisin, Madge Warren.
La vie serait idyllique si un certain Mark Haman n'avait en vue de s'approprier le ranch Warren et de capturer Rex l'étalon sauvage. Un jour avec l'aide d'un complice, Haman réussit à capturer Rex mais Jerry survient à point et sauve l'animal avec l'aide de Madge. Dès lors l'étalon leur voue une reconnaissance sans bornes et les suit comme un chien.
Malheureusement Mark Haman a juré de mettre la main sur le ranch alors Warren éloigne sa fille à Boston pour empêcher qu'elle soit utilisée comme monnaie d'échange. Durant son absence le ranch est attaqué et Warren est blessé. Jerry qui est venu à sa rescousse envoie un mot à Madge qui arrive par le premier train. Une femme qui se fait passer pour l'infirmière de son père est venue la prendre à la gare mais hélas Madge réalise trop tard qu'elle est tombée dans le piège de Haman. Heureusement Rex veille !

Un joli film qui a du beaucoup plaire aux enfants de l'époque. Depuis notre canapé on les entend presque crier des encouragements au héros sympathique campé par Jack Perrin !
Que du bonheur que ce film simple, des chevaux magnifiques, un jeune couple qui s'aime, de l'action et un final plein de suspens. Comme les enfants, on ne se demande pas où est le troupeau de chevaux sauvages que Rex est sensé mener, ni pourquoi Jerry est seul à garder ce grand territoire, ni même comment les rangers ont fait pour être si efficaces à la fin. Cela n'a pas d'intérêt dans le fond car l'amour, l’honnêteté et la nature triomphent à la fin et c'est bien là tout ce qui compte (il se trouve que moi aussi j'avais justement envie de les voir gagner ce soir !).

Rex le cheval a tourné durant une dizaine d'années avec entre autres Harry Carey, Ken Maynard, Jack Perrin (plusieurs fois), Yakima Canutt, Guinn "Big Boy" Williams.

Frank Ellis non crédité dans ce film a tourné dans plus de 500 films !

Ethlyne Clair est charmante et à un petit côté à la Clara Bow. Je ne rajoute rien sur Jack Perrin qui a toujours l'air d'une grande gentillesse, égal le film dans lequel il tourne.

On trouve ce film chez Grapevine Video (je vous rassure l'image est meilleure que la couverture montrée ci-dessus !)




vendredi 19 octobre 2012

Jack Perrin et Starlight

Starlight et Jack Perrin
Longue tête, nez effacé et étroit, Starlight est sans doute un spanish barb. On le remarque facilement avec sa robe appaloosa "white few spots", en particuliers grâce à deux taches marquées près du naseau gauche. Il appartenait à Jack Perrin mais est monté par de nombreux autres cavaliers, notamment : John Wayne, Fred Scott, Bob Livingston, Tex Ritter, Hoot Gibson, Jack Randall, Smith Ballew, Jack Hoxie, Big Boy Williams et Tom Tyler.
On l’aperçoit plus ou moins entre 1928 et 1938.

Sous la selle de Jack Perrin


mardi 9 octobre 2012

Pal/Duke/Starlight/Silver King/Sheik/Thunder/Whitey/Dynamite...

Pal/Duke/Starlight/Silver King/Sheik/Thunder/Whitey/Dynamite... (Je vous laisse choisir le nom qui vous plait)
  
Ce bel appaloosa white few spots présente une peau marbrée : impossible de s'y tromper, il a une tête unique (en particulier avec cette marbrure en forme de C ou de E près de l'oeil gauche) et présente un type espagnol primitif (rappelez-vous, le mustang fut introduit en Amérique par les premiers colons en 1500, ceux-ci étant espagnols, il est intéressant d'observer l'évolution d'une même race avec et sans intervention humaine). Il s'agit en effet d'un mustang capturé puis dressé appartenant aux écuries de Fat Jones.
Il apparait dans de très nombreux films, notamment sous la selle de Reed Hadley (dans le serial Zorro's Fighting Legion 1939), William Boyd (dans Partners of the plains, 1938 et Cassidy of Bar 20, 1938), Tim McCoy (Texas Cyclone, 1932-Two fisted law 1932 et Fighting for justice 1932), Ray Crash Carrigan (dans The range busters 1940 et The kid's last ride 1941), Jack Hoxie (Law and Lawless 1932), Rex Bell (From Broadway to Cheyenne 1932-Idaho Kid 1936-Stormy Trails 1936-Law and Lead 1936 et The Tonto Kid 1935), Smith Ballew (Rawhide 1938 et Panamint's Bad man 1938), Buster Crabble et de nombreux autres.

lundi 3 septembre 2012

The Man from the Oklahoma - Forrest Sheldon, Harry S. Webb - 1926



Jack Perrin ...
Man from Oklahoma

Josephine Hill ...
Rita Lane

Lew Meehan ...
Sam Stallings

Lafe McKee ...
Rufus King

Martin Turner ...
Mose Jackson

Edmund Cobb ...
Lynn Durant

Starlight the Horse ...
The Oklahoman's horse

et aussi Bud Osborne, Jim Corey etc.
55 minutes

A San Francisco. Lynn Durant (Ed Cobb) se fait abattre dans la rue et dérober une grosse somme d'argent. Avant de mourir il a le temps de reconnaitre son agresseur en la personne de Sam (Meehan), un employé du ranch près duquel il travaille.
De retour au ranch, Sam rejoint son complice, le vieux Rufe qui se trouve être l'oncle et tuteur de la jolie Rita, seule propriétaire du ranch depuis la mort de ses parents.  Rufe est horrifié car jamais il n'a été prévu que Sam abatte Lynn pour lui dérober l'argent qui lui aurait servi à payer les traites du ranch. Il refuse donc l'argent du crime.
Sam a des vues sur Rita (Hill) mais un cavalier accompagné d'un chien fait son apparition et demande son chemin. Rita l'accompagne pour lui l'indiquer sous le regard jaloux de Sam qui les suit dans l'intention de se débarrasser rapidement de l'intrus. Celui-ci se présente sous le nom de l'homme de l'Oklahoma (Perrin). 
Alors qu'un cireur de chaussures (Turner) s'affaire à faire briller ses bottes, Sam vient le provoquer sans succès. Plus tard dans le bar, L'étranger surprend une conversation prouvant que Sam est malhonnête. Alors qu'il venait de refuser une invitation de Rita à venir les rejoindre à une fête le lendemain prévue au ranch et voyant Sam essayer de lui faire peur, il revient sur son refus. Mais Sam place l'un de ses hommes (Osborne) pour l' intercepter et l'empêcher de rejoindre Rita ...


Pas beaucoup de photos de ce film ...
Le début est sympa et plutôt prometteur. On se réjouit de voir Edmund Cobb mais celui-ci n'apparait que quelques secondes. L'action se poursuit tranquillement et on s'intéresse aux protagonistes. La source des images doit changer car la qualité de l'image change brusquement et il semble manquer un lien entre le moment où Jack Perrin accepte de venir à la fête et la fête dans laquelle on bascule brutalement dans la version Oldies (mais l'image n'est pas mauvaise).  Curieusement, d'un coup tout le monde porte des vêtements mexicains et c'est surprenant... (Même l'homme de l'Oklahoma !)
Dans la plupart des livres parlant de Jack Perrin que j'ai pu lire on souligne qu'il compose un genre de héros ennuyeux car il se montre toujours soigné et propre et rien ne semble jamais lui arriver. On souligne aussi son extrême gentillesse qui est très apparente dans tous ses films. Dans celui-ci il n'hésite pas à faire une caresse à son cheval ou à son chien qui semble avoir plus à faire que son maître.
La jolie est charmante Josephine Hill a souvent tourné avec Jack Perrin. 
Les seconds rôles sont bien repourvus, Lee Meehan toujours très expressif (mais il est vrai que son visage est naturellement assez dur), la pétillante Molly Malone joue une fille de saloon fort joliment, Bud Osborne se montre craignant Sam et plus ennuyé de lui obéir ce qui fait de lui un bandit plutôt sympathique ...
L'ambiance est particulière et on passe un moment agréable sans se prendre la tête !

On trouve ce film facilement chez Oldies ou chez Grapevine.

jeudi 30 août 2012

Where the North Holds Sway - Bennett Cohen - 1927





Jack Perrin... Rance Raine

Pauline Curley... Gambler's wife

Buzz Barton
(as Billy Lamoreaux)

Lew Meehan... Jules Landeau

Starlight the Horse... Starlight, Rance's Horse


54 minutes
Réalisateur : Bennett Cohen sous le nom de Ben Cohn

Au poste des Royal Northwest Mounted Police (RNWMP) de Chinook Flats Rance Raine (Perrin) intrigue beaucoup ses collègues : il a construit une cabane mais personne ne peut jeter de coup d'oeil à l'intérieur. Appelé auprès de son chef, il lui est remis une lettre qui le réjouit : en effet son frère lui annonce son arrivée prochaine en tant que docteur car il vient de terminer ses études. 
Heureux d'apprendre cette nouvelle, Rance fait visiter la maisonnette qu'il a construit comme cabinet de consultation pour son frère. Il appose une pancarte sur la maison portant son nom et son statut.
Mais non loin de là, au terminus de la voie de chemin de fer de Caribou Junction, un couple en provenance des Etats Unis débarque. Jules Landeau (Meehan) et sa femme (Curley) demandent une chambre au saloon hôtel local et Landeau indique ne pas avoir les moyens de la payer. Voyant le joli minois de Madame Landeau, le tenancier suggère qu'elle danse pour les clients mais la pauvre femme est craintive et timide. Son mari la menace et la force à revêtir un robe pailletée. 
Entre temps le frère de Rance, Harvey (Hal Waters) se rend à l'hôtel histoire de se rafraichir avant de poursuivre sa route. En se passant devant la chambre 14 il perçoit des pleurs et frappe avant d'entrer. La jeune femme lui raconte ses mésaventures. Chevaleresque Harvey offre ses services mais le mari les surprend et abat froidement le jeune homme. Le couple prend la fuite vers le Nord. Rance est mis au courant de l'assassinat de son frère :  Fou de douleur il brûle la cabane et donne sa démission, jurant de le venger. Il est suivi par Red (Barton) un petit orphelin recueilli par la police montée et de son chien Rex.

Plus au Nord à Timber Wolf son cheval fait un écart et il chute méchamment. Starlight va chercher de l'aide et ramène Madame Landeau qui se trouve seule dans une cabane des environs pendant que son mari joue au poker. Soigné, Rance retrouve ses esprits et surprend Landeau qui intime l'ordre à sa femme de faire ses bagages car il vient d'apprendre qu'un mountie ayant donné sa démission est sur leur piste ...

Encore un western (!) et surtout un film très étonnant. L'action est constante sans excès et surtout l'atmosphère est très particulière. On a de nouveau l'association homme, enfant, cheval, chien, et ce quatuor est attachant. 
Sur certains points, le scénario n'est peut-être pas très explicite dans le sens qu'on se demande comment diable cette pauvre femme a pu épouser le terrible Landeau, et aussi comment se fait-il qu'alors en fuite et sans le sou, le couple puisse habiter cette grande cabane ? Bien sûr on peut inventer des réponses assez facilement et donc ces questions n'empêchent en aucun cas de passer un excellent moment. D'autant plus que d'un autre côté les circonstances convergent très logiquement même si le final est complétement ahurissant.
Starlight se montre très habile dans ce film, il va chercher de l'aide, frappe aux portes, surveille son maitre, résiste au bandit, etc.
Une séquence étonnante est la visite de la cabane construite pour le frère devenu docteur. On la trouve meublée d'une chaise de consultation, de panneaux instructifs et interactifs géants sur le corps humain ...
La séquence finale vaut à elle seule le détour par son côté totalement amoral. Dans une ambiance très noire et avec un accompagnement musical qui procure une note d'angoisse, Rance joue avec son couteau et fait monter la pression après avoir piégé Landeau en tissant une toile comme une araignée. Landeau commence à comprendre que le type qui se trouve en face de lui l'a manipulé. C'est l'apogée du film avec une ambiance à la Hitchcock avec un vrai soupçon d'horreur. Rarement on a l'occasion de voir autant de cruauté dans un western de cette époque (Il semble que Landeau soit dépecé comme un quartier de boeuf !)
Pour la morale on peut repasser, Rance manque être lynché mais s'en sort bien sûr sans problème (visiblement sans traumatisme psychologique alors que franchement je pense qu'il mériterait d'être interné ! La vengeance passe encore, mais la manière dont il se venge est particulièrement odieuse ... Le comble est que personne ne semble trouver son action excessive puisqu'il est réengagé au sein du corps des Mounties !).  
Le petit côté bien propre et gentil de Jack Perrin et ses grands yeux bordés de longs cils donne un côté particulièrement angoissant, à tel point que l'affreux Landeau/Meehan fait même pitié. 

On trouve ce film étonnant chez Grapevine.

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