May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 21 octobre 2013

The Vanishing American / La race qui meurt - George B. Seitz - 1925


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avec
Richard Dix...Nophaie
Lois Wilson...Marion Warner
Noah Beery...Booker
Malcolm McGregor...Earl Ramsdale
Mocki...Indian Boy
Shannon Day...Gekin Yashi
Charles Crockett...Amos Halliday
Bert Woodruff...Bart Wilson
Bernard Siegel...Do Etin
Guy Oliver...Kit Carson

C'est l'histoire à travers les siècles des indiens d'Amérique, des "forts" prenant la place des "faibles", filmée depuis la nuit des temps à partir d'un endroit symboliquement immuable, quelque soit l'histoire : Monument Valley. Après avoir vu défiler les tout premiers hommes, différentes tribus, les conquistadors, Kit Carson, le temps des colons et des premières réserves d'indiens arrive.
ImageNophaie (R. Dix) est un homme respecté par les siens. Le bureau des affaires indiennes est tenu par Amos Halliday (Charles Crockett), un homme plus concerné par ses fiches de classement que par les affaires indiennes. Il est assisté par Booker (Noah Beery), un sinistre individu qui organise le pillage et le vol des chevaux de la réserve. Lorsque Nophaie tente de s'expliquer avec Booker, celui-ci courtise la jolie et sympathique institutrice, Marion Warner (Lois Wilson), une femme que Nophaie estime pour son dévouement au sein de la communauté et qu'il surnomme White Desert Rose. De son côté l'institutrice n'est pas indifférente aux charmes de Nophaie. Malgré tout Booker tente de forcer la main de Marion, Nophaie la défend puis, accusé d'avoir agressé Booker, prend la fuite. Lorsque les Etats-Unis entrent dans le conflit de la première guerre mondiale, Earl Ramsdale se rend à la réserve dans le but de collecter des chevaux pour l'armée, et Marion convainc Nophaie de lui fournir les animaux. Nophaie décide de s'enrôler dans l'armée et devient, ainsi que bon nombre d'autres indiens, un vaillant combattant plein de bravoure ....
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Dubitative au départ, j'ai beaucoup apprécié ce film. La séquence un peu longue du départ sert à mettre en évidence le côté immuable de l'histoire. En 1925 et en noir et blanc, Monument Valley nous ramène au début de la Création sans problème, on s'y croirait vraiment.
J'ai toujours aimé les films d'indiens mais je l'ai déjà dit, je me méfie des blancs déguisés. Richard Dix est excellent : pas parce qu'il joue un indien (ce qu'il fait au mieux compte tenu des circonstances mais évidemment il est, et reste un blanc !), mais par sa présence intense et attachante étonnante.
ImageC'est une histoire indémodable certainement. Lois Wilson joue le rôle de l'institutrice qui comprend qu'elle aime Nophaie le jour de son départ pour le front. Elle est craquante à souhait. Noah Beery est parfait dans le rôle de Booker, un homme arriviste sans foi ni loi et capable de faire les coups les plus tordus tout en souriant hypocritement ....

La fin est sensée, d'une part pour l'époque bien sûr qui ne tolérait pas les mariages interraciaux, mais aussi parce que l'histoire est ainsi faite et se reproduit de même façon régulièrement : dans ce cas, le héros nous est montré comme un élément déclencheur permettant aux gens, aux choses d'évoluer. C'est un film pro indiens et ça fait toujours plaisir.

Un moment étonnant dans la bande son : lorsque Halliday se rend compte de la malhonnêteté de Booker, le public applaudit ! ... et bien sûr, je me suis jointe à lui !

Ce film est tiré d'une livre du même titre de Zane Grey ...


samedi 27 octobre 2012

Guardians of the Wild - Henry MacRae - 1928

Jack Perrin, Frank Ellis, Rex the Wonder Horse, Starlight,  Ethlyne Clair, Al Ferguson, Bernard Siegel

45 minutes


Dans une réserve naturelle sur laquelle Jerry Lane veille jalousement. Son grand plaisir est d'observer un cheval sauvage qui vit dans ce sanctuaire protégé. Jerry vit seul en compagnie de son cheval et compagnon, Starlight mais courtise la fille d'un ranch voisin, Madge Warren.
La vie serait idyllique si un certain Mark Haman n'avait en vue de s'approprier le ranch Warren et de capturer Rex l'étalon sauvage. Un jour avec l'aide d'un complice, Haman réussit à capturer Rex mais Jerry survient à point et sauve l'animal avec l'aide de Madge. Dès lors l'étalon leur voue une reconnaissance sans bornes et les suit comme un chien.
Malheureusement Mark Haman a juré de mettre la main sur le ranch alors Warren éloigne sa fille à Boston pour empêcher qu'elle soit utilisée comme monnaie d'échange. Durant son absence le ranch est attaqué et Warren est blessé. Jerry qui est venu à sa rescousse envoie un mot à Madge qui arrive par le premier train. Une femme qui se fait passer pour l'infirmière de son père est venue la prendre à la gare mais hélas Madge réalise trop tard qu'elle est tombée dans le piège de Haman. Heureusement Rex veille !

Un joli film qui a du beaucoup plaire aux enfants de l'époque. Depuis notre canapé on les entend presque crier des encouragements au héros sympathique campé par Jack Perrin !
Que du bonheur que ce film simple, des chevaux magnifiques, un jeune couple qui s'aime, de l'action et un final plein de suspens. Comme les enfants, on ne se demande pas où est le troupeau de chevaux sauvages que Rex est sensé mener, ni pourquoi Jerry est seul à garder ce grand territoire, ni même comment les rangers ont fait pour être si efficaces à la fin. Cela n'a pas d'intérêt dans le fond car l'amour, l’honnêteté et la nature triomphent à la fin et c'est bien là tout ce qui compte (il se trouve que moi aussi j'avais justement envie de les voir gagner ce soir !).

Rex le cheval a tourné durant une dizaine d'années avec entre autres Harry Carey, Ken Maynard, Jack Perrin (plusieurs fois), Yakima Canutt, Guinn "Big Boy" Williams.

Frank Ellis non crédité dans ce film a tourné dans plus de 500 films !

Ethlyne Clair est charmante et à un petit côté à la Clara Bow. Je ne rajoute rien sur Jack Perrin qui a toujours l'air d'une grande gentillesse, égal le film dans lequel il tourne.

On trouve ce film chez Grapevine Video (je vous rassure l'image est meilleure que la couverture montrée ci-dessus !)





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