Let's Remember:

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Une pionnière de l’Ouest. Cecilia Parker 1914-1993 et John Wayne ‘Riders of Destiny / Robert N. Bradbury 1933

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samedi 26 mai 2012

Mexicali Kid – Wallace Fox - 1938


Mexicali Kid s’annonce comme un très bon western B. 
Jack apprend par la presse que son frère, caissier dans une banque, a été tué lors d’un braquage. Fortement attristé, la haine prend le dessus de l’homme et il ne songe plus qu’à le venger. Il part sur les traces des bandits avec Rusty, son fidèle cheval et en traversant le désert, ils  rencontrent un hors-la-loi agonisant. Il s’agit du Mexicali Kid, l’un des membres de la bande en question.
Malgré le fossé qui sépare les deux jeunes gens, une forme d’amitié nait entre eux. Au cours de leur voyage qui s’achève dans un ranch où ils se remettent de leurs épreuves, Jack apprend que le Kid n’était qu’un maillon de la bande et que l’auteur du crime est un autre membre. Au cours de leur séjour  dans le ranch où vit une fort jolie fille, ils apprennent que Gordon veut s’approprier la propriété de la belle Eleanor Stewart et que Gordon n’est autre que le chef de bande qui a tué le frère de Jack. Ce dernier décide de suivre le kid qui l’introduit dans la bande installée à la ville la plus proche. Le chef Gordon propose à Jack de se faire passer pour un héritier du ranch et lorsqu’il signera l’acquisition, il lui remettra une forte somme en échange du ranch et de ses terres. A partir de cette étape du film, rien ne va plus.
L’histoire de M. Tansey fait basculer le bon travail des acteurs, du réalisateur Wallace Fox, du photographe et celui  du producteur dans le néant. Nous resterons sur les vingt premières minutes dignes d’un grand western.
Une mention spéciale pour ce Kid inconnu des cinéphiles, Wesley Barry, qui colle à la peau de son personnage violent, impulsif, mais généreux et dévoué. Avant de mourir tué d’une balle par le chef de bande, il demandera à Jack de lui retirer ses bottes car tous ceux qui l’ont connu lui avaient promis qu’il mourrait les bottes aux pieds. Parmi la cinquantaine de films tournés avec Wesley Barry, un seul autre est un western : Border Romance de Richard Thorpe réalisé en 1929. Il a passé également derrière la caméra et a tourné quatre épisodes de la série Wild Bill Hickock avec Guy Madison et a réalisé The Trail Blazers avec Alan Hale Jr. Quant à  Wilhem Von Brincken en chef des badmen, il n’est pas à sa place dans ce film.

Une mention pour le générique.
Addison Randall / Jack Wood
Wesley Barry / Mexicali Kid
Eleanor Stewart / Jean Carter
Wilhelm von Brincken / Frederick Gorson
Chester Gan / McCarty, Jean's Ranch Cook
Glenn Strange / Foreman Jed
Billy Bletcher / Stagecoach Driver
Ernie Adams / Carl, Gorson's Bookkeeper
Ed Cassidy / Sheriff Ed
Bud Osborne / Henchman Chris Collins 


 Une mention pour la stagecoach toujours pimpante !....

vendredi 25 mai 2012

The Lone Star Ranger - A.F. Erickson - 1930


George O'Brien, Sue Carol, Walter McGrail, Russell Simpson, Roy Stewart, Colin Chase, Lee Shumway

67 minutes
D'après un roman de Zane Grey


La diligence d'El Paso est attaquée et les passagers dérobés. Poursuivi par un shérif et sa posse pour avoir avoir abattu un homme en légitime défense, Buck Duane (O'Brien) interrompt sa baignade et les voleurs puis sauve une jeune new-yorkaise, Mary Aldridge (Carol) très enthousiasmée par la découverte du vrai ouest malgré que les chevaux de la diligence se soient emballés. Peu impressionnée par le jeune homme pourtant torse nu qui lui fait face, Mary lui demande s'il ne craint pas de prendre froid sans chemise et lui indique qu'il sera le bienvenu chez son oncle le colonel John Aldridge (Simpson) qui officie en tant que juge à Val Verdes. 
Buck poursuit sa fuite mais MacNally (Stewart) ne tarde pas à le retrouver et lui propose de travailler pour les rangers pour obtenir son pardon. Il suffit pour cela de ramener un certain Holt qui sévit dans la région de Val Verdes. Voyant là une occasion inespérée de retrouver la belle Mary, Buck accepte et se rend dans cette petite localité où des voleurs sans scrupules sévissent.
En chemin Buck retrouve Mary et fait la connaissance de son oncle. A la cantina il aide un certain Laramie (Chase) à panser une plaie infligée par balle à la main par le redoutable Lawson (McGrail) le bras droit du colonel. Bien vite Buck se doute qu'il n'est autre que Holt mais comprend que le véritable bandit est Lawson qui ne semble craindre personne ...

Ah en voilà encore un western bien mené. Pas une seconde de trop ou en manque, un rythme constant tout au long des 67 minutes. La bande son semble être perdue mais cela n'est pas gênant car les bruits de fond sont très bien synchronisés (les chants, la foule ou même les moutons). George O'Brien est séduisant en diable, la réplique lui est donnée par la future Madame Allan Ladd, Sue Carol toute mignonne et charmante. Les deux forment un très beau couple, il faut bien l'avouer. On a de plus l'occasion de découvrir le cheval de Monsieur O'Brien, Mike, un magnifique animal qui a l'air chaud à monter et dont l'équipement est princier.

Un film qui joue sur la variation : de l'intrigue, des courses poursuites, des affrontements, de la romance, de l'humour, des danses, des chants et il y a même un certain nombre de très jolies filles plutôt aguichantes.
Je ne sais pas si la scène où George saute sur la table pour aider Sue à se dépêtrer d'une lampe était dans le scénario mais la scène est excellente : George bondit tel un fauve sur la table mais rate son coup et tombe en entrainant la belle. Vraiment très chouette !
On y trouve de plus plein de bonnes choses pour se faire plaisir : des paysages magnifiques, une légende indienne liée à la Rainbow Arch (Un jeune indien poursuivi s'est jeté en bas des rochers pour échapper à ses ennemis et sa fiancée désespérée l'aurait suivi, le Grand Manitou les aurait alors récompensé en bâtissant au dessus du lieu de leur repos éternel cette magnifique formation rocheuse en forme d'arc en ciel). On a aussi l'occasion d'admirer une diligence conduite magistralement par un driver qui sait s'y prendre. Les personnages sont tous bons à commencer par Walter McGrail qui incarne un méchant avec lequel on n'a pas envie de plaisanter. Russell Simpson joue le Colonel de manière plausible, et cerise sur le gâteau, on retrouve Lee Shumway (dans le rôle de l'homme de main Red Cane) un acteur que je viens de découvrir dans The Bat 1926, un film muet excellent et très drôle que je vous conseille vivement, l’ancêtre de Batman encore tellement en vogue de nos jours (on peut voir ce film facilement sur le net en plus). 
 Une fois n'est pas coutume je me fais un peu de pub : http://films-muets.blogspot.com/2012/05/bat-roland-west-1926.html 

jeudi 24 mai 2012

Eddie Dean Singing Cowboy

                                                 Eddie Dean 1907-1999

De son véritable nom EDGAR DEAN GLOSUP né au TEXAS à POSEY en 1907 et décédé le 4 Mars 1999 en CALIFORNIE, ancien chanteur de GOSPEL devenu « SINGING COW BOY »dans plus de 50 westerns de 1937 à 1948.
Il n’a jamais était un rival sérieux pour GENE AUTRY ou ROY ROGERS malgré son physique et sa qualité d’acteur.
Il a cependant fait une belle carrière importante à l’écran, sur scène et dans les juke-boxes.
Plusieurs de ses compositions sont devenues des classiques de la country music tels que « I dream of a hilbilly heaven, Run Jimmy run et A cowboy sings country » des chansons reprises maintes fois par d’autres tels que TEX RITTER.
Le longiligne EDDIE avec une voix magnifique a commencé à chevaucher sur les écrans, d’abord dans de petits rôles chantants puis comme vedette.
Il éclipse Ken Maynard dans « HARMONY TRAIL », et s’impose dans « SONG OF OLD WYOMING, TORNADO RANGE, et ROMANCE OF THE WEST» des westerns aux budgets assez élevés et en couleurs, contraire à l’usage de l’époque dans ce genre de production.
Il a enregistré d’excellents disques dans les années 70 sur le label de son ami Jimmy Wakely.

Au coté du CHEF THUNDERCLOUD pour 'ROMANCE OF THE WEST' 1946 

mardi 22 mai 2012

In Old Mexico - Edward D. Venturini - 1938


Au centre JAN CLAYTON
In Old Mexico demeure un western à part entière de la série des Hopalong Cassidy. Il est inclassable tant son style diffère des autres films des productions Harry Sherman. En remarquant le nom De Venturini, le réalisateur de ce volet, on peut s’attendre au pire. C’est un metteur en scène qui filmait les versions espagnoles des films à Hollywood  et le seul western qu’il a réalisé,  Llano Kid, est franchement mauvais.
Pourtant, Venturini s’acquitte fort bien du tournage, bien que certaines scènes d’action se montrent naïves. Mais d’une façon générale, son  travail reste très correct. A en juger par tout cela, on se demande si finalement ce n’est pas Harry Sherman, le producteur, qui réalise les films. Il sait imposer ses idées, sa façon de faire, sa volonté d’apporter du nouveau à chaque épisode  qu’il semble surveiller pour notre plus grand plaisir. D’un film à un autre ou presque, on remarque une nouvelle façon de faire. Est-ce du à ces différents réalisateurs comme Bretherton, Wate, Selander, Venturini qui apportent leur patte personnelle ou est ce du à Harry Sherman ?
Au centre JAN CLAYTON
Pour ma part, je pense que ce dernier s’avère le producteur numéro un du Western B. Il frise la perfection et s’évertue de donner satisfaction à ses spectateurs. Nous sommes loin de la Keith Productions, Steiner Productions et autres escrocs de la pellicule qui sont venus à bout de grands Westerners. Les productions Harry Sherman concernant les Hoppy n’ont pas duré un an et demi comme certaines maisons de productions de Westerns B ou plutôt du western Z.
In Old Mexico constitue la suite du génial  Borderland  (1937 – de Nate Wate) où Hoppy était opposé à The Fox. Nous retrouvons ce dernier personnage ; hélas non interprété par Morris Ankrum, mais par Paul Sutton qui s’acquitte honorablement de se prestation d’acteur, mais n’arrive pas au niveau de son prédécesseur. 
In Old Mexico, c’est avant une sorte de comédie sophistiquée avec les personnages de cette grande hacienda. Venturini prend un malin plaisir à nous mettre en avant une grande famille mexicaine, sa culture, son respect pour autrui etc. Les rapports entre Hoppy, Windy et Lucky sont charmants. Des idylles se nouent en demi-teintes, au son d’une musque superbe, de douces mélodies qui en arrivent à vous faire oublier le moteur du film.
A droite JAN CLAYTON-ALLAN GARCIA
Nos trois compères sont amenés à venir en aide à un ami qui se trouve au sud de la frontière mexicaine. Hélas, lorsqu’ils arrivent, ils apprennent qu’il a été tué. Ils se  rendent alors au Rancho de Gonzales où ils sont hébergés. Ils rencontrent alors une jolie femme qui s’avère être la sœur du Fox qui s’est évadé et souhaite se venger.
De nombreuses nuances dans cette histoire présentent un grand sens de la narration qui vous conduit pendant près de 40 minutes sans qu’un seul coup de feu ait retenti. Le dernier quart d’heure est bondé d’action et de rebondissements qui conduiront une fois pour toute à la fin du Fox, tué d’une balle en plein cœur par Hoppy qui a dégainé d’une façon spectaculaire, ou plus précisément à dégainer d’une façon demandée par Venturini qui vous laissera bouche-bée.
Bien que ce film reste original, on peut se demander ce qu’a pu écrire Clarence Mulford dans cette histoire. Apparemment pas grand-chose car les lettres de protestation de l’auteur commence à arriver sur le bureau d’Harry Sherman. Outre les qualités de ce dernier que nous vantons, nous constatons quelques inégalités d’intérêts dans les derniers Hoppy, notamment Heart of Arizona et Pride of the West.
Nous en reparlerons dans le prochain Hoppy de la raison qui s’avère totalement intéressant à cause de son histoire : The Frontiersman.
A gauche PAUL SUTTON
Sur la toile nous avons :
William Boyd / 'Hopalong' Cassidy
George 'Gabby' Hayes / 'Windy' Halliday
Russell Hayden / 'Lucky' Jenkins
Paul Sutton / the Fox
Al Ernest Garcia / Don Carlos Gonzales  
Jan Clayton / Anita Gonzales  
Trevor Bardette / Rurales Colonel Gonzales
Glenn Strange / Henchman Burke




 ♥ Sur le cuir de la stagecoach nous avons Didier.

lundi 21 mai 2012

Mystery Range - Robert F. Hill - 1937


Tom Tyler, Jerry Bergh, Milburn Morante, Jim Corey, Slim Whitaker

55 minutes


Suite à une lettre envoyée par Jennifer Travis (Bergh), l'association de la protection des éleveurs envoie Tom Wade (Tyler) enquêter au ranch Travis. En effet un complot vise à empêcher Jennifer de devenir propriétaire du ranch à sa majorité qui aura lieu dans 5 jours. Non loin du ranch Tom intercepte Luke Bardos un dangereux criminel qui est justement sur le point de présenter les papiers d'accréditation fourni par Morgan à l'oncle de Jennifer qui est complice de l'escroquerie. Tom prend sa place et frappe à la porte du ranch Travis tard la nuit ce qui met la puce à l'oreille de Jenny. L'oncle Travis sous entend à demi mot que Jennifer doit absolument être écartée rapidement et le bétail doit passer la frontière. Pendant ce temps Jim (Morante) apprend que le chemin de fer est en train d'esquisser le parcours d'une future liaison qui passera par le ranch, sa valeur va donc fortement augmenter.

Après quelques malentendus, Jenny comprend enfin que Tom n'est pas l'homme de main de son oncle et fait croire qu'elle est prête à signer les papiers cédant le ranch à Morgan, l'escroc qui compte bien s'enrichir facilement. Pendant ce temps le vrai Bardos s'échappe et revient en direction du ranch alors que Morgan identifie Tom comme appartenant à l'association et réussit à s'enfuir ...

Merci pour la photo Jica !
Bien sûr ce n'est pas le meilleur film du monde mais on passe quand même un agréable moment grâce à Jerry Bergh (dont je n'avais jamais entendu parler) qui se montre très montée contre Tom Wade qui se fait passer pour Bardos. Du coup il a bien de la peine à se faire entendre. Ceci dit le film comporte quelques longueurs, et le montage est un peu haché. Une scène étonnante dans le bar, lorsque Jim se met à chanter (doublé) Home on the Range, la plupart des consommateurs ont la larme à l'oeil. Tom Wade fait preuve d'imagination en entrant dans la maison tel Tarzan au bout d'une liane, on a droit à quelques courses poursuites, deux pugilats et voilà, nos 55 minutes sont terminées.

dimanche 20 mai 2012

The Desperado - Thomas Carr - 1954


Wayne Morris / Sam Garrett
Jimmy Lydon / Tom Cameron 
Beverly Garland / Laurie Bannerman
Rayford Barnes / Ray Novak
Dabbs Greer / U.S. Marshal Jim Langley
Lee Van Cleef / The Crayton Twins,
Nestor Paiva ./ Captain Jake Thornton
Roy Barcroft / Martin Novack
John Dierkes / Police Sergeant
Richard Shackleton / Pat Garner
Avant tout, ce Desperado, c’est la roman de Clifton Adams ou encore un chef d’œuvre de la littérature du Western. Cet immense auteur de Westerns noirs nous a laissé derrière lui d’innombrables Novels qui vous marquent quand vous les lisez. Clift connait bien les deux côtés de la loi et il en est l’un des spécialistes. Que ces personnages soient des Sheriffs ou des Outlaws, ses héros sonnent toujours justes et il n’a pas son pareil pour écrire de cette façon. C’est la raison pour laquelle il a raflé à deux reprises le Spur Award. 
The Desperado raconte l’histoire de deux jeunes Texans qui se retrouvent sous le joug des Unionistes après la guerre de Sécession. La liberté des habitants se trouve bafouée. Un gouverneur mis en place par les vainqueurs impose sa  propre loi et il faudra plusieurs années pour qu’il soit remplacé.  Ainsi, les « ventres bleus », de par leurs abus, vont développer la révolte parmi les plus endurcis et ces rebelles  vont devenir en quelque sorte des proscrits du Texas.
Suite à des explosions de dynamite dans une ville et à la mauvaise considération des soldats de l’Union, le Capitaine Thornton envoie ses hommes mener une enquête qui se veut en réalité une représailles. Deux jeunes garçons dont l’un est jaloux de l’autre à cause de la femme qu’il aimait et qui a choisi son ami, sont inquiétés par les soldats qui se disent injuriés par des citadins. Ils conduisent les deux gars en prison pour mener des interrogatoires qui vont s’avérer démesurément violent. Ils parviennent à s’échapper et doivent quitter leur foyer. Ils ne tardent pas à être recherchés et considérés comme des bandits. En cours de route, ils rencontrent un Desperado, un as de la gâchette qu’ils décident de suivre… Lui aussi est un paria. Mais est ce l’homme dont ils allaient partager le destin ?
Le film vaut surtout en psychologie bien que l’action soit constante. Thomas Carr, le réalisateur, qui souffre du manque de moyens pour tourner ce film, s’en sort plutôt bien car l’adaptation du livre est dès plus fidèles. On ose à peine imaginer ce que la Warner Bros aurait pu faire de ce roman : un chef d’œuvre sans nul doute possible.
Tous les acteurs s’avèrent secondaires, ce qui apporte un réalisme certain au film. Seul, Wayne Morris nous ait connus et il se montre parfaitement à la hauteur de son rôle.
Un très bon western B. 
Mais si vous êtes attirés par ce desperado, commencez par lire ce roman publié chez Gallimard dans la collection Série noire.

Pour une autre vue : http://sperto.over-blog.com/article-the-desperado-thomas-carr-1954-94956448.html
 Dans la stagecoach le desperado Didier.....

samedi 19 mai 2012

The Phantom of the West - D. Ross Lederman - 1931


Tom Tyler, Tom Santschi, Joe Bonomo, William Desmond, Dorothy Gulliver, Frank Lanning, Tom Dugan, Kermit Maynard, Frank Hagney

Serial en 10 chapitres (172 minutes au total)
Titres :
  • 1. The Ghost Riders
  • 2. The Stairway of Doom
  • 3. The Horror in the Dark
  • 4. The Battle of the Strong
  • 5. The Leagoe of the Lawless
  • 6. The Canyon of Calamity
  • 7. The Price of Silence
  • 8. The House of Hate
  • 9. The Fatal Secret
  • 10.Rogue's Roundup
Un condamné à perpétuité s'évade après avoir déjà purgé 15 ans d'emprisonnement. 
Dans sa fuite il est aidé par Jim Lester (Tyler) qui apprend par la suite qu'il a sans le vouloir aidé le meurtrier de son propre père. 
Mais l'homme en question, Cortez (Lanning) lui laisse un mot lui expliquant qu'il est innocent et ajoute une liste de 7 noms d'hommes dont l'un d'eux est forcément coupable.
Lester se met en piste à la suite de Cortez qui veut faire la preuve de son innocence. En chemin Lester est attaqué, des mystérieux  billets signés le Phantom sont retrouvés et une bande de cavaliers masqués sévi dans la région. 
Une jeune employée du saloon qui n'est autre que Mona la fille de Cortez se mêle de vouloir aider son père ...
Beaucoup d'éléments se mettent en place dès les premières images et le nombre impressionnant de personnages prête vite à confusion. 
Pour ajouter un peu de piment à la sauce qui prend pourtant bien, on a aussi  Oscar (Dugan), un bègue qui veut devenir adjoint du shérif et qui n'apporte pas grand'chose si ce n'est la partie comique (un peu lourde toutefois), un shérif costaud qui semble efficace en la personne de Frank Hagney (une armoire à glace qui ne s'en laisse pas compter), un propriétaire de saloon interprété par Tom Santschi, les 7 membres de la liste dont le présumé tueur (dont Kermit Maynard), une bande d'une vingtaine de cavaliers masqués dont le but n'est pas clair du tout, bref, ça fait pas mal de personnes dont les caractères ne sont pas très clairement définis au départ, à part bien sûr le héros, la jeune fille (plutôt  charmante) et son père et le shérif.
L'action est constante et j'avoue avoir eu du plaisir à voir ce serial qui m'a paru moins bâclé que certains autres du même genre. 
Honte à celui qui imite les chevaux se battant au-dessus de Mona dans l'un des premiers épisodes : il n'a aucun talent pour imiter les hennissements !

 

vendredi 18 mai 2012

Range Warfare – S. Roy Luby - 1934


Le générique :
Reb Russell / Reb Russell, aka The Whistler
Rebel / Rebel, Reb's Horse
Lucille Lund / Sue Callahan
Hal Taliaferro- Wally Wales / Tommy Lord
Roger Williams / Jess Monroe
Slim Whitaker- Charles Whittaker / Sheriff Curt Turner
Lafe McKee / Wade Callahan
Eddie Boland / Jack Brady
Dick Botiller / Little Feather
Range Warfare de 1934 est le quatrième western de Reb Russell à la Willis Kent Production que nous avons déjà évoqué sans la rubrique des films avec Reb, la star du football.  On ne sait comment, mais le producteur s’était acheté les droits d’un livre d’E.B. Mann intitulé  The Dead Whistler. Comme dans la plupart des romans de cet auteur, il nous plonge dans l’univers des ranchmens confrontés à des vols ou des meurtres. E.B. connait bien son travail et dans chacun de ses livres on y trouve un réel plaisir à les lire.
Nous n’en diront pas autant de ce Western dont l’adaptation s’avère catastrophique, tout comme le réalisation de Roy Luby, qui pourtant nous a réalisé un grand nombre de bons westerns B. Sa direction des acteurs est insignifiante et il n’est pas rare d’écouter Reb Russell réciter son texte comme un gamin le fait  à l’école. Même Wally Wales que nous connaissons fort bien pour son talent d’acteur ne brille guère. Mais en avait il l’occasion ?
Curieusement, Luby s’attarde sur des scènes  sans intérêts, comme celle par exemple de huit cowboys qui sont liés au lasso les uns derrière les autres par Reb et qu’ un peu plus tard nous retrouvons en train de marcher à la queue leu-leu. Enfin, un cowboy survient et coupe leurs liens. Nous devons attendre impatiemment que ces scènes se terminent car elles sont totalement gratuites et ne servent qu’à prolonger le film… Les invraisemblances ne manquent pas également. Citons celle-ci : Wally Wales est gravement blessé d’une balle dans les reins et conduit par Reb dans un ranch tenu par Lafe McKee et sa fille. Reb discute tranquillement de la pluie et du beau temps avec ses interlocuteurs, sur le pas de leur porte. Le sort de Wally n’est évoqué qu’à la fin de la conversation. Personne ne se doute qu’il agonise !
♣  Il est clair que l’adaptateur n’a pas su tirer parti du livre et que personne ne semble croire à cette histoire. Il faudra attendre pour que Luby et Reb se retrouvent pour le tournage d’Arizona Bad Man qui est d’un tout autre niveau.

♣  A l'écriture the Reb Didier 







Ce qui frappe surtout c'est que Reb Russell parle excessivement lentement avec un accent à couper au couteau (pour tout dire on dirait même qu'il a de la peine à articuler, en plus il cligne beaucoup des yeux ?) ...Wally Wales est toujours très bien à tel point que je me suis demandé pourquoi diable n'était-il pas le héros de ce film ? Il disparait purement et simplement de l'image alors qu'il est supposé être secrètement soigné dans la maison (il semble surtout que tout le monde est HORS de la maison). Wally Wales est laissé à l'agonie sans que cela ne perturbe quiconque (je me suis dit la même chose)
Lorsque Reb court en bas de l'escalier, regardez bien comme il pose ses pieds en travers des marches histoire de ne pas se prendre les éperons dans la contre marche ... c'est amusant de le voir marcher comme un crabe.
Il y a en effet plusieurs scènes un peu longuettes, comme celle citée plus haut des prisonniers marchant à la queue leu leu et que l'on voit pendant trop longtemps. Par contre il y aurait eu matière à faire une scène d’anthologie avec l'indien qui intercepte le message et qui utilise son étrille américaine comme arme pour forcer son interlocuteur à parler ... Celui-ci pousse un grand cri et je peux vous dire que l'étrille (surtout réglée sur poils d'hiver !) ça doit faire très mal sur le visage ! 
Le point positif à part ça, c'est Rebel, le cheval : un bien bel animal ! Parlant de cheval, ai-je rêvé ou quelqu'un essaie-t-il d'imiter (mal !) le hennissement d'un cheval au début du film?

Lou la Rebelle ou Lou qui re-bêle ! ;-) 




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