May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 16 mai 2012

Riders of the Law - Robert N. Bradbury - 1922


Alors que le Sheriff Layne traque des contrebandiers près de la frontière canadienne, il tombe en embuscade et est laissé pour mort. Il est sauvé par deux cowboys errants, Jack Meadows et Toby Jones. Déterminés de trouver les criminels, Jack et Toby suivent les traces des contrebandiers qui les mènent à une ville. Le seul indice qu’il possède est un fer à demi brisé resté sous l’un des sabots d’un cheval.  Ils décident d’ouvrir une forge… Mais les deux hommes doivent faire  vite car les bandits veulent faire la peau au sheriff…
Ce résumé est la traduction que l’on lit sur la 4e de couverture du dvd produit par les Oldies.
Un Western rempli de qualités, d’effets de styles, de très bonnes direction d’acteurs de la part de Robert N. Bradbury qui s’annonce comme un metteur en scène hors pair de westerns B .Hélas, le développement de son histoire n’est guère convaincant et l’on s’aperçoit rapidement qu’elle manque de réflexion, de réalisme et qu’elle manque d’analyse. Cette histoire sent la précipitation. C’est le point faible du film qui aurait dû être bien meilleur.  
Il faudra attendre Forbidden Trail pour que Bradbury et Jack se retrouvent pour qu’ils nous jettent aux yeux un sacré western.
Pour la petite histoire, l’héroïne, la fille du sheriff, qui finira pas partir avec Jack à la fin du western n’est autre que sa femme dans le privé. Leur liaison ne durera que trois ans.
 Jack Hoxie véhicule une image forte de cowboy viril à laquelle on croit. Son copain c’est Frank Rice, ce drôle de sidekick. Vous serez étonné de voir figurer au générique le nom de Jack Pierce en tant qu’assistant réalisateur ainsi qu’acteur dans le rôle d’un badman.
Quelques années plus tard, il sera le créateur du fasciés du monstre de Frankenstein pour les besoins du chef d’œuvre de James Whale.   
A  l’époque où Jack a tourné dans ce Western, il venait de signer un contrat pour la Sunset Productions ‘dépendante de la Aywon Films – il y a de quoi s’y perdre) qui allait lui apporter une bien meilleure notoriété. Préalablement, il travaillait pour l’Arrow, firme nettement moins attrayante que la Sunset. Jack Hoxie allait y rester durant deux années consécutives avant de partir pour l’Universal. Pour le compte de la Aywon – Sunset Productions, il allait tourner une multitude de westerns intéressants : Back Fire d’Alvin J. Neitz (alias Alan James) ; Barb Wire ; The Crow’s nest de Paul Hurst ; Desert Rider de Robert N. Bradbury; 
The Forbidden Trail et Gallopin’ Through de Bradbury.
En voyant ce film et Forbidden Trail, vous comprendrez pourquoi Jack Hoxie était une star du Western. Jusqu’à présent, nous ne pouvions voir que les talkies avec Jack, mais ils sont d’une qualité nettement moindre que ses silents Westerns. 
Sur le carton noir et blanc nous avons
Jack Hoxie ... Jack Meadows
Marin Sais ... Barbara Layne
Frank Rice ... Toby Jones
Pat Harmon ... Deputy Dan Silo
Thomas G. Lingham ... Sheriff Layne  
Jack P. Pierce ... Pete Gushard
Frank Jonasson ... Ace Brokaw
Sonny Hicks ... Young boy  
Sur la stagecoach rouge nous avons Didier :

lundi 14 mai 2012

The Irish Gringo - William C. Thompson -1936


1936 - Il y a déjà cinq ans que Warner Baxter a remporté le prix du meilleur acteur dans le film magnifique d’Irving Cummings The Cisco Kid. 
Depuis, le célèbre bandido mexicain a disparu de l’écran. La Keith Productions se dit que c’est le moment choisi de renouer avec le Cisco Kid qu’elle baptise l’Irish Gringo car elle ne dispose pas des fonds nécessaires pour se payer les droits cinématographiques du roman.
C’est Pat Carlyle alias Patrick Petersalia qui écrit l’histoire en s’inspirant du personnage créé par O’ Henry. Après avoir écrit son texte, Carlyle endosse le costume du joyeux bandido justicier et le voilà en tête d’affiche avant que la Keith Productions n’est vu quoique ce soit. Le Director, c’est William C. Thompson, il avait dirigé Pueblo Terror avec Buffalo Bill JR qui a fait l’objet d’une critique dans ce blog…
Ce chef d’œuvre de la série Z nous raconte qu’un tas de gars sont morts pour trouver la mine du Hollandais et que cette légende a apporté plus d’une fois le malheur pour ceux qui l’ont recherché comme on peut s’en rendre compte…  La Keith productions avec son auteur à quatre pesos se sont penchés sur la question et nous ont narré une de ces aventures.
Tout d’abord, trois badmen torturent un vieil homme dans une cabane. Le chef demande agressivement au vieillard où il a planque l’or du Dutchman. S’il ne parle pas, ca va faire chauffer ! Le vieillard saucissonné sur sa chaise proteste en disant qu’il ne sait rien et qu’il n’est pas l’homme qu’ils recherchent.
Tant pis pour lui. Le chef demande à l’un de ses lascars de lui retirer ses bottes et de lui cramer les pieds avec des allumettes. Ca va chauffer effectivement. Surtout lorsque le Irish Gringo avec ses deux Sidekicks approchent avec leur canasson. Ils déboulent dans la baraque, mais trop tard : le vieux a été trop chauffé et il est déjà parti bruler en enfer. Des coups de feu éclatent dans tous les sens et tout le monde s’enfuit chacun de son côté.
Dans la même région, un autre vieil homme (William Farnum – seul intérêt du film) parle avec sa petite fille de 8 ans. A la première vue, ils sont très pauvres et vivent dans de terribles conditions. La gamine est nue sous sa salopette en jean et marche nue pied. Mais le vieux la console en lui confiant un secret. Il a trouvé l’emplacement de la mine du Hollandais. Ils sont heureux, s’étreignent , s’embrassent (j’étais tellement touché que j’ai embrassé ma voisine en lui disant que William Farnum avait trouvé l’or du Hollandais et que sa gamine en allait hériter). Mais le vieux éprouve  un pressentiment. Il se demande s’il ne va pas bientôt mourir. Alors, prudent, il dessine l’emplacement de l’or sur une chemise qu’il donne ensuite à la gamine. Comme ca, elle pourra mettre quelque chose sous sa salopette et pourra se trimbaler avec la carte sans se faire remarquer.
Punaise, le vieux a un sacré don du pressentiment et Carlyle un sacré sens narratif. Voilà que les trois bandits se pointent. Cette fois, au moins ils ne se sont pas trompés de vieux. Ca barde. Non, le grand-père ne parlera pas, même si on le brule vivant ! … et pan, une balle de 45 l’empêche de faire le malin. Seulement, voilà, ils ne mettront pas la main sur la carte.
La gamine chiale la disparition de papy. Mais voilà que le Irish Gringo arrive avec ses deux Sidekicks (deux pour le prix d’un dans ce western). Il récupère la fille qui a enfilé la chemise entretemps puis part vers la ville mi western – mi année 1936. Nous avons été transporté dans le temps, mais peu importe. A partir de ce moment, la gamine est portée dans les bras par un des Sidekicks jusqu’à la fin du movie, comme si c’était un nouveau-né. Pourquoi ? Aurait elle été victimes des trois badmen qui lei auraient brulé les pieds avec les allumettes et que cette scène a été coupée ? Quien Sabe comme dirait le Irish Gringo !
Enfin Pat Carlyle, le mexicain vêtu sur son 31 se mêle aux citadins en costumes et cravates dans les saloons  (sans se faire remarquer avec son grand sombrero!)Puis raconte à une belle qu’il est à moitié mexicain et à moitié Irlandais. Personnellement, je dirais qu’il serait plutôt à moitié Mexicain et à moitié idiot, tout comme ce film qui ne vaut pas un clou.
J’en ai les larmes aux yeux tellement j’ai ri !!! Appelez les amis en les prévenant qu’ils vont rigoler un bon coup en regardant The Irish Gringo ! Vous passerez une soirée inoubliable.
Allez go pour le générique
Pat Carlyle ... Don O'Brien -The Irish Gringo
William Farnum ... Pop Wiley
Bryant Washburn ... Malone, gang boss
Elena Durán ... Carlotta
Karlyn May ... Anita
Olin Francis ... Henchman Rawlins
Milburn Morante ... Buffalo, sidekick
Don Orlando ... Sidekick Pancho
Ace Cain ... Ace Lewis
Rudolf Cornell ... Jimmy Melton

Notre amigo Didier qui nous a bien fait rigoler dans sa stagecoach…..

dimanche 13 mai 2012

The Feud on the Trail - Robert F. Hill - 1937

Tom Tyler, Harley Wood, Milburn Morante, 

56 minutes

A la poursuite de bandits, deux hommes de loi Tom (Tyler) et Jerry (Morante) (mais oui !) abattent l'un d'eux qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Tom. Sur le moribond ils découvrent une lettre de sa sœur lui demandant de revenir à la maison car leurs voisins dérobent du bétail pour s'emparer du ranch familial. Tom prend sa place et se rend au ranch Granger. Sur le chemin il intervient alors que le père Granger se fait tirer dessus et se fait dérober $5'000 qu'il était sur le point de mettre à la banque et qu'il avait reçu du fameux voisin qui lui a forcé la main et qui est prêt à tout pour récupérer cette somme. Les voisins, sous la houlette de Ma Holcomb ont en vue une mine d'or qui se trouve sur les terres Granger ..
Très sympathique western dans lequel Tom Tyler a un rôle dual au départ. On sait d'avance qu'il va prendre la place du bandit et on sait aussi que sa sœur sera plutôt mignonne. Pourtant on ne s'ennuie pas une seconde car il y a de l'action et de l'humour. Il y a surtout un villain d'un genre peu exploité dans le western et qui pourtant est toujours très percutant lorsque la mise en scène est bonne, la matriarche qui décide de tout et qui a plein pouvoir sur ses fils et les hommes du ranch qu'elle dirige de main de fer.

 Ma Holcomb est de ce genre et n'hésite pas à envoyer les hommes voler ou tuer sans scrupule tout en restant dans l'ombre. La scène où Tom passant pour Jack rend une visite de courtoisie au ranch voisin est excellente : la mère fait semblant de rien et reçoit Tom avec un plaisir feint pendant que les hommes se resserrent autour d'elle. Lorsqu'ils en viennent aux poings elle va chercher un revolver qu'elle n'aurait pas hésité à utiliser si elle n'avait été interrompue par l'arrivée de Jerry.  Son fils Lance Holcomb est mauvais et complètement sous la houlette de sa mère. C'est tout à fait amusant de voir ce gaillard costaud à ses ordres. 
Il est toujours sympathique de voir les quiproquos du faux frère qui se retrouve avec une soeur dans les bras qui l'embrasse, puis qui s'installe sur ses genoux puis le force à chanter une chanson de leur jeunesse. La scène est très bien faite et Tom Tyler se montrer gêné juste comme il faut par la jolie et énergique Harley Wood.

Tom et Jerry chantent "The Old Chisholm Trail"sur le chemin les menant au ranch Granger. Ce chant sera encore interprété dans le bar par Jerry (doublé).

samedi 12 mai 2012

Bandits of the West - Harry Keller - 1953

Alors que des employés installent des conduites de gaz en direction de la ville, ils sont stoppés net par Galloway (Barcroft) le contremaitre du ranch Chadwick (Bardette), un homme arrêté plus de 7 ans auparavant pour le meurtre de Collier, l'un de ses amis avec lequel il venait d'avoir une altercation. Galloway refuse le passage sur les terres du ranch de Chadwick qui ne devrait pas tarder à revenir au ranch après avoir purgé sa peine. Le Marshal Rocky Lane calme les esprits et obtient du juge un permis de transit pour la compagnie du gaz menée par l'ingénieur Steve.
En ville Rocky a fort à faire avec les hommes du ranch qui tentent de semer la pagaille et qu'il finit par maitriser. Chadwick, qui vient d'arriver par diligence, paie la caution de ses employés et retourne enfin chez lui où il se rend compte que le ranch n'a pas été très bien géré durant son absence. Plus tard des vandales percent une conduite de gaz sur sa propriété et les soupçons pèsent à nouveau sur Chadwick. Rocky l'emprisonne mais alors que le gaz de ville est enfin installé des hommes du ranch éteignent les lampes de l'épicerie et la font sauter, tuant au passage l'épicier qui se trouve être aussi un des membres du jury qui avait condamné Chadwick à l'époque ...
Ah je l'ai trouvé encore meilleur que d'habitude celui-ci, grâce à une scène particulièrement poétique : alors que Chadwick est incarcéré Rocky lui ouvre la porte de sa cellule et lui demande s'il veut voir ce qui se passe dans la rue. Tout d'abord Chadwick refuse mais finit par venir regarder par dessus l'épaule de Rocky. On assiste alors à l'illumination progressive de la ville grâce aux lampes à gaz qui s'allument une à une. C'est fort joliment filmé de façon presque symbolique car au delà de l'acte simple d'allumer les lampadaires un à un, il s'agit tout simplement de passer des ténèbres à la lumière grâce au progrès. Rocky demande alors à Chadwick s'il veut allumer les lampes de la prison, et Chadwick, tel un enfant, s’émerveille devant la lumière. J'ai trouvé cette scène franchement émouvante grâce aux deux excellents acteurs que sont Rocky Lane et Trevor Bardette.
C'est aussi le genre de film qui vous démontre que certaines personnes se sentent toujours victimes et tombent dans un fonctionnement toujours identique qui ne leur permet pas de sortir du schéma qu'elles se sont créé.
Le film est de plus truffé d'action, et on ne s'ennuie pas une seconde grâce au gaz qui donne quelques frissons supplémentaires en provocant un suspens inédit !
Au générique nous avons :
Allan Lane. / Marshal Rocky Lane
Black Jack / 'Rocky's' Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Cathy Downs / Joanne Collier
Roy Barcroft / Galloway
Trevor Bardette ./ Jeff Chadwick
Ray Montgomery / Engineer Steve
Byron Foulger / Eric Strikler
Harry Harvey / Judge Walters
Robert Bice / Henchman Dutch
♣  Pour une durée de 54 minutes
 






 



Notre Cowgirl LOU pour le marquage.











vendredi 11 mai 2012

I Shot Jesse James - Samuel Fuller - 1949

Preston Foster, John Ireland, Reed Hadley, Barbara Britton, Tom Tyler

81 minutes
J'ai tué Jesse James

Dans les années 1880, le gang de Jesse James est recherché pour vol de banques et attaques de train. Alors que Jesse tient sous la menace de son fusil un banquier, ses complices dévalisent le coffre. Le banquier avance le pied et réussit à actionner la sonnerie d'alarme. Les bandits s'enfuient non sans perdre l'argent dérobé. Robert Ford (Ireland) est blessé durant l'échappée et Jesse James (Hadley) le soigne en route avant de revenir à St Joseph dans le Missouri où il habite sous le nom de Tom Howard avec sa femme et ses enfants. Zee, la femme de Jesse n'aime pas les frères Ford mais Jesse est fier de penser qu'il connait ses hommes. Bob Ford apprend que la femme qu'il aime, Cynthy (Britton) se produit justement à St Joseph et va la retrouver. Très amoureuse, elle le dissuade de continuer cette vie de bandit et le supplie de devenir fermier. Bob décide alors de faire un dernier coup puis de quitter la bande de Jesse. Il sait qu'il devrait purger au bas mot 20 ans de prison en cas d'arrestation et cela le perturbe. Mais entre temps une annonce de pardon accordée à quiconque permettra d'arrêter Jesse James, mort ou vif est publiée. Bob décide alors de tuer Jesse car il voit là un moyen de recommencer sa vie avec Cynthy en achetant du terrain avec la récompense promise, 10'000 $.
Il trouve enfin l'occasion de l'abattre froidement le 03 avril 1882 après le repas, alors que Jesse se lève de table pour redresser un tableau après avoir enlevé sa veste et ses armes car il fait très chaud, en lui tirant une balle dans le dos.
Rien ne se passe comme prévu. Bob est arrêté, puis relâché. Les journaux le traitent de lâche, les gens parlent dans son dos et pire encore, la récompense n'est plus que de 500 $. Malgré tout Bob décide d'acheter une bague pour Cynthy mais celle-ci ne comprend pas son geste et le regarde avec horreur. Bob tente de lui expliquer son amour et ne regrette rien. Les choses se compliquent lorsqu'un étranger nommé Kelley (Foster) fait son apparition et tombe amoureux de Cynthy. Pour lui éviter de se faire abattre par Bob jaloux, Cynthy le convainc de quitter la ville rapidement. Plus tard, dans un bar un ménestrel chante un chant racontant l’assassinat de Jesse James pour remercier Bob de lui avoir payé un verre. Celui-ci commence à comprendre que son acte va le poursuivre encore longtemps. Dans la rue un jeune qui souhaite se faire un nom essaie de l'abattre sans succès. 
De l'argent est découvert au Colorado et c'est la ruée à l'Ouest. Toujours décidé à épouser Cynthy qui ne sait plus trop où elle en est, Bob se rend dans le Colorado afin d'y faire fortune. A l'hôtel il partage une chambre avec Kelley venu lui aussi tenter sa chance. Bob s'associe avec Soapy qui vient de trouver une veine importante et fait fortune...
Le scénario, écrit par Samuel Fuller Fuller lui-même d'après un article écrit par Homer Croy dans le magazine American Weekly, prend des libertés avec la réalité historique et nous donne un aperçu de ce qu'a, ou aurait pu être la vie de Bob Ford. Combien de films ont été tourné sur la vie de Jesse James ? de nombreux, le premier qui me  vient en tête c'est celui avec Tyrone Power et Henry Fonda, Jesse James tourné 10 ans plus tôt par Henry King dans lequel John Carradine jouait Bob Ford. Rien à voir avec ce film qui joue sur les aspects psychologiques en nous plongeant dans la réflexion grâce à la profondeur développée par chaque protagoniste qui nous pousse à comprendre que d'être un coward n'est peut-être pas aussi simple que l'on pense.  (Un remake de ce film tourné en 2007 : The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford d'Andrew Dominik)
Dès le début on plonge directement dans le vif du sujet, Bob Ford abat assez rapidement Jesse James malgré la franche amitié ou camaraderie qui lie les deux hommes. Là on ne peut que se dire que Bob est vraiment un rat. Très vite on comprend que Bob n'a perçu qu'un aspect de son acte, celui qui lui ouvrait les portes de l'avenir dans les bras de Cynthy. Rien d'autre n'a d'importance. Lentement Bob s'enfonce dans la réalité qui le rattrape et ne lui laisse aucun répit. On en arrive à presque le prendre en pitié malgré tout, je dis "presque" parce que finalement il reste aveuglé par son amour exclusif pour Cynthy qui reste le but essentiel de sa vie à tel point qu'il ne voit pas qu'elle est paralysée par la peur et qu'elle ne sait comment lui dire qu'elle ne veut pas l'épouser (d'ailleurs entre temps elle a compris qu'elle aimait Kelley). On se demande même si l'amour éprouvé par Bob ne lui a pas carrément fait perdre la tête et un certain sens de la réalité, d'un côté il se montre presque normal et avec une certaine sérénité, de l'autre il se montre sans scrupule et presque malade dans sa focalisation pour obtenir l'amour de Cynthy. Car il ne faut pas oublier que c'est bien la seule chose qui lui reste après son crime, cet amour qui n'est plus partagé et qui fait perdre tout son sens au geste. Cynthy comprend que cet amour est taché à jamais, mais Bob ne le voit pas ainsi.  Le seul moyen de ne pas sombrer est donc de s'accrocher à cet amour comme à une bouée de sauvetage et c'est là que ça devient intéressant.

C'est une terrible histoire car dans le fond tous les actes semblent motivés par une sorte d'amour (plutôt possessif et pas inconditionnel). Jesse garde les frères Ford chez lui par amour, Bob tue Jesse pour l'amour de Cynthy, Cynthy essaie de protéger Kelley par amour, Kelley quitte la ville par amour pour Cynthy, Frank (Tyler) veut venger son frère par amour ... Frank James comprend d'ailleurs très bien que le seul moyen de réellement venger son frère c'est de révéler à Bob que Cynthy ne l'aime pas servant ainsi de catalyseur dans le dénouement final.

Eh oui, on l'aura compris, ce film valide le fait que chaque acte a une répercussion sur le prix à payer, si l'amour est certes essentiel et louable, un "grand amour" seul sans le respect, sans un certain sens de l'honneur, sans une dimension supérieure est dans le cas qui nous est présenté ici comme un pétard mouillé : on en attend beaucoup mais le résultat est bien navrant.
Tous les acteurs de ce film ( le premier de Samuel Fuller en tant que réalisateur) sont magnifiques et le film jouit d'un souffle excellent : Jessie James incarné par l'excellent Reed Hadley, classe, humain et magnifique (la scène d'ouverture est d'ailleurs géniale, avec ce face à face entre Jesse et le banquier qui sue en soutenant son regard tout en déplaçant son pied millimètre par millimètre pour atteindre le bouton déclencheur de l'alarme), Barbara Britton superbe, aimante, puis en pleine incompréhension, puis apeurée, John Ireland bien sûr, qu'on aimerait presque voir se sortir d'affaire mais qui s'enfonce dans la seule chose qui compte pour lui, Preston Foster, dans le rôle de l'homme sage qui se débrouille en toute circonstance, et bien sûr Tom Tyler (amaigri par sa maladie) dans le rôle de Frank qui n'apparait que vers la 74 minutes et qui déclenchera le dénouement final. Jusqu'au bout Kelley/Foster, qui semble presque éprouver de l'affection pour Bob/Ireland va essayer de faire entendre raison à Bob, mais peine perdue, Bob, prétentieux, pense être le seul capable d'aimer autant et ne peut croire que Kelley est capable de tuer par amour. Grave erreur !
La scène du face à face entre le ménestrel et Bob vaut son pesant d'or, de même la scène où Bob pense gagner sa vie en faisant carrière au théâtre à rejouer le crime qui l'a rendu célèbre ou la scène du jeune sans foi ni loi qui essaie de se faire un nom en abattant Bob. Du beau cinéma  qui provoque de la réflexion même si la réalité historique est peut-être arrangée. Les images noir et blanc sont magnifiques

On peut voir ce film dans un coffret intitulé "The First Films of Samuel Fuller".

jeudi 10 mai 2012

Rawhide Terror – Bruce Mitchell - 1935

Rawhide Terror commence de la même façon que ‘Across the Sierras’ avec Jack Randall.
Des Indiens attaquent une caravane d’immigrants. Le père et l’épouse  sont tués et les deux gamins réussissent à survivre. Or, il ne s’agit pas de peaux-rouges, mais de blancs déguisés comme tels.
10 ans passent et les deux rejetons ont fait chacun leur route. Durant tout ce temps, les faux Indiens, au nombre de 12, sont devenus des citoyens honorables d’une petite ville. Alors que personne ne s’y attend, l’un des 12 est assassiné, puis un deuxième, puis un troisième… Là, les citadins se disent qu’il faut faire quelque chose contre ce killer qui n’est autre que l’un des deux gamins (ne me dite pas que vous n’aviez pas deviné). Ils vont chercher le Sheriff (Edmond Cobb) pour qu’il les aide. L’enquête commence, les chevauchées aussi, les meurtres effroyables s’accentuent… Mais que fait Edmond Cobb, bon Dieu ? Il change trois fois de nom dans le film, mais qu’importe Tommy, Jimmy ou Luke c’est pareil ! Enfin, ca y est, il l’a repéré ; le killer se trouve embusqué dans une cabine. Mais celui-ci avait tout prévu. Il tire dans une charge de TNT placée à quelques kilomètres, non pas avec un Long Tom de 155 mais avec sa winchester (un modèle rare sans doute) et Pan, la montagne explose et dégringole sur le Sheriff et les méchants citadins.
Encore un qui part pour l’au-delà. Combien en reste-t-il de cette bande ?  Je me suis emmêlé depuis le départ, mais je ne vais pas revoir le film pour vous le dire. Sa première vision révèle déjà du masochisme. Pour la fin, le killer meurt dans les bras du Sheriff qui reconnait juste à temps le tatouage du mourant. Mais, non sang, c’est bien lui. C’est mon frère… Cobb ou encore Tommy, Luke etc.  N’aura pas l’occasion de parler avec lui car son frère est déjà bien trop occupé avec St. Pierre ou peut-être même le diable. Quien Sabe ?
J’ai été très attristé de trouver Art Mix, Edmond Cobb et le grand Bill Patton dans cette indigeste farce.
C’était une dernière fois où ce dernier devait encore être crédité au générique. Mais de ce détail la Security Productions n’en avait que faire. Son plan, c’était de rassembler trois stars du muet pour les faire tourner dans un talkie fabriqué au rabais. Hélas, les fans s’étaient détournés peu à peu de ces cowboys de l’écran d’argent à cause de cette maison de production dirigée par Victor Adamson qui a largement contribué à briser la carrière non seulement de Bill Patton, mais aussi celles de Buddy Roosevelt, Buffalo Bill Jr et Art Mix. 
Pour le générique
Art Mix ... Al, a Blake ranchhand
Edmund Cobb ... Sheriff
William Desmond ... Tom Blake, Betty's older brother 
William Barrymore ... Brent
Frances Morris ... Betty Blake
George Holt ... Renegade leader
Bill Patton ... Renegade
Herman Hack ... Deputy Hack
Une écriture de Didier qui a du être attaqué par les indiens sur sa stagecoach !!....

mercredi 9 mai 2012

The Feud Maker - Sam Newfield - 1938

Bob Steele, Marion Weldon, Karl Hackett, Frank Ball

55 minutes

Texas Ryan plutôt connu sous le nom de Wind River Kid lorsqu'il commet des frasques est un garçon plutôt turbulent qui a mal tourné. Un jour son oncle le retrouve et lui demande de revenir au ranch pour l'aider à calmer une petite guerre qui oppose les ranchers avec les nouveaux colons. Tex finit par revenir. En chemin il est menacé par certains voisins qui le suivent du bout du fusil. Arrivé au ranch Bar Y, Tex apprend que son oncle a été abattu d'une balle dans le dos. Les hommes du ranch soupçonnent les colons et Tex se rend en ville où Ben Harbison, un colon, tente de maintenir la paix. Tex aperçoit une vieille connaissance qui n'est autre qu'un bandit qui n'hésitait pas à abattre quiconque se trouvait sur son chemin et qu'il côtoyait lorsqu'il était du mauvais côté de la loi. Très vite il comprend que Rand Lassiter prépare un mauvais coup et qu'il est derrière toutes les attaques menant les colons et les ranchers à se venger les uns des autres ...

Un film d'action plein de galopades dans lequel Bob Steele se montre déterminé à ne pas rentrer dans le jeu de Rand, son ancien chef qui aimerait pourtant bien le reprendre sous ses ordres pour écumer la région. Mais Rand a une couverture particulièrement honnête qui fait que rien n'est aussi simple. D'ailleurs les colons et les ranchers sont tellement montés les uns contre les autres que toute personne essayant de calmer le jeu est aussitôt soupçonnée de trahison et d'être vendue à la cause adverse. Heureusement Bob Steele se montre tenace, en particulier surtout aussi grâce à la jolie fille de Harbison pour laquelle il éprouve un sentiment croissant, et avec l'aide du contremaitre du ranch resté le seul à lui faire confiance et à l'aider ...

 

mardi 8 mai 2012

Pioneer Days - Harry S. Webb - 1940

Pioneer days – 1940 - se situe dans la moyenne des Westerns B.  Nous regrettons toutefois qu’il ne puisse atteindre un niveau supérieur. Il manque quelque chose d’indéfinissable pour que ce film décolle.
La mise en scène d’Harry Webb manque de dynamisme. Il se contente de filmer les cènes avec platitude. L’histoire de Forrest Sheldon reste conventionnelle et a parfois tendance à se trainer en longueur.  Des maladresses aussi sont à déplorer dans la scène finale, ou Jack Randall est arrêté par le Sheriff (Glenn Strange) puis une dizaine de secondes plus tard, il est disculpé car un membre de la bande de Ted Adams trahit ce dernier. Le Sheriff restitue immédiatement  le Colt à jack et menace alors Ted Adams. Le Sheriff n’ayant aucune preuve pour arrêter qui que ce soit, ressemble à une girouette.
Mais qu’importe, nous sommes dans le Western B.
Jack Randall, toujours secondé de Frank Yaconelli est accompagné d’un troisième sidekick  Nelson McDowell, ce grand bonhomme au maigre fasciés, que l’on a vu dans des dizaines de Westerns B.  En parfait escroc, Ted Adams s’accapare du saloon de la jolie June Wilkins et mène ses badmen d’une main de fer. Parmi ceux-ci figurent Bud Osborne, Robert Walker, George Chesebro.
Le grand-père attachant  Lafe McKee recruté par  partie de la compagnie de diligence fait quelques appariations pour notre grand plaisir.
Ce Western reste un film pour les fans de Jack Randall ou encore les historiens du genre. 
Sur la toile :
Addison Randall / Jack Dunham 
June Wilkins / Mary Leeds
Frank Yaconelli / Manuel Gonzales 
Nelson McDowell / 'Judge' Tobias
Ted Adams / Slater
Bud Osborne / Henchman Saunders
Robert Walker / Henchman Trigger
George Chesebro / Henchman Roper
Glenn Strange / Sheriff
Lafe McKee / Express Agent Sam
Didier toujours pas fatigué sur la stagecoach.... 

lundi 7 mai 2012

The Big Trail /La piste des géants - Raoul Walch -1930

Des colons de tous les états affluent vers le Mississippi et rêvent de la terre promise. Parmi eux se trouvent aussi des trappeurs qui s'en retournent à l'Ouest. Breck Coleman (Wayne) un jeune scout sur la trace des meurtriers de l'un de ses amis découvre que les assassins probables se trouvent être Flake (Power Sr) le conducteur du convoi qui va  emmener les settlers ainsi que son complice, un mexicain nommé Lopez (Stevens) qui s'est démasqué en vendant les peaux dérobées à son ami. Il décide donc d'accepter le poste d'éclaireur pour guider le convoi.
Ian Keith, Marguerite Churchill et John Wayne
Un bateau débarque quelques émigrants. Parmi eux Ruth (Churchill) la fille d'un défunt colonel accompagnée de sa petite sœur et de son petit frère. Tous trois désirent se joindre aux colons. Sur le bateau la jeune fille est abordée par un dénommé Thorpe (Keith) qui n'est autre qu'un escroc qui prétend avoir une plantation en Louisiane et qui lui fait miroiter une vie dorée. 
Breck se méprend et croit embrasser l'une des filles de Madame Briggs. A sa place il embrasse Ruth qui se repose sur un rocking chair, du coup celle-ci cherche refuge auprès de Thorpe qui, menacé de la corde de toute part, décide de rejoindre le convoi. Le départ de la longue traversée est donné...

Une détail me parait flou : d'un côté Flake est censé mener le convoi (et surtout du bétail) jusqu'à un poste retiré et il est suggéré aux colons de le suivre, de l'autre c'est Breck Coleman qui parle de sa vallée, un lieu connu de lui seul et de quelques trappeurs. Du coup, Flake va mener le convoi jusqu'à la vallée ?
Le film est certes très réaliste, les indiens sont authentiques, les chariots sont immenses, le convoi impressionnant, les épreuves terribles et les paysages magnifiques. Étonnamment John Wayne chasse le bison avec son revolver alors qu'il a un fusil. Je ne suis pas une spécialiste de la chasse mais il n'est pas étonnant qu'il tire un nombre de fois inimaginable (au moins 6 fois et qu'il ne touche jamais sa cible alors que le cheval sur lequel il se trouve se déplace en accéléré et à l'arrière des bisons !). Je trouve aussi étonnant qu'un gamin comme Breck ait une telle autorité alors qu'il parait si jeune. On nous dit que le héros a déjà fait la traversée du continent plusieurs fois mais vu son âge (John Wayne a 23 ans en 1930 !) il y a peu de chance que de sages colons lui aient confié leurs vies. Mais bon je dois être la seule personne que cela interpelle d'après les critiques que j'ai pu lire sur la toile. Si chaque traversée prend plusieurs mois, le brave garçon a du prendre des leçons de pawnee par correspondance pour gagner du temps et prendre des cours ès trappeur en accéléré ! En tout cas Raoul Walsh a été courageux de confier le rôle à John Wayne qui s'en tire du mieux possible car à part le fait qu'il ait l'air si jeune, il se comporte en homme qui ne s'en laisse pas conter. 
Avec Tyrone Power Sr
La notion de temps de la fin est peu réaliste. Alors que Breck part à la recherche des deux affreux complices, il laisse le convoi rejoindre la vallée alors qu'elle est verte, repart dans le blizzard qui souffle toujours, pour revenir après quelques mois en plein été. D'autre part je me demande encore comment la fluette Ruth s'est débrouillée pour se procurer le chariot, les vivres etc alors qu'elle passe son temps à instruire sa petite soeur ou à broder (on sait par contre que l'un des chevaux qui mourra durant le trajet avait été amené depuis le sud ...)
Néanmoins ce film n'est pas mauvais, loin de là. Certaines scènes sont drôles, en particulier les interactions entre l'émigré suédois et sa belle-mère, ou poétiques avec un Breck qui décrit la prairie de très jolie manière; outre Marguerite Churchill dans le rôle de la précieuse fille du sud, Tyrone Power Sr méconnaissable dans ce rôle d'ours à moitié humain qui rugit, on peut voir quelques acteurs connus en leur temps, Ian Keith et Tully Marshall bien sûr, mais aussi Pete Morrison ou Don Coleman (et Jack Padjan aussi), de célèbres cowboys de la décennie précédente qui ne seront pas crédités. Un des grands attraits du film réside en outre dans la participation de nombreux indiens.

Filmé avec un procédé appelé "Grandeur" ce film maintenant considéré comme un grand classique du genre a pourtant été un flop à sa sortie. John Wayne devra attendre 1939 pour connaitre le succès avec le fameux "Stagecoach" de John Ford.

Tully Marshall et Marguerite Churchill


Aux cascades:

Steve Clemente
Iron Eyes Cody
Jack Padjan


Le lieu de tournage:

Hurricane Bluffs, Zion National Park, Utah, USA
Zion National Park, Utah, USA
Grand Canyon National Park, Arizona, USA
Teton Pass, Teton Range, Wyoming, USA
Jackson Hole, Wyoming, USA
Moise-National Buffalo Range, Montana, USA
Yellowstone National Park, Wyoming, USA
Buttercup Dunes, Imperial County, California, USA
Oregon, USA
Sacramento River, California, USA
Sacramento, California, USA
Sequoia National Park, California, USA
St. George, Utah, USA
Yuma, Arizona, USA
Imperial County, California, USA
Moisie, Montana, USA
120 minutes

Sur la piste nous avons:
John Wayne  ...Breck Coleman
Marguerite Churchill           ...Ruth Cameron
El Brendel                 ...Gus
Tully Marshall          ...Zeke
Tyrone Power Sr.     ...Red Flack
David Rollins            ...Dave Cameron
Frederick Burton     ...Pa Bascom
Ian Keith            ...Bill Thorpe
Charles Stevens        ...Lopez
Louise Carver           ...Gus's mother-in-law

dimanche 6 mai 2012

The last of the Mohicans - Ford Beebe / B. Reeves Eason -1932

1932 est un des meilleurs millésimes pour l’écurie MASCOT, en quantité et en qualité.
La firme de NAT LEVINE se taille la part du lion aux dépens d’UNIVERSAL avec 4 superbes sérials.
THE LAST OF THE MOHICANS
fait partie de ces sérials tournés en 1932 dans les studios MASCOT.
Il s’agit d’un ‘EASTERN’ se déroulant en 1757, le tournage du célèbre classique de JAMES FENIMORE COOPER porté déjà à l’écran en 1920.
Tourné à SAN FERNANDO VALLEY et à MALIBU LAKE.
Il a fallut un mois de tournage et un budget de plus de 50 000 dollars dont 10 000 pour le seul HARRY CAREY.
Ce fut la première fois que la musique a été utilisée durant le film et seulement pour les salles de cinémas car auparavant il y en avait que durant les génériques,
Un sérial très poussé avec de très beaux cadrages, des gros plans et une très belle performance originale pour l’époque.
Aura une parution en France sous le titre de ‘Le dernier des Mohicans’ en 90 minutes en décembre 1935
Ne pas confondre avec le film de Randy de 1936 sous le titre ‘Sagamore le Mohican’ du réalisateur George B. Seitz.

Pour le générique nous avons :
Harry Carey ... Hawkeye
Hobart Bosworth ... Chingachgook, 'the Sagamore'
Frank Coghlan Jr. ... Uncas  
Edwina Booth ... Cora Munro
Lucile Browne ... Alice Munro
Walter Miller ... Maj. Duncan Heyward
Bob Kortman ... Magua
Walter McGrail ... Dulac (the French spy)
Nelson McDowell ... David Gamut
Edward Hearn ... Col. Munro

Les chapitres
1 / The last of the Mohicans
2 / The Flaming Arrows
3 / Rifle of Tomahawk
4 / Riding with Death
5 / Red Shadows
6. / The Lure of Gold
7 / The Crimson Trail
8 / The Tide of Battle
9 / A Redskin's Honor
10 / The Enemy's Stronghold
11 / Paleface Magic
12 / The End of the Trail

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