May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 30 mai 2014

Code of the Lawless - Wallace Fox - 1945

Les habitants d'une petite ville voient leurs taxes augmenter radicalement depuis quelques mois. Hilton, le richissime propriétaire de la région s'assure que les colons paient leur dû et placarde sur les murs ses échéances.
Or il se trouve que Chadwick Hilton ignore tout des agissements de son bras droit, Lester Ward qui le maintient sous sa coupe avec l'aide d'une nurse qui exerce ses talents à maintenir le vieil homme dans sa chaise roulante tout en l'isolant des habitants de la ville.
Un jour Hilton reçoit une lettre de son fils Chad qui lui annonce son arrivée prochaine. Sa mère avait emmené le jeune garçon tout jeune loin de son père et vient de lui avouer son identité avant de mourir.
Bien sûr Ward ne veut pas du fils qui risque de contrarier ses projets. Il poste donc ses hommes le long de la route avec mission de descendre le jeune homme.
Pendant ce temps un étranger arrive non loin de la ville et lie connaissance avec Bonanza, un prospecteur bavard. Pendant qu'ils discutent les deux hommes entendent un coup de feu et l'étranger arrive à temps pour voir le tireur s'enfuir. 
Il le poursuit et le bandit tombe d'une falaise durant l'affrontement. L'étranger découvre Chad étendu et lui emprunte ses papiers d'identité. 
Il ramène le pauvre garçon dans la cabane de Bonanza et se rend au ranch Hilton. Les gardes essaient de l'empêcher de voir le vieux Hilton mais rien n'arrête celui qui se fait désormais appeler Chad. 
Le vieil homme est heureux de voir son fils qui s'intéresse de près à ses affaires au grand déplaisir de l'affreux Ward ...
Kirby Grant est la vedette de ce film bourré de revirements. Tous les coups sont permis. Ward est très malin et agit dans le but de garder la mainmise sur la fortune du père Hilton. 
Il s'est entouré d'hommes de main qui n'hésitent pas à tuer et de l'infirmière qui compte bien recevoir sa part du butin.
De l'autre côté Chad lutte seul avec l'aide de Bonanza. Les deux compères se débrouillent très bien à leur façon, n'hésitant pas à saouler les hommes pendant le bal de bienvenue avec l'alcool de cactus concocté par Bonanza ou a verser sur le complet de l'affreux Ward des mélanges aux odeurs douteuses.
Bref, il y a de l'humour et de l'action, on ne s'ennuie pas.

60 minutes
Kirby Grant ... Grant Carter posing as Chad Hilton
Fuzzy Knight ... Bonanza Featherstone
Jane Adam ... Julie Randall
Hugh Prosser ... Lester Ward
Barbara Sears ... Ruth Monroe
Edward Howard ... Henchman Rogan
Stanley Andrews ... Chadwick Hilton, Sr.
Rune Hultman ... Chadwick 'Chad' Hilton, Jr.
Roy Brent ... Henchman Sam
Budd Buster ... Rufe 

jeudi 29 mai 2014

Tom Keene

                                                     Tom Keene 1896-1963



George Duryea (alias Tom Keene) est né à New-York en 1896.
Orphelin très jeune, il est élevé par son oncle et sa tante.
A l'école c'est un bon élève.
Devenu jeune homme, il fréquente la Colombia University.
Un peu plus tard, il débute à Hollywood dans un rôle de premier plan (The Godless girl).
C'est Cecil B. DeMille en personne qui lui met le pied à l'étrier.
Alors qu'il apparait dans de nombreux rôles au cinéma au cours des deux années qui suivent (et ce dans différents studios), le succès se fait attendre.

Au début des années 30, les studios RKO décident de produire une série de Westerns à petits budget.
Duryea qui a déjà tourné pour la RKO à différentes reprises est choisi pour y tenir le rôle principal.

A l'occasion, son nom est changé en Tom Keene.

Douze très bons westerns seront réalisés.
Le premier de la série s'intitule "The Sundown Trail" (1931) et le dernier "Crossfire" (1933).
Contrairement à la plupart des autres cow-boys héros de l'écran, il n'y avait aucune continuité dans son caractère - Tom Keene joue des rôles différents dans chaque film.
En fait, Keene ne souhaitait pas être catalogué comme un acteur de Western B. Le reste de sa carrière nous le prouve.
Après la RKO, c'est à la Paramount qu'il signe un contrat. Il y tourne trois bons Westerns.
Ensuite, il travaille pour de petits studios indépendants comme Crescent Pictures, où il joue dans plusieurs films du genre au cours des années 1936-1937.
Courant des années 30, la fusion des studios Mascot Pictures et Monogram Pictures donne naissance aux prestigieux studios Republic.


Néanmoins, Monogram ressuscite deux ans plus tard en tant que studio B.
Keene y tournera quatre solides Westerns : "Where trail divide" (1937), "God's country and the man" (1937), "Romance of the Rockies" (1937) et "The painted trail (1938).
Après un arrêt volontaire de sa carrière (il est élu maire de Sherman Oaks en Californie en 1939), il revient tourner huit Westerns pour Monogram en 1941-1942.
Ensuite, il change bizarrement son nom en Richard Powers et se retrouve à jouer les "méchants" (notamment dans les westerns de Tim Holt).

Il arrête sa carrière cinématographique au début des années 50 et se reconverti dans le domaine de l'immobilier ou encore des compagnies d'assurances.
Il décède d'un cancer en 1963.
Tom Keene était un surdoué. Il a marqué profondément le western des années 30.
Mais c'était un électron libre, un acteur "touche à tout" qui ne pouvait se contenter d'un même type de rôle.
Il se sentait bien trop à l'étroit dans le costume du cowboy héros...lui qui le portait pourtant si bien.





mardi 27 mai 2014

Home on the Range - R.G. Springsteen - 1946


Près d'une petite ville portant son nom, Garth est un homme qui possède un vaste territoire qu'il souhaite dédier aux animaux sauvages, et en particulier à des ours plutôt domestiqués.
Adjacent à ce grand territoire sa nièce est propriétaire d'un vaste ranch sur les terres duquel elle retrouve régulièrement des veaux dévorés par des ours. 
Monte Hale se rend chez Garth mais en chemin il est attaqué par deux hommes qui ne souhaitent pas être vus dans les environs car ils ont mission de faire dévorer un veau par l'ours qu'ils transportent discrètement dans un chariot bâché.
Monte et l'un des hommes échangent des coups de feu lorsque Cub, le neveu de Garth surprend Monte et le met en joue pour avoir pénétré dans la propriété privée malgré le panneau d'interdiction. Plus tard heureusement Monte est reconnu par Bob Nolan et les hommes du ranch qui l'attendaient.
Lorsqu'elle retrouve un veau mort, Bonnie pique la mouche et décide de s'occuper elle-même du plantigrade tueur. Ignorant les interdictions elle se lance à la chasse à l'ours avant que Monte ne l’interrompe. Son homme de main, Dan, vient à la rescousse de la jeune femme ...


Une aventure de Monte Hale en couleur ... et haute en couleur si j'ose dire. Un scénario qui sort des sentiers battus grâce à l'apport de plusieurs sympathiques plantigrades. Le but du film est plutôt de faire prendre conscience de l'importance des réserves d'animaux. 
Kenne Duncan et Roy Barcroft sont les villains aux bottes de LeRoy Mason qui cache bien son jeu. Le tout est agrémenté des chansons joliment interprétées par les Sons of Pioneers menés par Bob Nolan.

A ne pas confondre avec Home on the Range tourné en 1935 avec Randolph Scott


Tout plein de photos et de renseignements sur le site Bob Nolan

R.G. Springsteen tourne sous le nom de Robert Springsteen, Bobby Blake est surtout connu pour avoir incarné Little Beaver dans les Aventures de Red Ryder.

55 minutes
Couleur (Magnacolor)
Bob Nolan. Lorna Gray, Monte Hale, Sons of Pioneers, Roy Barcroft, Kenne Duncan, Bobby Blake, Tom Chatterton, LeRoy Mason

lundi 26 mai 2014

The Kentuckian / L’homme du Kentucky - Burt Lancaster - 1955

Burt une des plus grandes vedettes d’Hollywood va se mettre derrière la caméra afin de nous réaliser un western banal en dehors des sentiers battus une peine perdue.
Burt fera une 2e et dernière réalisation  avec un polar, ensuite il se contentera d’être producteur de films
Nous sommes dans la région du Kentucky vers les années 1820 où une majorité de fermiers émigrent vers l’Ouest.
Le veuf Elias Wakefield, son fils Little Ely et leur chien fidele Pharaon sont fatigués de querelles continuelles avec la famille Fromes.
Pour cela ils décident de quitter leur ferme des forets du Kentucky pour prendre la piste afin de se rendre au Texas pour une terre pleine d’avenir.
Avec leurs maigres économies  ils pensent prendre le bateau et faire une halte à Humility chez son frère Zack.  
En cours de route Elias et Little Eli vont faire étape dans la bourgade de Prideville mais aussitôt arrivés Elias va avoir des démêlés avec le corrompu  sheriff.
Ce dernier  a fait attaquer son cabot contre Pharaon qui rapidement aura le dessus, vexé le sheriff va l’accuser du   sois disant  meurtre de Moses Fromes  et le fera  jeter en prison.
Hannah Bolen, la jeune domestique de la taverne de la bourgade  va éprouver une sympathie pour Elias et va  prendre en charge le jeune Ely après l’arrestation de son père.
Hannah va discrètement s’accaparer des clés de la prison, libérer Elias et s’enfuir. Ensemble ils vont reprendre la route vers Humility et retrouver son frère Zack.
Zack va chercher à lui faire abandonner le projet de se rendre aux Texas et pour cela il va lui faire connaitre la charmante institutrice du village, Susie Spann.
Elias va aussi faire la connaissance de la brute Stan Bodine, propriétaire de la taverne où il se passe des concours de jeux de maniements  de fouets pour éteindre des bougies.
Elias ne supportant plus les provocations de Stan,  va accepter un combat de fouet et va lui donner une belle correction qu’il n’a jamais eu de sa vie.
Mais le destin le poursuit inlassablement et les frères Fromes sont toujours à sa poursuite car ils sont persuadés de la mort de l’un des leurs.
Elias va devoir les affronter, se débarrasser d’eux et  reconquérir son fils et Hannah pour ne plus se séparer… 
Burt Lancaster/Elias Wakefield (Big Eli)
Donald MacDonald/Little Eli Wakefield
Dianne Foster/Hannah Bolen
Diana Lynn /Susie Spann
John McIntire/Zack Wakefield
Una Merkel/Sophie Wakefield
John Carradine/Fletcher
John Litel/Pleasant Tuesday Babson
Rhys Williams/Constable
Edward Norris/Roulette Dealer
Walter Matthau/Stan Bodine

samedi 24 mai 2014

Sonora Stagecoach - Robert E. Tansey - 1944

         Dernière et huitième aventure des The Trail Blazers
Hoot Gibson, Bob Steele, Chief Thundercloud, Gene Alsace, Betty Miles, Glenn Strange, Bud Osborne, Charles King, Forrest Taylor

61 minutes

Les Trail Blazers sont chargés de convoyer un prisonnier qui n'est autre que l'un de leur ancien collègue, Rocky Camron. Convaincus de son innocence, nos trois marshalls lui laissent son arme et s'installent sur la diligence en partance pour Sonora où Rocky doit être jugé.

En chemin Rocky leur explique qu'il est victime d'un coup monté : en effet alors qu'il était responsable de bureau de l'express de Sonora des inconnus ont dérobé 40'000 dollars et abattu deux témoins. Accusé du crime Rocky est maintenant le point de mire des bandits qui n'ont de cesse de se débarrasser de lui.
En cours de route la diligence est attaquée et les Trail Blazers manœuvrent de façon à ce que les bandits croient qu'ils sont à l'intérieur du véhicule. Ils réussissent à atteindre le relais sains et saufs. 
Malgré tout, au relais les choses se corsent car il s’avère que Steve Martin, le conducteur de diligence est à la solde des deux frères Kenton, propriétaires de la banque de Sonora et à la tête des voleurs. Les bandits tentent de piéger la diligence en sciant l'un des essieux d'une des roues. Ils comptent ainsi descendre Rocky facilement mais Betty Miles, la fille du relais est bien décidée à sauver son ami ...

Surpris par les trois amis devenus très soupçonneux, les bandits renoncent à leur plan mais ne sont pas au bout de leurs peines ...

On peut dire ce que l'on veut, ce genre d'épisode est toujours sympathique. D'abord parce qu'il est servi par des vétérans qui connaissent leur boulot, des premiers aux seconds rôles. C'est l'occasion d'assister à de jolies cascades à cheval, effectuées par ces bons cavaliers que sont Hoot Gibson, Chief Thundercloud, Bob Steele ou encore par`Betty Miles, une fort jolie fille doublée d'une excellente cavalière qui a quelquefois oeuvré comme cascadeuse dans le peu de films qu'elle a tourné. Rocky Camron alias Gene Alsace ou encore alias Buck Coburn est pour une fois assez visible. Je suis toujours ravie de le voir !

Difficile de traduire ces "Trail Blazers", j'opte assez pour les  "baliseurs de pistes" !

Après la fin des Range Busters, tournés de 1942 à 1943, Monogram décide de poursuivre avec ces Trail Blazers. Il lui faut une série bon marché capable d'attirer encore la foule au cinéma.

Au total seront tournés 8 films, tous tournés à Corriganville (Simi Valley, California), la plupart dirigés par Robert Emmett Tansey qui écrira la plupart des scénarios.

1, WILD HORSE STAMPEDE (1943) avec Hoot Gibson et Ken Maynard, tous deux déjà âgés de près ou plus de 50 ans
2.  THE LAW RIDES AGAIN (1943) (avec un petit rôle pour Chief Thundercloud)
3.  BLAZING GUNS (1943)
4. DEATH VALLEY RANGERS (1943) avec l'apparition de Bob Steele, les Trail Blazers forment maintenant un trio
5. WESTWARD BOUND (1944)
6. ARIZONA WHIRLWIND (1944) Ken Maynard pour la dernière fois dans les Trail Blazers.
7. OUTLAW TRAIL (1944)
8. SONORA STAGECOACH (1944)

Bob Steele et Hoot Gibson tourneront encore ensemble pour Monogram durant la même année
MARKED TRAILS (1944)
TRIGGER LAW (1944)
THE UTAH KID (1944)

et Ken Maynard tournera pour Maddox Productions Western Attractions Inc. dont ce sera le seul film
HARMONY TRAIL (1944) avec Eddie Dean et Rocky Camron, un remake de Paradise Canyon 1935 avec John Wayne.


Pour en savoir un peu plus sur les aventures :


vendredi 23 mai 2014

Tim Holt : by David Rothel



Un livre luxueux, 285 pages, broché, grand format...et surtout archi-complet à tous les niveaux.
David Rothel a une fois de plus réalisé un superbe ouvrage. Quel travail !...
Edité en 1993 chez Empire Publishing : 

mercredi 21 mai 2014

The Untamed Breed / Brahma taureau sauvage - Charles Lamont - 1948

Dans la vallée du Pecos un texan nouvel arrivant, Tom Kilpatrick, propose au habitants d'une petite communauté de se cotiser pour acheter un taureau Brahma afin d'améliorer l'élevage. Le jour de son arrivée toute la population se tient près du corral où le taureau va être enfermé. Alors que Kilpatrick décharge précautionneusement l'imposant animal, un imbécile tire un coup de feu en l'air provocant la débandade de tous les spectateurs. Parmi eux Windy et sa fille adoptive Cherry, Rambeau l'homme le plus respecté du patelin (et père de Kilpatrick ce que les habitants ignorent) et les frères Keegan trois gaillards adorant les plaisanteries douteuses. Le plus jeune d'entre eux, Larch est justement sur le point d'épouser Cherry.
Le soir même le curieux Windy entre dans le corral de l'animal qui a finalement été récupéré mais malheureusement il laisse la porte entre ouverte et le taureau s'enfuit.
Larch qui a assisté à la scène blâme Kilpatrick qu'il ne peut pas voir en peinture et les habitants se montent petit à petit contre lui. Comme le taureau risque d'être abattu, Tom décide de capturer un cheval sauvage, The Widow Maker, seul animal capable de tenir face à la force du taureau ...

Un western d'un genre un peu particulier, plutôt axé sur l'humour des situations. En effet personne ne peut lutter contre le gigantesque taureau qui charge ou embarque tous ceux qui tente de l'attraper au lasso et cela donne lieu à des scènes amusantes. La bagarre du saloon est le seul autre attrait de ce film. Il faut voir le barman interprété par Syd Saylor rattraper les bouteilles au vol pour empêcher la casse !
Sinon le scénario est assez restreint : la moitié du film se passe à essayer l'attraper l'animal et l'autre à voir ou entendre les bêtises de Windy qui n'en rate pas une en termes de maladresses, que ce soit en acte ou en parole.
 
Sans compter que les situations sont absurdes : pour entrainer le cheval sauvage à retenir le taureau il est attaché à un char tiré par deux chevaux qu'il retient à lui tout seul. D'ailleurs on se demande pourquoi personne ne pense à mettre une vache en chaleur pour attirer l'animal ! Bref un film à ne pas prendre au sérieux.
Sonny Tufts mourra 10 ans plus tard après une vie privée placée sous le signe de l'alcoolisme et du scandale mais s'acquitte plutôt bien de ce rôle peu passionnant, George Gabby Hayes et George E. Stone sont énervants au possible, Barbara Britton s'éprend de Kilpatrick et les frères Keegan sont particulièrement niais. Russell Simpson apparait vers la fin dans le rôle du pasteur et le taureau qui est la vraie star de ce film est très beau !
A noter que personne n'est franchement mauvais ou méchant et que Jock Mahoney double Sonny Tufts.
78 minutes
Sonny Tufts, Barbara Britton, Edgar Buchanan, George Gabby Hayes, William Bishop, George E. Stone,


Affiche italienne

mardi 20 mai 2014

The Gal who took the West /La belle aventurière -Frederic De Cordova -1948

                                                                Vu coté Lou
Le Général Michael O'Hara règne sur un immense territoire et sur une petite ville. Les habitants sont partagés entre Lee et Grant, les deux neveux du Général qui possèdent le même caractère de cochon que leur oncle. Après avoir construit un opéra, O'Hara grand-père décide de faire venir de New York une cantatrice pour l'inaugurer.
Arrive par la diligence une jeune femme, Lilian Marlowe, qui prétend être la cantatrice demandée. A sa sortie de la diligence elle défaille dans les bras de Lee qui l’emmène dans le saloon de son cousin Grant. Les deux hommes se vouent une haine terrible et tombent tous deux amoureux de Lilian. C'est la guerre ouverte, toute la ville manigance de manière à reculer l'affrontement et seul le Général est capable de maintenir la paix. Le coeur de Lilliane balance entre les deux hommes ce qui crée un semblant de trêve ....

Amusant ce film qui joue sur les caricatures de cette famille d'Irlandais bagarreurs. Le début est accrocheur avec trois vieillards qui content chacun à leur manière l'arrivée de Lilian.
 Le grand attrait est bien sûr la rivalité entre les deux hommes, qui bien sûr excellent avec leurs poings et au revolver.
Charles Coburn est le patriarche  dont la présence suffit à calmer les esprits et Yvonne de Carlo est amusante dans le rôle de ce petit bout de femme qui se fait passer pour une cantatrice et qui ne manque pas d'air ! De l'humour et de belles bagarres, un bon moment assuré !
Vu par Jica

♥ The Gal who took the West m’a séduit par sa beauté et son charme. Comment demeurer insensible à Yvonne de Carlo ! L’histoire m’a moins séduit quant à elle, mais elle peut vous intéresser car ce point s’avère discutable. Son auteur William Bowers a beaucoup travaillé sur l’intrigue qui est toute en nuance.
♥ Une jeune femme arrive dans une ville de l’ouest, se présentant comme chanteuse d’opéra. Elle rencontre deux jeunes beaux garçons et frères de surcroît : John Russell et Scott Brady. Ceux-ci se haïssent profondément mais ce détail semble héréditaire dans cette famille dont le patriarche est Charles Coburn. Celui-ci a décroché  le deuxième rôle de ce film et on ne s’en plaindra pas. Naturellement, la belle hésite entre les deux frères pour en faire un mari. Mais est elle vraiment amoureuse ou  est elle intéressée par la fortune familiale ? Pour corser l’intrigue, William Bowers, nous présente trois facettes de cette femme que trois Old Timers ont connue à cette époque.
♥ Dès les premières images, vous êtes parachuté dans un Western, mais peu à peu le ton du récit diffère et vous vous rendez compte que vous avez à faire à une comédie qui se sert du western comme décor. 
La réalisation de Frederic de Cordoba est très académique ; nous ne sommes pas loin de William Wyler. La photographie aurait pu remporter l’oscar de cette catégorie en cette année de 1948, date à laquelle la Belle aventurière (titre français) a été tournée. 
Pour le générique nous avons :
Yvonne De Carlo/Lillian Marlowe
Charles Coburn/Gen. Michael O'Hara
Scott Brady/Lee O'Hara
John Russell/Grant O'Hara
Myrna Dell /Nancy
James Millican/Hawley
Clem Bevans/Hawley
Robert R. Stephenson /Ted
Houseley Stevenson /Ted
Robin Short /Bartender
Russell Simpson /Bartender 


Une affiche 120x160

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