Alors qu'il suit la
piste d'un homme qui lui a "emprunté" un cheval, Square Deal
Sanderson (Hart) arrive sur le lieu d'un crime : l'homme qu'il pourchassait a
été abattu dans le dos, mais avant de mourir il a eu le temps de descendre son
agresseur.
Sur le corps, Square Deal trouve une lettre d'une certaine Mary
Bransford, adressée à Bill Bransford, dans laquelle elle demande à son frère
qu'elle n'aurait jamais connu de la rejoindre pour l'aider à défendre le ranch
familial.
Aussitôt il enfourche son fidèle cheval Streack et s'en va rejoindre
Mary. Lorsqu'il arrive au ranch Lazy R, Mary tente justement de faire éviter la
potence à Barney Owen, un homme accusé d'avoir volé du bétail par Alva Dale, un
homme ambitieux dont le but est de mettre la main tant sur le ranch que sur sa
propriétaire bien seule dans le but de faire construire un barrage plus haut
afin de canaliser l'eau de la région.
Square Deal, sans se
démonter, annonce qu'il a lui-même, en tant que Bill Bransford, demandé par
lettre à Owen de déplacer ces bêtes. Mary, heureuse, se jette dans les bras de
son pseudo frère. Square Deal tente de lui apprendre sa vraie identité mais ne
peut se résoudre à blesser Mary. Il se charge donc de contre-attaquer Dale, un
adversaire sans foi ni loi.
Celui-ci obtient l'aide involontaire de Barney
Owen, qui ne sait pas tenir sa langue lorsqu'il boit quelques verres de trop et
qui semble en savoir beaucoup sur le frère de Mary ...
Excellent ce film
plein de suspens et plutôt violent. L'action va crescendo et on ne peut que
crocher au film, d'autant plus que la musique qui l'accompagne est
particulièrement bien choisie, bien que quelquefois entrecoupée de styles
différents. On y voit même une scène plutôt amusante lorsque Square se retrouve
sous le feu de l'affection de sa "sœur". Ses mimiques gênées valent
le détour !
Le scénario est bien
ficelé, le séduisant austère William S. Hart au top de sa forme.
Les coups sont particulièrement tordus : Dale
n'hésite pas à faire empoisonner les points d'eau par ses sbires : résultat
3'000 têtes de bétail et trois hommes morts !
La scène finale où Square Deal ficelé sur une chaise assiste impuissant à l'agression de Dale qui tente d'abuser de Mary est particulièrement terrible elle aussi : Square brûle ses liens et ses mains en passant, et, la porte de la pièce dans laquelle Dale et Mary luttent étant verrouillée, il n'a d'autre choix que de grimper le long du mur pour lancer son lasso qui prendra Dale par le cou ... puis de tendre la corde !... alors que Dale tente de se raccrocher au mur pour éviter la strangulation, Square écrase ses doigts à coups de batte ... Sans compter la scène où des hommes tentent de lyncher Owen, le piège pour se débarrasser de Square à la banque, et les tirs dans le dos ...
Le fidèle cheval Fritz n'est pas visible dans ce film.
Il existe un livre, écrit par Charles Alden Seltzer en 1922. Dès lors, ce film ayant été tourné en 1919, ne serait-ce pas plus logique que ce film ait inspiré le livre que l'inverse ?
Loving the Classics propose une version trouble, avec une musique qui accompagne fort bien ce film. Pourquoi diable ce genre de film ne se trouve-t-il pas restauré ??? Arrghh ...
La scène finale où Square Deal ficelé sur une chaise assiste impuissant à l'agression de Dale qui tente d'abuser de Mary est particulièrement terrible elle aussi : Square brûle ses liens et ses mains en passant, et, la porte de la pièce dans laquelle Dale et Mary luttent étant verrouillée, il n'a d'autre choix que de grimper le long du mur pour lancer son lasso qui prendra Dale par le cou ... puis de tendre la corde !... alors que Dale tente de se raccrocher au mur pour éviter la strangulation, Square écrase ses doigts à coups de batte ... Sans compter la scène où des hommes tentent de lyncher Owen, le piège pour se débarrasser de Square à la banque, et les tirs dans le dos ...
Le fidèle cheval Fritz n'est pas visible dans ce film.
Il existe un livre, écrit par Charles Alden Seltzer en 1922. Dès lors, ce film ayant été tourné en 1919, ne serait-ce pas plus logique que ce film ait inspiré le livre que l'inverse ?
Loving the Classics propose une version trouble, avec une musique qui accompagne fort bien ce film. Pourquoi diable ce genre de film ne se trouve-t-il pas restauré ??? Arrghh ...