May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 27 août 2012

The Silent Code - Stuart Paton -1935

Voilà un film qui sent l’air frais des immenses forêts canadiennes comme nous les aimons bien avec ces tuniques rouges que nous affectionnons et qui étaient si bien représentés dans les années 30. Bien qu’accusant les faiblesses du muet, le réalisateur Stuart Paton parvient à nous intéresser à l’idylle entre Kane Richmond et Blanche Mehaffey, le tout sur toile de fond policière à rebondissements. 
Le père de la jeune Helen (B. Mehhafey) qui travaille au trading post de Barkley (Barney Furey) vient d’être tué alors qu’il venait de trouver un gisement d’or dans la forêt. Avant de disparaître, celui-ci  a caché son or et a dessiné un plan à l’intention de sa fille qui pourra bénéficier de sa découverte.  Un   solide gaillard de la Police Montée, Jeff (Kane Richmond),  arrive sur le terrain pour mener l’enquête sur le meurtre. Mais il se retrouve victime d’une machination. On lui vole son six coups qui est placé à côté du corps du prospecteur afin que l’on croie qu’il est l’assassin.
Kane Richmond
D’autres Mounties se montrent pour poursuivre les investigations  et ils se rendent compte que leur collège n’est autre que le meurtrier. Jeff est enfermé dans la prison du quartier général de la police montée lorsque, quelques jours plus tard, Helen intervient pour l’aider à s’enfuir. Bien que pourchassés, ils parviennent à éclaircir l’affaire et identifier l’assassin.
Il s’agit là d’un mélodrame digne du muet, mais le parti pris d’avoir filmé ce Silence Code intégralement en extérieur procure la force majeure à ce film dans lequel les acteurs s’avèrent crédibles. Kane Richmond dont c’est le premier film en tant que premier rôle s’est orienté par la suite dans le genre policier de série B. Dommage qu’il ne s’est pas penché vers le Western car il aurait pu devenir sans grands efforts un cowboy avec une sacré gueule et aux épaules carrées.
Blanche Mehaffey
Parmi sa centaine de films, nous le retrouvons dans deux westerns où il figure en second rôle ; dans The return of Cisco Kid d’Herbert Leeds aux côtés de Warner Baxter et dans Riders of purple sage, la version la moins réussie du livre de Zane Grey avec George Montgomery. Quant à Blanche Mehaffey, est-il indispensable de la présenter ? Elle a été la partenaire d’Hoot Gibson, Bob Steele, Bill Cody et Jack Perrin.
Enfin, les connaisseurs du Western B reconnaitront J. P. McGowan, le réalisateur qui a eu tous nos westerners des thirties devant sa caméra !

Les tuniques rouges:
Kane Richmond / NWMP Cpl. Jerry Hale
Blanche Mehaffey/ Helen Brent
Wolfang / Rex, King of Dogs
J.P. McGowan / Commissioner
Joseph W. Girard / NWMP Inspector Manning
Barney Furey/ Peter Barkley
Pat Harmon / Henchman Carney
Ben Corbett / Henchman Breen 
Carl Mathews/ Henchman Lobo
Edward Coxen / Nathan Brent



Kane Richmond

mercredi 16 mai 2012

Riders of the Law - Robert N. Bradbury - 1922


Alors que le Sheriff Layne traque des contrebandiers près de la frontière canadienne, il tombe en embuscade et est laissé pour mort. Il est sauvé par deux cowboys errants, Jack Meadows et Toby Jones. Déterminés de trouver les criminels, Jack et Toby suivent les traces des contrebandiers qui les mènent à une ville. Le seul indice qu’il possède est un fer à demi brisé resté sous l’un des sabots d’un cheval.  Ils décident d’ouvrir une forge… Mais les deux hommes doivent faire  vite car les bandits veulent faire la peau au sheriff…
Ce résumé est la traduction que l’on lit sur la 4e de couverture du dvd produit par les Oldies.
Un Western rempli de qualités, d’effets de styles, de très bonnes direction d’acteurs de la part de Robert N. Bradbury qui s’annonce comme un metteur en scène hors pair de westerns B .Hélas, le développement de son histoire n’est guère convaincant et l’on s’aperçoit rapidement qu’elle manque de réflexion, de réalisme et qu’elle manque d’analyse. Cette histoire sent la précipitation. C’est le point faible du film qui aurait dû être bien meilleur.  
Il faudra attendre Forbidden Trail pour que Bradbury et Jack se retrouvent pour qu’ils nous jettent aux yeux un sacré western.
Pour la petite histoire, l’héroïne, la fille du sheriff, qui finira pas partir avec Jack à la fin du western n’est autre que sa femme dans le privé. Leur liaison ne durera que trois ans.
 Jack Hoxie véhicule une image forte de cowboy viril à laquelle on croit. Son copain c’est Frank Rice, ce drôle de sidekick. Vous serez étonné de voir figurer au générique le nom de Jack Pierce en tant qu’assistant réalisateur ainsi qu’acteur dans le rôle d’un badman.
Quelques années plus tard, il sera le créateur du fasciés du monstre de Frankenstein pour les besoins du chef d’œuvre de James Whale.   
A  l’époque où Jack a tourné dans ce Western, il venait de signer un contrat pour la Sunset Productions ‘dépendante de la Aywon Films – il y a de quoi s’y perdre) qui allait lui apporter une bien meilleure notoriété. Préalablement, il travaillait pour l’Arrow, firme nettement moins attrayante que la Sunset. Jack Hoxie allait y rester durant deux années consécutives avant de partir pour l’Universal. Pour le compte de la Aywon – Sunset Productions, il allait tourner une multitude de westerns intéressants : Back Fire d’Alvin J. Neitz (alias Alan James) ; Barb Wire ; The Crow’s nest de Paul Hurst ; Desert Rider de Robert N. Bradbury; 
The Forbidden Trail et Gallopin’ Through de Bradbury.
En voyant ce film et Forbidden Trail, vous comprendrez pourquoi Jack Hoxie était une star du Western. Jusqu’à présent, nous ne pouvions voir que les talkies avec Jack, mais ils sont d’une qualité nettement moindre que ses silents Westerns. 
Sur le carton noir et blanc nous avons
Jack Hoxie ... Jack Meadows
Marin Sais ... Barbara Layne
Frank Rice ... Toby Jones
Pat Harmon ... Deputy Dan Silo
Thomas G. Lingham ... Sheriff Layne  
Jack P. Pierce ... Pete Gushard
Frank Jonasson ... Ace Brokaw
Sonny Hicks ... Young boy  
Sur la stagecoach rouge nous avons Didier :

dimanche 29 janvier 2012

Border Vengeance Ray Heinz - 1935

Voilà ce qu’est un Western Z !!!
Est un western produit par la Willis Kent Production et réalisé par Ray Heinz.
 Les 18 premières minutes s’avèrent très intéressantes. L’histoire, loin d’être originale, nous captive par une mise en scène correcte et par des acteurs que l’on voit rarement dans les westerns de cette époque.
Tout d’abord, nous découvrons Reb Russell, un jeune premier engagé pour le cinéma qui était une vedette du football. Il a une bonne stature d’athlète, il dispose d’une diction convenable et ressemble assez à George O’Brien. 
Bien évidemment, la mignonnette Mary Jane Carey fille du rancher opposé au ranch de Reb tombe amoureuse de notre cowboy et finira par l’épouser, même s’il lui faut attendre 5 ans ! Il y a Kenneth MacDonald dans le rôle du très méchant cowboy employé par le père de la fille qui accuse à tord Reb de voler les bêtes du ranchman, puis il y a Charles Whittaker, le contremaître qui va mener une expédition punitive contre Reb et les quelques cowhands.
Heureusement la fille avertit Reb à temps et dans un bref échange de six guns, Kenneth perd son oreille gauche, coupée en deux par une balle ! L’effet est excellent, chose assez rare dans le western B, du sang coule de la blessure du pauvre Kenneth et tous ses copains se fichent de lui.
 Le film démarre vraiment bien, soulignons aussi le paysage ondulé avec toutes ces collines herbeuses et dénuées de végétation.
Mais voilà que Heinz n’a plus un dollar pour continuer le film. Il nous offre 18 minutes de stock-shots de rodéo (excusez moi, j’ai cru que c’était le retour d’Interlude) car figurez vous qu’après le départ pour la frontière mexicaine, Reb est devenu champion, un vrai dompteur de chevaux sauvages !
Nous en sommes arrivés à 36 minutes de pellicule et le film reprend.
Si on avait su on serait allé boire un coup au saloon le temps que les stock shots se terminent, mais tant pis, on n’a pas été prévenu.
On s’attend à repartir dans l’histoire, mais la Willis production massacre  l’histoire du Muley Kid en pressant Ray Heinz qui nous ratatine le western en deux temps, trois mouvements.
Reb est capturé par Kenneth qui s’est déguisé pour mettre la main sur le ranchman qui l’avait employé ; il saucissonne la fille avec qui il veut se marier et en salopard parfait organise un affrontement dans un bois, de nuit entre le père et Reb qui pensent tout deux avoir à faire au méchant Kenneth. Puis, voilà que notre vieil ami Hank Bell se pointe avec l a tin star pur mettre de l’ordre dans le secteur. Vous n’avez pas compris la fin ?
Rassurez-vous, Heinz non plus et  le scénariste pas plus que moi… Tout ce que Reb Russell a compris c’est qu’il s’est bien marré avec ce navet qui lui a rapporté quelques poignées de dollars avant de repartir shooter dans le ballon !
  • Une critique de Didier Lodieu.
Le lieu de tournage:
Agoura, California, USA



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